Le site du parti de l'In-nocence

Allocution du 18 janvier 2015

Envoyé par Renaud Camus 
19 janvier 2015, 11:45   Allocution du 18 janvier 2015
Allocution prononcée le 18 janvier 2015 à Paris, à la conférence de presse organisée par Résistance laïque et Riposte républicaine en substitution de la manifestation antiremplaciste interdite.

Allocution du 18 janvier 2015

Pegida mon amour

Christine Tasin mon amour

Et même, s’il permet, Pierre Cassen mon amour

Mon amour tous ceux qui disent NON, tous ceux qui se dressent contre le changement de peuple et de civilisation, tous ceux qui refusent la conquête et la colonisation de l’Europe, telle que prévue et annoncée, chacun de leur côté, par Houari Boumedienne et Vladimir Poutine, sans oublier ces autres visionnaires que furent Enoch Powell ou Jean Raspail.

Aujourd’hui une grande espérance se lève à l’Est, elle a nom Pegida et elle a ici, parmi nous, une ambassadrice que nous saluons comme la messagère du printemps des peuples, Mélanie Dimmler.

J’ai toujours pensé pour ma part que le problème qui se posait à nous, et qui est le plus grave qui puisse se poser, puisqu’il est celui de l’existence même, de la survie en tant que civilisation, ne saurait avoir de solution qu’européenne, dans l’union pour leur salut de toutes les nations et de toutes les cultures de tradition celte, gréco-latine, juive, chrétienne bien sûr, et libre-penseuse.

C’est l’Europe, qui est colonisée : bien plus colonisée et bien plus gravement, bien plus irrémédiablement, si l’on ne fait rien, qu’elle n’a jamais colonisé elle-même.

Mais nous allons faire, nous faisons déjà. La lutte anticolonialiste est entreprise, dans le sillage de Pegida. Un Front de Libération Nationale, Section Française de l’Internationale Pégidiste, est d’ores et déjà entré en résistance. Si vous voulez l’aider offrez lui vos compétences, un peu de votre argent éventuellement, mais par-dessus tout votre présence, votre nom, votre nombre, votre visibilité, vos partages, vos retweets, tout, absolument tout, ce qui peut conduire à la prolifération du front du refus.

Pegida notre modèle a un modèle, c’est celui qui a renversé le mur de Berlin et fait s’effondrer le rideau de fer. Aujourd’hui comme il y a vingt-cinq ans l’adversaire paraît tout puissant, le régime soviétique alors, le pouvoir remplaciste aujourd’hui, celui qui veut et qui promet le Grand Remplacement, l’interchangeabilité générale de l’homme et de tout, sous couvert de multiculturalisme et de vivre-ensemble. Mais ces deux pouvoirs, celui qui est tombé il y a un quart de siècle et celui que nous affrontons aujourd’hui, ont la même insigne faiblesse, qui fait qu’ils peuvent s’écrouler d’un jour à l’autre on l’a bien vu : c’est qu’ils sont pétris de mensonge, malaxés de fausseté jusqu’au plus profond d’eux-mêmes, emplis du vide de l’illusion fabriquée. La vérité peut les réduire en cendres d’une pichenette, comme les colosses de carton-pâte qu’ils sont.

La vérité est qu’il n’y a pas de multiculturalisme mais une déculturation générale qui mène à l’hébétude de masse, à la montée de la violence, au réensauvagement de l’espèce.

La vérité est qu’il n’y a pas de vivre ensemble mais une conquête coloniale en cours dont nous sommes les indigènes colonisés et dont l’instrument est le nombre, bien sûr, la substitution démographique, mais aussi ce que j’ai appelé la nocence, le contraire de l’in-nocence, ce dont l’innocence est le contraire plutôt : le fait de nuire, qu’il s’agisse des petites incivilités quotidiennes qui rendent la vie impossible aux voisins de palier ou aux voisins de nation, ou bien de l’effroyable barbarie dont nous avons été les témoins la semaine dernière.

La vérité est qu’il n’y a pas de peuple, qu’un peuple est tout autre chose que ce qu’il y a. Il y a des communautés qui se disputent de plus en plus ouvertement un territoire, un territoire auxquelles elles ont des droits très inégaux. C’est pourquoi j’ai parlé d’emblée de guerre coloniale ou, pour mieux dire, et de notre point de vue, anticoloniale, anticolonialiste.

L’espoir est que la vérité suffise à faire s’effondrer les murailles, comme il y a vingt-cinq ans : et dans la vérité je range ici la loi, les victoires électorales, les renversements de politiques, le constat d’incompatibilité d’humeur, le gentlemen’s agreement, le divorce (d’autant plus facile à obtenir qu’il n’y a jamais eu de consentement au mariage…), la remigration, la stabilisation au niveau de la Méditerranée, mettons, du balancier des colonisations et contre-colonisations.

Si la vérité n’était pas assez forte pour mener à ces résultats il n’y aurait d’alternative qu’entre la soumission et la lutte armée. La première a déjà commencé. La seconde aussi, et pas de notre fait.
On pourra dire beaucoup de choses de Renaud Camus.

Qu’il perd son temps à twitter.

Qu’il prend trop de photographies.

Qu’il n’écrit plus de littérature.

Mais on ne pourra pas dire qu’il manque de courage.
Utilisateur anonyme
19 janvier 2015, 12:54   Re : Allocution du 18 janvier 2015
Vous vous mettez à la page, M. Chambon ?
On pourra dire beaucoup de choses de Renaud Camus.

Vrai

Qu’il perd son temps à twitter.

Faux

Qu’il prend trop de photographies.

Faux

Qu’il n’écrit plus de littérature.

Archi faux

Mais on ne pourra pas dire qu’il manque de courage.

Vrai, même si un peu tiède comme constat
Utilisateur anonyme
19 janvier 2015, 13:29   Re : Allocution du 18 janvier 2015
Tout à fait d'accord avec M. Comolli, il va sans dire.
Mais pourquoi tant d'agressivité ?

Surtout venant de vous, cher Jérôme.
Chastagnac n'a pas besoin d'agressivité pour mordre. Il mord parce qu'il en a envie ou ne peut faire autrement, comme le jeune chiot ou le lionceau. C'est sa manière d'être câlin.
Utilisateur anonyme
19 janvier 2015, 14:03   Re : Allocution du 18 janvier 2015
Oh, excusez-moi, Cher Joseph Louis, je ne pensais pas être agressif. Je voulais seulement souligner que votre mise en page me faisait penser à celle du sieur Page. Cela dit, sur le fond, je suis en désaccord complet avec ce que vous écrivez.

(Venant de toi, Francis, c'est assez piquant…)
Ce que j'écris ("On pourra dire") ne correspond pas à ce que je pense moi-même. Il me semblait que c'était à peu près évident.

(mais je vais en rester là pour mes interventions de l'année).
Chers intervenants,

Je viens de lire le texte de Renaud Camus. Une chose me surprend beaucoup : pourquoi l'islamisme n'est-il jamais nommé ?

C'était le thème dimanche...
A mon avis, il est normal que l'islamisme ne soit pas nommé. Ce qui tracasse (euphémisme...) Renaud Camus et les siens, c'est le changement de peuple, pas l'islamisme. Aucun de nos nouveaux colonisateurs ne serait-il d'Islam que le Grand remplacement aurait quand même lieu, et serait pareillement insupportable.
Utilisateur anonyme
19 janvier 2015, 14:56   Re : Allocution du 18 janvier 2015
« Aucun de nos nouveaux colonisateurs ne serait-il d'Islam que le Grand remplacement aurait quand même lieu, et serait pareillement insupportable »

Ce n'est pourtant pas tout à fait vrai, me semble-t-il, quand on lit Renaud Camus.
Elle est provinciale : Non, il est normal qu'un Français pense d'abord à la France, sans cependant pouvoir, ni vouloir, la détacher de l'Europe.

l'ensemble est hétéroclite. Additionner les Celtes (ou les Indo-européens) aux juifs et aux libre-penseurs c'est additionner des réalités qui ne sont pas du même ordre : Il ne s'agit pas d'une addition mais d'une énumération. On ne peut pas additionner des quantités d'ordre différent, si vous voulez, mais on peut bien les énumérer.
Chastagnac, je veux bien supprimer pareillement.
« Aucun de nos nouveaux colonisateurs ne serait-il d'Islam que le Grand remplacement aurait quand même lieu, et serait pareillement insupportable »

Comment ça ? je ne comprends pas. Des millions de portugais et d'espagnols sont venus en France, ils ont donc bien remplacé quelqu'un et on ne s'en porte pas plus mal.
Des millions de portugais et d'espagnols... Des millions, vraiment ?
Je ne sais pas en fait. Je trouve qu'il y a beaucoup de français très bien qui ont des noms espagnols ou portugais, c'est tout. Ce n'est pas le problème, beaucoup d'étrangers sont venus chez nous et on a pas eu de problème, et maintenant on a un problème donc ce n'est pas une question seulement de changement de peuple. Les espagnols et les portugais qui ne sont pas de notre peuple s'y sont fondus et leurs enfants sont de notre peuple.

Pégida, je viens de vérifier, ça veut dire Patriotes européens contre l’islamisation de l'Occident, c'est dans wikipedia.
Un peu de géographie s'impose:

La France, la Terre, l'Europe, ne sont ni provinciales, ni hétéroclites, elles sont plates.

"La terre est plate. Quiconque clame qu'elle est sphérique est un athée méritant un châtiment."
Cheikh 'Abdul-'Aziz Ibn Baaz, autorité religieuse suprême d'Arabie Saoudite, 1993

Notez que la France, la Terre, l'Europe, sont belles est bien plates.
Si l'on veut bien considérer l'espace en y incluant l'Internet, le fait que Google soit un point de passage obligé et incontournable suffit à démontrer que la Terre est plate, centré sur Google, dans un espace à 5 dimensions.

"La terre est plate. Quiconque clame qu'elle est hyper-sphérique est un athée méritant un châtiment."

Ainsi, pour rester maitre de son destin, encore faut-il pouvoir 'se placer' au centre. Malheureusement, je ne vois pas comment évincer 'Google'. En l'enterrant peut être ?
(n.b. google sive america)
S'agissant des "millions de portugais et d'espagnols", il ne s'agit pas de colonisation : ces gens ont épousé l'histoire, les valeurs, la langue et les traditions du pays qui les accueillis, qu'ils ne détestent ni ne méprisent.

[je ne comprends, mais vraiment pas, cette manie nouvelle qui fait rage sur ce forum de décortiquer les écrits des uns et des autres, d'en faire une lecture verticale, d'épigraphiste, d'en briser les phrases, d'en étouffer le souffle et d'en juger ainsi la valeur sémantique et politique. Impossible, à force, de ne pas vouloir renverser la table où règne cette folie douce, morbide et envahissante.]
[En effet.]
Utilisateur anonyme
19 janvier 2015, 16:42   Re : Allocution du 18 janvier 2015
[[En effet !]]
Utilisateur anonyme
19 janvier 2015, 17:00   Re : Allocution du 18 janvier 2015
Pardon du relatif hors-sujet, mais je suis à la recherche du passage dans lequel Renaud Camus (est-ce dans Du Sens ?) explique qu'une des manières d'empêcher la vérité de se frayer un chemin jusqu'au dialogue est d'exiger de son interlocuteur que chacune de ses propositions soit rigoureusement vraie. Quelqu'un pourrait-il m'aider ?

Merci d'avance.
Oh c'est un thème qu'il aborde souvent.

Quand on avance une idée, une catégorisation, une explication à propos d'une réalité sociale ou historique, on pourra toujours, ne serait-ce qu'aux marges, vous opposer tel ou tel fait qui la démentent.
Utilisateur anonyme
19 janvier 2015, 17:18   Re : Allocution du 18 janvier 2015
Oui, c'est cela, mais vous n'auriez pas une citation, un bout de texte ?
Merci beaucoup M. Marche pour votre intervention, j'ai failli perdre le fil.

Je suis exactement de votre avis quand vous écrivez : S'agissant des "millions de portugais et d'espagnols", il ne s'agit pas de colonisation : ces gens ont épousé l'histoire, les valeurs, la langue et les traditions du pays qui les accueillis, qu'ils ne détestent ni ne méprisent.

On a aussi accueilli les arméniens, les libanais. Si demain on accueille les coptes ou les chrétiens de Syrie nous n'aurons pas de problème.

Tout de même, l'islamisme, c'est vraiment à part, il suffit de voir Daesh et Boko Haram.

Donc Pégida manifeste contre les islamistes, la manifestation de dimanche était aussi contre eux. Dans ces conditions, je ne comprends pas pourquoi Renaud Camus n'utilise pas le mot islamiste, islamisme...
Une dame écrit très bien sur ce forum à ce sujet, c'est Madame Cassandre, elle appelle un chat un chat.

Le texte de Renaud Camus est très bien écrit, c'est magnifique, mais j'ai l'impression que l'adversaire est très abstrait, je veux bien qu'on les appelle des colons ou des contre-colons (je m'y perds un peu), mais finalement qui c'est ? qui, c'est concrètement ? qui faut-il mettre dehors ?

Autre possibilité : je n'ai rien compris au texte.
Certes, certes, les pinailleurs ont toujours tort mais il peut être utile parfois d'essayer de "clarifier les termes du sujet" afin d'éviter les spéculations oiseuses sur des concepts abstraits (comme celui de "république" par exemple...).

Pour en rester au thème de ce fil, la question de M. Changeur me paraît pertinente : "pourquoi l'islamisme n'est-il jamais nommé ?"

Renaud Camus se place dans une situation étrange : il participe très courageusement aux conférences contre l'islamisation organisées par Riposte laïque et il était intervenu pareillement aux assises contre l'islamisation organisées par les Identitaires mais devant la XVIIè chambre correctionnelle il prétendit que la formule sur "les soldats de la nocence" ne visaient pas spécialement ceux de l'Islam (car elle pouvait désigner tout aussi bien les bouddhistes...).

Contrairement à M. Noroit, je ne crois pas cette position soit cohérente et qu'elle puisse convaincre la Cour d'appel...
Nous sommes les alliés de Pegida, nous sommes les alliés de Riposte laïque et de Résistance républicaine, nous manifestons avec joie et sans réserve à leurs côtés mais nous ne sommes pas Pegida, nous ne sommes pas Riposte laïque. L’islam fournit certes le gros des troupes du Grand Remplacement, ses régiments sont les plus menaçants et nocents, mais le Grand Remplacement ne se limite pas à lui, ni d’ailleurs au changement de peuple et de civilisation. Dans la mesure où le texte ici discuté (ce dont je me félicite, ça change un peu...) pose clairement les questions en termes d’Europe et d’Européens, Italiens, Espagnols et Portugais ne peuvent être considérés comme participant du Grand Remplacement. C’est essentiellement l’Afrique qui nous colonise, comme nous l’avons colonisée, certes, mais beaucoup plus gravement ; et pas seulement l’Afrique musulmane. Je n’ai pas l’impression que les Africains sub-sahariens non-musulmans soient beaucoup plus faciles à intégrer que les musulmans, ou posent moins de problèmes à l’École ou à l’ordre public.
L'Islam c'est la grenade sur le gâteau, en quelque sorte.
Oui. Ou la galette des Rois avec pour fève une balle de Kalachnikov, glissée là le 7 janvier, lendemain de l'Epiphanie... Enfin les Rois (des cons) ont bien été tirés, hélas.
Oui, le texte ici discuté "pose clairement les questions en termes d’Europe et d’Européens" et je m'en félicite également.

Mais je ne suis pas certain de bien comprendre le raisonnement : en France, "les Africains sub-sahariens non-musulmans" ne sont pas "beaucoup plus faciles à intégrer que les musulmans", ils ne posent "pas moins de problèmes à l’École ou à l’ordre public.", l'islam ne serait donc pas le facteur essentiel du défaut d'intégration : ce serait le caractère "africain" des immigrés qui serait déterminant. Le "facteur religieux" serait donc secondaire par rapport au "facteur ethnique" ou au "facteur historique" (le fait qu'ils aient été colonisés par la France ?).

La situation serait donc inverse en Allemagne : Pégida dénonce l'islamisation de l'Occident (et donc de l'Europe) : ce mouvement considère donc que le "facteur religieux" est le facteur essentiel du défaut d'intégration ; dans ce pays les immigrés sont dans leur grande majorité des Turcs musulmans (qui ne sont donc pas des Africains et ils ont dominé et soumis les Arabes) et l'Allemagne n'a jamais colonisé la Turquie...
Je vous remercie beaucoup pour cet éclairage, j'avais bien senti qu'il n'y avait pas que l'islamisme en jeu dans votre texte.

En fait, j'avais mal lu votre texte :
La lutte anticolonialiste est entreprise, dans le sillage de Pegida. Un Front de Libération Nationale, Section Française de l’Internationale Pégidiste, est d’ores et déjà entré en résistance.

Et j'avais compris que vous aviez le même but (la lutte contre l'islamisme) alors que vous n'en parliez pas, ce qui me posait problème.

Pardonnez-moi aussi de ne pas m'embarrasser de précautions de langage : pour moi, l'Afrique subsaharienne, c'est l'Afrique noire, avec des noirs musulmans et des noirs chrétiens.
De la même façon, je parle de nord-africains en séparant arabes et berbères, très différents.
Si on n'utilise pas les termes exacts, on ne comprend plus rien.

D'une longue expérience, je tire des conclusions en partie différentes des votres :

- pour les français, l'image des nord-africains est mauvaise, celle des noirs plutôt bonne (et pour les français très âgés c'est encore plus vrai) ;

- il y a des jeunes nord-africains bien tenus, pas de problème avec eux, vivant dans des familles qui vivent comme les français. Par contre, à côté, il y a beaucoup de revanchards revendicatifs, qui haissent la France et fournissent les hommes du djihad ;

- entre noirs chrétiens et nord-africains, ça ne va pas du tout, mais alors pas du tout - promenez vous dans certains quartiers de Paris, les nord-africains tiennent le haut du pavé, pas un noir dans leurs cafés ;

- les noirs chrétiens, de ce que j'ai vu, ne posent pas de problème particulier. Ils s'assimilent plutôt bien (croyez sur parole un vieux parisien). Je pense qu'ils sont comme les portugais, je ne suis pas croyant mais ils sont de culture chrétienne, ils ont beaucoup de choses en commun avec nous, en plus ils parlent correctement le français. Je vais vous surprendre mais je pense qu'un noir chrétien s'assimile beaucoup plus vite qu'un chinois bouddhiste qui aura beaucoup de mal à comprendre des choses que les français ont en commun (pour le noir Noël a un sens qu'il partage avec le français même athée, sens que ne voit pas le nord-africain ou le bouddhiste).

Je suis donc de l'avis de Mme Cassandre : le problème, c'est l'islamisme, celui des français convertis aussi, d'ailleurs. Je pense qu'une vision géographique à propos des immigrés complique la solution du problème (un kossovar islamiste est tout à fait européen, il faut quand même le mettre dehors).
Monsieur Meyer, vous écrivez sur ce fil :

Oh c'est un thème qu'il aborde souvent.

Quand on avance une idée, une catégorisation, une explication à propos d'une réalité sociale ou historique, on pourra toujours, ne serait-ce qu'aux marges, vous opposer tel ou tel fait qui la démentent.

Cela me semble normal, puisqu'il s'agit d'une idée générale essayant de traduire une réalité compliquée et pas un fait. Je m'explique.
On nous parle souvent de l'islam, religion de paix. Je ne peux pas prouver le contraire, mais je peux faire la liste de faits qui sont peu reluisants.

Si on me dit les français ont collaboré pendant la guerre, là aussi je ne serai pas d'accord.

En fait, je préfère que les choses soient dites comme elles sont : par exemple, comme ci-dessus, dire "les noirs" et pas les "Africains sub-sahariens" ; ou dire "pendant la guerre, une part minoritaire des français a collaboré, une part minoritaire a resisté et la majorité de la population a attendu en souffrant", ce qui me semble plus vrai que d'imaginer un France de pourris ou une France de résistants. C'est donc en discutant à partir de l'idée générale qu'on peut arriver à exprimer la réalité de façon correcte.

Par contre, si on dit "aujourd'hui à Paris il fait froid", c'est un fait, non contestable. De même, il y a la vérité d'évidence, celle qui reste quand les marges ont été étudiées (par exemple les garçons sont plus turbulents que les filles - il y a des filles turbulentes mais, en majorité, les garçons sont plus turbulents). Je ne sais pas si je me fais bien comprendre.
Citation
Rémi Pellet
Oui, le texte ici discuté "pose clairement les questions en termes d’Europe et d’Européens" et je m'en félicite également.

Mais je ne suis pas certain de bien comprendre le raisonnement : en France, "les Africains sub-sahariens non-musulmans" ne sont pas "beaucoup plus faciles à intégrer que les musulmans", ils ne posent "pas moins de problèmes à l’École ou à l’ordre public.", l'islam ne serait donc pas le facteur essentiel du défaut d'intégration : ce serait le caractère "africain" des immigrés qui serait déterminant. Le "facteur religieux" serait donc secondaire par rapport au "facteur ethnique" ou au "facteur historique" (le fait qu'ils aient été colonisés par la France ?)

Incompréhension partagée.

M.Camus vient-il de préciser un point de vue, ou d'annoncer, comme il avait commencé de le faire (voir extrait ci-dessous), un changement très significatif de perspective? Si les causes ethniques et historiques (et les causes sociales, alors?) étaient primordiales, il faudrait tirer la conclusion que la conquête musulmane n'est qu'un moteur, simplement plus tapageur et bruyant que les autres, du GR.

Déjà, dans "Pediga mon amour", article non publié diffusé via Facebook..: "L’islamisation n’est que la forme, l’une des formes, la forme principale et la plus redoutable, certes, que revêt le changement de peuple et de civilisation."
Si les rues de Paris et de Marseille étaient remplies de Chinois, je me sentirais sans doute moins menacé, mais je serais également triste de voir la France, ses paysages, ses visages, son peuple, remplacés par quelque chose d'autre.
Lisant tout ça, la position que je comprends est celle-ci :

- il y a une population européenne, pas forcément nationale, très largement blanche, de culture chrétienne ou juive ou athée ;

- le grand remplacement c'est l'arrivée de deux nouvelles populations (une blanche ou noire de religion musulmane - c'est le grand remplacement religieux) (une noire de religion chrétienne - c'est le grand remplacement ethnique) qui rendent minoritaire la population européenne.

Je comprends mieux ce qu'avait dit Monsieur Noroit plus haut.

La chose que je n'arrive pas à voir c'est comment les deux populations qui arrivent peuvent s'entendre, ça ne me semble pas du tout possible, tout les oppose je pense.
Beaucoup de rues de grandes villes françaises le sont déjà, remplies de Chinois et de Vietnamiens. Cette présence et celle d'Africains allant perdre la boule dans des églises évangéliques sponsorisées par les Etats-Unis, ne représentent en rien une menace pour la France.
Rémi Pellet
Oui, le texte ici discuté "pose clairement les questions en termes d’Europe et d’Européens" et je m'en félicite également.

Mais je ne suis pas certain de bien comprendre le raisonnement : en France, "les Africains sub-sahariens non-musulmans" ne sont pas "beaucoup plus faciles à intégrer que les musulmans", ils ne posent "pas moins de problèmes à l’École ou à l’ordre public.", l'islam ne serait donc pas le facteur essentiel du défaut d'intégration : ce serait le caractère "africain" des immigrés qui serait déterminant. Le "facteur religieux" serait donc secondaire par rapport au "facteur ethnique" ou au "facteur historique" (le fait qu'ils aient été colonisés par la France ?)


Monsieur Pellet,

Je crois aussi le facteur ethnique déterminant dans le raisonnement de Renaud Camus. Sinon, par exemple, les congolais de Kinshasa n'ont jamais été colonisés par nous (mais par les belges), ils sont nombreux en France, ils sont chrétiens et correspondent bien à la population que vous décrivez. Dans leur cas il n'y a qu'un facteur celui ethnique.
Monsieur Comolli,

Je suis personnellement de votre avis, il y a aussi beaucoup de noirs catholiques (pourquoi parler d'africains alors qu'il s'agit de noirs ?), à mon avis il n'y a pas de problème avec eux ce sont d'ailleurs eux, les évangélistes, qui viennent de se faire attaquer au Niger par les islamistes.

Pour les chinois s'il y avait des problèmes ça se saurait.
Je viens de voir l'article sur Facebook, les choses sont clairement dites.
"correspondent bien à la population que vous décrivez." : je n'ai décrit aucune population, j'essayais plutôt de comprendre le raisonnement de Renaud Camus, en relevant que les immigrations allemande et française n'ont guère de points communs (histoire coloniale, origine ethnique), à part l'Islam.

Je viens de voir l'article sur Facebook, les choses sont clairement dites : ce serait gentil de mettre dans la confidence ceux qui n'utilisent pas Facebook...
Rémi,

On ne peut pas recopier un article complet. Seul Renaud Camus a le droit de le faire.

Je crois par ailleurs que M. Changeur parle des Africains sub-sahariens non musulmans.
Si les causes ethniques et historiques (et les causes sociales, alors?) étaient primordiales, il faudrait tirer la conclusion que la conquête musulmane n'est qu'un moteur, simplement plus tapageur et bruyant que les autres, du GR. écrit M. Comolli. Je pense que c'est bien ça ; mais que ce n'est pas nouveau et que cela ne représente en rien un changement de perspective du PI (laissons tout de même de côté les causes sociales, il y a bien plus qualifiés que nous pour les analyser, ce qu'ils font à longueur de journées, pour masquer les autres).
J’ai bien du mal à vous suivre, tous. Changement de peuple et de civilisation, cela me semble pourtant bien simple. Une des tactiques du parti remplaciste, c’est de noyer le poisson par des arguties sans fin. Je vois qu’elle est parfaitement maîtrisée ici aussi.

Quand M. Rivière écrit : « Si les rues de Paris et de Marseille étaient remplies de Chinois, je me sentirais sans doute moins menacé, mais je serais également triste de voir la France, ses paysages, ses visages, son peuple, remplacés par quelque chose d'autre », je suis en accord complet avec lui.

En revanche, quand M. Comolli écrit : « Beaucoup de rues de grandes villes françaises le sont déjà, remplies de Chinois et de Vietnamiens. Cette présence et celle d'Africains allant perdre la boule dans des églises évangéliques sponsorisées par les Etats-Unis, ne représentent en rien une menace pour la France », il m’aide à mieux comprendre que la menace que je vois pour ma part n’est pas seulement une menace à l’ordre public, même si celle-ci est un facteur (très) aggravant. Je n’ai pas plus envie que mon pays devienne une province chinoise qu’une province islamique — et cela même si les Chinois « ne posent aucun problème ».
Citation
Renaud Camus
Je n’ai pas plus envie que mon pays devienne une province chinoise qu’une province islamique

Si ça se trouve, nos chinois sont Ouïghours.
Si ça se trouve, nos chinois sont Ouïghours.

...ce qui invaliderait tout le raisonnement.
Je suis à mon tour étonné que des personnes qui fréquentent l'œuvre de Renaud Camus depuis longtemps soient étonnées : il a toujours écrit cela.
Citation
Jean-Marc du Masnau
Je suis à mon tour étonné que des personnes (...) soient étonnées

Si ça se trouve leurs ouï-dire sont du chinois.
Restent comme critères l'étrangèreté persistante et communautariste, c'est-à-dire la non-assimilation. La clé, c'est l'assimilation : l'assimilation ou la valise, il n'y a pas à sortir de ça.

Il y a certes des particularités : il se trouve que l'islam, outre qu'il impose, là où il est dominant, une culture, des lois et des mœurs très différentes des nôtres, est particulièrement conquérant, alors que les Chinois, par exemple, n'ambitionnent pas de siniser la France comme ils le font, hélas, avec le Tibet. Il y a donc une hiérarchie dans le danger et dans l'urgence du combat, mais il est important de préciser que nous voulons sauver notre nation et notre ensemble civilisationnel, pas combattre l'islam en soi.
20 janvier 2015, 18:06   Re : Allocution du 18 janvier 2015
"Il y a certes des particularités : il se trouve que l'islam, outre qu'il impose, là où il est dominant, une culture, des lois et des mœurs très différentes des nôtres, est particulièrement conquérant, alors que les Chinois, par exemple, n'ambitionnent pas de siniser la France comme ils le font, hélas, avec le Tibet. Il y a donc une hiérarchie dans le danger et dans l'urgence du combat, mais il est important de préciser que nous voulons sauver notre nation et notre ensemble civilisationnel, pas combattre l'islam en soi."

Voilà.
Entièrement d'accord pour souligner le fait que Renaud Camus a toujours regretté toutes les formes de Grand Remplacement, qu'elles soient globalement pacifiques, qu'elles soient plus nocentes.

Cependant, le discours qui dénonce les "soldats de la nocence" a été prononcé au cours des "Assises sur l'islamisation de l'Europe".

Il était donc logique de penser qu'il y avait un lien direct entre ces soldats et l'Islam, d'autant que la religion musulmane était directement visée dans le discours : par ex. ainsi, à propos des responsables laïques : "La religion à laquelle ils ont affaire, et en laquelle ils mettent tant d'espérance pour restaurer la tranquillité publique, etc...".

Surtout, aucune autre forme d'immigration, aucune autre religion n'était visée explicitement dans le discours.

De surcroît, dans le discours il était question de "conquête", d'armée, de soldats : si ces termes sont communément utilisés pour caractériser l'islamisation progressive d'une partie du monde du 7è siècle à aujourd'hui, ils sont rarement employés à propos de la sinisation de certains quartiers des grandes villes françaises.

C'est après, lors du procès et dans des interviews, que Renaud Camus a indiqué que l'expression "soldats de la nocence" ne visait pas spécialement ou exclusivement les sectateurs de l'Islam quand bien même la formule avait été prononcée dans son discours "aux Assises sur l'islamisation de l'Europe".

Or, si Renaud Camus avait déjà critiqué par le passé le Grand Remplacement, il n'avait pas utilisé auparavant l'expression "soldats de la nocence". Comme elle n'avait été utilisée qu'aux Assises sur l'Islamisation, elle paraissait ne désigner que les musulmans (une partie d'entre eux au moins)

On pouvait donc penser que Renaud Camus procédait à la distinction suivante :
- les immigrations qui participent au Grand Remplacement mais qui ne sont pas spécialement "nocentes" (l'immigration asiatique par ex.)
- l'immigration islamique qui est à la fois "grand-remplaçante" et "nocente" (avec les soldats d'une armée qui agit pour le compte de l'Umma)

Il me semble qu'une partie du malentendu vient de là.
Il me semble que le malentendu, cher Remi Pellet, vient surtout du fait que nous intervenons ici dans un fil de discussion consacré à une allocution prononcée par M. Camus le 18 janvier 2015, et que nous ne procédons pas à un examen juridique rétrospectif des arguments qui ont été développés pour obtenir la condamnation de Renaud Camus.

Le fait que le Grand Remplacement de la population française soit premier, englobe l'islamisation mais ne s'y réduit pas, fait partie du corps de doctrine constant, si j'ose dire, du PI, et n'est pas là comme argument opportuniste pour attendrir une éventuelle juridiction d'Appel.
"n'est pas là comme argument opportuniste pour attendrir une éventuelle juridiction d'Appel"

Assurément, je ne crois pas du tout qu'une juridiction d'appel serait éventuellement attendrie par la référence aux nocences des Africains en France, toutes catégories confondues, musulmans ou non (cf. ci-dessus).

Ce n'était pas du tout mon propos.

A titre personnel, je suis tout à fait convaincu de la bonne foi de Renaud Camus et j'ai écrit ailleurs les raisons pour lesquelles ses propos me paraissaient aussi admissibles que ceux de Lévi-Strauss ou du Général de Gaulle.

[www.renaud-camus.org]

J'ajoute que le jugement rendu en première instance repose sur un raisonnement absurde qui fait dire à Renaud Camus ce qu'il n'a jamais dit.

Ici, j'essayais d'exposer les raisons pour lesquelles certains esprits pas tout à fait obtus avaient pu comprendre que l'expression "les soldats de la nocence", utilisée aux "Assises sur l'Islamisation en Europe" et jamais auparavant à ma connaissance, désignait les soldats de l'Islam et non pas les soldats du bouddhisme, sachant que l'Europe n'a jamais connu sur les territoires des Etats qui la composent de menace d'invasion asiatique autre que celle des Ottomans musulmans.
Je ne pense pas un instant qu'il y ait eu la moindre intention d'attendrir une quelconque Cour d'appel. En effet, prononcer une allocution commençant par un hommage à Pegida, parlant de guerre et cela dans le cadre du marche contre l'islamisation, ne peut pas être interprété comme une volonté de mettre de l'eau dans son vin.
Merci Monsieur Meyer.

Restent comme critères l'étrangèreté persistante et communautariste, c'est-à-dire la non-assimilation. La clé, c'est l'assimilation : l'assimilation ou la valise, il n'y a pas à sortir de ça.

Je suis totalement d'accord. Et aussi :

l'islam, outre qu'il impose, là où il est dominant, une culture, des lois et des mœurs très différentes des nôtres, est particulièrement conquérant

C'est très clair.

J'ai les réponses à mes questions. Par contre, je ne comprends pas ce que dit Monsieur Pellet et je vais lui poser la question sur un autre fil sinon ça fait désordre.
Citation
Marcel Meyer
l'assimilation ou la valise

Me trompe-je ou pas ? N'applique-t-on pas déjà la charia dans le département de Mayotte (première nébuleuse-pouponnière de la galaxie 'France') ?
Je comprends que certains soient exaspérés !

Monsieur Hergat Monsieur Meyer vous parle de ce qui se passe ici et vous nous sortez cette île qui est au diable vert ! je ne sais pas ce qui s'y passe exactement mais j'ai l'impression que c'est le système qu'ils ont toujours eu. Ca me semble aussi intelligent de mettre là bas un autre système que d'importer la charia ici.

Si vous voulez on revient au problème et on regarde ce qui se passe à Paris sans s'occuper de ce qui se passe à (je ne sais même pas quelle est la captitale de Mayotte).
Monsieur Changeur,

Votre point de vue revient-il à dire qu'une France avec, mettons, 50% de noirs chrétiens (pour employer vos mots) assimilés, serait la France ?
Citation
Philippe Changeur
au diable vert

au diable vauvert. A moins qu'il ne s'agisse de l'Islam.

En effet, c'est le système qu'ils ont toujours eu. Raison pour laquelle, apparemment, certains ont trouvé urgent d'en faire un département. Pour bien l'arrimer sans doute.
Mais la question devient alors, qu'est-ce qu'on arrime et à quoi l'arrime-t-on ?
Mais qu'est-ce que vous racontez ?

Pouruqoi à propos d'un sujet voulez-vous parler d'un autre ? qu'est-ce que vous voulez qu'on vous dise sur Mayotte ? j eviens de regarder où c'était exactement, je n'en avais pas la moindre idée et je ne peux rien vous dire de plus. Le problème n'est pas Mayotte c'est ce qui se passe à Paris.
Vous Monsieur Du Masnau vous êtes malin vous me mettez en difficulté.

Instinctivement je vous répondrai non mais c'est vrai c'est contraire à ce que je dis plus haut.
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