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Communiqué n° 1411 : Sur les projets gouvernementaux concernant les terrains à bâtir

Communiqué n° 1411, vendredi 13 juillet 2012
Sur les projets gouvernementaux concernant les terrains à bâtir

Le parti de l’In-nocence observe que les projets gouvernementaux présentés par Mme Cécile Dufflot, ministre du Logement, tendent à sanctionner fiscalement, et de façon très lourde, les propriétaires de terrains bâtissables qui s’abstiendraient d’utiliser la possibilité qui leur est offerte de construire sur lesdits terrains ou de les vendre afin que d’autres construisent sur eux. C’est là le reflet, particulièrement déplorable de la part d'une responsable écologiste, d'une conception désastreuse du territoire, qui serait en quelque sorte voué, sous peine de sanctions graves pour ses propriétaires, à faire l’objet d'une urbanisation, ou plus fréquemment encore d’une “banlocalisation”, forcées. Dans les villes disparaîtront sous pareille pression les derniers jardins et espaces verts privés tandis que les banlieues élargiront encore leur sinistre emprise, au détriment de la campagne, des espaces vierges, du vide — tout cela dans le seul dessein de satisfaire un insatiable besoin de logements nouveaux, qui a pour principales et presque uniques origines une démographie incontrôlée et une immigration qui ne l'est pas moins qu’elle, d'autant qu’elle lui est étroitement liée. La France ravage son territoire, ses paysages, son art de vivre, à seule fin d’accélérer sa propre colonisation et le remplacement de son peuple.
"Notre époque a décidé qu'il valait mieux saccager un paradis plutôt que de le laisser en son état de paradis – mais un paradis inouï, invisible, inconnu, insu du grand public, de la masse, du peuple, de la foule, des gens, des citoyens, des clients potentiels que nous sommes tous. Moyennant quoi, bien sûr, le paradis est perdu pour tout le monde, et très vite. L'idée qu'il existe quelque part un territoire, un monument, une œuvre d'art, un paysage, une demeure, un jardin, une forêt, un lac, un flanc de montagne, qui échapperait à la possibilité démocratique d'être visité, dont la jouissance lui serait interdite, est littéralement insupportable au citoyen moderne, celui de la démocratie terminale. Il veut en être, toujours, partout. (L'Internet était inévitable, qui n'est que le prolongement de ce besoin maladif d'être partout, de tout voir, de tout savoir (de prendre connaissance de tout), d'être potentiellement en contact avec tous, de pénétrer dans toutes les demeures, fût-ce par le trou de la serrure, et qui bien entendu pour ces mêmes raisons est le contraire exact de la culture.) La petite-bourgeoisie veut en être, c'est bien cette pente, cette pulsion irrépressible, qui la distingue et qui lui donne cette physionomie si désagréable. Elle veut en être et elle veut y être. Chacun est devenu l'intrus de chacun. L'intrusion est un mode d'être (qui a aboli par contre-coup l'inclusion) se pratiquant autant à l'échelle de l'individu qu'à celle des peuples." (Extrait du blog de Georges)
Tout est dit dans ce communiqué, bravo !
L'extraordinaire demande de logements tient à deux facteurs. Deux peuvent être chiffrés, le troisième est qualitatif.

Si on considère la période 1975 - 2005, on voit que :

- La population a augmenté de 52,6 millions à 60,7 millions, soit à peu près 15% ;

- la taille des foyers a décru de 2,88 personnes à 2,31 personnes.


En conséquence, par application combinée de ces deux variations, le nombre de logements occupé a augmenté de 44%, ce qui est énorme. Les résidences secondaires ne sont pas comptées.

En gros, le tiers de la hausse est dû à la variation de population, le reste est dû aux changements de mode de vie.


Le troisième facteur aggrave cela : il s'agit de l'application combinée, une fois encore, des mutations géographiques et des changements de besoins. Pour faire court, bien des logements peu pratiques et fort petits ont été modifiés (de deux on en fait un), convertis en bureaux ou simplement laissés vacants. Il a bien fallu que les gens se logent ailleurs.

De 1975 à 2005, on est passé de 21,1 millions de logements à 31,3 millions, ce qui fait au total 48%. Les résidences secondaires sont comptées.
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