Et encore, cher Marcel Meyer, on ne parle pas des lecteurs qui sont censurés !
Personnellement, et vous devinez bien quel être bas je puis être, je suis censuré une fois sur deux.. Ce n'est pas que je ne sois pas capable de trouver les circonvolutions nécessaires, d'induire des non-dits indicibles, de jouer les faux cul admirables... Non, je préfère bénéficier, tant qu'à prendre ce qu'on me laisse (encore ?), de l'anonymat perfide, lâche (mais si... démocratique que chacun peut enfin s'exprimer) pour laisser des pétards (car pétard rime avec "j'en ai marre").
Exemple :
Un flash actu :
Le tueur en série de chats court encore
Il s'agit d'un fou qui tue en série des chats à Miami.
Quelques salauds prennent ça à la rigolade, mais la majorité s'indigne et pleure :
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ici et là-bas, aujourd'hui et demain : pauvres bêtes, pauvres de nous...
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Le tueur de C...il a du pain sur la planche au vu de certains commentaires !
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Certains commentaires sur ce sujet sont d'une pauvreté extrème. C'est vraiment dommage de voir que certains respectent si peu la vie d'êtres qui sont comme nous vivants. Un serial killer de chats ne mérite guère un traitement meilleur qu'un sérial killer de femmes, d'enfants ou que sais-je encore. La violence commence déjà dans des faits comme celui-ci... Si certains ne sont pas capables de la reconnaitre, je me demande s'ils sont capable de la reconnaitre autrement.
Et moi, que postais-je, lamentablement ?(pardon) : -
Très gênés, mon épouse et moi-même, par les nombreux concerts d'aboiements, tout à fait légaux, hélas, émanant de notre voisinage, nous prions instamment le tueur de chiens qui sommeille obligatoirement en quelqu'un quelque part de se mettre immédiatement au travail.
Et bien je fus censuré. Deux fois, car me disant que récidivant tout à trac à plusieurs heures de distance je ne retrouverais plus le même état d'esprit de censeur : que nenni !
Mais, bien entendu, je pris la deuxième fois le soin de poster immédiatement un second message, adressé plus au censeur qu'au public (autant dire... qu'à moi-même, regrettais-je, sûr qu'il ne paraîtrait pas) :
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Quand on ne peut plus rigoler un peu, la dictature est proche ! La vôtre serait d'une douceur
insupportable !
Quand je vous disais, cher Président, que j'étais censuré une fois sur deux, j'apporte la preuve que cela peut être deux fois sur trois...
Courage donc, car nous sommes encore loin de la vérité sur la véritable la pensée des gens, lecteurs du Figaro en tout cas.