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« La lutte contre le Front national, à mon avis, elle passe beaucoup par le terrain culturel »

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Madame le Ministre des Affaires culturelles, qui devrait incarner l’État (la structure neutre), nous explique que la culture est essentielle pour lutter contre le FN (article du Monde). Mais qui lui demande d’orchestrer une telle lutte ? Et quelle “culture” va-t-elle mettre au service du lien social et de l’économie ? Ah oui, le spectacle vivant et les arts plastiques (dont les crédits d’intervention sont préservés — ravis de l’apprendre) !

Sinon, pendant ce temps-là, dans le même pays (la France socialiste de 2013), on a détruit l’église de Gesté (pas de crédits d’intervention pour elle) :

Citation
Jean-Michel Leroy
Madame le Ministre des Affaires culturelles, qui devrait incarner l’État (la structure neutre) ... ,

Sûr que la république française est une structure neutre ...

Ne m'en voulez pas, mais il faut être "de droite" pour oser affirmer cela sérieusement !

La république française est née pour démolir l'Eglise et anéantir la France; elle s'emploie à ces deux tâches depuis deux siècles, et son projet va enfin s'incarner définitivement dans la nouvelle nation qui est précisément en train de naître dans l'ex-royaume de Clovis ..

Avec un peu de chance, vous allez nous parler de la "laïcité" ....

Mais je vous répondrez : La ilaha illa laïcité
Le tribunal administratif de Nantes a examiné ce matin le référé déposé par l’association de défense de l’église de Gesté ; décision vendredi.
La photo qui illustre cet article (pourquoi sur ce fil d'ailleurs ?) me fait penser au Camp des saints. Tous ces gens, tous ces bateaux...

Citation
Jean-Michel Leroy
Madame le Ministre des Affaires culturelles, qui devrait incarner l’État (la structure neutre), nous explique que la culture est essentielle pour lutter contre le FN (article du Monde). Mais qui lui demande d’orchestrer une telle lutte ? Et quelle “culture” va-t-elle mettre au service du lien social et de l’économie ? Ah oui, le spectacle vivant et les arts plastiques (dont les crédits d’intervention sont préservés — ravis de l’apprendre) !

Sinon, pendant ce temps-là, dans le même pays (la France socialiste de 2013), on a détruit l’église de Gesté (pas de crédits d’intervention pour elle) :


La justice refuse de suspendre les travaux de démolition de l’église à Gesté

Nous recevons à l’instant l’ordonnance de référé rendue ce midi par le tribunal administratif de Nantes. Le droit y cède à la force : puisque les travaux de démolition sont déjà engagés, le juge conclut qu’ils sont irréversibles et l’urgence est non de les arrêter, mais de les finir. L’association Mémoire Vivante du Patrimoine gestois (MVPG) envisage de se pourvoir en cassation, ce qui est le seul recours possible afin de sauver l’église, dont la mairie a commencé en juin les travaux de démolition.

La suite sur le site du Breizh journal
Citation
Michel Le Floch
Le Vatican contre l'Europe :
[www.lemonde.fr]

Si j'étais méchant, je dirais : fallait pas élire un Argentin ....
Mais comme je ne suis pas méchant, je dirais que l'évêque de Rome n'est pas pour autant le chapelain de l'Europe, et qu'il ne faut pas compter sur lui pour la sauver temporellement.
Il est bien fini le temps où l'Europe coïncidait avec la Chrétienté.
Que voulez-vous que dise le pape, sinon effectivement que "secourir et un devoir juridique et éthique" ?
Mais si des gens me demandent asile, je leur donne asile où je veux, et en l'espèce, je les enverrais bien en Guyane ...
Au delà du fait que ça lui fait jouir cette clique de franc-macs que de démolir les églises, il n'y a plus assez de "catho de gauche" pour que cela compte dans leur clientèle électorale, et les autres "cathos" ne voteront jamais pour eux.

Un Etat dans lequel on croît qu'il est juste de confisquer les biens et le travail des uns pour nourrir les autres à ne rien faire, sinon des enfants, n'est pas une "structure neutre", mais un dragon qui mérite un bon coup d'épée dans le cœur.
Il suffit de regarder cette phrase attribuée à un ministre de la Culture, pour mesurer le chemin parcouru depuis la fondation de ce ministère. Facilis descensus Averno, si j'ose dire.
Les vrais ministres de la culture sont ceux qui la font, pas ceux qui en parlent.
A ce titre André Malraux a fini son ministère le jour où il l'a inauguré ....
J'exagère, dans son cas ...

Mais sur le fond, très sérieusement, je ne pas plus besoin de ministre de la culture - des cocktails, oui ! - ou de l'éducation nationale - horrible expression - que d'un ministre de l'éclairement (Aufklärung) du peuple et de la propagande.

Ce sont des concepts totalitaires, tout simplement !
La lutte contre le Front national ne semble en tout cas pas passer par la protection et la mise en valeur des demeures de l'esprit :

Baisse des subventions du ministère de la Culture et augmentation du loyer : Fins de mois difficiles chez Elsa Triolet et Louis Aragon

Le Figaro, citant une tribune parue dans Libé, n'hésite pas à parler d'année de couacs pour la Filippetti quand le magazine du Monde brossait il y a peu, sur sept pages, un portrait de cette dame ("Qui est vraiment Aurélie Filippetti ?") : "Car, derrière son apparente fragilité et ses parts d'ombres, la jeune femme est un animal politique au sang chaud". Le Monde, en bon scénariste, n'a pas oublié d'inclure dans l'article un passage olé-olé en nous parlant de la soi-disante liaison qu'elle aurait eu avec Cahuzac.

Nous sommes donc loin de la culture, nous sommes dans le people, dans l'entertainment. Et ce sont Elsa et Louis qui paient.
Madame Filippetti n'a rien à faire de la culture. Son ancêtre agnatique est venu d'Italie pour travailler dans les mines ou les hauts fourneaux de France, et tandis que son travail palliait au moins la défaite de la fécondité spécifique de la France, elle a décidé, quant à elle, de déraciner tout ce qui pousse par ici. Tu parles d'une cultivatrice !

Quelque chose me dit que Mazarin, malgré tous ses défauts et sa propension à mettre sa main dans la caisse, fut une Chance pour la France, tandis que Madame Filippetti n'est qu'une Chance pour l'Afrance. Quelque chose me dit que Lully, malgré tous ses défauts et sa volonté farouche de désintégrer tout ceux qui lui faisaient concurrence, fut, lui aussi une Chance pour la France avec sa Tragédie Lyrique, tandis que Madame Fillippetti, tenancière de l'Auberge espagnole qu'elle est devenue, nous plonge dans la tragédie ethnique.
M. Barrique, les origines "ethniques" de Mme Filippetti n'ont aucune part dans la réprobation que nous inspirent sa politique ou ses déclarations. Nous n'éprouvons aucun sentiment hostile envers quiconque serait susceptible de compter dans ses ancêtres de braves gens qui vinrent rendre à la France le service de travailler dans ses mines et ses hauts fourneaux.

Mme Filippetti est d'une bêtise accablante et pure qui ne doit rien ni à l'Italie, ni aux hauts fourneaux. Le mal qu'elle cause a ses racines chez nous, dans certains quartiers idéologiques qui habitent la nation et qui oeuvrent à l'arraisonner vers une autre entité qu'elle même, laquelle est appelée à déborder aussi de "l'Afrance". Le projet auquel Mme Filippetti se voue est irréductible à la problématique ethnique. Le multi-culturalisme, la recomposition et la redéfinition d'un peuple et de son histoire dépassent le seul refaçonnage ethnique que vous retenez contre cette dame.
Citation
Francis Marche
Le multi-culturalisme, la recomposition et la redéfinition d'un peuple et de son histoire dépassent le seul façonnage ethnique que vous retenez contre cette dame.

Je comprends la raison pour laquelle vous m'objectez cela. Mais comprenez que la meilleure manière de refaire l'histoire des gens qui vivent en un endroit, c'est encore de changer ces gens !
Quand la Chine répète à l'envie que le Tibet n'a jamais existé, c'était faux en 1958, mais ce sera vrai dans 20 ans, quand la majorité de la population y sera chinoise !
Vous pensez - sans quoi vous ne réagiriez pas ainsi - que mon discours est raciste ou xénophobe. Mais rendez-vous compte que l'affirmation "la redéfinition d'un peuple et de son histoire dépassent le seul façonnage ethnique" est une contradiction - même si j'ai enlevé "que vous retenez contre cette dame", qui seule pourrait la sauver.
Mais quelle école avez-vous donc fréquenté pour pouvoir dire cela ? Pas celle d'Aristote, vraisemblablement ! Ou alors, vous avez séché le cours de logique et le cours de politique tout à la fois !
Si vous vous servez des actes de quelques "naufrageurs" - en puissance pour le naufrage, mais en acte pour le pillage qui suit - pour démontrer que toute la sauvagerie du monde s'incarne aujourd'hui dans les "bandes de djeuns" que l'on sait, pourquoi ne pourrais-je pas pointer du doigt que ce fameux grand remplacement ne date pas d'hier, et qu'il a commencé par être européen avant d'être africain ?
La meilleure manière de changer l'histoire d'un peuple sans trahir qui que ce soit, c'est d'être étranger au peuple qui avait fait cette histoire ! Ce que vous ou moi appellerions falsification n'en est pas une pour les nouveaux arrivants, d'où qu'ils viennent, dès lors qu'ils viennent en nombre massif. Il leur faut bien raconter une histoire qui justifie leur venue ou celle de leurs ancêtres. C'est, somme toute, de la simple psychologie, que cette idéalisation.
Depuis deux siècles, des étrangers affluent en France et y accèdent à des postes de pouvoir, tant doctrinal que politique, où ils racontent n'importe quoi, jusqu'à ce que que cela devienne vrai !
Madame Filipati nous dit : la culture, je vais bien "m'en occuper" ; je vais lui "faire sa fête". Et tant l'histoire que la culture que veut nous confectionner Madame F, ne sont pas les nôtres, mais celles du nouveau peuple qu'elle en train de façonner avec ses petits camarades.
La meilleure manière de changer l'histoire d'un peuple sans trahir qui que ce soit, c'est d'être étranger au peuple qui avait fait cette histoire !

Non.

L'étranger est un instrument. Il n'a pas de stratégie interne à la nation qu'il atteint. Sa pensée, son plan stratégiques sont encore posés les deux pieds sur le sol sien qu'il a quitté; quand ayant atteint le sol qu'il a convoité, à l'abord de ce sol, sa stratégie originelle qui tend naturellement à se moduler, se montre de courte vue et très opportuniste; elle ploie au fort vent autochtone qui se joue de lui, mise sur lui, s'en empare comme instrument et ferment, soit de prolongement soit d'altération des conditions qu'il rencontre. Il est le ferment et l'instrument consentant de ce que les maîtres des lieux et du moment entendent faire de lui pour pérenniser leur temporaire domination. C'est ainsi que cela a toujours fonctionné, d'aussi loin que l'histoire moderne peut nous l'enseigner, du Japon abordé par les chrétiens navigateurs au 16e siècle, du Pérou accosté des terres par Pizarre et ses hommes -- Pizarre instrument d'Incas qui explosa à la face de l'empire Inca.

Le changement de peuple en France est pensé et organisé en France, point en Afrique ou ailleurs. Le changement du peuple de France est le fruit d'une pensée qui s'est émue en France, que rencontre avec bonheur l'étranger qui va en être l'instrument et le ferment.

Dites-moi comment Aristote contredirait cela. J'aime la philosophie et je sens que j'ai beaucoup à apprendre de vous.

René Girard est un autre auteur dont vous et moi pourrions tirer parti dans ces débats. Girard a consacré l'essentiel de son oeuvre à l'étude des mécanismes du bouc émissaire. Eh bien, permettez-moi de vous dire que ce à quoi nous assistons confirme et vérifie sa théorie en quelque sorte par l'autre face, la face nord: l'étranger dont se saisissent les Valls, les Delanoë et les Fillipetti pour nous imposer leur domination et en pérenniser la douleur est un bouc émissaire inversé; en effet le bouc émissaire dont le mécanisme purgatif par expulsion a été exploré par Girard est l'instrument d'une union des parties qui se servent de lui pour opérer leur refonte, refonder leur union; cependant que l'étranger est dans la France d'aujourd'hui bouc "rémissaire", instrument d'une division des parties entre les mains des hommes et des femmes dont nous combattons les idées en France. Cette oeuvre-là est dia-bolique (oeuvre divisante); la préférence étrangère, l'affirmation constante d'un "parti de l'étranger", agissant à tous les niveaux de la société et de la culture, ressortent à un mécanisme du bouc émissaire inversé qui "accueillerait le bouc" (le diable) pour scinder l'existant afin de le faire tenir tout entier dans sa poche, tout entier dans son camp et dans ses vues; et pareille entreprise totalitaire ne saurait être contrée et mise en échec, par nos soins ou par les vôtres, en re-inversant le bouc rémissaire en bouc émissaire rétabli dans ses fonctions ordinaires d'être d'expulsion. Donc, non, Aristote ou pas, cher Barrique, pas de haine de l'étranger. Nous sommes trop politiquement éveillés, vigilants, et soucieux de clarté dans l'action pour nous amuser à pareil jeu d'escarpolette à tour complet.

Notre problème, en France, concerne les Français, c'est à eux que nous nous adressons, quels que soient leurs ancêtres. Tous sont invités à respecter ce pays et encouragés à être les acteurs de son avenir sans solution de continuité, sans "changement de civilisation". C'est là notre interdit catégorique, ce contre quoi nous sommes prêts à hausser la voix et à quoi nous voulons barrer la route : nous interdisons le changement de civilisation sur ce sol, que certains envisagent de mettre en branle par le truchement d'un changement de peuple auquel, par voie logique et aristotélicienne puisque vous semblez y tenir, nous nous opposons tout aussi farouchement.
Le texte d'Aristote circule partout.

« Est aussi [facteur de] sédition l'absence de communauté ethnique tant que les citoyens n?en sont pas arrivés à respirer d'un même souffle. Car de même qu'une cité ne se forme pas à partir d'une masse de gens pris au hasard, de même ne se forme-t-elle pas dans n'importe quel espace de temps. C'est pourquoi parmi ceux qui ont, jusqu'à présent, accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux ou pour les agréger à la cité, la plupart ont connu des séditions. Ainsi des Achéens fondèrent Sybaris avec des Trézéniens, puis les Achéens devenus majoritaires chassèrent les Trézéniens, d'où la souillure qui échut aux Sybarites. Et à Thourioi des Sybarites entrèrent en conflit avec ceux qui avaient fondé cette cité en même temps qu'eux parce qu'ils s’estimaient en droit d'avoir plus qu'eux sous prétexte que c'était leur propre pays : ils en furent chassés. A Byzance les nouveaux arrivants, pris en flagrant délit de conspiration, furent chassés par les armes. Les gens d'Antissa chassèrent par les armes ceux qui fuyaient Chios et qu'ils avaient accueillis. Les gens de Zancle ayant accueillis des Samiens, ceux-ci les chassèrent de chez eux. Les Appoloniates du Pont-Euxin connurent des séditions après avoir introduit des étrangers chez eux. Les Syracusains, après la période des tyrans, ayant fait citoyens des étrangers, en l'occurrence des mercenaires, connurent des séditions et en vinrent aux armes. Les gens dzAmphipolis, ayant accepté des colons de Chalcis furent en grande majorité chassés par ces derniers. »
Aristote, Les Politiques, Livre V, chapitre 3.

Citation
Francis Marche
Notre problème, en France, concerne les Français, c'est à eux que nous nous adressons, quels que soient leurs ancêtres. Tous sont invités à respecter ce pays et encouragés à être les acteurs de son avenir sans solution de continuité, sans "changement de civilisation". C'est là notre interdit catégorique, ce contre quoi nous sommes prêts à hausser la voix et à quoi nous voulons barrer la route : nous interdisons le changement de civilisation sur ce sol, que certains envisagent de mettre en branle par le truchement d'un changement de peuple auquel, par voie logique et aristotélicienne puisque vous semblez y tenir, nous nous opposons tout aussi farouchement.

1°) Quand le peuple sera changé, la civilisation changera. Vous ne pourrez pas vous opposer au changement de civilisation sans vous opposer au changement de peuple. Et vous remarquerez que je ne fais pas la bêtise d'affirmer l'inverse, car une civilisation peut fort bien changer sans que le peuple change.

2°) Tous sont invités à respecter ce pays, donc. Mais c'est quoi ça "le pays " ?! Des pays, il y en a (environ) 450 en France. Et ne croyez pas que je joue au pédant en disant cela. Cela fait partie d'un mal profond que de penser que la France est "un" pays. Le sens propre du mot pagus, qu'il a eu pendant 18 siècles, n'est pas celui-là.

3°) Si je voulais résumer grossièrement votre pensée, je dirais ceci : vous pensez que la France existe au delà des gens qui y sont depuis sa fondation ; vous pensez, et là, je caricature franchement, qu'une civilisation européenne pourrait encore subsister après la disparition des lignées que l'anthropologie dit européennes - pour faire court.

PS : je suis en train de comprendre - étant un peu long à la détente -, que telle est bien en vérité la position majoritaire du parti de l'innocence et/ou de ses sympathisants, mais je souhaite naturellement m'en assurer pour éviter de vous faire perdre ainsi votre temps - et le mien.
Je crois, Monsieur Barrique, que vous confondez l'analyse collective et individuelle.
La politique de la préférence étrangère est française, et européenne. Cette politique, appliquée sur le territoire national de la France, n'est pas élaborée à Tunis ou à Ouagadougou mais à Paris et à Bruxelles. Elle ne fut point inspirée par des agents de l'étranger infiltrés sur notre territoire, l'eussent-ils été du temps des grands-parents de Mme Fillippetti. Cette dernière n'est pas plus à rémigrer hors le pays que Mme Aubry ou M. Delanoë, et pas davantage que Mohammed qui vient de perdre son emploi à Florange dans lequel il s'était maintenu des lustres et son père avant lui. Voilà ce que je pense.

"Mme Fillippetti, dont l'ascendance étrangère se donne à ouïr dans le nom, fait de la politique pour défaire la lignée anthropologique ancestrale qui a présidé à la naissance et à la perpétuation de la nation et de la race en vue d'imposer la sienne propre ou toutes celles dont elle obtiendra l'alliance, et il importe de remigrer tout ce beau monde vers les lieux de ses origines diverses". Voilà ce que vous pensez, si je vous lis correctement.

Nos divergences sont fort grandes. Et en effet, le risque de mutuelle perte de temps à ces échanges ne l'est pas moins.

Votre citation d'Aristote est évidemment hors sujet, comme je l'avais craint par avance.
Personne n'a jamais proposé d'envoyer Filipeti en Italie : j'ai simplement posé que le "petit" remplacement européen du peuple de France avait été un prélude au grand remplacement extra-européen - l' apéritif, pour rester sobre dans la métaphore ...

Je n'ai pas proposé de renvoyer Mohammed et sa famille au pays, contre leur volonté, et démunis : je propose exactement le contraire, et telle était la raison de ma venue sur ce forum, qui n'aura pas été finalement inutile, en cela qu'un autre au moins a été sensible à mon approche et à certains de mes arguments, jusqu'à redessiner ma proposition de manière élégante, avec cette agilité qui le caractérise, et attire les regards sur lui.

Ma citation d'Aristote est hors sujet ! Ce stratagème - je viens de chercher - n'est même pas dans la liste de Shopenhaueur.
Vous êtes libre d'exposer vos arguments de manière élégante, articulée, etc. ce que vous ne faites pas. Ne vous plaignez pas si d'autres tentent de le faire à votre place et le font mal.

Si vos arguments étaient véritables, vous nous les présenteriez en les coulant dans les débats; si vous les défendez et les exposez avec si peu de bonheur alors que vous en avez eu amplement l'occasion jusque ici, c'est qu'à mon sens ils manquent tout à la fois de consistance et de souplesse. Vous n'avez fait à leur sujet que deux choses : a) renvoyer par hyperlien le lecteur à votre site où il les trouvera déballés dans les grandes largeurs, et bien sûr sans critique aucune d'internautes et b) déplorer sur tous les tons ironiques et doux-amers le peu d'engouement et d'adhésion qu'ils suscitent en ce lieu.

Lorsque un auteur possède une théorie accomplie et originale, il sait en moduler les arguments, les différents points dans tous les sujets de conversation qui intéressent la théorie, alors que vous ne faites que proposer la vôtre en kit clé en main comme un démarcheur à domicile et dans tout débat répéter à la cantonnade qu'elle existe et qu'elle a réponse à tout.

Je n'ai strictement rien d'autre à vous dire. Vous m'avez lassé. N'en rajoutez plus. Si vous échouez à nous convaincre, c'est vous et non votre public qui est à blâmer.
Et celle-ci, qui n'est pas mal non plus :

« Ludwig van Beethoven (...) l'auteur de la Neuvième Symphonie et de L'Hymne à la joie  »

Ça, c'est dans la section "Sciences" du grand quotidien que le monde entier nous envie.
Citation
Jean-Michel Leroy
Dans la section “Culture” du site du Monde :

« De la cité du Val-Fourré à celle des Papes » et « Graffeur exilé et reconnu, JonOne garde la bougeotte » ! Youpi !

Le premier article est horriblement mal fichu. Il a au moins le mérite de susciter ce commentaire empreint de bon sens: "Au-delà du spectacle que je n'ai pas vu et dont je ne peux juger de la qualité (je fais confiance au critique), l'expression "coup de poing" ne me paraît malheureuse dans la mesure où c'est parfois ce qu'on se prend dans la figure sans savoir pourquoi par un de ces jeunes à capuche. Oui, ils font peur, ils le savent, et c'est pour ça qu'ils le font. Ils aiment terroriser. Les raisons en sont nombreuses mais si on les légitime, il faut aussi légitimer les réactions à ce sentiment de terreur."

Ils sont en pleine quête existentielle, ces jeunes gens en proie à la frustration (par notre faute). On admettra que, sur le long chemin qui mène à la sagesse (devenir "salarié d'une asso/client d'un parti politique/idéologue de quartier", sportif professionnel ou imam), ils cassent, insultent, cognent et pillent plus souvent qu'ils montent sur les planches (pour y régaler les bien-pensants). "Il faut que jeunesse se passe", répond la doxa taubirienne.
Éloquent article de Midi Libre sur une récente visite de Mme le Ministre.
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