Communiqué n° 1889, mardi 1er décembre 2015
Sur la conférence de Paris et la question démographique
Le parti de l’In-nocence observe que déjà, à peine ouverte, la conférence de Paris sur le climat paraît tout à fait résolue, comme toutes celles qui l’ont précédée, à ne pas poser la question de l’explosion démographique, tout spécialement en Afrique, alors qu’il est parfaitement évident que toute réflexion sur l’évolution de la planète et sur les conditions de la vie sur la Terre est parfaitement vaine si elle ne prend pas en compte la folle augmentation de la population globale. Bien plus que de la quantité des émissions de CO2 le réchauffement climatique a pour déterminant capital la masse globale des humains (qui commande la production de CO2, il est vrai). Chaque milliard supplémentaire de Terriens fait monter la température moyenne d’un degré ou davantage, et encore n’en est-ce là qu’un effet parmi d’autres, également catastrophiques.
Le parti de l’In-nocence observe que l’Afrique et les pays de l’ex-“Tiers Monde” en général se présentent à leur habitude comme des victimes et rien d’autre, auxquelles les dommages qu’ils disent avoir subis et subir encore confèreraient des droits imprescriptibles. À la vérité, si ces régions du monde polluent moins que les autres en effet, elles n’en sont pas moins les auteurs de la plus grave menace, et de très loin, qui pèse sur l’humanité. Elles n’imposent pas seulement cette menace à elles-mêmes mais, par le biais de l’immigration de masse et de la submersion migratoire, elles la font peser sur le reste du monde aussi bien, et tout spécialement sur l’Europe, où des Européens inconscients, happés par la rivalité mimétique, prétendent parfois opposer à la conquête par les ventres une résistance par les ventres, que la situation globale rend aussi désastreuse que pas de résistance du tout. À la vérité il ne s’agit pas de faire autant d’enfants que les Africains — ce serait une autre forme de folie suicidaire —, mais d’éviter, si possible, qu’ils viennent les faire chez nous ; et même, dans l’idéal, qu’ils en fassent tant chez eux : faute de quoi guerres, misères, hébétude et banleugalisation générale achemineront l’humanité vers sa hideuse fin.