Ce que je veux dire c'est que dans cette affaire de chien Reanud Camus serait bien avisé de regarder le problème froidement en se posant les questions suivantes :
- quel est la race de ce chien ?
- quand aboie-t-il ? combien d'heures par jour ?
- aboie-t-il la nuit ?
- les aboiements sont-ils liés à un fait précis ?
Ce n'est qu'une fois tout ça rassemblé qu'on peut dire par exemple en demandant l'avis d'un vétérinaire si cela est un trouble excessif ou si c'est une serviture à souffrir.
M. Pellet nous le dira mais je pense qu'on ne peut condamner le propriétaire d'un chien que si le trouble est exagéré et que cela se mesure par des considérations de fait et pas par la raison qu'on est sensible aux aboiements.
J'ajoute que si j'étais la propriétaire, outre le fait que je n'aimerais pas être citée ainsi je garderais si on s'attaquait à mon chien et à ma façon de l'élever un chien de ma chienne c'est le cas de le dire à qui s'attaquerait à ce chien. Les guerres de voisinnage sont les plus terribles. J'imagine le pétrin dans lequel serait Renaud Camus si cette dame par exemple attaquait à son tour tous les actes liés aux travaux que Renaud Camus entreprend (et dieu sait qu'en matière de travaux il y en a des dizaines et qu'un bon avocat peut bloquer un chantier durant des mois sous les prétextes les plus divers).