Ali A., originaire de la Drôme

Crime de Marseille : un suspect interpellé

L'égorgeur serait, Ali le Drômois.

Dans l'affaire Méric, on savait dès les premiers instants, avant toute enquête, que c'était un assassinat politique. Les vêtements et les crânes nus faisaient signe. Dans cette nouvelle affaire, on sait d'ores et déjà, avant la moindre fuite de la police, que c'est tout (crise de démence, crapulerie, chaleur etc.) sauf un assassinat politique. Les origines, elles, ne font pas signe, surtout ne doivent pas faire signe.

Sitôt suspecté et arrêté, sitôt "irresponsabilisé".

Dans un commentaire sur le site de Libération (qui ne donne pas le prénom du meurtrier, soit dit en passant) : le jeune homme a été égorgé à cause de la France qui laisse les entreprises du CAC 40 prospérer au lieu de mettre en place un véritable système de prise en charge des maladies mentales.

Citation
Jérôme Reybaud
Dans un commentaire sur le site de Libération (qui ne donne pas le prénom du meurtrier, soit dit en passant) : le jeune homme a été égorgé à cause de la France qui laisse les entreprises du CAC 40 prospérer au lieu de mettre en place un véritable système de prise en charge des maladies mentales.

C'est c'la oui.

N'oublions pas qu'il fait encore très chaud à Marseille, et que nous entrons dans la période de dépression post-ramadan (ce symptôme a été très récemment découvert par un neurologue des religions).

Aux dernières nouvelles, il s'agit d'Ali Hamadou. Pas doués au Figaro, ils avaient avalé le H. Bon, ne les accablons pas, c'est bien le seul journal à donner un nom au "suspect".

Cela dit, tout Ali qu'il est, il tombe à point nommé, "le fou". Outre que, hormis une présence bizarre mais apparemment quotidienne, la police n'a trouvé aucun indice permettant de l'incriminer, le simplet a dû faire bigrement fissa pour se carapater dans les quartiers nord et y passer un coup de fil avec le portable de l'égorgé.

Tout ça sent encore l'entourloupe.

Effectivement, en lisant les dépêches, vient à l'idée que ce Monsieur Hamadou est un coupable un peu trop idéal, qui égorge sans se salir tout en étant doué d'ubiquité (il traîne vers St Charles et téléphone des quartiers nord où il ne met jamais les pieds).

Il sera sans doute nécessaire que l'enquête se poursuive.

Elle ne risque pas d’aboutir, l’enquête ! Politiquement, la thèse de l’acte d’un pauvre fou, qui est le fameux Ali, arrange les trois pouvoirs en place, les médias, le régime, l’islam.

Citation
Henri Chatterton
Elle ne risque pas d’aboutir, l’enquête ! Politiquement, la thèse de l’acte d’un pauvre fou, qui est le fameux Ali, arrange les trois pouvoirs en place, les médias, le régime, l’islam.

Même les proches de cet horrible crime se sont empressés de le vider de son évidente portée politique, demandant d'éviter tout amalgame (bientôt je ne pourrai plus l'écrire, ce mot) avec les discours sécuritaires ambiants. N'importe quoi. En gros, si ce jeune homme s'est fait saigner comme un goret par Ali le Drômois (il aurait pu tout aussi bien tomber sur Mohamed le Savoyard), dans l'un des lieux les plus fréquentés de la deuxième ville de France et ce à une heure de grande affluence, c'est la faute à pas de chance — à la folie qui passait par là... C'est très curieux, dans ce genre d'affaires, les agités du déterminisme sont mués comme des carpes.

Liste des mots qui énervent : amalgame, rixe, stigmatiser, déséquilibré.

Liste ô combien non exhaustive.

Probablement un "jeune en souffrance" comme dirait notre ex-ministre Marie-George Buffet...
J'aimerais beaucoup le voir se balancer au bout d'une corde...
Pas très républicain, je préfère de loin le "Long Drop" de la perfide Albion à la bascule à charlot...

On peut comprendre que l'on en vienne à imaginer qu'il va nous falloir faire preuve de courage, c'est évident, y compris physique, ce qui n'est sans doute pas exclu mais reste à nos yeux absolument pas souhaitable. Peu de choses sont pires en ce monde que la guerre civile. J'ai lu quelque part que ce qui menace ce n'est pas la guerre civile parce que pour ça il faut que les camps ennemis soient du même peuple ; au-delà du trait d'esprit méfions-nous de cette pente et, surtout, ne vous faites pas d'illusions, il y aurait avec les "autres" beaucoup de Français, y compris des proches, et sans doute mieux armés. Commençons par essayer de faire gagner les élections aux forces politiques, existantes et à créer, opposées au Grand remplacement.

D'autre part le parti de l'in-nocence n'a pas à son programme le rétablissement de la peine de mort ; Laurent Arthur doit le savoir et en tenir compte dans ses interventions ici.

Cher Marcel Meyer,
Il semblerait d'après vous que je doive me conformer aux idées du "parti" pour poster des messages sur ce forum.
Qu'en pense l'administration du dit forum ?
Déjà que j'ai dû changer deux fois de pseudonyme pour que l'on daigne accepter mon humble présence (on exigeait mon véritable "blaze", pourquoi pas mon adresse et une photocopie de ma carte vitale ?
Quelque chose me dit que je ne vais pas faire long feu ici moi.................

Heu.................

Du calme...

Cher Laurent Arthur,

Marcel Meyer, Jean-Michel Leroy et Pierre Jean Comolli, et moi-même intervenons ici sous notre véritable blaze. Mais mon cas est particulier : je n'ai pas droit à la carte Vitale, à la différence d'Ali H. et de tous les sans-papiers ordinaires.

Je comprends l'intervention de Marcel Meyer, qui tient à démarquer les positions du Parti des vôtres. C'est légitime.

Nous avons tous le droit d'exprimer des opinions divergentes et marquées. C'est ce que vous faites et je m'en réjouis. Votre seule obligation ici est d'être attentif à autrui et à vous couler dans les manières du lieu (clarté de la copie, pas d'attaque ad hominem). C'est une obligation considérable mais pas inhumaine.

Au plaisir de vous lire.

Cher Francis Marche,
Je n'attaque personne, je cite simplement celui qui m'a précédemment cité (M. Meyer)
Je craignais seulement de m'être trompé de forum et d'être tombé sur un forum "la voix de son Maître" ou finalement toutes les interventions débordant du cadre implicite seraient "blackboulées".
Votre intervention me rassure.
Je n'appartiens pas au Parti de l'in-nocence, je n'appartiens d'ailleurs (plus) à aucun parti.
J'ai coutume de me présenter ainsi :
Je suis, politiquement, au coeur d'un triangle dont les trois pointes sont le FN, le MPF et DLR.
Souverainiste, je n'en demeure pas moins critique envers le jacobinisme ambiant et mal digéré qui mine cette "famille politique".
Breton, j'aimerais un tout petit peu plus d'autonomie pour mon "Duché" sans pour autant frayer avec les indépendantistes que je déteste (je suis breton et français et européen)
Mon idéal n'existe pas en France et n'est pas prêt d'exister.
J'aimerais vivre dans une Monarchie constitutionnelle (ex. Britannique et Espagnol)avec un peu de vraie décentralisation (fédéralisme ?)
Vous me direz que je suis en contradiction avec les idées souverainistes ?!?!?
Oui et non.
C'est un peu plus compliqué et pourrait faire l'objet d'un prochain sujet, peut être...
Cordialement

Citation
Laurent Arthur
C'est un peu plus compliqué et pourrait faire l'objet d'un prochain sujet, peut être...

Ouvrez le sujet, cher Laurent Arthur. Je suis personnellement curieux du développement de vos positions et suis aussi convaincu que cela nous intéressera tous.

Je ne crois pas pour ma part qu'il y ait ici de "cadre implicite", surtout obéissant à quelque "voix de son maître" qui soit. Le sujet qui nous relie sur ce forum, adhérent ou pas au parti de l'In-nocence, est le constat lucide du changement de peuple et de civilisation qui nous accable et la recherche des moyens pouvant y remédier. Subséquemment - ou liminairement, c'est selon - les fléaux de la surpopulation et d'un consumérisme effréné.

Sorti de ces sujets qui nécessitent certes un minimum d'accord entre nous quant au fond, toutes les questions me paraissent bonnes à être discutées et tous les points de vus sont les bienvenus, si tant est qu'ils soient argumentés.

De surcroît, chacun ici j'imagine a un passé et des affinités qui lui sont propres. Il en va de même pour les sensibilités politiques.

Bien que de formation maurrassienne, je souscris peu quant à moi à un souverainisme par trop rigoureux et m'inscrirais davantage dans une tradition européenne, voire impériale dans son sens romain.

Dans le même esprit, n'ayant jamais été foncièrement démocrate, suis-je favorable aux régimes autoritaires.

Toutes positions qui ne feront certainement pas l'unanimité ici mais qui peuvent, je le crois, être débattues à l'occasion d'un fil ou d'un sujet.

Le forum de l'In-nocence, je le ressens ainsi, fonctionne un peu à la façon de ces salons politiques d'autrefois que des dames élégantes et fort titrées ouvraient aux esprits vifs. Les thèmes abordés sont sérieux mais se doivent d'être développés avec la prévenance qui sied à ce genre de réunions.

En nous offrant la possibilité ici de nous exprimer librement pourvu que le propos ait un sens, Renaud Camus tient un peu cet office.

Disons, et j’espère que notre président n’en prendra pas ombrage, qu'il est un peu la transposition contemporaine, distinguée comme elles à tous égards, de ces maîtresses de maison d'un temps révolu.

Disons que je suis monarchiste de coeur et républicain de raison, rien de bien original...
Mon modèle de société serait une monarchie parlementaire avec un grand chancelier à la tête du gouvernement, idéalement de tendance droite nationale / catholicisme social.
Quand au choix de vote actuel il va naturellement vers le FN, un peu faute de mieux, même si j'ai eu l'occasion de voter Villiers (mais le vicomte a trahi pour un strapontin à l'assemblée) et Dupont-Aignan que j'apprécie humainement même si il me gonfle un peu avec ses références datées au gaullisme (et cette façon de parler de la république à tout bout de champ ! Villiers comme Le Pen parlent eux, surtout, de la France.)
Vous êtes maurassien mon cher Eric ?
Ah Maurras ! ça c'était quelqu'un !
Que reste il du maurrasisme à l'Action Française ?
Ces imbéciles qui applaudissent à deux mains l'arrivée de Mayotte, ce caillou comorien et mahométan vivant du RSA, dans le grand bazard des départements français.
Les légitimistes ?
Guère mieux ! des chapelles groupusculaires de cathos tradi (je suis Vatican 2 moi) qui se regardent le nombril et se détestent car ne soutenant pas les mêmes "prétendables" qui ne sont même pas prétendants !!!
Monarchiste de coeur, républicain de raison vous dis je...

Quant à votre syntaxe, résolument hostile à l'autre dans la langue, ne cherchez pas, elle est tout bonnement d'essence petite-bourgeoise et soi-mêmiste, pour ne rien dire de vos prédilections lexicales passablement plébéiennes, de vos approximations orthographiques on ne peut plus erratiques, de votre ignorance ostensible des règles les plus élémentaires de la ponctuation. Le sabir contemporain n'est pas la langue officielle du parti de l'In-nocence ; il est son antithèse.

Cher Monsieur Delautremer, j'apprécie grandement vos interventions, toujours fondées, argumentées et parfaitement exprimées, mais, pour le coup, je vous trouve un peu vif.

Pour reprendre le développement que j'avais suggéré à monsieur Arthur, on ne peut bien sûr réduire l'enseignement de Maurras à la revendication monarchique. Le nationalisme intégral - avec le rappel de la pérennité d'une France qui ne se résume pas au temps présent - et le pragmatisme organisateur qui conditionne la bonne administration du pays aux exigences du moment et non à une idéologie en sont pour moi le fondement.

En cela, l'action de Marine Le Pen répond parfaitement à ces deux critères. Ayant choisi la voie des urnes pour conquérir le pouvoir, on ne peut lui reprocher ensuite de simplifier, voire d'écorner quelque peu les dogmes, aussi justifiés soient-ils, d'une famille de pensée. J'ai eu l'occasion de dire ce que je pensais de la démocratie, mais c'est dans ce cadre la seule méthode électoraliste efficace.
Pendant la marche sur Rome, à un journaliste qui l'interrogeait sur les mesures qu'il comptait prendre s'il parvenait aux affaires, Mussolini avait répondu : "mon seul programme, c'est diriger l'Italie".
Avec Marine Le Pen, et fort heureusement, nous sommes dans cette logique.

Pour ne prendre qu'un exemple, j'ai apprécié le dépôt de gerbe sur la tombe du général de Gaulle par Florian Philippot. Je suis pourtant farouchement antigaulliste. En s'appropriant la résistance à l'occupant et en déniant ainsi toute légitimité au Maréchal en ce domaine, il a durablement divisé la France. Pour les mêmes raisons partisanes, il a précipité l'Indochine dans la guerre et il est inutile ici de rappeler son rôle dans l'issue tragique de l'Algérie. Si l'on me demande d'argumenter ces affirmations, je le ferai bien volontiers.
Mais il ne faut pas confondre les postures et impostures gaullistes avec la geste gaullienne, dont on peut comprendre aujourd'hui que beaucoup de Français aient la nostalgie. Tous les électeurs ne sont pas férus d'histoire, ni rompus au débat des idées, loin s'en faut.

Quant à l'éventuel abandon de Mayotte, l'AF - ou ce qu'il en restait - a eu raison à l'époque de s'y opposer. Le problème est ailleurs. C'est celui de la départementalisation et, au-delà, de l'abandon des statuts particuliers pour les ressortissants de nos territoires d'Outre-mer.

Face à l'établissement durable sur notre terre d'origine de "zones sensibles", qui ne sont rien d'autres que des enclaves coloniales à rebours, la question de la réintroduction des "citoyennetés variables", cette fois en métropole, se posera à mon sens dans le futur. Mais ceci ressort d'un autre débat.

Il y a toutefois fort à parier qu'il sera très vite d'actualité avec la remise prochaine sur le métier du "droit de vote des étrangers". Certaines voix à gauche entendent dissocier la nationalité de la citoyenneté. Le parti de l'In-nocence aura alors tout loisir d'exprimer ses positions.

Dès le début de ce fil, nous émettions tous ici des doutes quant à l'auteur des faits, coupable trop idéal. Nos soupçons prennent corps : TF1 (relevé par Fdesouche).

Mais comme en la matière un fait divers chasse l'autre, il y a peu d'écho à attendre de la part des médias.

J'indique à toutes fins utiles un article, signalé lui aussi par Fdesouche, qui, bien qu'un peu long, éclaire sous un autre angle l'expression quotidienne de la délinquance issue du Grand remplacement. La "qualité" des remplaçants est ici mise en évidence.

C'est à l'aune de leur syntaxe qu'il faut juger les hommes qui prétendent à la parole, car il arrive bien plus souvent qu'on ne croit que la vérité d'un être soit tout entière contenue dans la forme de sa phrase. Nul sens, nulle vérité, nulle beauté, nul sentiment, nulle émotion ou sensation, nulle trace que le monde laisse en nous, ne peut survivre, ni même faire illusion très longtemps, à l'abandon délibéré de la syntaxe ; de même que nulle civilisation - au moins française, c'est-à-dire d'essence littéraire - ne peut réchapper du rejet des formes, du mépris des contraintes, de l'ignorance des règles les plus élémentaires de sa langue par tout un peuple de locuteurs approximatifs, ostensiblement débraillés et volontiers orduriers.

M. Miné m'a reproché, fort gentiment il est vrai, d'avoir tenu des propos trop vifs à l'encontre du dénommé Arthur, qui d'ailleurs ne s'appelle pas Arthur, a-t-il pris de soin de nous indiquer de prime abord, moyennant quoi j'ai en effet pris la liberté de l'appeler ici Arthur (acht Uhr !).

En vérité, il apparaît que mes observations, au demeurant strictement fondées, et m'a-t-il-semblé nécessaires, étaient encore bien trop pondérées au regard des dernières insanités injurieuses que cet incongru visiteur a cru bon de laisser derrière soi sur le "forum des propositions". Les éventuels amateurs de piteux quolibets et de crachat anonymes s'y reporteront ; les masochistes, s'il en est, y trouveront leur petit bonheur d'un jour, hélas pour eux de courte durée (ils sont prévenus). N'empêche, encore une fois la syntaxe - ou plutôt le défaut de syntaxe, l'incorrection de la langue, le négligé de la parole - disait vrai quant à la valeur morale de l'individu. Certes l'homme méchant peut parfois avoir de la syntaxe (sans doute existe-t-il un art de la méchanceté), mais l'homme bête en est toujours cruellement dépourvu, c'est à cela qu'on le reconnaît à peine ouvre-t-il la bouche.

N'empêche, j''en connais qui se sont fait copieusement houspiller et même interdire de forum pour bien moins que ça... et pas toujours à juste titre, ce me semble (la censure n'est pas mon fort...).

Monsieur Miné (qu'on me pardonne ce message un peu personnel quoiqu'à la vue de tous),
je saisis l'occasion qui m'est ici donnée de vous interpeller personnellement pour vous remercier des mots bien trop aimables que vous avez eus récemment, sur un autre ''fil'' que celui-ci, au sujet de ma pauvre prose qui semblait avoir l'heur de ne pas trop vous déplaire. Ayant été absent de ces lieux durant une dizaine de jours, je n'ai pas pu le faire au moment opportun ; si je vous avais remercié après coup, cela aurait automatiquement remis en tête de ce forum, et donc de manière quelque peu indécente, un ''fil'' qui visiblement ne déclenchait pas l'enthousiasme des foules scripturaires, nonobstant en effet quelques tentatives potaches d'y faire suite ou plutôt d'y couper court, comme vous l'avez d'ailleurs noté. Cependant (car à toute chose il y a toujours un cependant...), après réflexion, je me dis que si d'un côté vous me dites apprécier mes interventions et que de l'autre vous ne trouvez rien à redire d'emblée, ni même après coup, à l'insupportable et malveillant baragouin dudit Arthur, c'est un peu comme si vous nous disiez être tout à fait chaviré par la ténébreuse et déchirante beauté du Concerto pour violon "à la mémoire d'un ange", quoique vous ne dédaigniez pas non plus, de temps à autre, vous éclater à donf en faisant grave la teuf sur les hits technoïdes de Lady Gaga (mettons). Toutes proportions gardées, cela va de soi. Il y a surtout que je ne voudrais point par cette présomptueuse comparaison passer pour plus orgueilleux que je ne suis (quoiqu'on ne l'est jamais trop, comme dirait mon maître Flaubert), ni par cette blague stupide passer pour moins hostile à l'humour petit-bourgeois que j'aime à me réputer. J'ajoute, pour finir, que vos opinions très défavorables à l'égard de De Gaulle me laissent un tant soit peu pantois ; à ces mots, les vôtres en l'occurrence, je crois bien qu'une partie du sang de mes ancêtres regimbe dans mes veines (ce n'est pas désagréable de m'en sentir ainsi l'héritier viscéral). Dieu merci, n'ayant pas l'insigne bonheur d'être de gauche, je ne suis nullement sectaire et ne songe pas à vous en tenir rigueur.

Cher Monsieur Delautremer,

Sur votre indication, je prends connaissance à l’instant des propos incontestablement malveillants tenus sur le forum de propositions par le dénommé "Arthur" – puisque pseudonyme il y a, ce que je ne savais pas – à l’encontre du parti de l’In-nocence et de son président.
Vous me voyez d’autant plus marri de vous avoir invité précédemment à tempérer vos commentaires vis-à-vis de cet individu. L’insulte ne saurait se justifier dans les débats que nous menons ici – quand bien même seraient-ils souvent contradictoires, mais c’est là leur richesse – et n’appelle d’évidence aucune mansuétude, encore moins la poursuite d’un commerce avec ledit qui n’offre dès lors plus d’intérêt.

Cherchant où diable j’avais bien pu poster à l’attention de votre prose ces mots aimables dont vous me remerciez, largement validés il me semble par l’ensemble de vos interventions mais n’y revenons plus, j’en ai retrouvé le "fil".
Pour votre entrée parmi nous, vous aviez engagé un sujet sur le nom du parti, "Parti de l’Innokoi ?", fort opportun puisque fondé sur les remarques plus ou moins heureuses suscitées dès la mi-juillet par la publication quotidienne sur Boulevard Voltaire du Journal de Renaud Camus.
Je ne crois pas trahir là quelque secret d’importance en vous disant que ce débat autour du nom du parti, nous l’avons bien sûr mené alors en interne.
J’inclinais à penser quant à moi que nous faisions plus office de club de réflexion, voire d’école de pensée – de "think tank" si l’on veut reprendre une expression en vogue –, sous l’égide d’un Maître, que de véritable parti dirigé par des politiciens chevronnés.
Nous avions convenu que le parti restait quand même le plus sûr moyen de faire avancer notre cause et Renaud Camus, pertinemment je crois, a enclenché des discussions propres à accroître son audience et la résonnance de ses thèmes en s’ouvrant à une "Confédération du Non" en devenir. Le communiqué n° 1621 sur ce sujet fait l’objet ici d’une mise en avant et toutes les suggestions constructives y sont les bienvenues.
Cela dit, votre malicieux pastiche des premières réactions "voltairiennes", "Mais faites donc un effort, quoi ! Faut vous mettre à la portée des gens si vous voulez avoir tout plein de nouveaux adhérents !" et votre remarque qui s’ensuivait, "Ce serait en effet se priver de bien précieuses recrues…", prennent aujourd’hui tout leur sens au vu du cas précité et qui nous a derechef réunis sur ce forum
Ceci expliquant cela, mon appel à la modération était, j’en conviens, bien naïf. Et puis, vous avez mille fois raison, il ne faut pas forcer sa nature et je n’ai aucun penchant pour les hits technoïdes de Lady Gaga.

Enfin, en ce qui concerne mon propos sur le général de Gaulle, je m’en veux un peu qu’une partie du sang de vos ancêtres en aient regimbé ainsi dans vos veines. Ce n’était bien sûr pas son objet. Comme pour François Mitterrand – j’aggrave mon cas –, je dissocie l’opinion favorable que l’on peut avoir de la personne de celle, très défavorable pour les deux, que l’on peut tenir du résultat qui procède de son action politique.

Mais je ne voudrais pas ouvrir un nouveau débat qui n’aurait ici pas lieu d’être. Comme j’aimerais toutefois poursuivre cette discussion avec vous, je vous invite à m’écrire par le truchement de l’adresse internet que j’indique sur mon blog.