Allocution prononcée le 18 janvier 2015 à Paris, à la conférence de presse organisée par Résistance laïque et Riposte républicaine en substitution de la manifestation antiremplaciste interdite.
Allocution du 18 janvier 2015
Pegida mon amour
Christine Tasin mon amour
Et même, s’il permet, Pierre Cassen mon amour
Mon amour tous ceux qui disent NON, tous ceux qui se dressent contre le changement de peuple et de civilisation, tous ceux qui refusent la conquête et la colonisation de l’Europe, telle que prévue et annoncée, chacun de leur côté, par Houari Boumedienne et Vladimir Poutine, sans oublier ces autres visionnaires que furent Enoch Powell ou Jean Raspail.
Aujourd’hui une grande espérance se lève à l’Est, elle a nom Pegida et elle a ici, parmi nous, une ambassadrice que nous saluons comme la messagère du printemps des peuples, Mélanie Dimmler.
J’ai toujours pensé pour ma part que le problème qui se posait à nous, et qui est le plus grave qui puisse se poser, puisqu’il est celui de l’existence même, de la survie en tant que civilisation, ne saurait avoir de solution qu’européenne, dans l’union pour leur salut de toutes les nations et de toutes les cultures de tradition celte, gréco-latine, juive, chrétienne bien sûr, et libre-penseuse.
C’est l’Europe, qui est colonisée : bien plus colonisée et bien plus gravement, bien plus irrémédiablement, si l’on ne fait rien, qu’elle n’a jamais colonisé elle-même.
Mais nous allons faire, nous faisons déjà. La lutte anticolonialiste est entreprise, dans le sillage de Pegida. Un Front de Libération Nationale, Section Française de l’Internationale Pégidiste, est d’ores et déjà entré en résistance. Si vous voulez l’aider offrez lui vos compétences, un peu de votre argent éventuellement, mais par-dessus tout votre présence, votre nom, votre nombre, votre visibilité, vos partages, vos retweets, tout, absolument tout, ce qui peut conduire à la prolifération du front du refus.
Pegida notre modèle a un modèle, c’est celui qui a renversé le mur de Berlin et fait s’effondrer le rideau de fer. Aujourd’hui comme il y a vingt-cinq ans l’adversaire paraît tout puissant, le régime soviétique alors, le pouvoir remplaciste aujourd’hui, celui qui veut et qui promet le Grand Remplacement, l’interchangeabilité générale de l’homme et de tout, sous couvert de multiculturalisme et de vivre-ensemble. Mais ces deux pouvoirs, celui qui est tombé il y a un quart de siècle et celui que nous affrontons aujourd’hui, ont la même insigne faiblesse, qui fait qu’ils peuvent s’écrouler d’un jour à l’autre on l’a bien vu : c’est qu’ils sont pétris de mensonge, malaxés de fausseté jusqu’au plus profond d’eux-mêmes, emplis du vide de l’illusion fabriquée. La vérité peut les réduire en cendres d’une pichenette, comme les colosses de carton-pâte qu’ils sont.
La vérité est qu’il n’y a pas de multiculturalisme mais une déculturation générale qui mène à l’hébétude de masse, à la montée de la violence, au réensauvagement de l’espèce.
La vérité est qu’il n’y a pas de vivre ensemble mais une conquête coloniale en cours dont nous sommes les indigènes colonisés et dont l’instrument est le nombre, bien sûr, la substitution démographique, mais aussi ce que j’ai appelé la nocence, le contraire de l’in-nocence, ce dont l’innocence est le contraire plutôt : le fait de nuire, qu’il s’agisse des petites incivilités quotidiennes qui rendent la vie impossible aux voisins de palier ou aux voisins de nation, ou bien de l’effroyable barbarie dont nous avons été les témoins la semaine dernière.
La vérité est qu’il n’y a pas de peuple, qu’un peuple est tout autre chose que ce qu’il y a. Il y a des communautés qui se disputent de plus en plus ouvertement un territoire, un territoire auxquelles elles ont des droits très inégaux. C’est pourquoi j’ai parlé d’emblée de guerre coloniale ou, pour mieux dire, et de notre point de vue, anticoloniale, anticolonialiste.
L’espoir est que la vérité suffise à faire s’effondrer les murailles, comme il y a vingt-cinq ans : et dans la vérité je range ici la loi, les victoires électorales, les renversements de politiques, le constat d’incompatibilité d’humeur, le gentlemen’s agreement, le divorce (d’autant plus facile à obtenir qu’il n’y a jamais eu de consentement au mariage…), la remigration, la stabilisation au niveau de la Méditerranée, mettons, du balancier des colonisations et contre-colonisations.
Si la vérité n’était pas assez forte pour mener à ces résultats il n’y aurait d’alternative qu’entre la soumission et la lutte armée. La première a déjà commencé. La seconde aussi, et pas de notre fait.