Copie/collé d'un ancien message
Réjouissons-nous! Enfin une bonne nouvelle à annoncer : il n'y aurait pas "d'explosion démographique" à redouter. Toutes les données actuelles convergeraient vers cette bonne nouvelle.
Peut-être est-ce la fin d'une des angoisses les mieux partagées ici!
La population actuelle est de l'ordre de 6,9 milliards. Elle a quadruplé en 1 siècle.
Selon les experts de l'ONU, elle comptera aux alentours de 9,3 milliards en 2050.
Mais cette croissance démographique ne serait nullement due à une procréation trop généreuse et intensive.
En fait on assisterait à une baisse de la natalité et ce, depuis l'an 1798!!
Au cours du XIXème siècle, le taux moyen de natalité dans le monde reste sensiblement le même, avant de baisser considérablement au XXème siècle, et de continuer à baisser au XXIème siècle.
L'une des caractéristiques majeures de cette croissance démographique est une baisse durable de la natalité, comme le monde n'en a jamais connu (le taux de natalité est passé, dans le monde, de 37,2 naissances pour mille habitants en 1950-1955 à 20,3 en 2005-2010, soit une baisse de 45% en un demi-siècle).
De telles baisses n'avaient été enregistrées précédemment qu'en raison de terribles catastrophes (peste noire, Première Guerre Mondiale).
Ce qu'on appele communément "explosion démographique" traduirait un lent cheminement de l'humanité pour faire reculer la mortalité, par la grâce des progrès économiques et sanitaires.
Dans les pays européens, on est passé d'un régime de haute mortalité et de haute natalité à un régime de basse mortalité et de basse natalité.
La population mondiale est passée de 1,7 milliard en 1900 à près de 7 milliards en 2010. Cette croissance démographique résulte principalement de changements structurels majeurs :
1. Le premier est la baisse considérable de la mortalité infantile, mais aussi de celle des adolescents.
2. Le deuxième est la baisse, également considérable, de la mortalité des femmes par suite de couches.
3. Le troisième est la baisse des taux de mortalité par âge pour les quinquagénaires, sexagénaires, septuagénaires...avec l'amélioration de l'espérance de vie des personnes adultes et des personnes âgées.
Mais alors que les deux premières baisses se sont déployées depuis deux siècles, la dernière est beaucoup plus récente (les années soixante-dix pour les seuls pays développés).
Les raisons de ces changements stucturels sont bien sûr une meilleure alimentation et un meilleur hygiène, ainsi que les immenses progrès réalisés par la médecine sans parler du progrès technique qui a fortement diminué la pénibilité du travail.
L'accumulation de ces baisses, portant toutes sur le taux de mortalité, engendre une augmentation considérable, et sans équivalent historique, de l'espérance de vie.
(Par exemple, en France, au milieu du XVIIIème siècle, la moitié des enfants meurent avant l'âge de dix ans et l'espérance de vie n'est que de 25 ans!)
Bien que ce changement de régime démographique se chiffre effectivement par un augmentation de la population, il se caractérise aussi (et surtout) par une révolution des conditions de vie, avec l'effondrement des taux de mortalité et une espérance de vie spectaculairement accrue.
Penser que l'élévation du taux de croissance démographique constatée pendant la première étape de la transition démographique est sans fin est aussi naïf que de croire qu'un adolescent qui grandit va continuer de grandir au même rythme au fil du temps.
Or toute évolution d'une variable démographique a des effets sur les autres variables. Plus précisément, les populations adaptent leur comportement de fécondité aux changements structurels de la mortalité.
En conséquence de quoi la seconde étape de la transition démographique sera celle de la décélération avant, très probablement, la diminution.
Le XXIème siècle sera moins celui d'une croissance démographique, incontestablement ralentie, que d'un vieillissement inédit de la population mondiale. C'est le phénomène majeur des décennies à venir.
En outre le monde d'aujourd'hui connait de réels problèmes liés à la géographie du peuplement. En effet, la population mondiale se trouve concentrée dans quelques régions. La Chine et l'Inde comptant plus du tiers des habitants. Sous l'effet du processus d'urbanisation, jamais le nombre des humains n'a été aussi élevé et, en même temps, jamais les humains ne se sont autant concentrés sur ces territoires réduits que sont les villes.
L'inégalité de la répartition spatiale s'est accentuée dans le monde à toutes les échelles : planétaire, continentale, nationale ou régionale.
Laissons la haine de la vie aux seuls islamistes et autres talibans...