L'Institut français d'Angkor, où était enseigné le français à de jeunes Cambodgiens désireux de se rapprocher de la France et d'utiliser la langue dans le tourisme, a fermé ses portes il y a plus d'un an déjà. En Asie, le français recule. Pourquoi les jeunes asiatiques apprendraient-ils cette langue, pour tourner leurs regards vers quelles figures admirables, vers quels modèles enviables qui représenteraient ou incarneraient notre pays aujourd'hui ? La France qu'on admirait tant pour sa singularité, où est-elle aujourd'hui, celle que présentaient encore dans les années 80 du siècle dernier les manuels d'enseignement de notre langue ?
En voici un morceau, pêché sur Twitter, qui la représente bien, la France "profonde" devenue
zone interlope, un bric-à-brac de choses et de gesticulations sans aucun sens, un terrain vague jonché d'une macédoine de détritus d'importation, aux visages monstrueux, sans figure présentable ou unité interprétable ; territoire vide de sens, interstitiel, en attente d'Apocalypse :
Je suis retourné au village de mes arrières grands-parents, Saint-Marcellin,
3000 habitants. Des salafistes en djellaba (croisé 5 en 10 minutes), des
femmes en voile intégral, des groupes de petites racailles qui te regardent mal
(bon, de la racaille de saint-Marcellin, ça reste gérable). A la ferme de mes
ancêtres, composée de deux maisons. La première, rachetée par une
"druide biogéologue" qui a planté un menhir dans le jardin et "unifié les
énergies telluriques". Elle a aussi installé des statues africaines et des têtes
de Bouddha. Elle m'a expliqué que Dieu est partout "dans la nature, le
Christ, l'lslam". Dans la deuxième maison, habite "une médium des
animaux".
Je veux pas faire le pessimiste, mais l'avenir commence mal.
Quelle jeunesse au monde pourrait-être attirée par
ça ?
Il y a aussi les grèves d'Air France, 4 millions de personnes sans emplois ni avenir (y compris parmi elles celles qui détiennent "un emploi d'avenir"), trois suicides d'agriculteurs par jour, les manifs de casseurs, la jungle de Calais et 254 millions d'euros de fraude aux allocations familiales... une dette publique de plusieurs milliers de milliards d'euros et Anne Hidalgo maire de Paris qui a décidé d'ouvrir des "centres d'accueil" pour migrants illégaux dans les beaux quartiers.
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