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Communiqué n° 1914 : Sur un nouvel élargissement du droit du sol

Communiqué n° 1914, jeudi 10 mars 2016
Sur un nouvel élargissement du droit du sol


Le parti de l’In-nocence et le NON (au Changement de Peuple & de Civilisation) observent qu’au moment précis où les responsables européens confient à la Turquie, à grands frais financiers et pour un coût politique exorbitant, le principal rôle dans la lutte supposée contre l’invasion migratoire, la France, elle, élargit encore, en toute discrétion mais de façon très sensible, le champ d’application du droit du sol. C’est ici et là la même trahison à l’œuvre, la même volonté incompréhensible de changer de peuple, le même acharnement haineux contre ceux que la nature et l’histoire avaient placés sous la protection et la garde des politiciens qui les mènent à leur perte. C’est au point qu’on ressent le besoin de trouver un nom pour ce type inédit de régime politique, le gouvernement par la haine à l’endroit des gouvernés, assortie du visible désir de s’en débarrasser, par le truchement de la substitution ethnique : la mysodémie ? la démophobie ? la phobocratie ?
Un type inédit de regime politique soutenu et encouragé par un grand (?) philosophe, qui nous invite à la Résurrection :

« Et si les migrants nous sauvaient ? » (Michel SERRES).




Chronique hebdomadaire de Bernard Ginisty du 20 octobre 2015.
Depuis des lustres, hommes politiques et medias ne cessent de nous expliquer que nous sommes « en crise ». S’il y a, pour reprendre le titre d’un livre de Christiane Singer, « un bon usage des crises », c’est celui de nous obliger à modifier notre façon de voir le monde et de quitter des voies sans issues. Michel Serres est aujourd’hui un des penseurs qui nous permet d’échapper à la morne répétition des problématiques éculées. Dans un entretien récent publié par le mensuel Terraeco il fait le constat suivant : « nous sommes aujourd’hui dans une phase de transition que l’on peut comparer à la Renaissance ou même, plus loin, à l’époque à laquelle l’écriture a été inventée. Donc, tout ce que l’on a appelé les crises – financières, agricole, économiques, pédagogiques climatiques… ne sont que les signes de ces transformations ». Pour lui, le facteur majeur de nos crises est « l’emprise sur la position de l’humanité des questions économiques. Il y a de moins en moins de décisions politiques et de plus en plus de décisions économiques. Comme si l’économie avait bouffé tout le collectif. (…) La place du marché au milieu de la ville imposait sa paix pour qu’aient lieu les transactions. Le grand commerce en est loin. L’argent maître du monde fait autant de victimes humaines que la religion et les guerres des siècles passés, et il y ajoute la destruction des vifs et de la planète (…) Et nous savons, hélas, pourquoi dans une agriculture prospère des enfants meurent de faim. Tout simplement parce que les produits alimentaires font l'objet de tractations et de spéculation sur les marchés boursiers. Aujourd’hui, ces marchés sont bien plus dangereux que Daech ». Interrogé sur les milliers de migrants qui frappent aux portes de l’Europe, Michel Serres répond : « Les migrants frappent à nos portes. Tant mieux ! Que l’on soit contraint à partager, que l’on accepte de baisser notre niveau de vie, oui ! L’histoire est remplie de ce genre de fluctuations (…) On parle de grandes invasions quand on évoque l’effondrement de l’Empire romain. Quelle blague ! Ce n’était pas du tout des invasions ! Il s’agissait de migrants. Il s’agissait de populations arrivant du Nord et de l’Est attirées par l’Empire romain, le lieu où la civilisation était la plus prospère ». En mars 2011, se tint, au théâtre du Chatelet à Paris, un colloque sur le thème du messianisme, suite à la représentation de l’Oratorio de Haendel, Le Messie. Michel Serres était un des intervenants qui s’exprima ainsi sur le thème de la Résurrection : « A cette vie nouvelle, nous préférons toujours le vieux règne répétitif de la comparaison, de la hiérarchie, de la puissance et de la gloire, c’est-à-dire de la mort. Nous ne voulons pas ressusciter. Nous ne croyons pas à la Résurrection, alors que ressusciter veut dire : se délivrer de ses rivalités, sortir de la vieille histoire, d’une société construite sur la mort (…) Ici et aujourd’hui s’ouvre à nouveau le carrefour entre la mort et l’immortalité. D’un côté, nos sociétés de concurrence et de comparaison, de richesses et de misère, de mort, de l’autre, la nouveauté de la Résurrection ».
La migranocratie (gouvernement par et pour le Migrant) ou la diversitocratie ou la remplacistocratie ?
Messianisme version Lou Ravi.

Aujourd’hui, ces marchés sont bien plus dangereux que Daech. Il fallait quand même la sortir celle-là. Pauvre type.
C'est très très en deçà du niveau du Badiou...

(Quand on pense que des types comme lui, comme Morin, ne parlons même pas d'un BHL... Bon, passons.)
« Et si les migrants nous sauvaient ? » (Michel SERRES).

Qui nous sauvera de nos sauveurs ?

Brecht, Les Affaires de Monsieur Jules César
Si l'Etat islamique avait débauché un philosophe laïc de renom afin de le mettre au service de sa propagande, ce philosophe eût écrit exactement ce qu'écrit Serres ici : islamisation = élan nouveau de la civilisation, temps nouveau, refondation et doit être mis en parallèle avec christanisation des premiers siècles et la Résurrection.

Ce comique troupier de Serres nous écrit que nous, les Occidentaux, sommes une civilisation de mort ("D’un côté, nos sociétés de concurrence et de comparaison, de richesses et de misère, de mort, de l’autre, la nouveauté de la Résurrection") cependant que l'Etat islamique qui a ces migrants pour véhicule de pénétration chez nous, représente, quant la lui la Résurrection donc la Vie. Et ce clown nous envoie ce message lors même que le pays est en guerre contre Daech.

Pourriture infâme, traître étalon.
La mort, la résurrection, l'immortalité. Au fond, quoiqu'il dise, c'est à lui-même qu'il s'adresse.
En fait, c'est quelqu'un qui s'écoute parler.
 
Pas grave, dès que ça sentira trop le cramé ici il trouvera toujours le moyen d'aller refourguer sa "pensée philosophique" à l'autre bout de la planète. Et nous on se démerdera avec nos "sauveurs"... Rien de plus prévisible qu'un traître.
Ma discrétion naturelle m'empêche d'encombrer les discussions par un nouveau fil, donc je m'immisce dans celui-là pour vous faire partager ma perplexité au sujet du débat sur le droit du travail.
Parmi les manifestants et grévistes opposés à la nouvelle loi du travail qui permettrait semble-t-il un licenciement plus facile il n'y avait pas de salariés du secteur privé directement concernés mais uniquement des salariés du public avec sécurité de l'emploi ou des étudiantsdiantsdiants effectuant leur sortie initiatique.
Les syndicats représentent moins de 8% de l'ensemble de la population salariée en France et bien moins pour la population salariée hors secteur public. Pourtant ils prétendent représenter l'ensemble des travailleurs.
Tout ceci n'est-il pas paradoxal et surprenant?
Ben non. On appelle ça le tiers état.
 
Les syndicats représentent moins de 8% de l'ensemble de la population
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On pourrait rapprocher ça d'EELV et du NPA, des partis qui rassemblent à eux deux moins de 4% des électeurs, et dont la capacité de nuisance demeure malgré tout et envers et contre tout inentamée.
Nous vivons sous le régime apparent de la tyrannie des minorités agissantes — du moins de certaines d'entre elles.

Le complexe médiatico-politique semble ne rien pouvoir lui refuser. Ainsi, les projets de loi Devaquet (instaurant une sélection à l'entrée des universités) et celle qui prévoyait le contrat de première embauche (CPE) ont-ils été retirés par les gouvernements de droite qui les avaient fait adopter sous la pression de manifestants minoritaires (dans les deux cas, les sondages donnaient une majorité favorable au projet, y compris dans les populations directement concernées. On constate donc dans ces cas une faiblesse remarquable du pouvoir.

Cependant, lorsque le pouvoir est exercé par la gauche, une pression de la rue de la part d'opposants ne suffit pas, là le pouvoir sait se montrer fort, comme on l'a vu lors des manifestations contre le "mariage pour tous" ou des manifestations des Identitaires comme hier encore à Calais.

Donc les minorités agissantes de gauche servent aux médias à faire plier les gouvernements de droite lorsqu'ils ont des velléités de fidélité à leur pensée et à leurs électeurs, tandis que les minorités agissantes de droite n'arrivent plus à rien, même quand elles représentent la majorité de l'opinion. La grande manifestation pour l'école libre, qui avait fait plier Mitterrand, fut leur dernière victoire.
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