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Communiqué n° 1497 : Sur l’invitation à Sexion d’assaut de se produire dans un lycée

Communiqué n° 1497, vendredi 14 décembre 2012
Sur l’invitation à Sexion d’assaut de se produire dans un lycée

Le parti de l’In-nocence constate qu'avec l’invitation faite au groupe Sexion d’assaut, dont le nom seul est tout un programme, de se produire dans un lycée, le “deux poids deux mesures” éhonté qui est coutumier au complexe médiatico-politique, et que nombre de précédents communiqués ont déjà dénoncé, atteint des proportions inédites, ce qui ne semblait pas possible. D’un côté le moindre propos critique contre l'islam, ou bien la plus élémentaire mise en garde contre le grand remplacement que subit notre peuple, si dénuée d'injures et de violence qu’en soit la formulation, valent à ceux qui les émettent les foudres immédiats du système, lancés par son bras médiatique ou son bras judiciaire ; tandis que le même système, dans le même temps, non content de s’accommoder paisiblement des références explicites au nazisme et des appels au meurtre des homosexuels et des mécréants proférés par le groupe de rap, accepte sans réagir qu’il soit invité à donner un spectacle dans un établissement d’enseignement public, probablement pour servir de modèle d’une intégration réussie. Gageons que ce ne sont pas les “mosquetaires de Poitiers”, persécutés pour avoir pacifiquement réclamé, sur le toit d’une mosquée, un référendum à propos de l’immigration, qui seraient priés de s’exprimer devant des lycéens, malgré l’utile caractère de rappel historique de leur courageuse intervention.
A l'adresse de ceux qui voudraient convaincre leurs amis, par courrier électronique, de la réalité de l'appel public au meurtre dont il est question, je rappelle qu'un lien existe où l'extrait des paroles est à la fois lisible et audible.
[christiancombaz.fr]
Une journaliste "musique" du Monde classe le dernier album du groupe parmi les meilleurs parus cette année, soulignant le côté dansant de ses morceaux.
C'est tout de même un aspect pour le moins étonnant que le vaisseau de l'antiracisme ne se fissure pas plus du fait d'incohérences aussi palpables. Comment arrivent-ils à maintenir de tels paradoxes : lutter contre l'antisémitisme, l'homophobie et rendre victime de jeunes musulmans quand ce n'est pas leurs représentants religieux, qui, pourtant sont peu enclins à représenter les "valeurs" fondamentales droit de l'hommisme (à moins de considérer ces dernières comme une simple manifestation schizophrénique de haine de soi). Certes, le déni de réalité, l'absence totale de rationalité sont à l'œuvre, toutefois, qu'il y ait si peu de voix qui s'élèvent contre de telles incongruités a de quoi laisser perplexe sur ce que peut produire une société sénile et en dépérissement.
l'éducation nationale, son administration, une large majorité de ses " professeurs " si le mot n'est pas usurpé à propos des enseignants à la mode du jour, s'adaptent peu à peu au grand remplacement. Tel jour, on emmène les élèves visiter une mosquée, tel autre jour, on impose la nourriture halal, un autre jour, on enlève des programmes d'histoire toute référence à des épisodes cruciaux de notre passé, des militants socialistes du Nord demandent que les professeurs se mettent à l'arabe pour s'adapter aux " nouveaux publics " etc etc ...
C'est qu'il n'y a pas d'alternative publique, politiquement articulée, à cette folie; l'abrutissement des mass médias fait le reste.

Aucune force politique critique de cet état de fait n'avance de propositions pour en sortir, savoir des propositions concrètes, exécutables dans le moyen terme, avec des objectifs désignés. La critique internétique du réel fait partie du réel, elle sert aussi de soupape de sécurité, de garde-fou mental à la folie du monde dit "analogique". Toute la sphère internet en ébullition permanente face à ce qui se déroule sous nos yeux conspire à son corps défendant à ne gêner en rien cette évolution.

Julian Assange critique cet internet-là, celui dont nous faisons partie en lui assignant désormais la place qui lui revient dans la grande machine à surveillance, à hypnose et engourdissement qu'appellent la pérennisation, l'institutionnalisation de la folie. Le paradoxe souligné par Camus supra ne peut s'expliquer autrement que par ce terrible constat: nous sommes complices de son maintien si nous ne faisons que l'épingler, le dénoncer, nous en émouvoir. La rue ne suit pas, ou si peu, ceux qui se contentent de dénoncer une évolution ou un état de fait. Car cette dénonciation est elle-même noyée dans le brouhaha général des opinions, y compris de l'expression de celles qui renchérissent sur les nôtres. Certains ont compris que la vérité ne se combat pas autrement qu'en noyant la vérité dans la clameur et le redoublement cathartique des dires dénonciateurs, que l'arme suprême de la désinformation est la surinformation qui noie, relativise, amortit, engourdit, abrutit plus sûrement que les abrutisseurs télévisuels patentés et la dope du samedi soir. La rue demande: qu'est-ce que vous proposez ? De l'émotion ? du paradoxe extraordinaire ? plus de pénétrante caractérisation de la folie qui nous porte et nous gouverne ? Nous avons cela déjà, nous avons des yeux pour voir désormais, nous ne sommes plus "eyes wide shut", plus tout à fait, mais pour renverser ce régime, pour agir, il nous faut plus, il nous faut plus que les propositions vagues et principielles d'une Marine Le Pen, par exemple.

Le coup d'arrêt à cette folie doit être envisagé dans ses modalités concrètes, et elles seules, désormais, devraient être débattues. Si nous n'engageons pas ce débat, quel qu'en soit le lieu, notre rôle se retourne contre nous pour faire de nous d'utiles adjuvants de ce que nous décrions et dénonçons à longueur d'année.
« des militants socialistes du Nord demandent que les professeurs se mettent à l'arabe pour s'adapter aux " nouveaux publics" »

Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Pouvez-vous nous dire où vous avez vu ça ?
Réponse dans la seconde vidéo, assez instructive, je dois dire :

[www.defrancisation.com]
Il me semble que "folie" il n'y a pas. Il existe un projet, celui de la fin du monde occidental et de sa culture, cette "tumeur" planétaire ; le projet est bien en cours. Le problème de ce projet est qu'il s'agit d'un contre-projet, et on y aperçoit assez mal un contenu civilisationnel autre que négatif. Le seul sujet qui peut intriguer chez les Amis serait leur lenteur ; pourquoi ne vont-ils pas plus vite en besogne ? Ils semblent avoir la sagesse d'attendre tranquillement la mort physique de leurs opposants, qu'ils condamnent seulement à la mort sociale ; et puis, l'oubli pur et simple de ce qui fut.

Sinon, que répondre au Contre-projet ? Reconduire la civilisation occidentale ? Son programme, après la déconstruction, semble assez flou aussi.

Au fond, qui - à part les islamistes - propose aujourd'hui un "projet de civilisation" ?

Quant à l'idée de mesures concrètes, censées endiguer la submersion des valeurs etc., elle semble difficile, car les Ennemis du Désastre ne sont pas d'accord. Marine Le pen, Riposte Laïque, le P.I., défendent-ils les mêmes choses ? Si, sur leurs aspirations fondamentales, les uns veulent plus d'émancipation et les autres plus de traditions chrétiennes, comment seront-ils d'accord pour des mesures pratiques "de rue" ?
A propos de "modalités concrètes" :

Christine Tasin a proposé à un imam de discuter des "sujets qui fâchent". Cette initiative n'a pas pu aboutir.

Pourtant l'idée d'une rencontre d'intellectuels musulmans et non musulmans, pour discuter en profondeur, un peu comme ce fut le cas avec le Grand Sanhédrin réunit par Napoléon pour "adapter" le judaïsme à la République, semble une piste intéressante, jadis évoquée par S. Trigano (voir son article sur le site de l'In-nocence "Un islam français est-il possible ?").

Un tel débat pourrait comprendre des personnalités comme Bidar et Meddeb, qui semblent les plus en pointe, et aboutir à une véritable Charte de l'islam de France et de la laïcité, qui serait soumise aux dignitaires musulmans, les conduisant à se positionner clairement pour ou contre par ex. l'apostasie, la liberté de conscience et de religion etc.

En dehors de cette mise à plat des questions par des personnes de bonne volonté, je ne vois que la méfiance croître et la situation s'envenimer.
(En ce qui concerne Sexion d'Assaut, une modalité concrète d'action pourrait consister à envoyer aux différents "profs" du lycée en question, via le net, des copies de leurs déclarations homophobes... Ceci de la façon la plus neutre possible, sans commentaires, juste "pour information".)
C'est croire qu'il existe dans l'Education Nationale, et notamment chez les professeurs, un quelconque bon sens, une moindre rationalité, un minimum de courage face à ce qui survient. Les trente dernières années n'ont guère montré cela.
Afchine Davoudi, c'est croire aussi qu'il existe une réelle "malinformation" à tous les niveaux. L'homme n'est pas volontairement méchant, mais il est sous-informé...
L'abandon, jusqu'à l'oubli ou la négation, de la culture générale et de tout ce qu'elle implique en terme d'exigence, de sélection, de discrimination, de réussite pour quelques-uns et certainement pas pour tous, bref, de choses pas sympa, peut effectivement être assimilé à de la sous-information, si vous y tenez.

Ah, l'homme, ce vieil ami, n'est pas volontairement méchant ni mauvais : comment ai-je pu oublier cela, sapristi ?! C'est la "malinformation" (sic), pas la nocence, qui est première !
"Nul n'est méchant volontairement, mais la sous-information suscite l'ignorance qui provoque le mal", comme aurait dit Socrate.
A l'ère de la surinformation par les voies internétiques que l'on sait, on s'aperçoit que des informations fondamentales, telles que celles dont devrait disposer un éducateur de l'institution pour statuer sur l'admissibilité de Sexion d'assaut dans son établissement d'enseignement, échappent aux intéressés. C'est que la "malinformation" n'est plus désormais la pénurie d'informations dont la population et les décideurs ont pu souffrir pendant les siècles passés mais son parfait contraire. Le matraquage, notamment celui de vérités premières non suivies d'action ou d'effet, produit le même résultat que toute propagande mensongère directe: il déréalise la vérité en rompant le lien naturel entre l'information, le scandale et la réaction spontanée, l'action qu'elle appelle --- l'action légitime se trouvant privée du temps nécessaire à son actualisation par la survenue de l'information suivante ou concomitante. Cette inversion des voies de la malinformation est toute récente, on la doit en partie à tous les réseaux dits sociaux et aux addictions qu'ils suscitent. Elle est apparue de manière criante en Thaïlande en 2011, à l'occasion des inondations catastrophiques qui frappèrent le pays: ceux qui cherchaient à s'informer sur les secteurs inondés, les conditions de circulation, les risques, l'évolution anticipée de la situation, étaient noyés dans le flots d'informations en ligne au point que personne ne savait plus rien de sûr et que le chaos et la paralysie finirent par s'installer comme dans les âges antérieurs.

Je n'ai pas de réponses aux questions de Loïk Anton. Mais je crois pouvoir avancer que la civilisation occidentale n'est pas visée en tant que telle. C'est le concept même de civilisation qui est visé. Certains physiciens, astrophysiciens en particulier, théorisent -- et inspirent certains politiques -- à partir des outils culturels qui sont les leurs (La Guerre des Etoiles, Sky Trek, etc.) un modèle à trois (certains affirment quatre) degrés (ou mode) de civilisation. Il s'agit comme le dit Loïk d'un projet, en effet, mais à très long terme, dont le premier degré de réalisation a pour horizon d'échéance l'année 2200. Pour ces néo-civilisateurs ces degrés sont les suivants:
1. La civilisation planétaire unique, qui a conquis la maîtrise des phénomènes tectoniques et géo-climatiques (maîtrise des ouragans, des séismes, des phénomènes climatiques extrêmes dont la sécheresse, etc.) et de ses reproduction et démographie, qui a réalisé son unité de civilisation (langue unique, réseaux de communication et d'échange sans frontières, entière liberté de circulation et d'établissement des humains sur la surface du globe , etc.);
2. La civilisation dite "stellaire" qui établit dans un système planétaire monostellaire (pour les terriens, le système solaire) les réalisations décrites en 1.
3. La civilisation galactique qui a atteint les stades 1. et 2. et qui pour exister doit maîtriser les voyages dans l'espace-temps

Or la civilisation humaine dans son stade actuel est au degré zéro nous disent ces penseurs: le stade 1 reste à atteindre. Et c'est cette échéance qui a été fixée à 2200. La technosphère ainsi, pense pour nous notre avenir, et ses représentants nous affirment que les prémisses en sont encourageantes, en donnant pour signes positifs de cette évolution, pêle-mêle: Internet bien sûr, notamment avec Facebook (nouveaux sédatifs des peuples, voir supra); l'archi-domination de l'anglais comme langue des échanges, en passe de devenir langue unique de l'humanité; le football, parfaitement, le football, sport mondial, et enfin.... l'Union européenne !
Ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur cet apparent "délire" --- mais on ne le dira jamais assez : ce sont ces délires à la Sky Trek qui inspirent certains décideurs mondiaux, le premier d'entre eux à le reconnaître ayant été le président des Etats-Unis Ronald Reagan qui convint son pays de se lancer dans la Strategic Defense Initiative à coups de milliards de dollars après avoir été impressionné par le film La Guerre des étoiles --- devraient googler Dr Michio Kaku, physicien américain, un des "porte-parole" de cette école de pensée et de prospective, qui véhicule cette doctrine de civilisation. Il est remarquable que la démarche, ou l'angle stratégique retenu par ladite doctrine est d'une efficacité redoutable et non sans originalité (en empruntant aux méthodes du "management par objectifs", elle semble prendre à revers la vieille démarche aristotélicienne): on crée un parcours imaginaire en trois étape A---B---C et l'on vise "C" afin de créer la nécessité de mieux définir le point A et de se donner les moyens de s'y rendre, quand le vulgaire, l'homo sapiens vieille manière, enseigne encore à ses jeunes que le meilleur moyen d'atteindre un jour C, est de bien définir le point de départ A...
« le football, parfaitement, le football, sport mondial »

... dont les Etats-Unis, première puissance économique et culturelle mondiale (mais pour combien de temps encore il est vrai) n'ont jamais voulu et, jusqu'à plus ample informé, ne veulent pas.
Sans doute faudrait-il parler de sport télévisé au sens large.
Ils n'en veulent tellement pas que le Los Angeles Galaxy a "acheté" David Beckham dès janvier 2007 en lui promettant 6,5 millions de dollars par an.

Quelle que soit l’inappétence relative des Etats-Unis d'Amérique pour le football, la version nord-américaine du Grand Remplacement --- l'apport de populations des pays latino-américains, parfaitement cohérent avec le brassage général des populations prévu dans la doctrine du Professeur KaKu ---, ne doit pas tarder à modifier radicalement cette donne.
C'est bien possible. Jusque-là, c'est le contraire qui s'est passé ; les Européens, notamment italiens, s'assimilaient plus vite aux États-unis que ceux-ci au football qu'ils ont souvent et vainement tenté d'introduire. Même l'engagement de Pelé au Cosmos de New York n'a pas fait franchir le pas. On dit que c'est parce que les télévisions américaines n'en voulaient pas à cause de l'impossibilité de couper la partie pour passer la réclame. Voilà un reproche qu'on ne peut pas adresser au "football" américain (il se joue essentiellement à la main). Je trouve "notre" football très vite lassant, mais à côté de sa version américaine, sorte de rugby pour robocops à l'action hachée menue, avec quelques secondes de jeu suivies d'interminables pauses, il paraît presque palpitant.
L'hispanisation galopante des Etats-Unis pourrait très vite changer la donne.

Oui, le football américain est une calamité d'une brutalité sans nom (les impacts y sont terrifiants). La plupart des stars prennent tellement de stéroïdes au cours de leur carrière qu'elles meurent souvent avant l'heure (suicide, cancer, démence précoce).
Et le base-ball, avez-vous déjà essayé de regarder ne serait-ce que dix minutes d'une partie de base-ball ?? On réclamerait une corde pour se pendre, tellement c'est ennuyeux.
Citation
Afchine Davoudi
Et le base-ball, avez-vous déjà essayé de regarder ne serait-ce que dix minutes d'une partie de base-ball ?? On réclamerait une corde pour se pendre, tellement c'est ennuyeux.

Je crois que c'est un sport qu'il faut apprendre à aimer, beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. Et puis beaucoup d'auteurs importants (dont Don De Lillo et Paul Auster) en on fait une métaphore de la culture américaine. Ceci dit, j'ai vite renoncé à m'y intéresser après fait l'effort de regarder quelques parties à la télé et de me rendre à un match: trop ennuyeux en effet.
On n'y comprend rien, en effet. La famille canadienne de mon épouse, qui aime beaucoup le base-ball, comme presque tous les Nord-Américains (Québécois compris), se moque de moi en disant que c'est trop difficile à comprendre et trop subtil pour les Européens.
Le baseball est du "cricket for dummies" tout comme le "football" (américain) est du "rugby for dummies"...
La "feuille de route", qui est le terme abusif que les politiques emploient généralement pour désigner un programme inverse (on vise le point C à partir duquel l'on fait dériver la définition de A et B), exposée supra s'agissant de la civilisation humaine prévoit clairement la dissolution des cultures nationales, dont l'étatsunienne, et leur disparition pure et simple et sans regret. C'est ce qu'il faut bien retenir. La submersion démographique, stade premier de la dissolution, que nous désignons ici comme Grand Remplacement, doit y pourvoir en partie. Le base-ball doit, moins s'effacer et disparaître totalement (il est très pratiqué au Japon par exemple, ce qui va aussi dans le sens de sa déterritorialisation) mais bien plutôt cesser progressivement d'être un marqueur de culture nationale. Le football global doit progressivement noyer ce marqueur aux Etats-Unis.

Je vous invite tous à vous arrêter une seconde aux signifiants onomastiques, qui sont d'une importance déterminante dans la culture américaine, et à leur qualité de véhicule subliminal: les deux clubs de football (soccer) étatsuniens que nous avons évoqués dans cette discussion pour être très en vue et porteurs d'ambition nationale pour ce sport se nomment Galaxy et Cosmos...
Je rappelle que le soccer (football au sens européen) est le sport le plus pratiqué chez les enfants et les adolescents depuis une dizaine d'années maintenant. Ce qui l'empêche d'avoir plus d'importance en dépit du recrutement de vedettes en fin de carrière (comme Pelé dans les années 1970), c'est l'organisation du temps de jeu. Le soccer, c'est deux mi-temps de 45 minutes, donc un seul moment pour des réclames et un moment trop longe, même coupé en deux (comme en Europe) par des commentaires. Les autres sports américains s'interrompent en permanence pour 30 secondes à 2 minutes (les temps morts du basket, au hockey sur glace et au base-ball, les interruptions de jeu au football américain) ce qui permet de glisser des réclames. Et c'est cela qui finance ces sports où les joueurs deviennent très souvent millionnaires. Nos footballeurs européens sont assez mal payés au regard des sportifs américains. Quelques vedettes européennes rivalisent avec les joueurs moyennement payés aux Etats-Unis.
Il ne s'agit donc plus de sport, mais de spectacle qui a plus à voir avec les jeux du cirque qu'avec le sport britannique comme école du corps, du beau geste, du "fair-play", de l'honneur, du dépassement soi. C'est devenu l'école de l'abrutissement des masses et de l'enrichissement de quelques crétins qui ne connaissent qu'un seul dépassement, c'est celui de leur salaire.
Quelques sports échappent à cela : l'escrime, l'athlétisme (à un niveau non médiatisé), l'équitation, la voile, etc. Le rugby résista longtemps, mais il est désormais en grande partie pourri aussi par l'argent.
"le président des Etats-Unis Ronald Reagan qui convinquit son pays de se lancer dans la Strategic Defense Initiative"
(je vois que l'on peut compter sur vous Monsieur le Correcteur!)
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