La conclusion ne souffre aucune contestation: nous allons continuer à nous faire saigner
par des individus que nous connaissons sous toutes les coutures et qui sont déterminés à mourir pour nous tuer car le placement en rétention des personnes fichées «S» est «absolument impossible»: «Il ne peut y avoir de détention préventive en dehors d'une procédure pénale. C'est le socle de l'état de droit. On ne peut pas détenir quelqu'un avant qu'il ait commis une infraction.»
Aucun contournement de l'Etat de droit (qui est bafoué dés lors que les terroristes sont abattus au lieu d'être arrêtés, mais passons), aucune mesure temporaires spéciales ne sont donc imaginables, envisageables tandis qu'une guerre est déclarée. La France, l'Etat nation à la fois les plus ancien et le plus sophistiqué du monde, est totalement démunie face à ces attaques aux caractéristiques tragicomiques (elles sont commises par des meurtriers de masse connus comme le loup blanc, qui entrent et sortent de la bergerie comme bon leur semble) et sans précédent dans sa longue histoire. L'imagination du législateur ne peut l'amener au-delà d'une simple réplique des solutions états-uniennes type Guantánamo? La relance, adaptée aux circonstances, des moyens illégaux qui ont fait leur preuve, par exemple contre l'OAS et les terroristes basques, c'est niet? La neutralisation ou les exécutions extrajudiciaires d'ennemis de la France sont possibles à l'étranger mais pas sur le territoire national?
Je vais finir par croire qu'abandonner les Français à leur sort de chair à couteau musulman fait partie d'un plan diabolique pour parachever à la vitesse grand V le Grand remplacement: qui, dans ce cas, en passerait alors par la liquidation pure et simple -- et orchestrée, planifiée -- de centaines de souchiens.
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