Le site du parti de l'In-nocence

Un autre morceau de réalité

Envoyé par Marcel Meyer 
Encore une histoire édifiante dans un reportage de M6 censuré par Youtube et posté sur Rutube.

C'est un fait divers : une Française victime de tournantes à répétition raconte le procès de ses agresseurs et ses suites, les journalistes enquêtent. Regardez : je ne savais pas à quel point notre système judiciaire est malade.

C'est ici.
Hallucinant ! C'est passé sur M6 ?
je n'ai pas le son de toutes ces vidéos...
ah, oui, si, j'ai le son à présent. Mais c'est vraiment trop glauque... Vivre avec ça ?
Oui, je l'ai vue lorsqu'elle a été diffusée il y a deux ou trois mois. Horrifiant.
Utilisateur anonyme
09 avril 2009, 21:27   Re : Un autre morceau de réalité
Meuh non !, ça, c'est encore une vidéo bidon d'extrême drôate !... on m'la fait pas à moi !

Mais comment un peuple - mais sommes-nous encore un peuple ? - peut-il accepter ça ?!
Utilisateur anonyme
09 avril 2009, 21:49   Re : Un autre morceau de réalité
Attention à la stigmatisation des personnes, il s'agit vraisemblablement de jeunes en situation psychologique instable, qui sont dans le déni pathologique de leurs responsabilités et victimes de phénomènes de groupes (engendrés par la solitude, la monotonie, l'influence des médias et la brutalité policière). Cela est lié aussi à la difficulté de recréer du lien, à re-socialiser le jeune à la dérive, que dénoncent les travailleurs sociaux compte tenu de la politique actuelle de suppression de postes.
Utilisateur anonyme
09 avril 2009, 21:59   Re : Un autre morceau de réalité
Assez M. Muchielli !!!!...
Nous avons oublié "muchiellisme", qui serait bien aussi...
"et la brutalité policière".
Toute la saveur de votre intervention se retrouve dans cette simple précision, symbole de l'intransigeance journalistique du temps qui ne compte bien épargner personne. Merci Agrippa pour votre courage.
Là où le bât blesse c'est de savoir que tout le monde, à commencer par les gens qui font l'opinion, s'en fout royalement de ces histoires de viol et autres tournantes en banlieux.

Autrement cette jeune fille n'aurait pas été obligée d'attendre 8 ans avant que ses tortionnaires soient trainés devant un tribunal ...

L'état de nos sociétés est abominable.
Bien cher Rogemi,

Je suis pour ma part très prudent sur ces histoires de viol.

Dans ma commune du Sud-Ouest s'est déroulé il y a quelque temps le procès de quatre gitans qui avaient commis le viol suivant.

Une belle nuit, une jeune fille rentrait en stop d'une fête, avec deux camarades. Abordés par des personnes en fourgon, ils décidèrent de monter. Les choses tournèrent mal, les deux garçons furent brutalisés et lâchés dans la nature, la fille entraînée ailleurs et violée en réunion.

Or, durant ce viol survint la voiture d'un chasseur qui partait pour son sport favori.

Comprenant ce qui se passait, il s'arrêta et approcha muni de son fusil. Les voyous relâchèrent la jeune fille, qui raconta tout à son sauveur. Celui-ci lui dit alors : "Vous l'avez bien cherché".

Tout cela pour dire que les tournantes (ou les viols collectifs, il y a eu une affaire récente au Caouzou, lieu dans lequel la diversité n'a pas encore fait ses ravages) partent parfois, je ne dis pas toujours, de rapports sexuels consentis avec l'un et refusés avec d'autres.

Je suis donc extrêmement prudent, sachant par ailleurs qu'il y a une vraie envolée des dénonciations entre ex-amants, et une réelle instrumentalisation des viols.
Il n'y a pas qu'en France que les histoires de vidéo enflamment les esprits :
[contreinfo.info]
10 avril 2009, 13:15   Les instruments
Il faudrait voir si cette fille ne cherche pas à dénoncer ses trente ex-amants et à les instrumentaliser.
10 avril 2009, 14:37   Re : Les instruments
Il ne faut pas confondre deux aspects très différents de ces affaires. Il y a d'une part la question de l'authenticité des faits et, pourquoi pas, de l'existence ou non d'une co-responsabilité de la victime. On vient ainsi d'innocenter plusieurs adolescents de Mâcon qu'une jeune femme avait accusés. Mais il y a d'autre part les sanctions encourues par les violeurs lorsque, à tort ou à raison, l'appareil judiciaire est convaincu de la culpabilité des inculpés. Ici, après huit ans d'instruction, sur trente prévenus, deux peines de prison d'un an non exécutées pour viol en réunion à de multiples reprises. Dans le cas que je racontais il y a quelque temps, pour un "viol" non consommé (et admis en justice comme non consommé), sans réelles violences, incarcération immédiate et cinq ans de prison (puis suicide).
Utilisateur anonyme
10 avril 2009, 14:48   Re : Les instruments
En tout cas 8 ans c'est beaucoup trop long, mais cette affaire est sûrement plus complexe qu'il n'y parait. On ne peut pas s'en faire une idée avec une petite vidéo de ce genre.
Utilisateur anonyme
10 avril 2009, 15:01   Re : Un autre morceau de réalité
Je suis pour ma part très prudent

Comme je vous envie mon bien cher Jmarc...
10 avril 2009, 15:04   Re : Les instruments
Dame ! Cette Delphine, c'est peut-être une Catherine Millet qui s'est trompée de quartier.
Utilisateur anonyme
10 avril 2009, 15:07   Re : Un autre morceau de réalité
Restez prudent cher Orimont !
Vous avez raison, Zendji, il faut demander un supplément de quiquette avant de se prononcer, cette affaire est plus complexe qu'il n 'y parait.
Utilisateur anonyme
10 avril 2009, 16:10   Re : Un autre morceau de réalité
Oui, c'est beaucoup plus complexe, jmarcisons encore un peu...
10 avril 2009, 16:27   Jmarquisme
Hé oui, hé oui...

Au risque de me montrer insistant, je considère ce genre d'affaire comme difficile, et connaissant les défauts de notre presse et de notre justice, je ne crois pas qu'une vidéo de quelques minutes l'éclaire.

Pour ma part, je trouve qu'on fait trop de place à ces questions de violences sexuelles (notez que la notion de viol a beaucoup changé : durant mes études, j'ai fait un peu de droit. A cette époque, le viol était en fait non défini, et le procès criminel pour cela était très rare. Maintenant, la notion dangereuse de "non-consentement" a été créée, avec tous les risques de dérive). Le "crime sexuel" est devenu le crime suprême, et la victime proclamée est devenue "la victime sacrée".

Cela d'ailleurs ne se limite pas aux femmes. Je cite une anecdote dont j'ai été le témoin direct.

Une de mes connaissances entretenait un jeune homme d'une vingtaine d'années, avec un type de relation sado-masochiste. Ce monsieur s'aperçut un jour d'un assez important détournement, effectué à l'évidence par le jouvenceau.

Il eut le tort de ne pas porter plainte tout de suite et de, théâtralement, annoncer lors d'un repas de groupe le forfait, afin de se venger du voleur.

Peu de jours après, à l'aube, il fut l'objet d'une perquisition durant laquelle on saisit toutes ses photos : le jeune homme (qui n'était pas une oie blanche) avait porté plainte pour viol (sournoisement en disant qu'il avait couché "sous la contrainte") et était devenu la "victime sacrée" et ce monsieur le "vieux cochon".
10 avril 2009, 16:47   Prudence
Cher jmarc,

Il me semble que la prudence s'impose avec les relations de "type sado-masochiste". Rien ne prouve que le détournement effectué par le jouvenceau n'entre pas dans ce cadre, offrant au monsieur un prétexte d'humiliation du jeune homme en public et de correction en privé. Il faudrait demander son avis au chasseur de l'autre anecdote.

D'autre part, je ne comprends pas ce que vous voulez dire dans votre premier message quand vous écrivez : "Tout cela pour dire que les tournantes [...] partent parfois, je ne dis pas toujours, de rapports sexuels consentis avec l'un et refusés avec d'autres."
10 avril 2009, 17:33   Tournantes
En fait, et sans jeu de mots, je vous parlerai d'un "cercle vicieux".


Certaines tournantes sont, d'après ce que j'en sais, du modèle suivant :

- soient A le garçon, B la fille. A est le petit ami de B ;

- soient C, D, E et F, autres garçons.

A propose à B de coucher avec lui et C, elle accepte.

Ensuite, la chose se complique, car A demande à B de coucher aussi avec D, E et F. B n'est pas consentante, au sens légal, mais ne le fait pas apparaître vraiment.

C'est en cela que les tournantes sont complexes, quand elles mettent en cause un couple existant (et où donc un des violeurs est le partenaire sexuel habituel).

Le viol brutal en groupe est d'une toute autre nature.
10 avril 2009, 17:35   Sado-maso
Je me rends compte que mon message n'était pas clair : dans le couple en question, le jouvenceau était le dominant, et le monsieur était systématiquement attaché (appréciez dans ce cas la facilité du viol).
10 avril 2009, 18:10   Le viol arrangé
Vous voulez dire que Petit-Détour a fini par acting out sa vengeance sur oncle Riri ? Et le chasseur dans tout ça, qu'est-ce qu'il faisait ? On y comprend plus rien dans cette histoire.

Trève de rigolade, il y a aussi le cas, beaucoup plus fréquent qu'on ne croit, de la jeune fille qui raconte à l'homme de sa vie récemment révélé que si elle n'est plus vierge c'est parce qu'elle a été violée par l'amant précédent, ce qui, suivant les milieux et les circonstances peut entraîner plusieurs cas de figure: l'homme-de-la-vie va chercher une explication musclée, souvent en groupe, avec l'amant en disgrâce, ce qui finit généralement au mieux par la fuite de ce dernier à l'autre bout du pays ou de la Terre, au pire par un contrat à durée indéterminée avec la régie municipale des cimetières, car rien de gratifie mieux un mâle musclé que de "rectifier" le passé de sa donzelle pour installer la relation sur de bonnes bases, et rien ne convient mieux à la donzelle que de vérifier ainsi la solidité de la trempe et des muscles du nouveau venu dans sa vie à qui elle a résolu secrètement de confier les fruits futurs de sa matrice; le deuxième cas de figure, moins tragique, se résout quand la donzelle s'en va témoigner à la barre, la main sur le coeur, qu'elle a été victime de viols répétés par la bête humaine, qui a abusé de sa confiance et de sa naïveté pendant des années et qui se tenant dans le box comme déjà en cage, nie les faits tout aussi bestialement, avant d'être mis aux fers pour plusieurs années.

Hélas, je ne crois pas que le cas déchirant de cette jeunesse violée en tournante dès l'âge de 13 ans se situe dans cette catégorie; qu'on ne se figure pas pour autant que l'amour comme le désamour ne peuvent avoir des effets rétroactifs particulièrement pervers et dangereux pour qui s'expose à en faire les frais, et que l'accusation de viol n'est jamais arrangeante pour une donzelle en désir ardent de se caser chez un mâle entiché.
Le modèle que vous proposez pour les "tournantes" me semble en effet correspondre à la réalité. Cependant, quand vous écrivez, "B n'est pas consentante, au sens légal, mais ne le fait pas apparaître vraiment.", cela laisse entendre qu'il ne tient qu'à elle de "dire stop" fermement quand les bornes lui paraissent franchies et qu'alors on respectera son choix. C'est faire vraiment bon compte des pressions, des menaces et du mépris qui entoure celle qui a "fauté" une première fois. Et que préconisez-vous alors, pour une adolescente prise dans ce cercle vicieux, hormis le dépôt d'une plainte, avec pour conséquence le traitement juridique d'affaires de mœurs ?

Quant à la deuxième anecdote, à mon tour de jouer les "chasseurs" de passage et de dire que le monsieur, avec son giton stipendié, "l'a bien cherché".
Pour l'aspect "l'a bien cherché", vous avez raison et je ne plaindrai pas outre mesure ce monsieur de ce point de vue.

Je voulais simplement indiquer que le seul fait de se poser en "victime sexuelle" (dans le cas présent du "petit jeune" souillé par le vieux pervers, équivalent LGBT de la jeune fille souillée par la horde de mâle) fait qu'on est écouté et qu'on est cru.

Je me reconnais par ailleurs assez dans l'analyse de Francis. Ayant, pour mon malheur et à la suite de raisons incompréhensibles à mon sens, suscité de la part de plusieurs dames un amour fou auquel j'étais bien en peine de répondre (on nomme cela de l'érotomanie), j'avais été victime des assiduités vraiment répétées d'une de ces dames. Je ne saurais vous dire quelles ressources l'amour déçu peut trouver.
10 avril 2009, 21:12   Bornes
Par la question des bornes, vous êtes au coeur du problème.

Quand j'étais enfant ou adolescent, c'est à dire dans un monde disparu, une fille qui se donnait à un garçon puis à un autre le même jour était considéré comme, pardonnez-moi, une salope.

Le monsieur dont je vous parlais a eu ce qu'il avait cherché. Pasolini a eu ce qu'il cherchait. Cyril Collard a eu ce qu'il cherchait. Il se peut aussi que j'aie, un jour, ce que je cherche, car on ne peut s'approcher trop longtemps de zones sombres sans y être attiré. Je n'irai pas, cependant, me plaindre à quiconque et accuser soit le pape soit le destin, et encore moins jouer les pucelles effarouchées.
Utilisateur anonyme
10 avril 2009, 21:12   Re : Giton et juste revanche
Ça devient très intéressant, et dites, qu'est ce qu'elle vous faisait comme cochonneries ?
10 avril 2009, 21:13   Jugement moral
Notez aussi que je ne porte en aucun cas un jugement moral, mais qu'il s'agit de constatations de fait : tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse.
10 avril 2009, 21:14   Cochoncetés
Rien, Dieu merci. Les tourments ne furent que moraux.
Utilisateur anonyme
10 avril 2009, 21:17   Re : Cochoncetés
Ha bon.
Same thing here Jmarc, et croyez-moi, ne pas être en peine de répondre à l'amour fou n'arrange pas vos affaires, car l'amour fou, si vous parvenez à ne pas le décevoir, ne sera pour autant jamais comblé cependant que votre bonne grâce à vouloir le satisfaire ne conduira qu'à lui entretenir l'appétît, je vous laisse imaginer la suite. Vous ne savez pas à quoi la méprise des dames à votre endroit vous a permis d'échapper.
10 avril 2009, 21:25   Révélation
Bien cher Francis,

Je ne pus me débarrasser d'une particulièrement virulente qu'en lui révélant l'horrible vérité.

Chose curieuse, elle me considéra alors avec bienveillance, certaine qu'elle était qu'elle n'aurait pas de concurrente.

D'un autre côté, j'ai quelques amis qui affrontèrent de terribles divorces, et je dois dire que l'image que j'en ai me montre que le terme de carnes est bien adapté. Ces divorces-là (quand bien même ils ne vont pas jusqu'aux accusations de "maltraitance sexuelle") sont très destructeurs.
Utilisateur anonyme
10 avril 2009, 21:33   Re : Un autre morceau de réalité
Jmarc, vous êtes diplômé es tournantes ou quoi ?...
10 avril 2009, 21:36   Tournantologie
Bien cher W. Zendji, j'anime un séminaire sur ce thème et, si vous n'êtes pas trop mal tourné, je vous invite aux deux ateliers essentiels qui se nomment "sodomie" et "fellation".
10 avril 2009, 21:47   L'amour fou pas cool
J'ai été traqué par un mari jaloux à postériori (j'avais connu sa fiancée avant lui) - je dus affronter des menaces de mort, des placards d'affichettes dans les ascenseurs de la tour où j'avais mon bureau, des coups de téléphones anonymes avec demande de rançon. La police (se comportant envers ces menaces un peu à la façon du chauffeur de bus de la vidéo), les avocats, rien n'y fit. Il avait trouvé ma carte de visite dans son sac. Pour se protéger de lui et de ses gros-bras, voire de ses porte-flingue (on était à Hong Kong), elle lui avait juré ses grands dieux que je l'avais violée, et instrumentalisée, se faisant passer pour ma victime, ce qui était vraisemblablement le seul moyen pour elle de garder la vie sauve en effaçant tout soupçon de complicité avec moi. Je dus changer d'adresse, vivre caché. Comme quoi, il n'y pas que le divorce qui peut faire mal : les séparations bons amis peuvent elles aussi entrainer ce type de mésaventures après coup: toujours garder un oeil par-dessus son épaule sur qui fréquente votre ex, votre sort peut en dépendre.
Utilisateur anonyme
10 avril 2009, 22:02   Re : Un autre morceau de réalité
J'ai été traqué par un mari jaloux à postériori


Peut-être un gros balourd qui n'appréciait guère la prose marchienne... ?
10 avril 2009, 22:10   Prose et prose
Fol qui préfère la prose marchienne au prose zendjesque :


Dans la vie, chacun a ses goûts
Moi je n'aime pas les femmes
Je préfère à toutes ces dames
Un Zendji un Zendji à mon goût
Le Zendji dans ses nuits d'ivresse
Quand il s'approche de moi
Il me tend ses petites f...
Ca c'est à moi, ça c'est à moi !
Utilisateur anonyme
10 avril 2009, 22:32   Re : Un autre morceau de réalité
(Hum... ce doit être le décalage horaire...)
10 avril 2009, 23:03   Re : Prose et prose
Jmarc, un homme de votre distinction, quand une humanité de 600 millions d'internautes ont a présent les yeux braqués sur nous. Je vous en prie: rembraillez-vous ! Redevenez l'autre vous-même. Celui qui plait aux femmes. Merci.
10 avril 2009, 23:07   Egarement
Oui, vous avez raison...

Je vais reprendre mes activités lucifuges...
Utilisateur anonyme
10 avril 2009, 23:10   Re : Un autre morceau de réalité
Le prestige du Forum est en jeu, en effet.
Très bien. Delphine de Pétaouchnok, 13 ans, petite salope prise au piège et transformée en placard à purée à cause de son manque de clarté et de fermeté dans le refus et Pasolini, c'est tout un.

Moralité : tant va la cruche à l'eau qu'il vaut mieux la bâcher quand elle est encore fraîche. Amen.
11 avril 2009, 08:42   Re : Prose et prose
» rembraillez-vous !

Impayable !
11 avril 2009, 12:12   Nuance
Je vois, bien cher Orimont, que vous donnez dans la nuance.

J'ai donc tort, et il n'y a que, d'une part, des victimes innocentes en matière sexuelle, et le fait de se proclamer victime justifie tous les soins, et celui qui est décrété agresseur est coupable, forcément coupable.

Je n'insisterai donc pas sur ce fil, et je prends acte que toutes les victimes de tournantes, de façon générale et absolue, n'ont aucune part de responsabilité dans ce qui est arrivé.

J'ajouterai une dernière anecdote : pour parler d'une jeune fille de treize ans qui avait eu ce genre de problème avec des garçons de plus de quinze ans encore mineurs, la magistrate, très "maman", avait déclaré : "elle n'est encore qu'un bébé".

Nous avons donc des bébés qui couchent, et vous trouvez cela très bien, dont acte.
11 avril 2009, 14:26   Re : Nuance
Cher jmarc,

"Nous avons donc des bébés qui couchent, et vous trouvez cela très bien, dont acte."

Vous travestissez légèrement ce que j'ai essayé d'écrire.

Bien sûr que ces adolescentes ont une part de responsabilité dans ce qui peut leur arriver, je n'ai jamais prétendu le contraire. Je me suis simplement posé la question de savoir comment elles peuvent sortir de cet engrenage où elles se sont très bêtement fourrées et j'observe que vous n'avez fait aucun commentaire après cette question : "Et que préconisez-vous alors, pour une adolescente prise dans ce cercle vicieux, hormis le dépôt d'une plainte, avec pour conséquence le traitement juridique d'affaires de mœurs ?", question que j'avais posée puisque vous déploriez, à juste titre sans doute, une main mise juridique sur des affaires de mœurs. On pourrait en déduire que, pour vous, finalement, ces adolescentes sont tout simplement et définitivement perdues, et par leur faute, n'ayant pas su "faire apparaître clairement" leur refus, et perdues comme ne l'ont jamais été les "salopes" du temps jadis auxquelles vous les comparez peu ou prou, très abusivement, à mon avis. Leur sort ne me semble en rien comparable à celui des "Marie-couche-toi-là" des campagnes ou des villes des années cinquante. C'est d'ailleurs votre éventail de comparaisons qui m'a heurté, cette façon d'en appeler à la responsabilité de chacun en exhumant Pasolini et d'autres (passage que vous avez d'ailleurs supprimé), comme si cette simplette de Delphine avait été le moins du monde consciente de s'engager dans des "zones d'ombre" en couchant avec un beau "black", cherchant sans doute à se faire une place au sein de populations où elle, oie super blanche, était minoritaire, endoctrinée du matin au soir par la propagande du métissage radieux et très probablement nantie d'une famille elle-même incapable de la mettre en garde, pour les mêmes raisons d'abrutissement des naturels de couche populaire.

Comment ne pas prendre sa défense, toute honte bue et quitte à lui passer un savon, quand, dans le reportage, on entend aboyer un de ces sales types derrière leur porte puis ce gros Sénégalais qui "a failli rentrer au Sénégal avec son fils" (failli seulement, avant, sans doute, de s'apercevoir qu'il n'aurait rien à craindre de la justice française) et qui finit par dire à la journaliste de "foutre le camp" parce que, une fois n'est pas coutume, celle-ci ne semble pas prête à faire écho aux jérémiades psychologisantes si bien et si vite apprises sur la "perte de repères" de son rejeton, servie comme excuse, et qu'elle ose lui rappeler que ledit pauvre garçon a été condamné à un an de prison par la justice française. Pour moi, le décompte des responsabilités est vite fait, et sans nuance.
11 avril 2009, 14:31   Re : Nuance
Je suis très heureux de ce que vous écrivez sur cette affaire, Orimont.
11 avril 2009, 14:32   De l'information
Bien cher Orimont,


Je comprends vos arguments. De mon côté, je persiste à penser que si cette demoiselle a subi ce qu'elle dit, alors l'attitude de la justice est incompréhensible, elle qui met sous clé quiconque est suspecté de cela.

J'appelais simplement à davantage de prudence, au lieu de voir prendre flamme pour cette cause sur laquelle nous ne sommes que peu informés.
Utilisateur anonyme
11 avril 2009, 14:42   Re : Un autre morceau de réalité
Le décalage horaire, encore le décalage horaire...
Oui, bravo Orimont !
Je ne cesse de penser à ces pauvres filles qui entendent vanter du matin au soir le métissage radieux, comme vous dites, et qui, une fois dans l'engrenage , que ce soit le mariage avec un cpf ou la tournante avec plusieurs , ne peuvent plus s'en sortir. Je maintiens ce que j'ai déjà écrit : le communautarisme bâtard qu'on nous impose au nom du "métissage" et du "vivrenesemble", c'est-à-dire sans stricts ghettos territoriaux comme cela se passe dans les pays qui connaissent depuis des lustres la cohabitation de communautés musulmanes et non musulmanes, pays où est intériorisé dès la naissance le tabou des relations sexuelles et matrimoniales intercommunautaires, est une aberration sadique que vont payer nombre de gamines de "de souche"défavorisés .
Utilisateur anonyme
11 avril 2009, 16:46   Re : Un autre morceau de réalité
Oui chère Cassandre, n'empêche que certaines mamans s'inquiètent de la couleur "trop blanche" de leur bébé métis (trouvé sur un blog) :


j ai une petite fille metisse "ELIKYA" , elle va avoir 4 mois et je la trouve tres clair !!! j aimerais savoir si elle peut encore foncé .
Merci pour vos reponses !!!!
Bien chère Cassandre,


Vous vous souvenez sans doute de l'instituteur Monnerot, empli de bonnes intentions, qui allait instruire les petits Algériens dans la région la plus hostile à la France, et qui fut la première victime de la guerre d'Algérie.

De même, Edelstein, travailleur social à Soweto tenta de s'interposer entre la police et les jeunes, et fut lynché par ces derniers.

On ne m'ôtera pas de l'idée que fréquenter les racailles ne se fait pas impunément, et que le commerce charnel qu'on entretient avec eux peut se payer au prix fort. La tournante a ceci de particulier, je le répète, que la victime est liée à un des agresseurs.

Dites-moi : en quoi ces jeunes filles ont-elles besoin de coucher avec des racailles ?
En ce qu'elles tombent amoureuses des racailles parce qu'ils portent beau, qu'il se la jouent "viril" , "mâle dominant" alors que les jeunes "de souche", sans bandes, ni fratrie pléthoriques, ni conditionnement culturel à la violence gratuite, rasent les murs devant eux, qu'elles ont la tête farcie de films ,de publicités, d'émissions de télé qui leur vantent la Diversité et le Métissage, que le dévergondage sexuel, surtout avec la "diversité", précisément, est à la mode et qu'elles vivent dans les mêmes quartiers que leurs persécuteurs . Dans les sociétés qui connaissent le communatarisme depuis de lustres, cette propagande est inimaginable. C'est au contraire le chacun chez soi, l'entre-soi qui est constamment valorisé. Et s'il y a des exceptions elles apparaiessent comme de s trnsgressions que seules leur rareté permet de tolérer, et encore, pas toujours. Or, nous faisons fi de l'expérience séculaire de ces pays qui savent que la stricte séparation des communautés - qui n'empêche pas les liens amicaux - est la seule façon de rendre à peu près vivable le multiculturalisme .
11 avril 2009, 17:40   Endogamie
Ce que vous nous dites là, bien chère Cassandre, est très vrai.

Quand un pays est régi par un système plus ou moins religieux (le spays musulmans mais aussi l'Inde) on se marie dans le groupe. C'est aussi le cas en Amérique latine (ou, plutôt, le seul mariage mixte socialement admis est dans le sens blanc-métisse).

A ma connaissance, le seul pays communautariste dans lequel cette règle ne s'appliquait pas, c'était l'Albanie jusqu'en 1911 : il y avait des croisements familiaux, mais pour des raisons tenant au droit coutumier, droit auquel les Ottomans se gardèrent de toucher (l'Albanie, très pauvre, ne fournissait pas d'impôt d'où une dhimmitude des moins pesantes. Elle était en revanche un vivier de soldats des deux religions. Il était très fréquent qu'un enfant ait des oncles (les femmes ne comptant pas) des deux religions).
11 avril 2009, 17:45   Mariage albanais
A ce propos, dans le nord de l'Albanie (catholique) cette notion du groupe était poussée à l'extrême : la fille qui se mariait restait en fait dans le groupe de son père et, si son mari avait beaucoup de droit sur elle, il ne pouvait lui refuser d'aller voir ses parents. De même, le mari qui, frappant trop fort sa femme, la rendait invalide ou pire la tuait tombait alors "dans le sang" par rapport à sa belle-famille (concrètement, le mari et ses collatéraux mâles à un certain degré entrait en vendetta avec la belle-famille).

Dans cette société très patriarcale, se posait le problème de l'épouse infidèle : le mari se serait retrouvé "désarmé". C'est pourquoi, lors du mariage, le père ou l'oncle de la mariée remettait une cartouche au mari en lui disant de s'en servir pour l'honneur. Si le mari tuait la femme volage, il était réputé l'avoir fait avec cette cartouche. Comme elle venait du père, il n'y avait pas vendetta.
Utilisateur anonyme
11 avril 2009, 17:48   Re : Un autre morceau de réalité
Ouff... merci chère Cassandre.

J'ajoute que le spectacle lamentable donné par ce bolo copieusement rossé dans un bus par de courageux CPF ne va certainement pas arranger l'image du Français "de souche"... je n'ose même pas parler de ses déclarations "post-traumatiques" qui ne font que confirmer ce que les CPF savaient déjà : le "de souche" est un lâche, une victime consentante.
A Marseille on voit de plus en plus de jeunes femmes voilées et en robe longue qui ne sont en rien arabes. J'ai eu à échanger quelques propos avec quelques unes, j'ai remarqué une grande politesse, une certaine décontraction que leur tenue ne laisse pas prévoir et une attitude assez "liante". Dans les bus ces femmes proposent facilement de laisser leur place aux personnes âgées ou handicapées. Je ne parle pas des femmes en burqa qui restent bien entre elles.Ces contacts très limités qui n'atteignent pas les doigts des deux mains ne sont peut-être pas significatifs mais je trouve que les réactions de ces femmes se ressemblent et sont à l'opposé de la caillera.
Je ne sais, bien chère Cassandre, si vous vous souvenez de Midnight Cowboy.

Les personnes qui l'ont vu se souviennent très bien de John Voight et de la scène avec le détraqué qui refuse de le payer, mais beaucoup enfouissent une autre scène plus dérangeante : celle durant laquelle Joe Buck et sa compagne "Chalkline Annie" sont violés tous deux dans leur petite ville texane, car celle-ci, réputée pour sa "promiscuité", veut rester fidèle à Joe. Pour les mâles locaux, un seul remède : le viol. Au Texas, en 1965, on ne porte pas plainte pour cela.
Utilisateur anonyme
11 avril 2009, 18:01   Re : Un autre morceau de réalité
Mais quel rapport avec... ? non, rien.
11 avril 2009, 18:05   Greyhound vs RATP
Mais si, bien cher W. Zendji, il y a un rapport : le bus !

A la fin de Midnight Cowboy, les deux compères arrivent en bus à Miami. L'un deux, épuisé par la tuberculose, meurt alors. Joe va trouver le chauffeur et lui demande de s'arrêter. Celui-ci lui répond en substance que ça ne sert à rien et qu'ils seront bientôt au dépôt.

Vous voyez bien qu'il y a un rapport !
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