L'autorité de l'Etat

L'angelot Macron, après avoir reçu deux menaces de mort à la noix, édulcore lui-même son projet de loi avant donc même qu'il soit voté. Cependant qu'à Nice, nous raconte-t-on, des militaires sont agressés. Comme des femmes seules rentrant tard le soir chez elles en empruntant une rue mal éclairée? A peu près.

L'agresseur aurait crié "Je suis 100 % Coulibaly". Les Coulibaly nous ont semble-t-il déclaré la guerre.

Assurément de grands sensibles, les Coulibaly. Les membres du lignage comme leurs cousins éloignés.

Où l'on apprend, grâce au Figaro.fr et à la syntaxe "France d'après" que Coulibaly Moussa avait pour complice nul autre que le dénommé Christian Estrosi, bien connu des services de police de la ville :

Par ailleurs, la ville de Nice affirme que sa police municipale aurait appréhendé et remis à la police nationale le jour même, un possible complice de Moussa Coulibaly. Ce dernier aurait été, selon les services du maire de Nice, Christian Estrosi, arrêté, juste avant l'agression, dans le tram de la ville, sur un simple contrôle, car il circulait sans billet.

[www.lefigaro.fr]

Francis, vous vous trompez, pour une fois. Il est évident, à lire ce texte, que Moussa Coulibaly est un pseudonyme de Christian Estrosi qui aurait, sous ce nom-là, été arrêté dans le tram car le tram circulait sans billet ("il" ne peut être M. Estrosi, on l'imagine tout de même mal circuler dans le tram, tout au plus accompagnait-il le tram dans sa niçoise reptation). Sinon, on aurait eu "cet avant-dernier".

La Dépêche de Toulouse se débrouille assez bien dans le genre, aujourd'hui. Voyez plutôt, à propos des chutes de neige :
15h59. La fermeture universitaire centrale sera exceptionnellement fermée à 17 heures ce mardi en raison des intempéries.