Le site du parti de l'In-nocence

Ceux qui nous aiment (sans - )

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
25 avril 2012, 15:42   Ceux qui nous aiment (sans - )
Ainsi feront Poste de Veille, ou Bivouac-ID, dans le forum suivant les émeutes à Lampedusa, ou encore le "fameux" Parti de l'innocence ("Le Parti de l'In-nocence est constitué autour des valeurs de civisme, de civilité, de civilisation, d'urbanité, de respect de la parole et d"in-nocence") de l'ineffable Renaud Camus, toujours prompt à se montrer lui aussi islamophobe.

[www.agoravox.fr]
Islamophobe, l'insulte diabolique par excellence.
Utilisateur anonyme
25 avril 2012, 16:31   Re : Ceux qui nous aiment (sans - )
À égalité avec raciste (dont il est acquis que ce n'est jamais qu'une variante, étant entendu que l'islam est une race...).
Utilisateur anonyme
25 avril 2012, 16:32   Re : Ceux qui nous aiment (sans - )
Entendu quand j'étais en classe de cinquième : Mais, Madame, les arabes, ils parlent le musulman ?
Que vient faire "ineffable Renaud Camus" dans cette affaire? L'accuse-t-on de ne pas avoir pris les commandes du Charles De Gaule pour se précipiter au secours de la misère provoquée par les guerres?
Utilisateur anonyme
25 avril 2012, 16:48   Re : Ceux qui nous aiment (sans - )
Charles de Gaulle, s'il vous plaît...
Utilisateur anonyme
25 avril 2012, 17:41   Re : Ceux qui nous aiment (sans - )
Suprême insulte : " Fasciste, raciste, nazi; voire même lepéniste ! "
Décidément Jean-Michel, vous êtes mon correcteur. Je vous remercie, je suis parfois un peu pressée mais je n'ai aucune excuse, surtout pour le Charles de Gaulle.
Utilisateur anonyme
25 avril 2012, 18:03   Re : Ceux qui nous aiment (sans - )
Citation
Jean-Michel Leroy
Charles de Gaulle, s'il vous plaît...

Je suis réservé. "de Gaulle" est récent.. On l'écrivit pendant longtemps De Gaulle ce qui parait plus normal (origine flamande du nom). La particule non nobiliaire doit s'écrire avec une majuscule. Mais pour De Gaulle l'usage s'est fait contraire. Ceci dit le nom de porte avion et de l'aéroport est bien Charles de Gaulle.
Nobilière ? Kézaco ?
Moi, je veux bien qu'on m'explique les subtilités du français, mais alors il faut éviter de soi-même prêter le flanc !
Utilisateur anonyme
25 avril 2012, 21:06   Re : Ceux qui nous aiment (sans - )
Citation
Francmoineau
Nobilière ? Kézaco ?
Moi, je veux bien qu'on m'explique les subtilités du français, mais alors il faut éviter de soi-même prêter le flanc !

Faire des fautes de relecture permet d’apprendre. Et tout votre mépris n’empêche nullement que « de Gaulle » est fort récent. Pendant la guerre c’était « De Gaulle »
25 avril 2012, 21:06   Il y avait longtemps
Je suis réservé. "de Gaulle" est récent.. On l'écrivit pendant longtemps De Gaulle...

Eeeeeettt c'est reparti...
Utilisateur anonyme
25 avril 2012, 21:17   Re : Il y avait longtemps
Citation
Stéphane Bily
Je suis réservé. "de Gaulle" est récent.. On l'écrivit pendant longtemps De Gaulle...

Eeeeeettt c'est reparti...

Je ne savais pas que le sujet était interdit. Désolé.
Nul mépris, cher Chassaing, nul mépris ! Encore moins de "tout" mon mépris (permettez que j'en garde un peu).

(D'autre part, le sujet n'est pas interdit, mais c'est un marronnier du P.I. : [www.in-nocence.org])
Utilisateur anonyme
25 avril 2012, 22:11   Re : Ceux qui nous aiment (sans - )
Je ne savais pas qu’il s’agissait d’un marronnier du PI, je suis assez nouveau. Il serait possible de l’expliquer courtoisement.
Je ne l’envisageais d’ailleurs pas sous le même angle que les interventions que je viens de parcourir, certes très rapidement. Je pense avoir assisté et remarqué à l’époque la transformation de « De Gaulle » en « de Gaulle ». J’ai une théorie sur ce que je considère comme un fait historique et non un problème d’usage des particules nobiliaires (ouf) ou non. Mais je doute que cela intéresse en ce lieu
J’espère ne pas avoir laissé de faute. Je rencontre un problème de vue qui me rend difficile la relecture sur écran et je ne peux tout imprimer, il convient de préserver la forêt.
Encore désolé pour ce « nobilière » qui a tant traumatisé l’honorable société.
Il serait possible de l’expliquer courtoisement.

Oh, je ne pense pas avoir été discourtois, tout de même...
Utilisateur anonyme
25 avril 2012, 23:02   Re : Ceux qui nous aiment (sans - )
Citation
Stéphane Bily
Il serait possible de l’expliquer courtoisement.

Oh, je ne pense pas avoir été discourtois, tout de même...

Si vous le dites. Je vais me coucher, bonsoir Monsieur.
25 avril 2012, 23:26   L'heure du coucher
Le Roi fait un signe, et l'énorme porte s'ébranle, où il s'engouffre à pas lents, et disparaît dans les profondeurs du Palais. Deux gardes gigantesques la referment en poussant de toutes leurs forces (choc sourd, qui résonne jusque dans les entrailles) ; puis, jetant un regard dans la direction du Visiteur, ils font mine de s'approcher. Mais ce dernier a compris ; il tourne les talons, et s'éloigne sans demander son reste.
Jean-François,

Si on considère la profession de foi pour l'élection de 1965, on voit que le Général écrivait "de Gaulle".

Utilisateur anonyme
25 avril 2012, 23:44   Re : L'heure du coucher
Citation
Stéphane Bily
Le Roi fait un signe, et l'énorme porte s'ébranle, où il s'engouffre à pas lents, et disparaît dans les profondeurs du Palais. Deux gardes gigantesques la referment en poussant de toutes leurs forces (choc sourd, qui résonne jusque dans les entrailles) ; puis, jetant un regard dans la direction du Visiteur, ils font mine de s'approcher. Mais ce dernier a compris ; il tourne les talons, et s'éloigne sans demander son reste.

Amen
Utilisateur anonyme
25 avril 2012, 23:57   Re : Ceux qui nous aiment (sans - )
Citation
Jean-Marc
Jean-François,

Si on considère la profession de foi pour l'élection de 1965, on voit que le Général écrivait "de Gaulle".


Oui en 65.
En 1960 mes professeurs me corrigeaient quand j’écrivais de Gaulle : « Il n’est pas noble et méprise la noblesse [ce qui était un peu plus compliqué] ».
Bon je vais vraiment me coucher, autrement je risque encore d'être traité de vil créature ne respectant pas ses promesses.
Bonne nuit Jean-Marc.
Jean-François,

Ce serait plutôt Paper Tiger, Imperialist Lackey ou Viperine sex-maniac (au secours Francis, j'ai du mal avec la Vipère lubrique).
Les lettres du général au comte de Paris commençaient par Monseigneur. Il avait le sens du protocole.
Utilisateur anonyme
26 avril 2012, 01:24   Re : Ceux qui nous aiment (sans - )
Je vous ai compris.
On remarquera que seule la République (et encore, à condition qu'elle fût en caractères gras) avait droit au traitement de faveur d'un accent aigu.
Je me demandais en lisant cette affiche sile Aidez-moi ! lancé par Nicolas Sarkozy avant le premier tour ne venait pas de là, via la plume de M. Henri Guaino.
Pour vipère lubrique, le travailler dans l'allitération shakespearienne et transposer l'image du reptile à la renarde -- you vile, lewd and lascivious vixen! (ce qu'ils me feront pas faire tout de même !)

(On entendait aussi dénoncer, à Radio Pékin ou Radio Tirana, les chiens courants des impérialistes -- the imperialists' running dogs ou imperialist running dogs -- qui était pas mal non plus, lesquels chiens devaient craindre plus qu'aucuns de voir s'abattre sur eux le bras vengeur du prolétariat. Quand on pense que dans les années 70, la fine fleur de l'ENS, nourrie au lait de Heidegger, Sartre, Althusser et Gramsci, partait à Pékin pour travailler comme rédacteur-correcteur à peaufiner ces expressions dans les bureaux de Pékin Information... lesquelles expressions s'appliquaient tout aussi bien aux "ennemis du valeureux peuple Khmer en lutte pour la reconstruction du pays sous la conduite éclairée du camarade Pol Pot". On n'a pas rêvé: cela a bien eu lieu, même si l'on comprend l'incrédulité de ceux qui sont nés après tout ça)
Ceux qui sont nés après tout ça ne sont pas incrédules à ces choses, ils en sont simplement ignorants.
Utilisateur anonyme
26 avril 2012, 18:02   Re : Ceux qui nous aiment (sans - )
Personnellement, j'aurais tendance à être un peu méprisant...
Alors finalement, ces réfugiés n'ont pas jeté leurs femmes à la mer ?


(« D'Alexandre le Grammairien : s'abstenir de blâmer ; ne pas critiquer de façon blessante ceux qui ont commis un barbarisme, un solécisme, ou quelque autre faute choquante mais amener adroitement le seul terme qu'il fallait proférer, sous couvert de réponse, de témoignage à l'appui, ou de commun débat sur le fond même du sujet, et non sur la forme, ou par quelque autre moyen d'avertissement occasionnel et discret. »
Marc-Aurèle, Pensées pour moi-même)
Alain, mon message du 6 mai à ce propos :

Je pense qu'il serait opportun de bien vérifier cela.

Cela fait des années qu'on voit des reportages, et cela fait des années qu'on ne voit, pratiquement, que des hommes.
Francmoineau,

Ces gens ont réellement existé, les "facs" en étaient remplies.

Quand on pense qu'un homme comme Barthes a écrit les choses suivantes (à propos de la campagne contre Confucius et Lin Piao) :

Son nom même, en chinois Pilin-Pikong, tinte comme un grelot joyeux, et la campagne se divise en jeux inventés : une caricature, un poème, un sketch d'enfants au cours duquel, tout à coup, une petite fille fardée pourfend entre deux ballets le fantôme de Lin Biao : le Texte politique (mais lui seul) engendre ces mêmes happenings.

Cela fait froid dans le dos. Etaient-ils tous aveugles ?
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