Voir s'étaler une langue aussi dégradée, apauvrie et corrompue chez un bijoutier est choquant. Pourquoi ? Parce que la profession de bijoutier-horloger exige d'écrire le français comme Madame de Sévigné peut-être ? Non. Mais, un joaillier qui est aussi horloger, par définition, par essence,
fait commerce d'authenticité et d'exactitude. Ce doit être ça. Et un bijoutier qui écrit faux, qui s'exprime comme le vendeur de kebab du coin de la rue (la sienne, de rue, celle du bijoutier, désormais), contamine de toc tout ce qu'il propose à la vente.
Le vendeur de kébab est contagieux. Sa simple proximité fait que le bijoutier-horloger se prend spontanément,
au jour d'aujourd'hui, à, lui aussi, comme l'univers tout entier,
vendre du kébab.