Le site du parti de l'In-nocence

Au courrier de Télérama

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
12 novembre 2008, 15:42   Au courrier de Télérama
"Remercions Bush d'avoir été si mauvais qu'il en imposa Barak Hussein Obama au monde entier. Remercions Barak Hussein Obama d'avoir été si bon qu'il y est arrivé! Remercions nos (nouveaux) amis américains de l'avoir compris. Le nouveau "chef du monde"...est noir. "C'est d'la bombe, baby!" Désormais, les pendules devraient obligatoirement se remettre à l'heure légale et légitime pour tous... Une longue et sale page de l'humanité se tourne enfin. Cela me bouleverse de bonheur. Pourvu qu'ça dure..."
Thierry Ledé, Saint-Ouen.

Je crois qu'il y a à s'inquiéter sérieusement pour la santé mentale de gens capables d'écrire cela, et de l'envoyer à un journal; il faut vraiment être frapadingue.
Autant dire qu'il faut s'inquiéter pour la santé mentale de 80 % de vos concitoyens, cher Pascal Ottavi.
12 novembre 2008, 15:54   Re : Au courrier de Télérama
Ottavi, votre coeur est en pierre : comment en effet ne pas être bouleversé par ce message ? Bon une question : que compte faire le Parti de L'In-nocence pour promouvoir la diversité en son sein ? A quand un président noir ou métis ? L'alibi Meyer (qui vient du 9-3) est devenu nettement insuffisant. N'est-il pas ?
Utilisateur anonyme
12 novembre 2008, 16:52   80 % ???
Je ne suis pas d'accord avec vous, Francmoineau. Je ne pense pas que 80 % de nos concitoyens écriraient cela. Je vous trouve bien pessimiste, pour une fois.
Utilisateur anonyme
12 novembre 2008, 16:57   Re : Hypothèse
Le nouveau "chef du monde"...est noir. "C'est d'la bombe, baby!" Désormais, les pendules devraient obligatoirement se remettre à l'heure légale et légitime pour tous...

En lisant ce passage, je me demande si nous n'avons pas plutôt affaire à un petit plaisantin adepte du second degré qui s'amuse à tourner en dérision la bien-pensance téléramesque.
12 novembre 2008, 17:03   Re : Au courrier de Télérama
Cela dit, si l'élection d'Obama permettait réellement d'entrer dans "l'ère post-raciale", ce serait une bénédiction. Mais comme tous les ayant-droit de la repentance n'en voudront à aucun prix, il ne faut, hélas, pas trop se faire d'illusions.
Utilisateur anonyme
12 novembre 2008, 17:43   Re : Au courrier de Télérama
" me demande si nous n'avons pas plutôt affaire à un petit plaisantin adepte du second degré qui s'amuse à tourner en dérision la bien-pensance téléramesque."


A force de chercher tous les degrés possible (du second jusqu'au dixième, et parfois même au delà) vous finissez par ne plus rien voir de la réalité (la réalité toute bête, toute simple, celle qui saute aux yeux).
Ces derniers temps j'ai lu et j'ai entendu ce type d'ânerie presque partout.
Utilisateur anonyme
12 novembre 2008, 18:05   Re : Au courrier de Télérama
Citation

la réalité toute bête, toute simple, celle qui saute aux yeux
Mais c'est tout à fait dans le style du petit plaisantin adepte du second degré de Télérama, cette phrase.
Vous avez raison, Boris, en fait, je pensais aux gens qui pensaient cela, et non à ceux qui seraient capables de l'écrire, et de l'envoyer à un magazine...
Mais pessimiste je suis, et ce n'est pas pour une fois, je puis vous l'assurer ! (j'ai bien compris que c'était votre avis, qui était pour une fois, et non mon pessimisme, hein...)
12 novembre 2008, 18:52   Re : Au courrier de Télérama
Il faudrait demander au lecteur inspiré de Télérama ce qu'il pense des pays qui pratiquent, aujourd'hui, l'esclavage.
Utilisateur anonyme
13 novembre 2008, 10:17   Re : Au courrier de Télérama
Bien qu'en temps d'hystérie collective je ferme toutes les écoutilles j'ai cru comprendre en passant quelque part sans pouvoir me défendre que Obama avait refusé l'aide publique pour les élections parce qu'il pouvait s'en passer grâce aux donations qui affluaient de toutes parts surtout d'une vague sans précédent de simples citoyens. Particulièrement noble donc !
Or sur ce site (le connaissez-vous et est-il fiable ?) que je découvre je lis ceci :

Les super-riches ne se sont pas ralliés à Obama par opportunisme : ils ont misé sur lui dès le début de la campagne, voire même, pour certains d’entre eux, avant même qu’il ne s’engage. Au début de l’été, ce soutien était déjà si important que le sénateur de l’Illinois a refusé l’aide publique – la bagatelle de 84 millions de dollars – à laquelle il avait droit. S’il l’avait acceptée, il aurait dû en effet accepter un plafonnement des autres sources de financement et publier la liste détaillée des contributeurs. Ce qui revenait à se lier doublement les mains, pour un résultat inférieur à celui qu’il était en droit d’espérer à travers les seules aides privées.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter