Comme le note Rémi Pellet, la définition de la Confédération est très proche de celle des mouvements en faveur des états, nombreux aux Etats-unis.
Par ironie de l'histoire et de la sémantique, cette Confédération In-nocente fait penser au States' Rights Democratic Party qui entendait justement revenir à une forme de confédération, l'Union (fédération) empéchant les Etats de définir leur propre politique dans des secteurs qu'ils (les états du sud) estimaient vitaux (dans le cas d'espèce, le States' Rights Democratic Party n'avait rien contre la politique extérieure fédérale ni contre certains aspects de la politique économique mais beaucoup contre la dé-ségrégation). Il l'emporta je crois dans quatre états aux élections de 1948 et dans cinq, sous une forme édulcorée, en 1968.
De mon point de vue, la seule possibilité pour l'Europe est une fédération, pas une confédération.
Prenons un exemple : dans un système confédéral, chacun des confédérés est maître chez lui mais ses habitants peuvent ensuite aller où ils veulent dans la confédération, sous réserve qu'ils se plient aux règles de l'autre état confédéré.
Supposons maintenant que, dans la Confédération, chaque Etat soit maître de sa politique migratoire et de naturalisation : par exemple, la Slovénie peut naturaliser cent mille immigrants par an. Ces immigrants étant devenus slovènes, de jure, ils peuvent alors s'installer partout dans la Confédération. La France peut ne naturaliser personne : elle doit cependnat accueillir les Slovènes.
Je rejoins donc Rémi pour suggérer, si l'Europe est aussi importante que cela pour le Parti, qu'un effort de réflexion tendant à définir l'objet et les limites de l'institution, ainsi que les droits et responsabilités de tout un chacun soit mené.