Parlant de Scandinavie, M. Breivik, le terroriste d’Utoya, a envoyé un courrier à l’ensemble des grands médias, qui ont pris la décision collective (peut-être par tacite consentement) de le censurer.
Die Zeit a un peu fuité le fait qu’il se plaignait de son régime carcéral, mais en censurant strictement le contenu politique de la missive.
Finalement, en copiant-collant dans google-traduction, un article du magazine suédois antiraciste
Expo, [
expo.se] on obtient ceci : Breivik propose une trève avec les islamistes, avec découpage de l’Europe (il tient beaucoup à ce qu’il y ait des réserves d’aryens au fond des fjords). Breivik indique qu’il a toujours été nazi et que son manifeste délirant de 1500 pages a été écrit pour détourner la réponse policière vers les milieux contre-jihadistes (de fait, dans le manifeste, ce défenseur de l’Europe contre l’islam se montrait on ne peut plus élogieux sur les stratégies des jihadistes).
On va me dire que Breivik est complètement cinglé et c’est probablement vrai. Mais il n’est pas plus cinglé qu’il ne l’était en 2011. En 2011, tous les médias ont fait des gorges chaudes de son manifeste en concluant que la résistance à l’islamisation de l’Europe menait au crime. À présent que Breivik chante une autre chanson, censure totale.