Bien qu'en temps d'hystérie collective je ferme toutes les écoutilles j'ai cru comprendre en passant quelque part sans pouvoir me défendre que Obama avait refusé l'aide publique pour les élections parce qu'il pouvait s'en passer grâce aux donations qui affluaient de toutes parts surtout d'une vague sans précédent de simples citoyens. Particulièrement noble donc !
Or sur ce site (le connaissez-vous et est-il fiable ?) que je découvre je lis
ceci :
Les super-riches ne se sont pas ralliés à Obama par opportunisme : ils ont misé sur lui dès le début de la campagne, voire même, pour certains d’entre eux, avant même qu’il ne s’engage. Au début de l’été, ce soutien était déjà si important que le sénateur de l’Illinois a refusé l’aide publique – la bagatelle de 84 millions de dollars – à laquelle il avait droit. S’il l’avait acceptée, il aurait dû en effet accepter un plafonnement des autres sources de financement et publier la liste détaillée des contributeurs. Ce qui revenait à se lier doublement les mains, pour un résultat inférieur à celui qu’il était en droit d’espérer à travers les seules aides privées.