Article 21-24
Modifié par Loi n°2003-1119 du 26 novembre 2003 - art. 68 JORF 27 novembre 2003
Nul ne peut être naturalisé s'il ne justifie de son
assimilation à la communauté française, notamment par une connaissance suffisante, selon sa condition, de la langue française et des droits et devoirs conférés par
la nationalité française.
Article 25
Modifié par Loi n°98-170 du 16 mars 1998 - art. 23 JORF 17 mars 1998 en vigueur le 1er septembre 1998
L'individu qui a acquis la qualité de Français peut, par décret pris après avis conforme du Conseil d'Etat, être déchu de la nationalité française, sauf si la déchéance a pour résultat de le rendre apatride :
1° S'il est condamné pour un acte qualifié de crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme ;
2° S'il est condamné pour un acte qualifié de crime ou délit prévu et réprimé par le chapitre II du titre III du livre IV du code pénal ;
3° S'il est condamné pour s'être soustrait aux obligations résultant pour lui du code du service national ;
4° S'il s'est livré au profit d'un Etat étranger à des actes incompatibles avec
la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France.
Extrait du Manifeste islamique d’Alija Izetbegovic de 1970
(ref : Le manifeste islamique, Al-Bouraq, Paris-Beyrouth, 1999, isbn 2-84161-113-2)
"Il est impossible qu’un vrai musulman donne sa vie pour la cause d’un empereur ou d’un gouvernant, quelle que soit la notabilité de celui-ci, ni pour la gloire d’une nation, d’un parti, ou de ce qui leur ressemble [...]. Le musulman défie la mort pour l’amour d’Allah ou pour la gloire de l’Islam, sinon il quitte le champ de la bataille." (p.39)
"La définition exhaustive de l’ordre islamique est : l’unité de la Religion et de la loi, de l’éducation et de la force, des idéaux et des intérêts, de la société spirituelle et de l’Etat, le tout avec l’harmonisation de la
spontanéité et de l’obligation." (ibid.)
"De façon générale, le musulman n’existe point en tant qu’individu indépendant." (p.75)
"Il n’est en effet pas possible qu’une paix ou qu’une coexistence ait lieu entre la Religion islamique et les institutions sociales et politiques non islamiques." (pp.81-82)
"Il n’y a pas de principe de laïcité". (p.82)
"L’Islam comporte l’idée de
"nation", dans le sens de tendance et d’aspiration à unir tous les Musulmans dans une seule communauté religieuse, culturelle et politique." (p.89)
"La propriété privée, telle que dans la Sharî’a islamique, diffère de celle du droit romain, dans ce sens que le propriétaire n’a pas en Islam le droit
de faire mauvais usage de sa propriété [...]". (p.91)
[La Zakât est l’obligation pour tout musulman aisé de donner une partie de ses revenus aux pauvres] "[...] celui qui ne la paie pas enfreint une règle capitale de l’Islam qui entache son islamité. Il ne sera plus Musulman, mais renégat à punir." (p.92, note 5)
"la contribuable n’a pas d’autre choix que de la payer [la zakât encore], il appartient à l’autorité dirigeante d’assurer son exécution quel qu’en soient les moyens, quand bien même par l’usage de la force."
"[...] l’application de la loi du talion aux meurtriers avec préméditation et injustement. Le talion incarne un intérêt public qui est la protection des vies." (p.97)
"La suppression de toutes les sources de corruption des moeurs de gens [...]est l’un des aspects les plus important de l’ordre islamique.
[...]
Voici certaines choses que l’Islam a proscrites et dont, par ses dispositions, l’ordre islamique allait rendre impossible la survenue :
- toutes sortes de boissons enivrantes ;
- la prostitution publique ou secrète ;
- le libertinage dans la littérature et l’art à travers les mots, les photos, les films ou la télévision ;
-les clubs de jeu de hasard, les boites de nuit, les clubs de danse, et toute forme de divertissement et de plaisir qui ne s’accordent pas avec les principes moraux de l’Islam." (p.103)
" [la femme ne doit pas subir de mauvais traitement]. Ces points de vue ne sont pas empruntés à la théorie d’égalité des deux sexes à l’occidentale, car celle-ci exprime la tendance à ce que soient imposés à la société les normes, les caprices et la domination d’une certaine catégorie immorale du sexe féminin." (p.112)
"Le mouvement islamique peut, ou plutôt doit commencer par la prise du pouvoir dès lors qu’il possède une grande part de puissance morale et numérique qui lui permet, non seulement de renverser le pouvoir non islamique, mais encore d’établir le nouveau pouvoir islamique." (p.132)
"Il est donc évident qu’il y a deux réalismes : notre réalisme à nous et le réalisme des impuissants soumis par nous." (p.139)