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Mania analogica, point Godwin et methamphétamine

Envoyé par Francis Marche 
Les combattants du Daech (ISIS en anglais, dans les liens anglophones ci-dessous) consomment et trafiquent une methamphetamine, le Captagon, qui insensibilise à toute forme de cruauté infligée à autrui ou subie, et bien entendu à toute douleur ou fatigue.

Cette molécule est celle-là même qui était fournie en quantité industrielle aux troupes de la Wehrmacht lors de la campagne de France de 1940. Un livre vient de paraître, qui documente ce fait : [www.kiwi-verlag.de]

Voir cet article en français : [www.slate.fr]

Et celui-ci, en anglais, sur la toxicomanie des barbares du Daech : [www.frontpagemag.com]

Cette drogue leur permet de crucifier des enfants (autre chose que l'affaire du petit Aylan, ça, des enfants crucifiés !), et d'égorger à la tronçonneuse. Des videos et des photos de cela existent : des hommes que l'on exécute en les égorgeant à la tronçonneuse, debout, ligotés mains au dos devant un mur ou attachés à un poteau. On approche le tranchant de la machine par en dessous; ils serrent les dents et ferment les yeux les malheureux comme chez le barbier. Au premier contact avec la chaîne, des gerbes de sang leur inondent la poitrine.

EH HO! LES ANTI-NAZIS ! QU'EST-CE QU'ON FOUT LA ? ON DISTRIBUE DES PETITS PAINS AUX REFUGIES AVANT DE LES METTRE A L'USINE POUR FABRIQUER DES COUSSINS DE MERCEDES OU DES APPAREILS PHOTOS A SELFIES ? C'EST CA L'ANTI-NAZISME ?

ET NOS ANTIFAS ? OU SONT-ILS ? ON NE LES ENTEND PLUS ?
La crystal meth ('speed' ou 'ice' ) est le héros de la série breaking bad, série qui est top N°1 des séries américaines depuis dix ans. Un père de famille, professeur de chimie, se lance dans la production de meth pour soigner son cancer et assurer la scolarité de ses enfants. Le héros meurt à la fin, la morale est sauve. Il est quand même régulièrement rappelé au cours de la série, que la meth fut légale, histoire de rappeler aussi que le héros est américain certes, mais qu'il n'est pas dénué de valeurs américaines.
Dans la série, on coupe aussi les têtes à la tronçonneuse, on dissous aussi dans les baignoires, ce qui a d'ailleurs inspiré le meurtre sordide de l'étudiante, à Toulouse.

Bref, qui vend de la meth ?



Je trouve que le personnage de breaking Bad a juste un petit côté Big Brother.
Ce serait donc Big Brother qui vendrait de la meth à Daech ?
 
Je ne sais pas. Ils savent la fabriquer apparemment. L'important est qu'on n'arrête pas la barbarie en distribuant des couvertures et des bouteilles d'eau à ceux qui la fuient, victimes et bourreaux mélangés, dont certains parmi eux n'ont d'autre objectif que de la propager.

Et pas un seul de nos "intellectuels" qui soit fichu d'imposer ce discours à l'Elysée ou ailleurs, de s'y faire inviter pour le faire entendre, comme à une autre époque les Glucksmann et les Sartre lors de la crise des boat-people du sud-est asiatique. Mais de quoi ont-ils peur non d'un chien ? De se ramasser une gamelle chez Ruquier ou au grand journal de Canal Plus le lendemain ?
Nos intellectuels, tous des paumés.
Je crois, comme on dit dans les foires-fouilles, que nous avons changé de paradigme, et que nos intellectuels s'en trouvent très bien avec les leurs, ceux d'avant ce changement.
Alors, si nous avons désormais un maître, c'est le maître qu'il faut suivre pour accompagner ce changement, quand c'est encore possible.
(Quant à Sartre ou Simone de Beauvoir, Onfray rappelle à qui veut l'entendre qu'ils furent loin d'être irréprochables, attablés au café de Flore qu'ils étaient, à boire leur petit café moka. Les boat-people étaient sûrement une connerie pour en faire oublier une autre).
Utilisateur anonyme
13 septembre 2015, 06:02   Re : Mania analogica, point Godwin et methamphétamine
L'important est qu'on n'arrête pas la barbarie en distribuant des couvertures et des bouteilles d'eau à ceux qui la fuient, victimes et bourreaux mélangés, dont certains parmi eux n'ont d'autre objectif que de la propager.

Et pas un seul de nos "intellectuels" qui soit fichu d'imposer ce discours à l'Elysée ou ailleurs, de s'y faire inviter pour le faire entendre (...). Mais de quoi ont-ils peur non d'un chien ?

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Oui, nos "grands intellectuels" ne parlent pas (plus). On pourrait même aller jusqu'à dire qu'ayant perdu l'usage de la parole, qui est tout le contraire du bavardage philosophico-médiatique, ils régressent dans l'infra humain, au niveau animal, de l'"animal malade" (Nietzsche). Tout être humain qui regarde un animal reste pantois devant le fait qu'il ne parle pas... Les animaux on en effet un comportement où nous croyons qu'ils vont se mettre à parler ; on dit : comme il est en colère ! Mais c'est une colère qui ne peut pas se dire comme colère, la manifestation n'étant pas encore manifestée. PARLER, pour nos zintellectuels, serait faire paraître la TERREUR (Daech, l'"islam des cités", la submersion migratoire en cours) et surtout L'IMPUISSANCE (la leur). C'est impossible, c'est au delà de leurs forces.
Utilisateur anonyme
13 septembre 2015, 06:26   Re : Mania analogica, point Godwin et methamphétamine
Magnifique exemple dans PROUST, avec le lapin de Françoise ("Pléiade", t. II, p. 57) :


"Car j'avais fait promettre à Françoise, pacifiste mais cruelle, qu'elle ne ferait pas trop souffrir le lapin qu'elle avait à tuer et je n'avais pas eu de nouvelles de cette mort ; Françoise m'assura qu'elle s'était passée le mieux du monde et très rapidement : "J'ai jamais vu une bête comme ça ; elle est morte sans dire seulement une parole, vous auriez dit qu'elle était muette."
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