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La grammaire et le français qu'on parle

Envoyé par Philippe Changeur 
Je lis avec émerveillement les textes de Renaud Camus et ses points sur la grammaire. Il parle de façon très intéressante du sens de la langue. C'est une chose à laquelle je crois beaucoup : l'oreille est vite heurtée par des tournures qui ne sont pas françaises.

C'est pourquoi aujourd'hui j'ai été surpris par l'article à propos de "par" après avoir lu le message de Monsieur Brémond dans le fil sur la femme voilée.

Je comprends bien l'argument logique et l'argument du grammairien (il faut un verbe). Ceci dit j'ai essayé plusieurs phrases avec ou sans verbe et je trouve que si dans certains cas mettre un verbe sonne mieux (par exemple "un préavis DEPOSE par la CGT") dans d'autres c'est l'inverse.

Par exemple :

- "la conquête de l'Algérie par les Français a finalement eu de bien mauvais effets à long terme" et non "la conquête de l'Algérie (réalisée ?) par les Français a finalement eu de bien mauvais effets à long terme"

- "le peintre par lui-même" pour un autoportrait (je ne trouverais pas du tout française la tournure "le peintre peint par lui-même").

Au fond, dire "un tableau peint par Monet" me gêne beaucoup, je ne sais pas trop pourquoi sauf dans des phrases comme "ce tableau peint par Monet en...". Dire à voix haute "Un tableau peint par Monet a été vendu.." ne passe pas.

En fait je me demande si "tableau" et "par Monet" dans la même partie de phrase ne supposent pas forcément que Monet ait peint le tableau.
Je dirais quant à moi "un tableau de Monet" mais "Louis XIV par Rigaud". Sur "la conquête de la Gaule par Jules César" je vous rejoins, mais pas sur l'appel à la grève : je dirais toujours "lancé par". Comme souvent les concepts sont clairs mais les frontières sont un peu floues.

Autre chose, qui n'est pas piqué des vers. On lit ce matin, en page d'accueil du Monde en ligne, sous un article intitulé « Charlie Hebdo » : quand la DGSI réécrit l’histoire, le chapeau suivant :
Le service de renseignement a couvert ses erreurs, faute d’avoir suffisamment surveillé les frères Kouachi, les tueurs de « Charlie Hebdo ».

C'est absolument incompréhensible et il est même presque impossible de deviner sans lire l'article que cela était censé vouloir dire quelque chose comme Le service de renseignement a tenté de cacher le fait qu'il n'avait pas suffisamment surveillé les frères Kouachi, les tueurs de « Charlie Hebdo ».
Désolé mais une "agression contre une femme voilée", ce n'est pas français. C'est du langage journalistique. Du Masnau a bien fait de faire la remarque (cf communiqué n° 1813). Je ne fais que me conformer à ce qu'écrit Renaud Camus lui-même.




[twitter.com]
Il suffirait de remplacer "plaire" par "paraître".

« Quand on veut plaire dans le monde, il faut se résoudre à se laisser apprendre beaucoup de choses qu'on sait par des gens qui les ignorent. » (Chamfort, Maximes et Pensées)

(Message heureusement corrigé, grâce à l'attention de M. Marche)
à propos de la pensée de Chamfort ci-dessus : une phrase française couchée en bonne langue devrait toujours comporter ce risque, soit celui qu'une substitution de lettre, ici un "s" mis pour un "r", en chamboule le sens.
Eh bien, n'est-ce pas le cas, en l'occurrence ("il suffisait" n'est pas du tout ce que je voulais dire, et le vouloir-dire, Francis, n'est-il pas le sens ?) ?
Ce n'est pas le "s" de suffisait mais celui de "pas" qui chamboule le sens; et le vouloir-lire, Alain, n'est-il pas la clé du sens?
Ah ! ce que c'est qu'être tête en l'air... Et combien de beaux mondes probablement viables se sont échafaudés sur de fausses pistes, n'est-ce pas ?...
Evidemment Alain. Et que dire de toutes les pistes vers la vérité mal déchiffrées, banalisées pour un rien, camouflées par accident, par accident de lecture, perdues et recouvertes -- comme les sentiers recouverts de Janacek -- sous l'effet de la seule négligence nôtre de ne pas les prendre, tout simplement, à la lettre.

Nous passons nos heures de lecteur à ne pas lire ce qui est écrit, à nous contenter de lire ce que nous escomptons de la phrase. Et ce malheur, on le doit aussi, en partie, à l'écrivain, qui ne s'occupe point ou ne s'occupe plus d'écrire ce que l'on n'attend point. Des dialogues de sourd s'installent et se perpétuent de la sorte entre lecteur et auteur, qui reproduisent et prolongent ceux qui isolent locuteur et auditeur.
Le bégaiement généralisé que constitue le redoublement du sujet dans les discours en témoigne : la phrase française pure est trop fragile, trop dangereuse, les risques de dévoiement de son sens sur un accord du sujet trop omniprésents. La fin de la langue française doit pouvoir s'expliquer ainsi : elle exigeait trop d'attention, non point de l'habileté dans son maniement, non point des connaissances fortes et complexes, mais seulement de l'attention pour ce qui arrivera en elle sans nécessairement avoir été convié, de l'attention pour la survenue de la nouveauté, survenue des énoncés émancipés du contrat d'attente.

L'enchaînement attendu des énoncés n'a point besoin de langue française, n'importe quel bégaiement arthritique y pourvoit.
08 avril 2015, 09:52   L'injustice
Il reste à savoir, cher Francis, si l'inattention des doués (soyez certain que je ne parle pas pour moi) n'est pas plus potentiellement et accidentellement riche que la scrupuleuse (et très méritoire) attention des gens de moyennes capacités.
L'inattention des doués est une notion pertinente en effet. Elle s'applique à l'amateur de poésie qui trouve dans ce qu'il lit ce qu'il veut lire, ce qu'il a déjà en lui : sa lecture inattentive est créatrice, ou disons qu'elle se passe d'attention, retombe sur ses pieds par-delà les mots qui lui sont donnés, ou parcourt le texte, poème ou prose poétique, avec des bottes de sept lieues sans perdre son chemin. C'est Heidegger devant Hölderlin. Je crois comprendre, parfois, le poème que je lis, puis, si je le relis attentivement, je m'aperçois que, bien sûr, j'étais passé à côté de mille choses, mais que ce que j'avais cru devoir y lire ou y trouver d'emblée était d'une richesse et d'une originalité comparable à ce que pouvait me livrer une lecture exacte du poème.

La langue française n'est point faite pour ça. Elle dut avoir été créé par des gens qui ne craignaient pas d'ouvrir les yeux et leur intelligence à ce qui advenait dans le monde et du monde, au moment de l'Edit de Villers-Cotteret. C'était une langue ennemie du ronronnement de la pensée; ce ronronnement s'étant désormais installé dans la cité, elle perd sa raison d'être et se meurt naturellement. Manquez une seule lettre dans les Chamfort et les La Rochefoucault, et aucune poésie, exaltée ou ronronnante, aucun rail politique ne s'offre à vous dans ces textes pour rattraper votre lecture et vous mettre sur une voie, quelle qu'elle soit, la leur ou la vôtre, qui puisse vous mener quelque part.
09 avril 2015, 09:02   Si t'es un homme
» La langue française n'est point faite pour ça

Je ne peux vous suivre là, trop haut et abstrait pour moi.
Pour ma part, la langue française fera ce qu'on lui dira de faire, pourvu qu'on en ait les moyens.

« Ce que j'avais été !... et combien j'étais loin de celui qui, un jour, nourrit un tel feu dans son âme, et de si heureuses erreurs ! »

Leopardi, Canti
Francis nous parle de La Rochefoucault. C'est un exemple très français, c'est celui des Maximes, celui de cette langue brillante, ramassée et limpide, à mille lieues de la période latine qui vous berce mollement et où, à la fin, on a oublié le début. C'est une langue qui ne ronronne pas. C'est Bossuet disant "Madame se meurt, Madame est morte".

"Faites des phrases courtes. Un sujet, un verbe, un complément. Quand vous voudrez ajouter un adjectif, vous viendrez me voir". C'est de Clemenceau, je crois.

Voici un discours français, un discours de combat, qui commence par une phrase un peu longue pour capter l'oreille puis qui enchaîne des phrases courtes :

Étant le détenteur de la légitimité nationale et républicaine, j'ai envisagé, depuis vingt quatre heures, toutes les éventualités, sans exception, qui me permettraient de la maintenir.

J'ai pris mes résolutions.

Dans les circonstances présentes, je ne me retirerai pas.

J'ai un mandat du peuple, je le remplirai.

Je ne changerai pas le Premier ministre, dont la valeur, la solidité, la capacité, méritent l'hommage de tous.

Il me proposera les changements qui lui paraîtront utiles dans la composition du gouvernement.

Je dissous aujourd'hui l'Assemblée nationale.



C'est autre chose que le style ampoulé du Sire de Mollandouille.
10 avril 2015, 09:51   Ça rigole plus
Feuilletant au hasard, et toujours avec un plaisir renouvelé, les Lettrines de Gracq, donc, le passage suivant m'a fait penser, je ne sais vraiment pourquoi, à votre Clémenceau déboulant sans crier gare...


« La guerre fraîche et joyeuse. À Bull Run, la première rencontre de la guerre de Sécession, les Nordistes avaient mis en ligne un régiment pimpant de Chicago Zouaves à la culotte bouffante, alors "dans le vent". La population de Washington, à trente kilomètres de là, sénateurs et jolies femmes, était sortie en masse pour piqueniquer sur les collines, et ne rien perdre du great event. Les cochers racolaient dans les rues des clients pour les "courses de Bull Run". Puis quelques obus s'égarèrent parmi les barbecues. Fini de rire, et pour longtemps. »
Clemenceau retrouvait la langue "de salut public". Voir, dans ce goût littéraire très français d'avis de préfecture de police, celui qui fut émis pour appeler à la dénonciation de Georges, soit le consipirateur Cadoudal, exposé cette semaine au musée Carnavalet (exposition Napoléon et Paris), où le mot Loi avec capitale, à la lettre près, donc, se substitue pour toute l'intelligence et l'esthétique et la politique du texte, à celui de Roi.

A un "R", on substitue un "L" et le génie intraitable de cette langue, à la fois révolutionnaire et hyper-administrative, fait tout le boulot historique requis.
En prolongement à ce qui vient d'être dit sur le Roi et la Loi, Paul Ricoeur dans sa somme paru en 2000 sous le titre La Mémoire, l'histoire, l'oubli, s'interrogeait dans le chapitre Histoire/Epistémologie :

La question pour nous sera de savoir si, avec la fin de la monarchie d'Ancien Régime et le transfert sur le peuple de la souveraineté et de ses attributs, l'historiographie a pu éliminer de la représentation toute trace du discours de louange. Ce sera demander en même temps si la catégorie de grandeur et celle qui lui est connexe de gloire peuvent disparaître sans laisser de trace de l'horizon de l'histoire du pouvoir. Etait-il réservé à la seule "manière absolutiste d'écrire l'histoire absolue de l'absolutisme", d'extraire de la lisibilité du récit la visibilité d'une description narrative qui réussirait à "peindre plutôt que raconter, faire voir à l'imagination tout ce qu'on met sur le papier" (...) La démocratie moderne a-t-elle mis fin à l'éloge du roi et à la fantasmatique mis au service de cet éloge ?

Avant la langue des avis de recherche de Cadoudal émanant de la préfecture de police de Paris, qui révèle beaucoup sur la question de cette substitution de signifiant (L/Roi) de l'absolutisme, la plus éloquente des réponses à Paul Ricoeur est taillée dans la pierre à Aix-en-Provence : le stupéfiant mausolée Joseph-Sec qu'on peut admirer au 8 de la rue Pasteur. Voici ce que nous en dit Wikipédia qui cite ses sources : Comme le rappelle Michel Vovelle, Professeur à l'Université de paris I, Institut d'Histoire de la révolution française, « le décor sculpté et figuré de son monument se présente comme un hymne à la loi, et au droit nouveau. Une soixantaine de motifs, empruntés à l'héritage de l'Ancien et du Nouveau testament, comme à la symbolique maçonnique puis à celle de la république française, nous introduisent, lorsqu'on en décrypte le sens, à l'univers mental à base de syncrétisme religieux d'un initié, qui identifie sa propre aventure, et son ascension à celle de l'humanité, depuis la chute originelle, jusqu'à sa régénération ».

On trouvera un descriptif illustré de photographies du monument sur l'encyclopédie en ligne que je viens de nommer
[fr.wikipedia.org]


Au fronton du monument on peut lire l'inscription "L'An IV de la liberté 1792 le 26 février -- Monument dédié à la municipalité de la ville observatrice de la Loi par Joseph Sec"

Voici une vue du cartouche du piédestal de l'Afrique :


[fr.wikipedia.org]

Quant à celui, très édifiant, du piédestal de l'Europe, on y lit ceci : "Fidèle observateur de ces lois admirables qu'un Dieu lui-même a daigné nous dicter chaque jour à mes yeux elles sont plus aimables et je mourrais plutôt que de m'en écarter"

De la louange du roi à celle de la Loi, il y a un monument, une borne dressé au point de passage de la monarchie absolue à la démocratie absolue où sont représentées ou évoquées des tables données pour dictées "par un Dieu lui-même", dans lesquelles, d'un régime à l'autre, seule une lettre varie.

A noter qu'outre la statue de Moïse on trouve, qui lui fait vis-à-vis, celle de Saint Jean-Baptiste :

Pour conclure en rejoignant la discussion relative à ce qui advient à l'école de la République, j'ai écrit dans le fil dédié à ce sujet que, loin de "manager" l'existant, le bloc idéologique au pouvoir fait la révolution. Ecrivant cela j'ignorais que l'éminence grise du gouvernement précédent, celui du premier ministre Ayrault, soit le très distingué Vincent Peillon, avait écrit un livre intitulé La Révolution n'est pas terminée(Le Seuil, 2008). Ouvrage dans lequel on peut lire cette prose, particulièrement exaltée, et assez dans le goût du monument Jacques-Sec, il faut bien l'admettre :

« C’est à elle [l’école] qu’il revient de briser ce cercle [les déterminismes], de produire cette auto-institution, d’être la matrice qui engendre en permanence des républicains pour faire la République, République préservée, république pure, république hors du temps au sein de la République réelle, l’école doit opérer ce miracle de l’engendrement par lequel l’enfant, dépouillé de toutes ses attaches pré-républicaines, va s’élever jusqu’à devenir le citoyen, sujet autonome. C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Eglise, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi. La société républicaine et laïque n’a pas d’autre choix que de « s’enseigner elle-même » (Quinet) d’être un recommencement perpétuel de la République en chaque républicain, un engendrement continu de chaque citoyen en chaque enfant, une révolution pacifique mais permanente » (p. 17).

Et ceci, qui révèle le "logiciel spirituel" de nos gouvernants actuels, habités de robespierrisme et d'un culte à l'Etre suprême à peine déguisé:
« En voulant éliminer et le déterminisme religieux et le déterminisme scientifique, la synthèse républicaine se trouve obligée d’inventer une métaphysique nouvelle et une religion nouvelle, où c’est l’homme, …, qui va apparaître comme un infini qui sans cesse « s’échappe à lui-même » (J. Lagneau) Cette religion n’est pas une religion du Dieu qui se fait homme. Elle n’est pas davantage d’ailleurs une religion de l’homme qui se fait Dieu. Elle est une religion de l’homme qui a à se faire dans un mouvement sans repos. » (p. 141-142). Plus loin, il poursuit : « Ce qui manque au socialisme pour s’accomplir comme la pensée des temps nouveaux, c’est une religion nouvelle : « Donc un nouveau dogme, un nouveau régime, un nouveau culte doivent surgir, afin qu’une nouvelle société prenne la place de l’ancienne. » (Littré) » (p. 149). « La laïcité elle-même peut alors apparaître comme cette religion de la République recherchée depuis la Révolution. » (p. 162) « C’est au socialisme qu’il va revenir d’incarner la révolution religieuse dont l’humanité a besoin, en étant à la fois une révolution morale et une révolution matérielle, et en mettant la seconde au service de la première. » (p. 195).

Et après ça on voudrait nous faire croire que nous avons affaire là à des "managers" pusillanimes et fades, timorés et inconséquents, qui "se moulent sur les reliefs du terrain" ?
Peillon apparaît ici gentiment doctrinaire, sans aucun doute, mais pourquoi, grands dieux, un tel illuminé voudrait-il supprimer l'enseignement de l'humanisme et des Lumières, qui constituent quand même le socle idéologique de sa propre "nouvelle religion" qu'il a tant à cœur de promouvoir ?? Ce n'est probablement pas pour rien qu'il a été écarté.
Je me souviens fort bien d'une apparition télévisée de François Hollande dans une émission "culturelle", peu avant qu'il ne soit élu, au cours de laquelle il avait répondu à Elisabeth Lévy, avec son sens inimitable de la langue et des réalités, concernant l'immigration, à peu près ceci : « Ah mais hé, ils sont là maintenant, faut faire avec, hein... ».
Oui hé.
Utilisateur anonyme
29 avril 2015, 18:32   Re : La grammaire et le français qu'on parle
''Ouf ! soulagée par ces news..., j'peux enfin parler un français correct comme tout le monde en France ! '' (Berenyssss)

L’Académie française valide finalement « Ils croivent » et « Faut qu’on voye »

C’est un véritable coup de tonnerre qui a eu lieu hier soir dans le cercle très fermé des « Immortels ». En effet, après un long débat de sept heures et trente-cinq minutes, l’Académie a enfin accepté et validé définitivement deux formes de conjugaison inhabituelles mais pourtant couramment utilisées à l’oral : « ils croivent » et « qu’on voye ».

« On dit bien « Ils boivent » alors il était assez injuste de considérer « Ils croivent » comme une faute de français » observe à juste titre Jean d’Ormesson. Cette décision de l’Académie Française découlerait ainsi d’une volonté de faire évoluer la langue vers sa forme utilisée quotidiennement par ceux qui la pratiquent. Simplifier, clarifier, dépoussiérer la langue française fait partie intégrante des missions salutaires que mène de front l’Académie.

Alain Finkielkraut en maître d’œuvre

C’est sous la houlette du dernier membre de l’Académie en date, le philosophe Alain Finkielkraut, que l’exploit a pu être réalisé. En effet, coutumier de ces conjugaisons, « il s’est battu bec et ongles et a réussi à mobiliser une majorité de membres derrière lui » commente admiratif Xavier Darcos.

Ces formes de conjugaison seront acceptées au même titre que les anciennes, afin de ne pas créer de changement trop brutal dans les méthodes d’enseignement. « Faudrait qu’on voye à ce qu’on fait la même chose avec « Comme si que » a déclaré un Max Gallo épuisé mais satisfait au sortir du débat.

La Rédaction
merci d'avoir lu jusqu'au bout : (source Le gorafi)
"Parguenne ! j’avons pris là, tous deux, une gueble de commission : et je ne sais pas moi, ce que je pensons attraper."
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