La suggestion que j’ai faite, d’une approche « apophatique » ne voulait pas lancer un débat sur les mystiques rhénans ou autres*, que je connais, au moins un peu, puisque je suis théologien de formation et, par ailleurs Flamand, ce qui me permet d’en lire certains en version originale, mais bien de trouver une « parade » aux affirmations des « remplacistes » qui sont persuadés de représenter le « camp du bien », c’est-à-dire celui qui implique le « mélange universel », parce qu’il n’existe, selon eux, que des « human beings » à la surface de ce globe, tous parfaitement interchangeables ; les différences entre eux, que tout le monde peut constater (quand même…), ne sont rien d’autre que des « constructions sociales »… Ces mêmes histrions du modernisme qui nous disent, par média(s) obligatoires interposés : vous déplorez la disparition d’un peuple, pour cause d’immigration, mais pouvez-vous définir ce peuple, lui-même produit de migrations/immigrations successives ?
La ficelle est un peu grosse, mais elle fonctionne très bien auprès du grand public, à en juger par ses nombreuses reprises. L’idée, toute simple, est donc la suivante : Non, nous ne pouvons pas vraiment dire ce qu’est le peuple que nous voulons défendre (et il nous plait tel qu’il est), mais nous pouvons dire ce qu’il n’est absolument pas ! Et donc ce qu’il n’est plus, quand nous comparons la situation présente à celle d’il y a quelques années. Une réflexion que je peux faire mienne, puisque j’ai habité Paris, dans les années soixante et, lorsqu’il m’arrive aujourd’hui d’y retourner, j’ai l’impression de débarquer à Ouagadougou ou à Bamako… Donc, il y a bien un problème…
Cette approche pourrait, peut-être, épauler, soutenir, renforcer, le « niet catégorique » du premier degré, qui ne nous est pas permis par les séides du ministère (orwellien) de la (nouvelle) population, qui sévissent sur les ondes et les écrans…
* Débat qui serait assurément passionnant, mais sans rapport direct avec notre sujet !