J'ai connu le même phénomène en Algérie. A Blida après l'indépendance, les ''Européens'' qui étaient restés ont cru pouvoir continuer à fréquenter à la saison chaude la piscine municipale. Il leur a fallu très vite déchanter. Dès le deuxième été les jeunes Algériens ont commencé à la prendre d'assaut et à rendre sa fréquentation impossible pour exactement les mêmes raisons que celles avancées dans le message de Pascal Mavrakis. Il n'y avait pas d'ailleurs d'agressivité particulière de la part de ces jeunes à notre encontre, mais tout simplement cette manière d'être tapageuse, anarchique, rétive à toute forme de contrainte qui leur est propre. Nous avons fini par renoncer à la piscine. Il s'est passé exactement la même chose avec les cinémas que nous avons dû peu à peu cesser de fréquenter également. Le plus intéressant est que à force de détériorations causées par ce comportement, la piscine a fini par fermer et les cinémas aussi ! Je ne sais plus ce qu'il en est aujourd'hui, mais il n'y a pas encore si longtemps, Alger était probablement une des seules capitales au monde sans un seul cinéma tant les propriétaires de salles avaient fini par être découragés d'avoir sans cesse à débourser pour réparer les dégâts provoqués par la clientèle, d'ailleurs exclusivement masculine. Il en ira de même en France, où peu à peu les piscines, les cinémas, les jardins publics deviendront infréquentables pour nous, et sans doute à terme le deviendraient-ils aussi pour les envahisseurs, sauf qu'en France nous réparerons les dégâts, quels qu'ils soient et quelle que soit leur fréquence, au fur et à mesure. Il y a également un loisir auquel les Européens '' de souche'' et autres non musulmans sont en train de renoncer, c'est le foot. La jeunesse africano-musulmane y fait régner une telle violence, et cela depuis des années, que les premiers préfèrent de plus en plus s'abstenir.
Ce qui me fascine chaque jour davantage c'est de constater l'incroyable permanence au sein de la population africano-musulmane, de ces comportements qui rendent la vie impossible à quiconque y compris, à la longue, aux musulmans eux-mêmes et qu'ils reproduisent, pourtant, partout, en accusant les autres de leurs problèmes. Je crois décidément qu'il n'y a pire chienlit au monde.