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Un totalitarisme pas si mou que cela

Envoyé par Marcel Meyer 
Le quotidien australien Herald Sun annonce que l'Etat de Victoria va bientôt encourager les discriminations contre les blancs de sexe masculin.


La discrimination contre les hommes blancs dominants va bientôt être encouragée dans le but de renforcer le statut des femmes, des handicapés et des minorités culturelles et religieuses. Cette discrimination positive – qui vise à traiter les gens différemment en vue d'obtenir l'égalité pour les groupes marginalisés – est appelée à être légalisée par les modifications prévues à la Loi sur l'égalité des chances annoncées la semaine dernière par le procureur général Rob Hulls.
Les lois devraient également protéger les droits des personnes ayant un casier judiciaire pour obtenir un emploi, pour autant que leurs méfaits sont sans rapport avec le travail demandé.
Le docteur Helen Szoke, qui dirige la commission pour l’égalité des chances, a déclaré : «
[Les hommes] ont eu de grands succès dans le monde des affaires, des biens et des services. Ils vont voir leur position affectée, car ils seront en compétition d'une manière différente avec des personnes qui ont été traditionnellement marginalisées. Offrons les mêmes chances à tous. »
Le patronat local s’est demandé hier si ce projet de loi était bien utile et s’il ne risquait pas d’attenter au droit des entreprises de prendre des décisions légitimes en matière de gestion des entreprises. Dans le cadre de la législation actuelle, toute personne ou organisme qui souhaite singulariser la race ou le sexe pour une opération précise doit obtenir une exemption, et les entreprises et les organismes publics ne peuvent être accusés de discrimination que si une plainte a été déposée. Mais les changements proposés vont beaucoup plus loin, permettant à la Commission d'enquêter sur la discrimination, d’effectuer des perquisitions ou de saisir des documents en cas d’échec dans la conduite du changement. Ainsi, les entreprises et les particuliers devront changer leurs façons de faire, même si aucune plainte n'a été reçue. Des mesures pourraient être prises si un acte illicite « était susceptible de se produire », et pas seulement dans les cas où la discrimination a été effective. La commission aurait aussi des pouvoirs importants pour faire respecter ses décisions par voie de justice.



L’antiracisme – dans lequel on peut inclure le féminisme nouvelle manière – est en train de réclamer et d’obtenir la mise en place, dans tous les pays occidentaux, de commission inquisitoriales tout à fait semblables à notre sinistre Halde, avec pouvoirs d’exception et justice d’exception. Dans le Victoria, les haldistes auront le pouvoir de poursuivre des organismes, des entreprises, des éditeurs parce qu’ils pourraient se rendre coupables de discriminations, un mécanisme similaire à ce qu’avait instauré la Loi des suspects à l’époque de la Terreur.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 13:33   Re : Un totalitarisme pas si mou que cela
The Death of Feminism

Phyllis Chesler
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 13:55   Re : Un totalitarisme pas si mou que cela
Oui, évidemment... et c'est certainement la voie à suivre pour réaliser cette croyance selon laquelle l'humanité formera un jour un ensemble homogène, une même famille, où la notion de peuple et celle d'identité seront secondaires...
C'est quand même Edith Cresson qui avait traité les Chinois de fourmis. J'aurais presque envie d'en remettre une couche, mais bon...
Edith Cresson avait traité les Japonais de fourmis; vous vous rendez compte, devoir expliquer à des gens qui aiment et admirent la France et la vénèrent et brûlent de lui ressembler dans toute son Idée, qui vous posent timidement la question "dites c'est vrai, que votre premier ministre pense que je suis une fourmi ?..." que non, pas du tout, ce n'est pas ce qu'elle a voulu dire...etc.

Tant qu'il existera des Edith Cresson dans les couloirs du pouvoir parisien, l'avenir de la France dans le monde et face à ses problèmes demeurera incertain, très incertain. C'est cette génération de politiques qu'il faudrait abattre une bonne fois pour toute en France. En un sens un Nicolas Sarkozy a été élu aussi pour ça.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 14:48   Hypothèse
Erreur (comme quoi...)
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 14:50   Hypothèse
Ces affaires de "discrimination positive" cachent peut-être, sous une première couche très voyante de pure idéologie, un phénomène bien plus obscur qui, lui, n'aurait rien d'idéologique.

C'est peut-être parce qu'une grande quantité de tâches, d'emplois, d'actes, peuvent désormais être exécutés par à peu près n'importe qui, parce que le savoir-faire, la "compétence", le mérite ou l'art ne servent plus, précisément, de discriminant (dans le sens précis du terme) qu'on se met en tête de trouver des systèmes répressifs pour imposer une redistribution "équilibrée" des postes à pourvoir, basée sur des critères qui n'ont plus rien à voir avec les connaissances ou le savoir-faire requis par ces postes.

Les choses se passeraient comme dans le monde du cinéma où, systématiquement, chaque fois qu'un metteur en scène vient débiter ses anecdotes de tournage et raconte que, à dessein ou par obligation circonstancielle, il s'est trouvé en position de diriger des "non-acteurs", ceux-ci se sont révélés "extraordinaires, surprenants, émouvants, géniaux". Je n'ai encore jamais entendu autre chose et, d'ailleurs, les "non-acteurs" ont déjà reçu force palmes. Dans ces conditions, vous et moi, si nous souhaitions être acteurs de cinéma et n'y parvenions pas, ne serions-nous pas insensiblement conduits à nous sentir puis à nous dire victimes d'une "discrimination" (dans le sens nouveau) ?

Prenons un exemple extrême : la déficience mentale.
Si une association décide de lutter contre la discrimination à l'embauche qui frapperait les trisomiques, n'est-ce pas le signe, avant tout et par-delà les bons sentiments, que la-dite embauche est désormais au niveau des trisomiques, ce qu'en effet elle est bien souvent ?
16 décembre 2008, 16:17   Re : Hypothèse
Cher Orimont, je suis, comme souvent, entièrement d'accord avec vous.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 18:02   Re : Hypothèse
Oui, c'est une hypothèse intéressante, mais la réalité est contraire. C'est parce que les métiers nécessitent de plus en plus de compétences, que certains réclament des mesures positives pour donner une chance aux nombreux incapables.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 20:17   Re : Hypothèse
Cher Corto, permettez-moi de maintenir mon hypothèse. Que certains métiers se soient, en effet, extrêmement spécialisés, on ne peut le nier. Mais dans ces métiers-là, précisément, je crois qu'on se moque bien de toute cette salade de "discrimination positive". Et j'ajoute que ces métiers-là concernent une élite de plus en plus restreinte.
Inversement il me semble que ce sont multipliés dans tous les secteurs d'activité toute sorte de "jobs" interchangeables qui ne requièrent en définitive que l'acquisition assez rapide du maniement de certaines machines, principalement des ordinateurs qui font le gros du travail.
Prenez par exemple les métiers de la pharmacie, du "para-médical", et comparez ce que devait savoir faire dans l'exercice de son métier un pharmacien des années cinquante et le même commerçant aujourd'hui. Peut-être le diplôme est-il toujours aussi difficile et inaccessible à beaucoup. Mais une fois dans la place, on se retrouve ni plus ni moins que derrière un comptoir.
Les métiers du bâtiment eux aussi sont devenus beaucoup plus accessibles aux "incapables" grâce à l'extraordinaire création de nouveaux matériaux d'un emploi toujours plus facile.
Tout ce qui est à base de conduite d'engins à moteur s'est simplifié. Parachuté dans une ville où vous n'auriez jamais mis les pieds, vous n'en pourriez pas moins exercer illico la profession de chauffeur de taxi grâce au GPS.
Diriez-vous pas qu'aujourd'hui n'importe qui ne peut pas "faire tourner" une librairie, ce qui consiste principalement à apprendre à gérer un logiciel de gestion des stocks ?
Autant d'exemples qui me viennent au fil du clavier.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 21:20   Re : Hypothèse
Oui, certes, cher Orimont, vous êtes redoutablement convaincant...
Hypothèse convaincante en effet. Il m'est tombé dans ma BAL il y a quelques jours un courrier d'un "professionnel de la traduction" me proposant d'acheter ses TM, à 5 euros la TM. Savez-vous ce que sont les TM, Orimont ? Ce sont des "translation memories", soit des "mémoires de traduction". Tout "professionnel" de la traduction se devant d'utiliser aujourd'hui un logiciel TAO (traduction assistée par ordinateur), le modèle dominant le marché étant celui de SDL Trados qui "génère" des bribes de traductions textuelles standard, par milliers par millions/that generate fragments of standard text translation by the thousand or the million, vous avez ci-dessus, en gras, un exemple de TM. Une TM peut être de la longueur de paragraphe, parfois d'une demi-page.

Vous pouvez donc, dès ce matin, vous Orimont, acheter avec 5000 euros, mille TM anglais-français qui feront de vous, instantanément, si vous savez vous servir de SDL Trados, un "professionnel de la traduction" de l'anglais, un traducteur presse-bouton. N'importe quelle ménagère titulaire d'un BTS de secrétariat peut donc ainsi, dans l'heure, se lancer sur le marché mondial de la traduction et si elle est persévérante et soignée, acquérir une indépendance financière réelle grâce à ce système.

Où est donc le problème me direz-vous ? Et bien dans le fait que les sphères créatrices et intellectuelles qui jadis pouvaient être sollicitées par ces métiers, architectes, traducteurs, concepteurs de ceci ou de cela, actionnant désormais des logiciels que d'autres ont pensés pour eux, plus rien ne se passe. Tout est mort, tout est simulacre, la mémoire a fondu, elle a été, comme disent les étudiants en management, externalisée. Ces faux professionnels sont devenus des immémoriaux, des sauvages, des primitifs à l'image de ceux qui, dans les îles, n'ayant rien conçu du sac en plastique que leur envoie la civilisation occidentale, l'enterrent bêtement dans le sable des plages, n'ayant pas le cerveau/la mémoire/le logiciel pour concevoir une suite recyclable à l'objet qui leur est fourni par d'autres voies conceptuelles que celles de leurs neurones.

C'est ainsi que l'innovation se meurt, elle migre vers les innovateurs professionnels; le professionnel d'autre chose que de l'innovation (pharmacien, ingénieur, linguiste, scripteur, etc.) en est dépouillé, déserté; il se rapproche insensiblement du trisomique, lequel devient fondé à faire valoir ses droits à ces métiers. Cette dépendance des acteurs jadis créatifs à des fonctions mémorielles externalisées sonne la mort des métiers, de ceux qui faisaient la charpente de la civilisation.
Citation
Cette dépendance des acteurs jadis créatifs à des fonctions mémorielles externalisées sonne la mort des métiers, de ceux qui faisaient la charpente de la civilisation.

Ne croyez-vous pas cher Francis que l' ordinateur a amené un changement qualitatif dans la civilisation dont on n'est pas encore capable d'apprécier l'ampleur des conséquences.

En effet l'ordinateur qui est à la fois un objet de la plus haute complexité mais qui en même temps peut être utilisé par n'importe qui sans que l'utilisateur ait la moindre idée de ce qui se cache à l'intérieur de la machine.

La déposséssion de l'individu semble être une des caractéristiques principales de la modernité tardive.
Il y a une pensée qui me tarabuste depuis un certain temps: celle de la disparition de l'amont des choses. Je m'explique: l'objet utilitaire est depuis deux générations opaque, du fer à repasser à l'avion à réaction en passant par l'ordinateur: si on me les démonte, je ne sais les remonter et leur restituer leur fonctionnalité (ce qui n'était pas le cas avec les outils de jadis, la charrue, le fer à repasser du début du XXe siècle, le char à banc, etc.). Si bien que nous voilà réduits à la condition des immémoriaux (ceux de Ségalen) qui n'ont mémoire que des rites, des procédures inexpliquées, dont l'origine, la justification première, le principe de conception, sont occultés par le temps. On bat le fer dans ces sociétés comme le faisait le père, le grand-père, pour confectionner des vases, des pièces artisanales à usage quotidien. L'innovation n'existe pas parce que l'origine, la pensée et la mémoire conceptuelle des procédés se sont perdues.

De même chez nous: la migration des mémoires vers les conteneurs électroniques nous rend im-mémoriaux, impuissants, en réapprentissage constant (comme le faisait remarquer Boris à propos du numérique) ne serait-ce que pour s'adapter à l'outil imposé par ses créateurs (dépositaires extérieurs de sa mémoire), avant de songer au jour, qui arrivera toujours trop tard - cette échéance étant dépassée par la venue de la génération suivante de l'outil - où on saura l'adapter à ses besoins (lesquels entre temps auront vu leur primauté originelle se dissiper par usure et diversion).

Le problème du traitement des déchets chez les Immémoriaux des îles (ou de certaines régions continentales) est en vérité un problème épistémologique et anthropologique: ces populations, privées de toute intelligence/mémoire interne de l'amont conceptuel de l'objet, son sort ultérieur s'avère insoluble et elles l'enterrent comme on le fait d'un mort. L'objet (le sac en plastique, toute ordure industrielle) est renvoyé en quelque sorte dans l'au-delà, celui du monde des Morts que s'aménagent les Immémoriaux pour s'accommoder du caractère occulte de l'origine et de la fin des choses. La tradition chrétienne de l'au-delà quant à elle s'accommode du savoir sur l'antécédence technique de l'objet et sa rédemption dans l'au-delà de sa vie utile; ne craignant ni la question des origines ni celle des fins, elle conçoit le recyclage.
Utilisateur anonyme
17 décembre 2008, 15:12   Re : Un totalitarisme pas si mou que cela
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
17 décembre 2008, 15:29   A la lisière
« Il faut bien que nous croyions sur parole un très grand nombre de gens, constructeurs de bateaux, savants, médecins ou astronomes, qui nous affirment telles ou telles choses, démontrables peut-être, mais dont l'immense majorité des hommes est incapable de se procurer ou d'entendre la démonstration. C'est-à-dire, qu'en somme, la science n'a pas aboli la croyance. Au contraire, elle la nécessite autant que jamais. Le genre humain, dans notre siècle de mécanique, vit sur un fond de crédulité aussi solide qu'en aucun temps. »

Jacques Bainville – (L'action française, 18 avril 1912)

___

Que l'exemple cité par Francis porte sur le thème de la traduction me semble capital. La traduction c'est, si j'ose dire, le plus conceptuel et le plus manuel des travaux intellectuels : il y faut l'inspiration du poète et la débrouillardise du bricoleur , un double ou triple respect : pour le texte d'origine, pour le lecteur à qui on en permet l'accès et pour soi-même. Pour moi, l'art de traduire figure un des symboles les plus forts de la condition humaine. C'est dire comment j'accueille la nouvelle de l'existence de ces TM !

Du point de vue social, maintenant, "acheter avec 5000 euros, mille TM anglais-français qui feront de vous, instantanément, si vous savez vous servir de SDL Trados, un "professionnel de la traduction" de l'anglais", n'est-ce pas renouer avec l'achat d'une "charge", comme cela se pratiquait sous l'Ancien régime et élargir considérablement la fameuse "problématique" du fameux "pouvoir d'achat" ? (On songe au passage à Houellebecq (Rester vivant 1997), quand il parle de "construire les rayonnages de l'hypermarché social.")

Il y a quelques années déjà, l'occasion m'avait été fournie d'observer à quel point, chez certains jeunes gens peu instruits, déjà délinquants, le lien semblait avoir disparu entre telles ou telles études et tel ou tel métier. Si on leur parlait de "choisir" telle ou telle activité, ils semblaient entendre ce verbe dans son sens le plus consumériste. A peine capables d'aligner trois phrases, ils voulaient néanmoins "choisir", sans rire, (puisqu'on le leur demandait) d'être pilotes d'avion, grand avocat, chirurgien, ce qui revenait en somme, à l'achat d'un diplôme. Ils me paraissaient profondément et, peut-être, irrémédiablement "déconnectés" de la réalité. Aujourd'hui, je me demande s'ils n'étaient pas simplement un peu en avance.
17 décembre 2008, 16:25   Re : A la lisière
"ils voulaient néanmoins "choisir", sans rire, (puisqu'on le leur demandait) d'être pilotes d'avion, grand avocat, chirurgien, ce qui revenait en somme, à l'achat d'un diplôme. Ils me paraissaient profondément et, peut-être, irrémédiablement "déconnectés" de la réalité. Aujourd'hui, je me demande s'ils n'étaient pas simplement un peu en avance."

Cher Orimont, si vous parlez de jeunes essentiellement d'origine maghrèbine, cela ne m'étonen pas. Depuis que je les connais ce détail m'a toujours frappé. Quand, déjà, il y a plus de trente ans, et même du temps de ma cocpération en Algérie, je demandais à des élèves d'origine maghrèbine, très mauvais et sans l'ombre du moindre intérêt pour les études , ce qu'ils voudraient faire plus tard c'est exactement ce qu'ils me répondaient. Survivance d'une société où le backchich était la solution à tout?
Utilisateur anonyme
17 décembre 2008, 18:58   Back chich
Il n'y en avait pas plus que ça, d'origine maghrébine.
Il me semble que dans ce genre de réactions juvéniles, deux extrêmes se rejoignent, comme souvent.
Voudra, croira ou prétendra obtenir une "charge" moyennant finance aussi bien l'adolescent issu du sous-devéloppement que celui issu du sur-développement, ces deux catégories, en définitive, unies, en effet, par les règles du backchich (nom savant : commission).
18 décembre 2008, 04:21   Re : A la lisière
Vous avez en traduction ces personnes qui, contraintes à demeurer chez elles pour raison familiale (femmes/hommes au foyer) acquièrent le "matériel" informatique idoine, quelques dictionnaires bilingues et se bombardent "traducteurs" - se créent un site web, se "font un profil", se font de la réclame, apprennent quelques réponses toutes faites à certaines questions standards de la clientèle (les "responsables opérations" des entreprises qui leur demandent à brûle-pourpoint "quelles sont vos procédures d'assurance de qualité?"), et c'est parti . Ils "se la jouent", comme ces jeunes qui "se la jouent" créateur de musique, ou "chef de bande", ou "futur grand avocat". On sous-estime généralement la généreuse puissance d'illusion, du jeune, du néophyte en tout, son art du poudrage, sa capacité gagnante à bénéficier du doute des anciens et à les esbrouffer.

Et c'est ainsi que, lorsque vous utilisez en version française un logiciel Microsoft, vous avez la surprise de lire "ouvrir" sur un bouton destiné à vous signaler que telle ou telle fonction est en statut "ouvert".

C'est que, voyez-vous, "ouvrir" se dit "open" en anglais et que "ouvert" se dit aussi "open", et que les traducteurs "à procédures de contrôle de qualité" qu'emploie la plus grosse firme mondiale de la mondialisation de chez mondial, j'ai nommé Microsoft soi-même, utilisent des outils qui n'ont pas encore bien cornérisé l'homonymie, on va dire, qui se rencontre en anglais entre le mode impératif et le participe passé de certains verbes défectifs courants.
Utilisateur anonyme
18 décembre 2008, 10:53   Re : Un totalitarisme pas si mou que cela
Et pour rejoindre Jacques Bainville (citation d'Orimont) : "Nous consumons toute notre vie toujours ignorants de ce qui nous touche" (Bossuet, "Sermon sur la mort" (... en lisant Baudouin de Bodinat, "La vie sur terre", p. 70)).
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