Il existe bien évidemment un arsenal de leviers, tous de nature économique, pour encourager la remigration des indésirables, en épargnant à tous la violence des "raffles familiales" et de la coercition physique.
Les envahisseurs, à l'exception d'une frange marginale de guerriers religieux et idéologiques, sont mus par le mobile pécuniaire. Leur calcul est rigoureusement économique, comptable : ils mettent en balance le coût de la migration (qui représente l'investissement initial à consentir à des passeurs et aux réseaux mafieux escortés de leurs idiots utiles, réseaux et filières dont le ministère de l'intérieur nous annonce que le nombre de ceux qui ont été démantelés a atteint le chiffre record de 321 en 2018 : [
www.lefigaro.fr]) avec le revenu des aides sociales projetables, celui des minimas sociaux augmentés de diverses combines et truanderies (faux mineurs isolés, fausse mère isolée, double jeu de papiers d'identités, etc.)
L'immigration clandestine est un biznis. On ne fait pas capoter un biznis par des raffles familiales ou en faisant monter les gens dans des camions à coups de crosses de fusil dans les reins.
Il convient de se livrer à un calcul qui fasse pendant au leur : comment démotiver cette migration clandestine à mobile économique, sur quels leviers peser, comment la désalimenter, etc. ? Pour mener à bien ce calcul, il faut une volonté politique, des agents de l'Etat qui planchent sur le sujet pour en avoir reçu l'ordre. Or, l'ordre ne vient pas, et le crime se perpétue. L'apparente impossibilité de cette mise en oeuvre n'est autre que le cache-misère d'une absence foncière de volonté politique.
La remigration, que Cassandre me pardonne cette image modérément élégante : doit se traiter comme la question des testicules du chat ou du taureau dont on se débarasse au mieux par ligature.
Sur ce point, un certain Louis Desliens, au nom prédestiné, jette un éclairage saisissant sur les méthodes à mettre en oeuvre pour aboutir à une remigration heureuse :
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documents.irevues.inist.fr]
Le clandestin à qui on a coupé les vivres de la CAF, tombera dans la remigration comme les bourses du taureau à qui on a appliqué la ligature idoine qui en coupe l'irrigation sanguine. L'immigration clandestine nécrosée, le remigré est appelé à choir comme un fruit mûr dans la charette de la remigration "encouragée" (par une petite prime qui en adoucira l'inconfort).
Reste les autres, les descendants de migrants hostiles au pays d'accueil de leur père : leur rémigration vers un pays tiers apparaît en effet difficilement envisageable, les pays candidats à l'accueil ne se trouvant pas sous le sabot d'un cheval. A ceux-là, appliquer l'exil intérieur en retournant celui que s'inflige en France le peuple historique : faire secession en renonçant à les inclure dès lors que par leur comportement, ils en ont manifesté le refus. Le terme clé est
sécession, en effet, sociale et territoriale. Ce qui revient à aller à rebours de l'histoire imposée par l'ordre mondial dont la mise en place va bon train ces temps-ci ("économie inclusive", "société inclusive", entend-on partout). Il y faut des couilles, en effet, pour filer obliquement la métaphore inspirée par les thèses magistrales de Louis Desliens.