Voilà ce qu j'aurais bien voulu écrire à ceux de la "Diversité"
Lettre ouverte à mes concitoyens de la "Diversité"
Chers concitoyens
Ne me dites pas, vous que l’on sait si sagaces, que rien ne vous met la puce à l’oreille dans la l’indignation compassionnelle que la minuscule caste au pouvoir , droite et gauche confondue, affiche à votre égard, à la moindre occasion, depuis trente ans ! Ne me dites pas, vous à qui on ne la fait pas, que vous n’avez jamais été effleurés par l’idée d’un formidable mépris à votre encontre, mépris en tous points semblable à celui que voue cette caste à son propre peuple. Ne savez –vous donc pas qu’elle n’a feint de le respecter que le temps (quelques décennies) de trouver le moyen de s’en débarrasser. Et ce moyen elle a fini par le trouver : vous ! Oui, vous. Comme hier ses ancêtres s’étaient servis du peuple pour se débarrasser de la noblesse, elle se sert aujourd’hui de vous pour se débarrasser de lui et régner seule, à jamais, sur la France, selon son bon plaisir. Elle est devenue, en effet, si étrangère à ce peuple, si imbue de sa supériorité sur lui qu’elle ne le perçoit plus, tout entier, que comme un ennemi de classe à abattre, d'autant plus qu'elle n'a pas réussi à tenir les promesses qu'elle lui avait faites, et elle compte sur vous, au nom de la "tolérance" et des Droits de l'homme, pour faire la sale besogne. C’est que, voyez –vous, elle vous a crus plus bêtes, plus faciles à manipuler, plus prêts aussi à accepter des salaires misérables que lui. Pour arriver à ses fins, elle a tout mis en œuvre afin que vous ne vous assimiliez pas, parce dans le cas contraire, au lieu de le remplacer, vous n’eussiez fait qu’un avec le peuple de France et en partageant ses révoltes, ses combats, ses joies et ses peines vous ne l’auriez que renforcé ! Elle s’est donc acharnée à vous dresser contre lui par tous les moyens. Souvenez-vous : c’est elle, la première, qui vous a rappelé l’esclavage et la colonisation, en taisant que vous en aviez fait autant dans votre histoire, alors que vous étiez tout prêts à tourner la page. C’est elle, la première, qui vous a alertés sur l’abominable racisme du peuple français, que, à ses yeux vous ne sembliez pas assez ressentir, et pour cause, puisque il est l’un des peuples les moins racistes du monde. C’est elle, la première, qui se précipite toutes affaires cessantes afin de jouer l’offensée
avant vous et à votre place de peur que vous soyez assez intelligents pour ne pas vous indigner de blagues ou de propos insignifiants que, pendant longtemps, elle et elle seule, s’échinait à faire passer pour odieusement racistes. C’est elle la première, encore, qui a mobilisé une armée de sociologues à sa botte pour élucubrer,
à votre place, des excuses improbables et ubuesques à certains de vos agissements que vous n’eussiez pas hésiter, sans elle, à juger condamnables. Comment avez –vous pu vous dont le bons sens est proverbial, ne pas voir dans tout cela une offense au bons sens le plus élémentaire ? Vous que l’on dit volontiers conteurs plein de sagesse , possesseurs d’un trésor millénaire de fables savoureuses, comment avez –vous pu oublier celle du corbeau et du renard : le corbeau, en l’occurrence, étant vous et le renard la caste au pouvoir qui vous flatte sans vergogne pour garder son fromage à elle : le pouvoir. Pourquoi cet aveuglement ? Non parce que, comme soyez sûrs qu’elle le pense, vous êtes stupides, bornés, en un mot : inférieurs, mais parce que, encore trop dépendants d’elle, vous n’êtes pas assez sûrs de vous. Vous n’avez pas achevé de vous décoloniser dans vos têtes.Vous êtes toujours impressionnée par la prétendue « élite blanche » alors que vous valez bien mieux qu’elle. Vous n’osez toujours pas penser par vous-mêmes et vous restez à la remorque de ses représentations au point que vous avez de vous la vision qu’elle veut que vous ayez et dans laquelle, pour votre malheur, vous vous complaisez: désormais : soit, plus d’un demi –siècle après la colonisation, celle d’assignés éternels au statut de pseudo victimes revanchardes incapables, en fait, de faire leurs preuves autrement que dans le sport, exigeant pour survivre le maternage des Français indigènes ; soit celle de primates haineux de la France, violents, grossiers et obsédés sexuels. Pas d’alternative ! Comme vision raciste on fait difficilement pire ! Comment ne voyez –vous pas, vous si avertis, que la bienveillante indulgence de la caste à l’égard de cette image de vous-mêmes n’est qu'une version "hard" du paternalisme colonial que, pourtant vous ne cessez de dénoncer ! C’est la même indulgence que l’on a pour les petits enfants, les handicapés ou l’idiot du village. Avec ce genre d’amis vous n’avez, certes, plus besoin d’ennemis. Oh, je sais ce que vous allez me répondre : on s’en fiche ! quand nous serons les plus forts et que nous n’aurons plus besoin de votre clique au pouvoirs nous la jetterons et prendrons sa place. Et vous aurez bien raison : elle ne mérite que votre mépris. Quand on est capable de trahir, comme elle l’a fait, les siens, sa nation et son peuple, qui ne trahira –t –on pas ? Comment avoir confiance en des êtres pareils ? Après vous avoir instrumentalisé cyniquement, avec l’aide de quelques idiot utiles qui, d’ailleurs, reviennent de leur aveuglement, elle n’aurait de cesse de vous mettre, vous aussi, au rebut d’une façon ou d’une autre. Seulement, elle n’a pas compris que vous finirez, justice immanente, par gagner même contre elle, car vous gagnerez, c’est sûr. Mais gagner quoi ? Un pays au rabais, déculturé, sans prestige, sans âme, celui du tous contre tous et du chacun pour soi, voué de ce fait à la violence et progressivement à la misère ? Un tel pays n’eût jamais fait rêver vos pères et ils n’eussent jamais voulu y émigrer, et je gage qu'il ne fera plus rêver vos descendants. Quelle occasion, vous et nous, avons ratée à cause de cette caste traîtresse, quel pays eussions –nous pu faire sans elle !