Communiqué n° 1803, samedi 14 février 2015
Sur la plastification générale
Le parti de l’In-nocence est horrifié par les derniers relevés témoignant de l’accroissement vertigineux de la matière plastique dans la substance des océans. Puisque l’in-nocence en la matière (ainsi qu’il est bien le cas de le dire...) semble impossible à obtenir de la folie des hommes, qui déversent leurs déchets n‘importe où et n’importe comment, c’est la production qu’il convient de limiter en amont, sur les terres émergées, et cela d’autant plus impérativement que la plastification des mers, certes désolante en soi, sévit aussi en aval, par le truchement de l’infortunée faune marine, qui ne peut faire autrement qu’avaler les déchets, lesquels peuvent se retrouvent dans les produits de la pêche, et risquent ainsi de finir dans le corps même des consommateurs. C’est donc un cycle complet qu’il convient d’interrompre, et cela d’autant plus qu’il joue un rôle capital, et pas seulement à titre d’emblème, dans le processus remplaciste global, cette réduction du créé, humanité comprise, à une matière plastique indifférenciée par définition, interchangeable et remplaçable à merci.