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j'm'excuse de m'être fait agresser...

Envoyé par Bruno Chaouat 
Utilisateur anonyme
16 avril 2009, 16:43   Re : j'm'excuse de m'être fait agresser...
Sûr que les "assoces" antiracistes finiront par lui ériger une statue ! Un "sous-chien" très comme il faut ce brave bolo.
Pour lui, ce sera la MégaNouille d'or.
Cela dit, je lui donne entièrement raison sur le fait que cette vidéo n'aurait jamais dû circuler dans l'espace public : il est tout à fait humiliant de voir son image exhibée ainsi sans autorisation...
16 avril 2009, 17:31   Monde de cinglés
Ca y est !

L'argent du contribuable à nouveau englouti dans des procédures :

Et les agresseurs, qui sont quand même à l'origine de l'affaire, que deviennent-ils ?
J'ai entendu, mis en ligne je ne sais plus où, une chronique qu'Olivier Duhamel, un des professeurs du bolo, a consacrée à ce sujet dans les Matins. Il faisait de ce pauvre type un éloge dithyrambique : l'entretien publié par le Figaro était présenté comme un modèle de citoyenneté intelligente, mature, généreuse et responsable.

Comment voulez-vous qu'avec des enseignants de cet acabit on ait des apprenants qui soient autre chose que des bolos ?
Mais dans un Etat de droit, ne trouvez-vous pas que le vol de l'image doive être sanctionné ?
16 avril 2009, 19:25   Vol de l'image
Bien cher Bruno,

Evidemment, ce vol doit être sanctionné, et le policier a manqué à ses devoirs en exposant ainsi la victime.

Cela étant, je ne comprends pas cette sorte de "syndrome de Stockholm" qui pousse la victime à "concentrer le tir" sur le seul policier.

A mon sens, les agresseurs et le policier méritent des sanctions, mais de nature différente.
Mais les caméras de surveillance installées partout, dans les lieux publics ou dans les magasins ne représentent-elles pas déjà un "vol d'image" à ce compte là ?

Tout ce qui se diffuse sur Internet est vol d'image. La caméra dans la vitrine du marchand de téléviseurs qui affiche votre image de passant sur les écrans exposés est vol d'image.
Vous avez raison, cher Francis, et je soupçonne en effet que ce ne soit pas tant cette usurpation qui dérange la victime, que les espaces de diffusion virtuels (site d'extrême-droite) et surtout la prise de conscience suscitée par cette diffusion massive. Drôle d'histoire...
16 avril 2009, 19:50   Vol d'image
Bien cher Francis,

C'est en effet une très intéressante question.

Pour ma part, je ne vois pas d'objection à être filmé par des caméras de surveillance, mais je trouverais de très mauvais goût de retrouver ces images sur internet (même si je ne suis pas agressé !).
16 avril 2009, 20:45   Re : Vol d'image
Quatre-vingt-quinze pour cent de tout ce que l'on trouve sur Internet est de mauvais goût. Vous souhaiteriez intenter des procès en mauvais goût à tous ceux qui se complaisent ainsi sur la toile ? Et le "bon goût", s'il vient à vous viser sur la toile, en y ajoutant un vol d'image, que ferez-vous contre lui ? Rien ? Bien sûr. Et bien voilà, figurez-vous que ce que nous jugeons de mauvais goût, constitue précisément leur bon goût et qu'ils se laissent donc ainsi, de bonne grâce, voler leur image, celle dans laquelle ils se complaisent. Rien à faire: Internet a gagné la guerre de l'image. En ce qui me concerne, c'est tant mieux. Cela vous satisfait-il donc que les petits sauvages qui ont commis cette agression et le bolo occidental satisfait d'en avoir fait les frais aient leur visage flouté quand cette scène passe à la télé ? Le floutage, sauf s'il est expressément requis par l'intéressé, sent l'escroquerie. Je trouve très bien que ces images aient été montrées à des dizaines de milliers de personnes, nues et crues (les images): les massacreurs n'avaient qu'à bien réfléchir avant de lancer leurs poings et leurs pieds contre un innocent qui ne leur demandait rien.

Si les camps de la mort étaient découverts aujourd'hui, France 2 en diffuserait les images en floutant les visages des martyrisés. Vous trouveriez cela honorable ?
Francis, nous y revoilà donc : "les camps de la mort"...
Utilisateur anonyme
16 avril 2009, 21:47   Même pas honte !
Se faire copieusement rosser de la sorte (sans même feindre de réagir), aller pleurnicher comme il l'a fait (si abondamment) dans les bras du machiniste, bref, se comporter comme une lamentable "lopette" - de tout cela, il ne semble rien regretter, en avoir honte un seul instant : c'est bien ce qui m'effraie le plus dans cette affaire.
Alors quoi ? Vous voudriez flouter la dernière phrase de mon message Bruno ?
Utilisateur anonyme
16 avril 2009, 21:58   Re : Même pas honte !
Les voyous avaient quand même plus de gueule il y a un siècle !

Mais non, je vous en prie, cher Francis. Je ne fais que m'étonner de la persistance du syndrome de Vichy, de la hantise du passé, comme dit l'autre... C'est incroyable de ne pouvoir se débarrasser du prisme du nazisme dans notre lecture du présent.
Utilisateur anonyme
16 avril 2009, 22:00   Re : j'm'excuse de m'être fait agresser...
Vidéo de l'agression dans le bus: "Les sites internet qui garderaient la vidéo seront poursuivis." (Voir LePost.fr)


Pendant qu'on y est, ne pourrait-on pas poursuivre également les internautes qui ont visionné cette vidéo... ?
16 avril 2009, 22:02   Re : Même pas honte !
Vous savez Zendji, au risque de passer pour cinglé, cette scène, quand je me la remémore, me fait penser à certaines scènes de la Révolution Culturelle en Chine: remplacez la capuche par la tenue kaki et la casquette molle en drap vert décorée de l'étoile rubis; remplacez "Français de merde" par "Réactionnaire de merde !" et vous y êtes: vous n'avez pas même besoin de modifier d'un iota les réactions terrorisées des témoins présents. C'est ainsi que se comportaient les vaillants petits gardes rouges à Shanghaï et ailleurs: ils "repéraient" un suppôt des impérialistes dans un lieu public, et c'était parti ! coups de pied, coups de poings. Ils jouissaient de la protection du pouvoir en place.

Je vous jure que si je vous dis que la Grande Révolution Diversitudinaire à laquelle nous assistons en France est bien une révolution culturelle (violence, promotion idéologique de l'ensauvagement, jeunisme effreiné, misère des manifestations culturelles subventionnées, etc.) à la chinoise, je ne délire pas complètement.
16 avril 2009, 22:08   Re : Même pas honte !
Non, Francis, vous ne délirez pas.
16 avril 2009, 22:14   Re : Même pas honte !
Il s'agissait, dans le cas de la Révo. Cul. de modifier le peuple, de le refaçonner, de le faire autre. Voilà un trait fondamental qu'elle possédait avec l'actuelle Grande Révolution Diversitudinaire en France. Dans l'un comme dans l'autre cas, le pouvoir en place en a fourni l'idéologie, avec les médias à sa botte; il en a été le grand architecte. Ces types de révolution instiguée par le haut mais menée par le très bas (le lumpen allié aux "intellectuels" en vue) sont toutes d'essence fasciste.
Là-dessus, Francis, je vous suis...
Utilisateur anonyme
16 avril 2009, 22:26   Re : j'm'excuse de m'être fait agresser...
Non Francis, vous ne délirez pas... enfin bon, moi j'aime aussi lorsque vous délirez à "donf" !



Et pour tous les forumeurs voici, maintenant, et en exclusivité, le vrai visage de "Super Bolo" !


[img13.imageshack.us]
Utilisateur anonyme
16 avril 2009, 22:54   Re : j'm'excuse de m'être fait agresser...
Cher M. Meyer voici la chronique d'A. Duhamel (fort heureusement c'est très court...) :




Bien Bruno, à présent, je vais vous déplaire: considérez ce que fut la Révolution nationale de Pétain-Laval, quelles caractéristiques particulières et fondamentales revêtait cette révolution que nous retrouvons dans la Révolution cuturelle chinoise autant, comme je viens de le dire, que dans l'actuelle Grande Révolution Diversitudinaire façonneuse d'un peuple nouveau ? Simplement ceci: elle avait été pensée de toutes pièces par des intellectuels entourant le pouvoir, des intellectuels parfois de haute volée, cependant que sur le terrain, qui se chargeait d'en exécuter les basses oeuvres, qui torturait pour les Allemands ? Des repris de justice, des éléments déclassés, des paumés divers, le lumpen, des gens à qui l'on avait promis l'impunité et l'effacement d'un casier judiciaire s'ils savaient le mériter en torturant pour la patrie. Les doriotistes recrutaient dans ces rangs-là, avec toujours, l'intellectuel, le dandy isolé, qui aimait s'y encanailler (ex. le père de Dominique Fernandez).

Dans les révolutions fascistes, le peuple à refaire, à rectifier, à refondre de fond en comble dans l'esprit de ses gouvernants, est ainsi pris comme dans un laminoir entre d'une part le haut-pouvoir et ses élites intellectuelles, d'extraction petite-bourgeoise, le plus souvent, et d'autre part le lumpen mobilisé pour agir dans le sens que souhaite le sommet.
je ne suis pas sûr que cette belle démonstration tienne debout, en effet : je ne vois aucune intention consciente, active, offensive de la part des élites intellectuelles ou politiques aujourd'hui de réformer qui que ce soit : elles ne rêvent que de paix et de tranquillité et justifient leur paresse et leur lâcheté par la rhétorique qu'on connaît. Elles s'achètent une bonne conscience, voilà tout, et là encore, au prix qu'on sait. Mais j'ai beau me frotter les yeux, je ne vois pas ces élites éprises de révolution, de refonte du peuple, d'homme nouveau. Ce ne sont que des fatalistes, de bien nommés "amis du désastre", ni plus ni moins.
L'"ouverture à l'autre" et à la diversité sont devenus des leitmotivs idéologiques dont le pouvoir use proactivement, agressivement - cette rhétorique n'est nullement paresseuse. La Halde qui veille à sa bonne application ne se préoccupe nullement "de paix et de tranquillité". L'offensive dans le sens d'une transformation du corps social s'opère tous azimuts, y compris dans la sphère idéologique. Me refuseriez-vous par ailleurs de nommer "refonte" du peuple la substitution d'un peuple à un autre ?

Le lecture des événements que je vous propose n'est ni politique, ni historiographique, seulement phénoménologique.
Mon cher Francis, je vous trouve meilleur phénoménologue que dialecticien. Vous refusez toute concession à la partie adverse, ce qui rend le dialogue très difficile... Il est impossible de parvenir à un terrain d'entente car vous ne cédez pas d'un pouce.
Je ne puis par ailleurs adhérer à votre thèse d'une "substitution d'un peuple par un autre" (je sais que c'est aussi la conception du PI, mutatis mutandis). Oui, il existe une idéologie indifférencialiste, une culture de la repentance, de la haine de soi, du masochisme. Tout cela est juste. Mais précisément : cette négativité, cette haine de soi, ce masochisme me paraissent le contraire de ce qui motive les révolutions fascistes, lesquelles sont mues par le narcissisme et le sentiment de supériorité. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de narcissisme dans la psyché des élites indifférentialistes ou aracistes, mais il s'agit d'un narcissisme de l'échec, et aucunement de ce national-narcissisme, de ce bruit de bottes qui, quand même, aura caractérisé le fascisme--à moins de dénaturer entièrement ce concept et son acception historique. Encore une fois, je vous le demande, pourquoi ne pas dépasser le paradigme du fascisme, de la Collaboration, du nazisme, pour penser l'événement dans ce qu'il a d'imprévisible, de neuf ?
La haine de soi, le masochisme ne sont que le visage du défaitisme et de la collaboration, lesquels, pour paraphraser Churchill n'immunisent pas, au contraire, contre les bruits de bottes. Nous aurons, je le crains, et l'humiliation de la repentance et la guerre.
Cher Bruno, on aurait tort d'isoler les pratiques fascistes de celles des autres régimes totalitaires, car elles sont en essence identiques. Comme l'indique Francis Marche, il s'agit de tailler dans le vif du peuple pour le modifier selon les impératifs de l'idéologie du moment. Si, dans certains cas, l'idéologie est nationale-narcissique, dans d'autres, elle est au contraire auto-purificatrice, exige l'amputation brutale d'une partie du peuple jugée indigne de vivre : voyez les Khmers Rouges, anciens élèves des universités françaises d'extrême-gauche et disciples des Chinois. Vous décrivez bien l'état idéologique actuel de nos élites, en négligeant toutefois la haine et le mépris quotidiens que subit tout ce qui est français. Nous n'en sommes pas au génocide. Mais, pour reprendre la référence que faisait Cassandre à la situation au Rwanda, qu'est-ce qui empêche que tout ce discours ne fasse précipité et ne se traduise en actes? D'autre part, il existe des cas de collaboration active, dans la France occupée, que motivaient la haine de soi et du bourgeois : voyez Brasillach, ou bien les pages remarquables de François Furet sur la haine de soi de la bourgeoisie comme terreau de toutes les révolutions, fasciste ou léniniste.
17 avril 2009, 10:40   Re : Même pas honte !
» Diversitudinaire

Bravo, en tout cas, pour ce mot, qu'il faut placer, à mon humble avis, tout en haut de la liste !
» les pages remarquables de François Furet

Où ça, s'il vous plaît, cher Henri ?
In ne faut pas parler de fascisme, en effet, ce serait absurde. Mais il y a bel et bien une évolution vers une forme très redoutable de totalitarisme, la dictature bisounours dont les principaux traits ont été bien décrits par Orwell, Muray, Renaud Camus et quelques autres.

Cependant, il me paraît incontestable que l'un des effets les plus pervers de cette dictature est le raz-de-marée immigrationniste qui va, si rien ne change, aboutir de facto à une substitution de population telle qu'elle est déjà réalisée — c'est une réalité tangible, pas un fantasme — dans de notables portions du territoire national. Vous pouvez, sur les sites musulmans, suivre des discussions passionnées dont l'objet est de savoir si la France sera (inch'Allah) musulmane dans trente ans ou s'il faudra attendre une ou même deux générations de plus. Il est vrai que les conversions, dont le nombre semble s'envoler si l'on en croit ce qui a été mis en avant au Bourget ces jours-ci, joueront un rôle important, mais elles font partie du processus en facilitant, en entérinant la substitution, laquelle est aussi une mutation.

Incontestablement, ce processus est l'enjeu d'une guerre idéologique dans laquelle le rôle central est joué par le concept de régénération du peuple (les immigrés apportent du sang frais, des enfants, des bras à un peuple de vieux) et même de la race : le métissage, en tout cas en élevage, ne l'oubliez pas, c'est l'amélioration de la race par injection de gènes différents ; n'est-ce pas précisément ce que suggère la métissolâtrie qu'on nous impose ? Et dans cette guerre, dans ce processus, il y a bel et bien des collabos. Comment voulez-vous les appeler ?
17 avril 2009, 11:11   RE : Humour contre la Halde
J'ai reçu ceci par mèl

La discrimination positive, c’est génial pour trouver du boulot !
mardi 31 mars 2009, par Leila Adjaoud


Madame la directrice,

C’est avec un grand intérêt que j’ai découvert votre offre d’emploi n° 224-7 pour un poste d’assistant-e comptable-e confirmé-e sur le site muslimjobs.com.

Je pense correspondre tout à fait au profil que vous recherchez. En effet, je suis de confession musulmane, d’orientation sexuelle lesbienne, d’origine maghrébine et de type négroïde. Ces aptitudes professionnelles permettront à votre entreprise de relever le défi du métissage et d’obtenir par mon embauche le label « diversité » qui lui autorisera l’accès aux marchés publics.

Cela permettra également à votre groupe de communiquer sur cette embauche afin de contrebalancer sa condamnation par la Halde pour n’avoir pas proposé des menus conformes aux besoins des employés de confession musulmane dans ses cantines d’entreprise.

Je porte le voile et je suis sans-papiers, ce qui constitue des atouts supplémentaires dans la nécessité actuelle d’une représentation multiculturelle au sein de votre entreprise.

Nous concilierons ainsi ensemble la passion pour les droits humains – je milite moi-même au MRAP et à l’UOIF – et la complémentarité entre vos besoins et ma carrière professionnelle.

Par conséquent, je sollicite le poste que vous proposez mais je suis également disposée à étudier toute autre proposition de la part de votre entreprise ou de votre groupe.

Veuillez trouver ci-joint :

Un certificat d’appartenance à l’islam établi par la mosquée de La Courneuve

Une copie du récépissé de ma déclaration d’appartenance à une minorité visible auprès du Secrétariat d’Etat à la Diversité et au Métissage

Une copie de ma carte d’adhérente à la Fédération Unitaire des Lesbiennes Féministes

Un C.V. anonyme.

Dans l’attente et l’espoir d’un prochain contact, et avec l’aide de Dieu, je vous prie d’agréer, Madame la directrice, mes sincères salutations.
le concept de régénération du peuple (les immigrés apportent du sang frais, des enfants, des bras à un peuple de vieux)

Oui, j'ai toujours été frappé par cette contradiction interne dans l'argumentaire immigrationniste : la race, c'est tabou, ça n'existe pas ; mais on va vous l'améliorer, vous l'enrichir, votre vieille race dégénérée, tas de franchouillards !
A M. Bernard Lombart : voyez Le Passé d'une illusion, essai sur l'idée communiste au XX°s, chapitre I ("La passion révolutionnaire"), p. 19 et suivantes de l'édition du Livre de Poche. En particulier, ceci (p. 32 et 34) : "Naissant de la démocratie, prospérant en son sein, la haine du bourgeois n'est qu'en apparence la haine de l'autre. En son centre, elle est la haine de soi. (...) De là vient ce trait sans doute unique de la démocratie moderne dans l'histoire universelle : cette capacité infinie à produire des enfants et des hommes qui détestent le régime politique et social dans lequel ils sont nés, haïssant l'air qu'ils respirent, alors qu'ils en vivent et n'en ont pas connu d'autre." Ces pages méritent une étude soigneuse tant elles sont restées pertinentes aujourd'hui, et éclairantes pour le passé; elles mettent en évidence la communauté d'inspiration et de méthode du fascisme, du communisme et du nazisme comme mouvements révolutionnaires ennemis de l'ordre bourgeois. Extrême-gauche comme extrême-droite ont tout intérêt à enterrer cette pensée lucide.
Ce livre est magnifique et salutaire. Sa lecture, il y a une dizaine d'années, a été pour moi un tournant capital, comme une renaissance intellectuelle.
Il me semble que la valorisation de l'émotionnel, de l'instinctif, de l'épidermique, du spectaculaire, du charismatique par rapport à la raison, à l'honnête bon sens et à la réflexion ; que celle d'une jeunesse violente dont la violence est présentée, ainsi que l'avait fait l'inénarrable Bégodeau, comme un magnifique trop plein d'énergie, qui caractérisent notre société de communication, sont, aussi, des caractéristiques typiquement fascistes. Il faut voir les jeunes écervelés des émissions de télévision applaudir ou huer sans la moindre fausse note et à la fraction de seconde, sur ordre du meneur de claque, les invîtés du moment pour s'en persuader. En fait nos "élites" collabos, de même qu'elles usent du vocabulaire de l'antiracisme pour diffuser un nouveau racisme, du voabulaire de la démocratie pour installer le totalitarisme, du vocabulaire de la rébellion pour véhiculer le pire des conformismes, usent du vocavulaire de l'anti fascisme pour favoriser un nouveau genre de fascisme.
Cher Bruno,

L'événement est imprévisible, l'événement est neuf, mais il s'y croisent des ingrédients, des formes reconnaissables qui nous éclairent sur son sens. Ce qui fait son imprévisibilité est simplement le fait qu'il se situe comme à l'apex de l'Histoire: il est complexe d'une foule de composantes anciennes et classiques, parmi lesquelles l'on retrouve celle que vous dites absente: le national-narcissime qui dans l'événement est celui des arabo-musulmans.

La Grande révolution culturelle chinoise était une révolution fasciste: des incultes et les brutes organisés en bandes faisant régner la terreur dans la société civile et couler le sang d'innocents et de faibles en vue de l'accomplissement d'un idéal concocté dans les hautes sphères du pouvoir.

Ma grille phénoménologique est valide, et c'est la victime, comme ne devrait s'en étonner aucun girardien, qui nous la révèle: J'étais habillé en bourgeois, prononce la victime dans une esquisse d'autocritique. C'est cette parole, empruntée textuellement à celle des victimes de la Révolution culturelle chinoise, qui nous révèle la vérité; la victime, aux accents christiques, reprend tout le mal à son compte et dans ce mouvement, révèle l'essence de ce qui est advenu, qui advient sous nos yeux: une révolution ethno-culturelle aux mécanismes formels, et essentiels, fascistes.
Je souscris pleinement à ce que vient de noter Henri Bès sur le sujet.
17 avril 2009, 13:07   Révo Cul
C'est une période fascinante (si j'ose dire !).

J'attends, bien cher Francis, le livre que vous m'avez suggéré (il a semble-t-il été expédié d'Amérique).
Il ne me semble pas que les termes de "haine de soi" ou "masochisme" soient adéquats pour désigner les faits, réalités ou phénomènes dont nous sommes les témoins. MM Muchielli, Wieviorka, Weil, Aounit, Schweitzer, Bergé, de la Halde et de Sauce raciste, etc. ne se haïssent pas, eux. Au contraire, ils ont d'eux-mêmes une très haute idée; ils se guindent très haut dans l'échelle des êtres, tout en haut, bien au-dessus des autres. Ils s'aiment à la passion, ils ne connaissent que l'amour-propre, dont ils ont à revendre, mais qu'ils ne revendent surtout pas. En réalité, ils haïssent, de tout leur être, de toute leur âme, de toutes leurs tripes, ceux qui ne sont pas eux, les ringards, les ploucs, les beaufs, les Français d'en bas, les vaincus de l'Histoire. Les termes masochisme ou haine de soi sont impropres, à moins de leur donner un sens opposé à celui qui est le leur. La haine de soi était, pour les théologiens proches du jansénisme, le sentiment qu'un chrétien devait ressentir quand il prenait conscience de sa bassesse ou de la boue dont son âme était faite. Le mot allemand "Selbsthasse", traduit par "haine de soi", est tout autant ambigu. C'est par ce mot que l'on a désigné dans les années 1930 la haine que les juifs allemands assimilés ont ou auraient vouée, non pas à eux-mêmes, mais à leurs congénères restés fidèles au judaïsme. Elle n'est pas différente du mépris, objectivement raciste, dont Mao et les maoïstes accablaient le Dalaï Lama et les Tibétains (Mao déclarant au DalaÏ Lama : vous êtes inférieurs, nous vous apportons le progrès). En quoi tout cela ne serait pas fasciste ? Ce mépris, cette prétendue haine de soi et véritable haine (tout court), ce sentiment de supériorité métaphysique, etc. ne sont en rien différents de ce qui a animé l'Allemagne entre 1933 et 1945. Dans les premières pages de "L'espèce humaine" (1947), Anthelme fait part de sa stupeur et de son incompréhension, quand, arrivant dans un camp en août 1944, le kapo allemand, détenu comme lui, disait aux Français détenus : Alle Fransozen Scheisse ou Fransozen Schweinkopf... : des sales Français ou des sales Français de m... ou des mangeurs de porc ou des fromages blancs, etc. Je vous fais grâce de la litanie des insultes communes....
Ne serait-ce pas un tout petit peu exagéré, cher JGL ?
Cher JGL, je suis e,ntièrement d'accord avec vous et particulièrement avec ce passage : "Au contraire, ils ont d'eux-mêmes une très haute idée; ils se guindent très haut dans l'échelle des êtres, tout en haut, bien au-dessus des autres. Ils s'aiment à la passion, ils ne connaissent que l'amour-propre, dont ils ont à revendre, mais qu'ils ne revendent surtout pas. En réalité, ils haïssent, de tout leur être, de toute leur âme, de toutes leurs tripes, ceux qui ne sont pas eux, les ringards, les ploucs, les beaufs, les Français d'en bas, les vaincus de l'Histoire. Les termes masochisme ou haine de soi sont impropres, à moins de leur donner un sens opposé à celui qui est le leur. "

J'ai toujours eu le sentiment que cette haine de soi était ce qu'ils revendiquaient pour nous, les Franchouillards, les obscurs, les sans voix, les sans grades, mais certainement pas pas pour eux.

(Cher GJL, pourriez-vous me contacter ( s.marc8@libertysurf.fr), j'aurais un conseil à vous demander ? )
Il faudrait nuancer et différencier. Bien sûr, JGL a raison de souligner le fait que les haldistes et autres flics de la pensée ne ressentent pas de haine de soi au sens strict. Cependant, la haute idée qu'ils ont d'eux-mêmes leur vient de leur posture morale, qui consiste précisément en un rejet non pas d'eux-mêmes en tant que personnes, mais de la civilisation, de l'histoire, de la nation dont ils sont issus et dont ils ne voient le salut que dans la repentance et l'auto-dissolution par immigration et métissage.

On peut faire la même analyse de l'art et de la littérature d'avant-garde de l'entre-deux guerres. Très largement bourgeois par l'origine sociale de ses acteurs, ce mouvement est essentiellement mû par la haine de la bourgeoisie. André Breton, par exemple, avait d'évidence une haute estime de lui-même mais c'est la haine du milieu dont il est issu et dont il reste quoiqu'il en ait un parfait représentant qui est le soubassement de tout ce qu'il a fait. En ce sens, "haine de soi" est une expression acceptable.
Oui, mais il faudrait nuancer encore la nuance et parler d'une haine de mauvaise foi.

Le "H" de la HALDE signifiant "Haute", il donne raison à JGL.
Je suis d'accord avec Marcel Meyer, tous les compagnons de route du communisme, tous les petits-bourgeois adhérents, étaient mûs par une haine de soi largement inculquée par l'idéologie communiste glorifiant le prolétaire et la conscience de sa propre faiblesse. Il s'agit des mêmes fondements idéologiques transposés aux conditions de notre époque, maintenant que le PCF et le prolétaire ont perdu leur lustre..
Oui, le PCF n'est pas devenu le CPF...
Il semblerait que nous soyons d’accord : haine de soi et haine de l’autre ont partie liée, même si la haine se manifeste d’abord contre l’autre. Je me demande si le rejet de sa propre origine qu’évoque Marcel Meyer, n’a pas quelque chose à voir, encore une fois, avec le rejet du père. D’où le ressentiment qui anime les tenants de la bien-pensance dans la défense de l’étranger et la dévalorisation de leur propre tradition.
Chers amis, je me régale à suivre cette conversation et tiens à vous remercier pour le réconfort et la stimulation qu’elle m’apporte. Vous me permettrez un mot particulier pour Cassandre dont je guette chaque intervention sans jamais pouvoir (ou oser) lui dire combien son style, au sens le plus large, m’est précieux. Sa pensée que j’ai pu croire, un instant, dure, n’est en réalité que solide et ferme comme le sol auquel on se heurte parfois mais sur lequel on peut toujours reprendre appui. Elle n’a pas la violence de la pierre que l’on jette. Jamais je ne sens d’agressivité dans ses propos ni de ressentiment à l’évocation de son passé. J’ajoute que la clarté de ses réflexions gagne en force par la simplicité de leur expression. J’y sens l’évidence et l’unité d’une vie. Qu’elle en soit remerciée. Ouf ! C’est écrit. J’en avais assez de recevoir sans rendre un minimum de gratitude. Que les autres veuillent bien excuser ce qui peut apparaître comme un excès d’affectivité.
Utilisateur anonyme
17 avril 2009, 18:16   Re : j'm'excuse de m'être fait agresser...
Haine de soi ?, mais pourquoi donc ?, d'ailleurs, le crétinisme intellectuel parisien ne se doute pas une seconde de ce qui risque d'arriver...

Comme par retournement dialectique l'idéologie de la tolérance, du bien-être, du laisser-faire, du cosmopolitisme généreux va accoucher d'une effrayante loi de la jungle. Nous risquons en effet d'entrer dans une époque qui ressemblera aux débuts du Moyen-Age, mais à la puissance 10, et la violence technique en plus.
Haine de soi, haine de l'autre, ressentiment, action positive, voici une gamelle toute chaude de cet infâme brouet.ici
Utilisateur anonyme
17 avril 2009, 21:31   Re : j'm'excuse de m'être fait agresser...
L'"identité nationale" n'est qu'un leurre, puisque l'identité de la France est plurielle. Aucun musée de l'histoire de France et aucun ministère de l'identité nationale n'y pourront rien.

Nous n'y pouvons plus rien, certes - mais ça, ça ne date pas d'hier !
J'en ai vraiment par-dessus les oreilles, de cette lancinante antienne !!! C'est à devenir fou, vraiment !!!
Une branlée pour ce monsieur ? Quelque chose de bien senti ?
Cher Eric Veron

Je vous remercie de vos éloges qui me remplissent de confusion tant je les trouve, sincèrement, peu mérités. A peine, d'ailleurs, avais-je lu votre message que je relisais le dernier des miens et le trouvai, comme un fait exprès, extraordinairement lourdingue et mal rédigé. En tous cas me voilà obligée à une rigueur accrue afin de ne pas vous décevoir.
La conclusion de Mme Benbassa : "Moi, l'immigrée d'origine, j'aimerai vivre alors dans cette France dont j'ai rêvé, et qui me déçoit tant depuis que j'y ai fait mes premiers pas".
Ma conclusion : pourquoi, vous qui vous flattez d'être cosmopolite et compétente (sans doute plus dans les langues du monde qu'en français : "j'aimerai" est un conditionnel, qu'il faut écrire "j'aimerais"; "immigrée" n'est pas une "origine" - du moins ce n'est pas une origine en français), et même sur-diplômée, n'allez-vous pas vous installer ailleurs ? Vous vivez dans un pays qui depuis 35 ans vous déçoit "tant" ou qui ne s'accorde pas à vos rêves : mais, que diable n'allez-vous pas vivre dans un des deux cents (ou plus) pays membres de l'ONU ? L'éventail est large, la diversité est infinie, il y a des pays où l'on pratique le décompte ethnique : courez-y, vous pourrez ainsi vous compter, des places vous seront réservées par quota, etc. Ce serait plus sain pour votre esprit que de le laisser mijoter dans sa haine.
A relire cet article qui m'a tellement horripilé (je repasse le fer dans la plaie), me frappe ce qui m'avait échappé la première fois : l'infatuation de cette dame, qui ne livre manifestement sa moraline hautement concentrée que pour pouvoir parler d'elle, et de quelle façon :

Je suis femme, juive, française, plutôt blanche, franchement cosmopolite (au meilleur sens !), pas mal diplômée, j'ai aussi un accent et je suis une immigrée qui vit depuis plus de trente-cinq ans en France.

Je suis de gauche, professeur d'université, j'ai passé quelques concours pour y arriver et je me sens à l'aise dans nombre de pays, y compris en France, dès que je descends de l'avion.

Sentiment confirmé par un coup d'oeil sur la présentation de son site personnel :

Je m’appelle Esther Benbassa. C’est vrai que mon nom est difficile à prononcer, mais on finit bien par le retenir. Mon nom est ma vraie patrie, une patrie virtuelle comme celles que je préfère, sans tendance aucune à un quelconque chauvinisme. Il me rappelle mes origines liées à cette Espagne médiévale de laquelle mes ancêtres furent expulsés pour s’installer dans les Balkans, gardant leur langue et culture espagnoles à travers les siècles.

Où l'on note également que si cette cévraikiste aime la les patries, elle la les préfère quand même virtuelles.

Mais je crois que la phrase qui m'a réellement fait bondir, c'est l'injonction définitive : Finissons-en avec cette France-là.

(Cher JGL, je ne suis en revanche pas d'accord avec vous : "j'aimerai" est un conditionnel, qu'il faut écrire "j'aimerais", dites-vous ? Je pense au contraire que cette formulation au futur est irréprochable ici, parce qu'elle exprime non un souhait, mais une sorte de prévision ; ce que confirme d'ailleurs l'adverbe alors qui suit immédiatement.)
« "J'habiterai mon nom", fut ta réponse au questionnaire du port. »

Et la mer à la ronde roule son bruit de crânes sur les grèves...
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