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L'amour de la France

Envoyé par Jean Rivière 
04 août 2013, 09:28   L'amour de la France
Un certain Joe Le Corbeau, dessinateur proche de Soral, avait acquis, grâce à ses positions antisionistes (pour ne pas dire autre chose, mais je n'ai pas examiné son cas), une grande sympathie parmi les arabo-musulmans. Mais une seule phrase à propos de Bouteflika, "Ca critique le colonialisme mais ça se soigne en France", a rompu ce beau mariage, comme en témoignent ces tweets édifiants.

Vraiment l'amour que portent certains Français d'origine algérienne à la France est formidable...
Utilisateur anonyme
04 août 2013, 11:51   Re : L'amour de la France
Ce “Joe Le Corbeau” produit des caricatures et autres “détournements graphiques” assez léchés (ce qui est rare, surtout dans cette sphère-là, où on n’étouffe pas sous le bon goût), parfois drôles, mais tournant toujours autour de la même obsession. Ces commentaires que vous nous donnez à voir sont très typiques de tout cet univers-là : on peut, si on veut, en lire de tels par centaines, sur Facebook — mais je vois que vous suivez cela de près, cher Reybaud. Cela dit, je m’étonne que vous vous étonniez... Et il y a fort à parier que la moitié des commentateurs si remontés contre ce pauvre corbeau (qui fait amende honorable dans le bel encadré rouge, où son petit paragraphe est digne de l’hollandisme le plus inspiré) sont des Maghrébins du Maghreb (Dieudonné, inspirateur de ce dessinateur oiseux, y est très admiré).
La chose qui revient tout le temps dans les commentaires des Algériens (ou des Franco-Algériens) c’est « sans notre pétrole et notre gaz » (vous, Français, seriez à l’âge de pierre). Comme si le fait d’avoir ça dans leur sous-sol était une supériorité. Au fond leur vraie religion, c’est le ressentiment.

D’ailleurs ça vire facilement à la thématique « le pétrole et le gaz que vous nous volez », alors qu’ils nous les vendent à prix d’or et qu’il seraient bien embêtés s’ils ne pouvaient pas les vendre ; on sait qui retournerait à l’âge de pierre.
Utilisateur anonyme
04 août 2013, 12:30   Re : L'amour de la France
Citation
Henri Chatterton
La chose qui revient tout le temps dans les commentaires des Algériens (ou des Franco-Algériens) c’est « sans notre pétrole et notre gaz » (vous, Français, seriez à l’âge de pierre). Comme si le fait d’avoir ça dans leur sous-sol était une supériorité. Au fond leur vraie religion, c’est le ressentiment.

D’ailleurs ça vire facilement à la thématique « le pétrole et le gaz que vous nous volez », alors qu’ils nous les vendent à prix d’or et qu’il seraient bien embêtés s’ils ne pouvaient pas les vendre ; on sait qui retournerait à l’âge de pierre.

Ajoutez à cela un complexe d'infériorité : "avec notre pétrole, notre gaz, nos minerais, etc. nous devrions être des pays riches et prospères mais... nous n'y arrivons pas."
04 août 2013, 13:48   Re : L'amour de la France
Je ne m'étonne pas, cher Leroy, je voulais seulement rappeler aux lecteurs in-nocents qui l'auraient peut-être oublié, que ces sont les Algériens qui ont reconstruit la France après la guerre, qu'ils paient nos retraites, qu'ils sont le moteur de la croissance, que c'est grâce à eux que nous avons des routes et des maisons, que nous pouvons nous chauffer et nous déplacer en voiture, grâce à eux encore que nos enfants sont soignés... Cet amour de la France ainsi que ses diverses manifestations, c'est à noter, dureront en tout 132 ans. Si l'on considère que ce qu'ils présentent eux-mêmes comme une contre-colonisation a commencé il y a une trentaine d'années, il nous reste encore 102 ans à "nous faire baiser" (nous, c'est "la bande de chien" (sic)), ce qui nous permet d'envisager le retour à l'obscurantisme et à la vie dans les grottes aux alentours de 2115.
Citation
Henri Chatterton
La chose qui revient tout le temps dans les commentaires des Algériens (ou des Franco-Algériens) c’est « sans notre pétrole et notre gaz » (vous, Français, seriez à l’âge de pierre). Comme si le fait d’avoir ça dans leur sous-sol était une supériorité. Au fond leur vraie religion, c’est le ressentiment.

D’ailleurs ça vire facilement à la thématique « le pétrole et le gaz que vous nous volez », alors qu’ils nous les vendent à prix d’or et qu’il seraient bien embêtés s’ils ne pouvaient pas les vendre ; on sait qui retournerait à l’âge de pierre.

Enfin, heureusement que l'Occident à apporter sa matière grise pour faire de ces ressources naturelles des biens consommables...
Utilisateur anonyme
04 août 2013, 16:27   Re : L'amour de la France
Citation
Jean-Michel Leroy
Ce “Joe Le Corbeau” produit des caricatures et autres “détournements graphiques” assez léchés (ce qui est rare, surtout dans cette sphère-là, où on n’étouffe pas sous le bon goût), parfois drôles, mais tournant toujours autour de la même obsession.

Ah bon ? Pour ma part, un rapide coup d’œil sur ces affreux dessins, associés à des propos ignobles et souvent confus, m'a donné la nausée pour l'après-midi. Mais quelle horreur !
Nausée, itou.
Utilisateur anonyme
06 août 2013, 20:33   Re : L'amour de la France
La nausée, toujours la nausée... On est très malade, sur Internet.
Utilisateur anonyme
08 août 2013, 00:56   Re : L'amour de la France
08 août 2013, 03:02   Re : L'amour de la France
Je n'arrive pas à attribuer un sens précis à cette gestuelle, ce doit être quelque chose que je ne connais pas...
Citation
Alain Eytan
Je n'arrive pas à attribuer un sens précis à cette gestuelle, ce doit être quelque chose que je ne connais pas...

C'est le geste à la mode, lancé par le 'comique' Dieudonné et repris par ses très nombreux fans, antisémites comme lui et qui donc, concomitamment, en pincent pour les djihadistes de tous pays. Mais je dois avouer que même après avoir lu cet article, je n'ai pas tout compris du phénomène.
08 août 2013, 11:56   Re : L'amour de la France
A propos : j'ai vu hier soir sur "mezzo", la retransmission du gala de musique classique donné au champ de mars pour le 14 juillet. En clôture de l'évènement, Roberto Alagna a chanté superbement la Marseillaise orchestrée par Berlioz, reprise avec autant de conviction par les chanteurs prestigieux invîtés à ce gala, et, ô surprise, tout le public immense d'un champ de Mars bondé, s'est levé comme un seul homme dès les premières mesures de l'hymne est s'est tenu debout jusqu'à la la fin. J'en ai eu bêtement les larmes aux yeux.
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