Pour Jean-Marc du Masnau
Merci pour cette explication précise et concise, qui me permet cet ultime commentaire.
Si je suis venu sur ce forum, pour faire connaître, et discuter de la proposition que vous savez, c'est que deux choses ont attiré mon regard : "innocence" et "grand remplacement". Mon raisonnement était simple : qui ne veut pas d’un grand remplacement ne peut vouloir que d’un grand déplacement qui le renversera, mais qui veut se conduire de la manière la plus innocente possible, appréciera que ce grand déplacement ne soit jamais conçu par moi que comme innocent.
Ceci précisé, je vous ai rabroué plusieurs fois sur ce forum, ce dont je vous prie encore de m'excuser. Car si votre position résulte bien encore, selon moi, d'un déni de réalité, elle m’apparaît maintenant parfaitement
cohérente. Si vous ne voulez pas de ce concept de "grand remplacement", c'est que vous savez bien qu'il conduit inévitablement,
si on le prend au sérieux, par le syllogisme pratique de base, à vouloir un "grand déplacement".
Or vous n'en voulez pas, parce que l'idée vous parait criminelle et irréaliste, ce qui serait effectivement deux bonnes raisons de n’en pas vouloir, si toutefois elles étaient vraies. Car la mienne proposition, au moins, n'est pas criminelle - étant conçue expressément pour être juridiquement et moralement recevable - , et mon argumentaire vise à montrer qu'elle n'est pas irréaliste. Mais certes, c'est un peu comme pour le loto : de même que 100% des gagnants ont acheté un ticket, 100% des gens qui ne lisent
pas mes arguments, ne risquent pas d’être convaincus par eux non plus ... Mais je passerai vite là-dessus, parce que c’est mon problème et pas le votre ….
Par contre, si d’autres, ici même, ne veulent pas entendre parler d’un grand déplacement, alors qu’ils acceptent de parler du grand remplacement - voire de ne parler que de cela comme vous le leur reprocher -, c’est qu’ils savent que c’était avant tout une invention littéraire destinée à attirer les regards sur le mouvement de Renaud Camus, et pas du tout ce concept « autonome » pour lequel certains, dont moi, le tiennent. Il est tout à fait possible que le président de votre parti n’est
jamais vu dans le grand remplacement des peuples européens que la forme ultime d’un grand dérangement de la civilisation européenne poussé à son comble. Il est même possible qu’il voit sincèrement dans le suicide de Venner comme un hommage à sa désignation percutante de la réalité, tandis que j’y décèle - et je ne suis pas le seul - le désespoir d’un Européen qui regarde autour de lui et n’y voit finalement que des bavards impénitents.
Comme cette affirmation pourrait paraître injuste pour celui qui forgea la désormais célèbre formule que nous apprécions (presque) tous, d’autant plus injuste que les entretiens que j’ai pu voir de lui m’ont redonné du courage, d’autant plus injuste qu’il milite, quant à lui, à visage découvert, d’autant plus injuste que son hommage à Venner était juste et beau, je rajouterais simplement ceci : quand le grand remplacement sera achevé, il n’y aura plus personne pour venir honorer les martyrs de l’innocence. En clair : vu notre faible quantité, nous avons cruellement besoin que les meilleurs d’entre-nous inspirent notre action, plutôt que nos jérémiades. Pour l’heure, tout cela ressemble un peu à «
le poumon, vous dis-je ! », si ce n’est à une gigantesque autopsie truffée de mots savants, que l’on pratique entre deux ordonnances de « clystères civilisateurs », et autres remèdes dérisoires. Et ce, quand l’urgence est telle qu’il faudrait prendre le risque de proposer des remèdes de cheval, sans nuire au cheval. C’est bien, d’ailleurs, toute la difficulté, mais c’est bien cela qu’il faut faire …
Tel est mon sentiment, raisonné, sur la position actuelle de votre mouvement, et de vous même en son sein. Mais je vous donnerai finalement mon parcours - j’aurais ainsi inversé, sur ce forum, toutes les convenances …
Il y a un an, je ne serais jamais venu visiter, pas même en « mode lecture », aucun site où l'on aborde, par quelque bout que ce soit, le "problème de l'immigration".
Pour moi, il n'y avait aucun problème majeur ! Je pensais à haute voix qu’ « un noir ou un jaune », ici ou là, cela montrait que la France était accueillante, mais je me gardais bien de dire que si jamais il nous fallait des immigrants pour
faire quelque chose, c’était exactement
le contraire que nous devrions accueillir. Je pensais aussi, comme ces Européens qui se croient/savent plus riches, plus intelligents et plus beaux que les autres, que l’immigration relevait de l’Asile, au sens strict ou large du terme. Vous aurez peut-être reconnu dans ces deux positions, d’une part celle de De Gaulle, et d’autre part celle (autrefois) majoritaire chez ses propres immigrants idéaux mais cruellement hypothétiques, ceux dont il faisait
la liste exhaustive en 45. Bref, je concevais l’immigration comme le gentil petit raciste que j’avais toujours été – mais je ne savais pas, alors, que d’autres, et pas des moindres, l’étaient tout autant …
Qu’est-ce qui m’a fait changé radicalement de position en 30 secondes ? La démographie ! La seule démographie. Cette bête démographie qui me prédit que la population tri-millénaire de ce continent, à commencer par celle de la France, va être anéantie par la sur-fécondité de nos « alibis anti-racistes ».
Car, voyez-vous, le plus grand dérangement d’une civilisation serait encore réversible, mais pas le grand remplacement d’une population une fois celui-ci achevé.
Paradoxalement, cette douloureuse et brusque prise de conscience, m’a permis de surmonter profondément mon racisme. Car si le 6e commandement suffit pour faire barrage à ses conséquences criminelles éventuelles, il n’est pas suffisant, à lui seul, pour pacifier en soi la trouble appréhension de ses préférences. Pour cela, il m’est simplement venu à l’esprit cette évidence, que si toute préférence de ce genre était criminelle, le mariage lui-même serait criminel ! Mais c’est bien en fréquentant des sites "un peu racistes sur les bords", mais plutôt sérieux et documentés, que j’ai découvert, que si tout « tissage » ethnique était mauvais, ceux-là même qui sont aujourd’hui la cible naturelle des « internationaux-socialistes » n’auraient jamais vu le jour.
Mais de cette révélation, que ces BBB - Blank/Blond/Blau - que produisaient criminellement, en série, les nazis dans leur Lebensborn, relevaient, eux aussi en leur génotype, d’un tissage particulièrement net et aujourd’hui plutôt bien cerné, je ne concluais évidemment pas qu’il fallait inciter, et en réalité contraindre, le monde entier à la partouze génétique. Ce n’est pas parce que, aux temps des origines, les lignées allogènes de Thor le roux se sont heureusement uni aux lignées indigènes de Freia la blonde, pour donner le résultat que l’on sait, que tout Européen devrait finalement s’unir à un Africain ou à un Asiatique, pour achever le tableau. A tous ceux qui veulent fabriquer de l’Eurafrique, je leur rétorque qu’il en existe déjà une version en Inde depuis 2000 ans au moins ! Et à tous ceux qui voudraient participer en direct à la fabrication d’une version plus moderne, je leur propose de partir vivre au Brésil.
Je ne suis pas criminel parce que je préfère, en général, les types européens aux autres, je ne suis pas criminel parce que je veux éviter leur disparition programmée, je ne suis pas criminel parce ce que je promeus précisément le seul moyen de l’éviter pacifiquement, à savoir la rétromigration maximale des extra-européens, mais de la manière la plus innocente qui puisse se concevoir.
Voilà ce que je me devais de dire à un promoteur de l’innocence, avant de reprendre mon train vers le pays de la réalité.
Mais surtout, je vous remercie encore, sincèrement, pour votre accueil.
Très cordialement