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La dénonciation de l'hypocrisie selon "les Inrocks".

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
29 novembre 2015, 17:22   La dénonciation de l'hypocrisie selon "les Inrocks".
Le chant poli­tique de M.I.A.

UN TITRE ENGAGÉ POUR DÉNON­CER L’HY­PO­CRI­SIE :

[www.gala.fr]
Utilisateur anonyme
29 novembre 2015, 17:35   Re : La dénonciation de l'hypocrisie selon "les Inrocks".
Toujours frappé de voir la façon dont notre époque s'invente des périls imaginaires (le retour du national socialisme etc.) tout en étant incapable de voir - ou pour ne pas voir ? - les véritables menaces qui se profilent à l'horizon.
Peut-être en est-il toujours allé de même (?).
Il faudrait demander aux historiens de trouver dans les archives nationales l'équivalent des faux combats qui se mènent au moment même où nous parlons. Les insurgés qui défient physiquement les forces de l'ordre au nom de la cause climatique au lieu de lutter contre la daechisation de territoires entiers avaient-ils des ancêtres? Je serais épouvanté d'apprendre que oui.
Utilisateur anonyme
29 novembre 2015, 18:30   Re : La dénonciation de l'hypocrisie selon "les Inrocks".
Il faudrait demander aux historiens de trouver dans les archives nationales l'équivalent des faux combats qui se mènent au moment même où nous parlons. Les insurgés qui défient physiquement les forces de l'ordre au nom de la cause climatique au lieu de lutter contre la daechisation de territoires entiers avaient-ils des ancêtres? Je serais épouvanté d'apprendre que oui.


Heureusement que l'histoire, selon Maistre, doit nous faire revenir - par le détour du mal, de la bêtise et du péché - à l'unité de l'âge paradisiaque, à la civilisation parfaite...
Utilisateur anonyme
29 novembre 2015, 21:14   Re : La dénonciation de l'hypocrisie selon "les Inrocks".
Toujours dans "l'esprit Inrock"... :

L'écrivaine Christine Angot raconte comment, après les attentats, elle entend dire à la télé que "l'islam est compatible avec la République, le problème c'est pas l'islam, c'est les terroristes". Ce discours est "inaudible", affirme la romancière. "Ca fait mal aux oreilles", dit-elle, avant d'affirmer "on n'est pas musulman, on n'est pas juif, on n'est pas catholique, on n'est pas blanc, on n'est pas homme, on n'est pas femme. On joue en équipe, et notre équipe, c'est l'équipe de France".

[www.lepoint.fr]
"Positivons" un peu. Ci-après, un texte d'Olivier Rolin publié dans la même édition du cahier Livres du Monde:

Bref dictionnaire des idées reçues


Ça n'a rien à voir avec l'islam. " Mais non, bien sûr. Des tueurs qui mitraillent au cri d'Allah Akhbar, ça n'a rien à voir avec l'islam. L'" Etat islamique " n'a rien à voir avec l'islam. Ce doit être une erreur de traduction. Les abominations commises chaque jour, dans le monde entier, au nom d'Allah, les égorgements, les décapitations, les crimes contre les femmes, ça n'a rien à voir avec l'islam. Soyons sérieux. Le djihadisme est sans doute une maladie de l'islam, mais il entretient précisément avec cette religion le rapport incontestable qu'a une maladie au corps qu'elle dévore.

" C'est une infime minorité. " Sans doute. Mais quelques milliers de " radicalisés " dans notre pays, ce n'est tout de même pas rien. Les groupuscules gauchistes des années post-68 (auxquels j'ai appartenu) n'étaient guère plus nombreux. Les bolcheviks russes non plus, cela ne les a pas empêchés de fabriquer un des deux grands totalitarismes du XXe siècle. (De même, d'ailleurs, aux yeux des dévots, les " crimes de Staline " n'avaient-ils rien à voir avec la pure essence du communisme soviétique…)

" Les musulmans n'ont pas à se désolidariser publiquement de la barbarie djihadiste ", puisqu'ils n'en sont pas les auteurs. Ce serait accepter la fameuse " stigmatisation ". J'avoue que cette logique m'échappe. On manifeste en général contre une chose à laquelle on n'adhère pas, dont on ne se sent pas partie prenante. Les citoyens français qui manifestaient, autrefois, contre la guerre d'Algérie n'en étaient pas non plus responsables, mais on la faisait en leur nom, et c'est précisément pour cela qu'ils se sentaient tenus de manifester hautement leur opposition. Les morts de Charonne n'étaient pas à leur place ? - Le 8 février 1962, neuf manifestants contre la guerre d'Algérie ont été victimes de la violence policière au métro Charonne, à Paris. -

" Il faut déradicaliser les fanatiques. " Je crains que cette idée de modernes exorcistes ne soit qu'une blague pittoresque, germée dans des esprits qui n'ont jamais eu affaire à d'authentiques démons (pour parler comme Dostoïevski). Le hasard fait que, la veille du massacre, on m'avait invité au MuCEM, à Marseille, à parler de Blaise Cendrars. J'avais choisi de commenter, notamment, un passage extraordinaire de Moravagine, où est décrit le type du terroriste devenu machine à tuer : " Le sang veut du sang et ceux qui, comme nous, en ont beaucoup répandu, sortent du bain rouge comme blanchis par un acide. Tout en eux est flétri, mort. Les sentiments s'écaillent, tombent en poussière ; les sens vitrifiés ne peuvent plus jouir de rien et se cassent net à la moindre tentative. " Je doute qu'une équipe de psychologues et d'imams puisse faire revenir à l'humanité ceux dont le sang a brûlé l'âme. Jésus faisait sortir du corps les esprits impurs pour les fourrer dans des cochons, mais c'était Jésus.

Je respecte les croyants pacifiques, j'admire ceux, la grande majorité sûrement, qui résistent aux intimidations des fanatiques, je souhaite aussi ardemment que quiconque la paix civile, mais ce ne sont pas des subterfuges pour éviter de regarder la Mort en face qui la détourneront de nous.
Utilisateur anonyme
29 novembre 2015, 21:46   Re : La dénonciation de l'hypocrisie selon "les Inrocks".
Il n'a pas du tout l'"esprit Inrock" vot' Rolin !?

Mais bon, après l'écrivaine footballeuse citoyenne du monde ça fait quand même du bien...
Une bouffée d'air frais, Olivier Rolin.

C'est vrai que Allah Akhbar, ça n'a rien à voir avec l'islam. Et d'ailleurs, bientôt, des voix s'élèveront pour nous faire entendre que nous avons mal entendu : ce n'est pas Allah Akhbar ! que crient les tueurs, mais Nutella-Kitbar ! que des esprits habités par la peur de l'Autre et des fantasmes islamophobes interprètent dans le sens de leurs obsessions phobiques, l'ouïe étant assujettie au sens, c'est bien connu. Il faut penser à mettre sur pied des "cellules psychologiques" pour reprogrammer les crispés, les frileux, les paranos sécuritaires, les repliés-sur-eux-mêmes et les rances craintifs de l'Autre. L'Equipe de France en a bien besoin.
Qu'est-ce que je vous disais.
[www.metronews.fr]
Les gens sont fous. Tout simplement.

René Girard, A. Glucksmann qui choisirent de s'en aller avant que de voir ce que l'époque a enfanté, qui ont choisi, en quelque sorte, puisqu'ils sont morts de mort naturelle, d'avaler la cigüe que leur avaient distillée les horloges au moment le plus idoine pour le faire, sont plus que des philosophes : des sages authentiques, ayant tiré leur révérence au siècle et à l'humanité avant que ceux-ci ne deviennent méconnaissables, inénarrables.

On se dit parfois que les grands penseurs, le tchèque Jan Patocka, et ces deux-là, ont eu beau dire la vérité, la travailler, la faire apparaître, pénétrer tous les arcanes pour la déloger, la vérité ne sert plus à rien. N'a plus de sens. Est à repenser da capo.
Pendant ce temps-là, dans nos banlieues où l'on s'ennuie, où au lieu d'inviter les jeunes Français d'origine maghrébine à – comme le firent naguère les jeunes Français d'origine arménienne, russe, espagnole, italienne, polonaise – lire Les Trois Mousquetaires, visiter le Louvre, voir Les Enfants du paradis, l'État n'enseigne que le football et d'abstraites « vertus républicaines » qui ne font bander personne,

Matzneff est injuste. L'Etat enseigne bien plus que le football dans les banlieues, il vient de créer un diplôme national supérieur de hip-hop, na!

[www.lefigaro.fr]

Et après ça, les jeunes viendront se plaindre qu'on ne fait rien pour eux !
Utilisateur anonyme
30 novembre 2015, 12:48   Re : La dénonciation de l'hypocrisie selon "les Inrocks".
Et Luc Bondy dans tout ça ? Qu'en pensait-il de nos bébés trentenaires ? (J'ai ma petite idée.)
.....
Mort d’un ennemi
29/11/2015
Chronique n°44, Richard MILLET.

Mort d’un ennemi

Alors que, tout occupé de la guerre civile en cours, j’arrivais, hier soir, à la station Châtelet-Hallal, descendant dans une foule moins dense que d’ordinaire et dans laquelle on voyait se faufiler plusieurs djihadistes en route pour Raqqa-Saint-Denis, Mossoul-Molenbeek, ou quelque wilayat néo-français, le SMS d’une amie m’apprend le décès de Luc Bondy, aussitôt salué par une presse dont la servilité se mesure à l’unanimité nécrologique dont elle fait preuve en qualifiant Bondy non seulement de grand mais aussi de phénix…
Si je ne me réjouis pas de la mort d’un homme, j’enregistre avec intérêt celle d’un ennemi ; car Bondy s’était mis au rang de mes ennemis, déjà si nombreux, à l’automne 2013, en des circonstances que j’ai déjà relatées dans la Lettre que j’ai écrite à ce metteur en scène et publiée en préambule de Charlotte Salomon*, le livret de l’opéra de Marc-André Dalbavie, dont Bondy m’a évacué comme on fait chasser quelqu’un du palais où il avait été convié.
Je ne me répèterai pas. Un an après l’affaire qui porte mon nom, Bondy mettait fin à ma collaboration à cet opéra dont j’avais écrit et, à sa demande, retravaillé en partie le livret, après la journée que nous avions passée ensemble, à Paris, en juillet 2103. L’opéra serait représenté à Salzbourg, l’été suivant, sur un autre livret. Bondy, soucieux avant tout de sa carrière, m’avait, sans un mot ni aucune forme de dédommagement, sacrifié sur l’autel du politiquement correct, après m’avoir longuement entretenu, à Paris, de la cabale dont il avait fait l’objet, lors de sa nomination au théâtre de l’Odéon, évoquant également l’affaire dont avait été victime son ami Peter Handke. Il en avait, le pauvre homme, la larme à l’œil, et en salissait même sa chemise blanche en mangeant du gigot, au Balzar, ce jour-là. Sans doute cherchait-il (je le comprends mieux, aujourd’hui) le moyen de se débarrasser de moi tout en m’incitant à retravailler tel passage du livret. Son action m’a non seulement privé d’une nouvelle collaboration avec un compositeur que j’aime, mais aussi privé des fruits d’un travail, lesquels eussent été importants, pour moi qui ne jouis pas des revenus d’un Bondy.
Celui-ci, qui a commis plusieurs livres sans importance mais qu’il évoquait devant moi avec une inquiète fatuité, était un metteur en scène, et il n’était que ça, puis-je dire, agacé par l’excessive importance qu’ont prise ces gens-là sur la scène culturelle. Que restera-t-il de lui ? Rien, au contraire de Stanislavski, Kantor, Jouvet, Grotowski ou Vitez. Sa mise en scène du Retour de Pinter m’avait intéressé, sans me convaincre qu’elle ne s’inscrivait pas dans l’air du temps, c’est-à-dire dans une forme de doxa. Si je dis de cet homme qui m’a fait du mal qu’il était un salaud, on m’accusera de cracher sur un cadavre ; et le mot serait sans doute excessif. Je dirai donc que, comme ceux qui ont hurlé avec les loups et ceux dont le silence a été aussi violent que les hurlements, Bondy s’est montré mesquin et lâche, ce qui, pour éviter le vocabulaire sartrien, n’en suggère pas moins la même chose.

* Charlotte Salomon, précédé de Lettre à Luc Bondy, éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2014.
Il faudrait demander aux historiens de trouver dans les archives nationales l'équivalent des faux combats qui se mènent au moment même où nous parlons. Les insurgés qui défient physiquement les forces de l'ordre au nom de la cause climatique au lieu de lutter contre la daechisation de territoires entiers avaient-ils des ancêtres? Je serais épouvanté d'apprendre que oui.

Toute l'histoire, peut-être parce que les hommes se détournent d'elle de crainte d'en savoir trop, à moins que ce ne soit elle qui se détourne d'eux et que la conscience historique des hommes soit toujours brouillée dans et par le présent, où l'histoire flotte dans l'indétermination de la chose point encore sue, est faite de faux combats aux fureurs dérisoires et aux enjeux qui six semaines plus tard seront déjà surrannés.

Très belles et très forte pages de Jan Patocka en 1938, quand le jeune philosophe tchèque, du haut de ses trente-et-un ans, proposait une méditation sur "l'histoire universelle" (les guillemets sont de lui) :

Le monde est ce sur quoi se règle notre compréhension des singularités. Cela étant, il faut nous rendre compte que les documents historiques qui se présentent à nous dans le contexte d'un monde autre que celui où ils virent le jour, sont pour nous autre chose que pour ceux à qui ils s'adressaient initialement. Il y a deux sortes d'anachronisme : un anachronisme des données un anachronisme de la manière dont ces données sont comprise. Nous touchons là à l'une des principales raisons pour lesquelles l'historien ne peut se contenter de constater simplement ce que fournissent les sources, mais se doit d'interpréter (dans un sens particulier, spécifique, que nous développerons dans la suite) : le fait historique, qui se présente toujours dans le contexte d'un monde changeant, tel ou autre, est lui-même sujet au changement. L'historiographie purement superficielle se révèle ainsi dépendante, derechef, d'une autre manière, des transformations de l'énergie historique : la constatation des événenements n'est elle-même possible que sur la base d'une compréhension d'ensemble, soit chaque fois dans les limites d'une coupe transversale de l'histoire : une autre époque non seulement verra les mêmes événements autrement, mais souvent aussi constatera et tirera de l'anonymat d'autres événements jusque-là passés sous silence. (Ainsi, si l'on se place au point de vue hellénistique, il est tout naturel que l'apparition du christianisme -- fait qui, au regard du Moyen Âge, prendra une importance centrale -- n'ait pas laissé de trace dans les ouvrages historiques de cette période.)

L'historiographie, censée nous offrir une reconstruction du passé, devra se garder de se laisser fourvoyer par la suggestion des faits, l'idolon facti. Nous avons déjà retracé cet idolon facti jusqu'à sa source dans l'intellectualisme naïf avec l'objectivisme qui va de pair : objectivisme qui, nous l'avons dit, voit tous les événements se déployer au principe dans un même plan. Cette vision devra faire place à la conscience de la variabilité de l'horizon omni-englobant dans lequel se déroule la vie humaine, à la conscience donc de l'inconvertibilité, de l'incommensurabilité foncière des événements dans différents horizons historiques. Le rôle de l'historiographie ne pourra plus être dès lors la simple reconstruction des "faits" historiques --- compris au sens d'événements localisés avec précision. L'historiographie devra tout d'abord ouvrir l'accès aux faits historiques, en ne perdant jamais de vue que le chemin à suivre pour constater dans le monde du passé part d'abord de la constatation dans notre monde. C'est dire que le sens de l'histoire, le flair de l'historien ne se réduit pas à la simple perspicacité du politique, pas plus qu'à la profondeur du philosophe ; bien au contraire, il implique quelque chose de tout à fait original, une conscience de la variabilité du monde humain, jointe au sens du style historique, de ce qui, aux différentes époques, est possible ou impossible en vertu de la composition catégorielle de chacune. L'historiographie connaît pour ainsi dire une pluralité de niveaux ; elle peut enregistrer les événements à l'intérieur du monde propre de l'auteur comme elle peut tenter de reconstruire un monde autre. Thucydide s'est attaché à la première de ces deux tâches -- il est caractéristique de l'historiographie antique en général qu'elle comprend l'étude de l'histoire toujours dans ce premier sens (non qu'elle manque d'intuition et de flair historique, mais bien plutôt parce qu'elle se rend compte des apories principielles que comporte l'histoire "universelle") ; l'autre problème, purement moderne, ne se pose qu'à l'orientation universaliste de notre temps. Une histoire "du monde", une historiographie au sens propre "universelle" ne peut apparaître là où ne s'est pas imposée la conscience de la variabilité fondamentale de la forme de vie humaine. On voit en effet que, dans les périodes historiques qui se signalent par une clôture statique sur soi, par l'absolutisme de leurs idéaux [ce sont cette clôture statique sur soi ou l'absolutisme d'idéaux qui conduisent certains à déclarer, par exemple que "le FN fait le jeu de Daech" ou que "Boko Haram fait le jeu du FN"] et la contrainte inflexible de normes supra-individuelle, l'histoire du "monde" au sens où nous l'entendons est impossible et demeure inconnue. Tel est le cas de l'Antiquité, du monde chrétien, de la Chine, etc.

[Patocka poursuit en soulignant que "l'histoire universelle est, dans son essence dernière, une tâche qui relève plutôt de la philosophie que de l'histoire empirique, car c'est la réflexion philosophique qui fournit la méthode d'une réflexion sur le monde en totalité et sa variabilité"]

Extrait de "Histoire universelle" paru en français dans le volume L'Europe après l'Europe (Verdier éditeur, titre épuisé)
et la contrainte inflexible de normes supra-individuelle, l'histoire du "monde" au sens où nous l'entendons est impossible et demeure inconnue. Tel est le cas de l'Antiquité, du monde chrétien, de la Chine, etc.

On a déjà eu l'occasion de relever cette étrange tare du parti dévot en France : ils ont les deux pieds dans la mondialisation, voyagent partout, mais continuent de penser dur comme fer que si le djihadisme (mouvement pourtant omni-englobant pour reprendre le terme de Patocka, qui sévit partout, dans une trentaine de pays sur trois continents au moins -- l'Australie n'y échappe pas) frappe la France c'est à cause du FN, de l'islamophobie spontanée et constitutive de la société française, et parce que ces chers petits du 9-3 seraient "stigmatisés" dans l'accès aux emplois et parce qu'on ne leur aurait pas suffisamment fourni de salles de jeu, de shoot et que sais-je. Et accessoirement parce qu'on serait allé en Syrie bombarder leurs frères (notons au passage que Mohamed Merah n'a pas attendu cela pour loger à bout portant des balles de fusil mitrailleur dans la tête de fillettes juives attendant le car à la sortie de l'école).

A l'opposé le bord politique des nationaux (FN, Identitaires, et autres), qui résistent à l'omni-englobant, répètent, réalistes, que si la France est frappée c'est parce qu'elle est la France est que n'y règne pas encore la charia. La perspective omni-englobante est adoptée par les nationaux cependant que toute la boboterie mondialisée jure ses grands Dieu que le djihadisme international admet des causes franco-françaises.

Un Cambadélis, à cet égard, mérite de baffes quand il soutient cela.
Utilisateur anonyme
04 décembre 2015, 02:50   Re : La dénonciation de l'hypocrisie selon "les Inrocks".
Francis,


Pour en finir avec le terrorisme, faisons comme nos amis norvégiens : proposons un Noël sans alcool* !


*Le chercheur sur l’extrémisme et l’Islam Lars Gule a suggéré lors d’une interview à la télévision que supprimer l’alcool des repas de Noël pourrait contribuer à l’intégration des musulmans.
Ainsi, si l'on se place au point de vue hellénistique, il est tout naturel que l'apparition du christianisme – fait qui, au regard du Moyen Âge, prendra une importance centrale – n'ait pas laissé de trace dans les ouvrages historiques de cette période.

A ce propos, on se souviendra des longues tirades d'Onfray qui "prouve" que Jésus n'a jamais existé parce que le monde romain n'ait rien retenu de la chronique de sa vie.

Il faut dire d'Onfray ce que Houllebecque répète de Jacques Prévert et qui donne son titre à un de ses petits pamphlets fameux :

Michel Onfray est un con.
Citation
Francis Marche
Il faut dire d'Onfray ce que Houllebecque répète de Jacques Prévert et qui donne son titre à un de ses petits pamphlets fameux :

Michel Onfray est un con.

Francis, vous pouvez le dire sans faire intervenir Houllebecque :

Michel Onfray est un con.


(ce que je ne crois pas. Quant à Jésus, qu'il ait existé ou pas, ne change rien au fait que l'église Apostolique et Romaine fut celle de l'empire Romain, ce qui l'éloigne considérablement de Jésus [qu'il ait existé ou pas].)

(J'ajouterai encore volontiers que le concile de Nicée semble correspondre étrangement à la date de naissance de l'église Apostolique et Romaine ainsi qu'à la mise en germe de l'Islam, en ce que Nicée aura servi également à expulser la branche arianiste de l'église. L'Islam, un arianisme tardif ?)
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