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La fête du samedi soir.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
07 septembre 2008, 00:41   La fête du samedi soir.
Que faites-vous le samedi soir ?

Moi je fais la fête.

Même si je suis tout seul.

Vivre est une fête, il ne faut jamais baisser la garde : c'est mon mouvement.

La révolte contre les forces de la néantisation est toujours festive.

Sourions, soyons heureux, faisons des petits à qui passe par là.
Utilisateur anonyme
07 septembre 2008, 01:45   Re : La fête du samedi soir.
"Constatant qu’il n’existait pas, en français, de verbe pour “tirer une flèche” ou “cribler de flèches”, Du Bellay se chargea d’en créer un, à partir du latin sagittarius, “archer” : sageter (“Et que tousjours Phoebus ne sagette les Grecz”, recueil des Regrets). Ce verbe n’a pas fait son trou, peut-être parce que l’arc était une arme depuis longtemps dépassée, en 1558, et nous voilà donc lexicalement démunis. Flécher, qui aurait pu faire l’affaire, n’a que le sens de baliser (il en a eu jadis plusieurs autres, dont saillir, mais jamais celui qui nous occupe). Quant à darder, il n’implique pas que le projectile lancé fût seulement une flèche, comme le prouve ce passage de Flaubert, qui tient à préciser que “Julien darda contre eux ses flèches”. Même chose pour décocher, qui attend aussi sa flèche.
Qu’en pense saint Sébastien, lui qui fut tant sageté qu’il en reçut le surnom de “hérisson de Dieu”, et dont la représentation picturale du martyre a fait les délices sensuelles de générations de peintres ?"

Le Monde (blog du correcteur)
Utilisateur anonyme
08 septembre 2008, 15:29   Re : La fête du samedi soir.
Vous avez un "message privé", Cher Orimont.
Utilisateur anonyme
09 septembre 2008, 15:28   Re : La fête du samedi soir.
Très cher Orimont Bolacre dois-je comprendre que vous voulez envoyer des flèches sur mon corps ?

Mais ce n'est pas mon corps...c'est celui de Dieu.

Qu'en disent les chrétiens ?
09 septembre 2008, 17:47   Corpus
Caro Renato,

Cela, pour ce qui me concerne, dépend de votre apparence, pour ce qui est du jet de mes flèches personnelles (voyez, si vous en avez le temps, le film "Sebastiane").

Cette chose étant dite, la religion catholique ne considère pas que votre corps soit le Temple du Tout-puissant mais plutôt amas de cendres. Vous en avez donc le total usufruit, la pleine jouissance et pouvez en conséquence absorber autant de dards que vous le souhaiterez, en gardant en mémoire "quia pulvis es et in pulverem reverteris".
Utilisateur anonyme
09 septembre 2008, 18:58   Jmarc le feu
Jmarc, Jmarc, vous faites vraiment flèche de tout bois, vous, hein !
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