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Les Conquérants dégoûtés

Envoyé par Renaud Camus 
26 septembre 2009, 00:04   Les Conquérants dégoûtés
Jamais conquérants n'auront été si dégoûtés que les nôtres par leur conquête. Non seulement ils ne lui trouvent aucun mérite, on dirait qu'elle est l'objet d'une véritable exécration de leur part. On voit tout le bas de leur visage se contracter en un rictus d'animosité et de mépris, quand ils en parlent, comme s'ils allaient cracher (or ils crachent beaucoup, surtout quand nous les croisons…). Tout ce qu'ils semblent aimer un peu en ce beau royaume qui leur échoit par hébétude, lassitude d'être, trahison de ses princes, c'est leur présence sur son territoire, et leurs intentions à son égard.

Les colonisateurs de jadis étaient souvent séduits par leur conquête, voire conquis par elle. Ils la trouvaient au moins pittoresque, exotique, amusante, curieuse. Il arrivait assez fréquemment qu'ils s'y attachassent vraiment et que, rentrés au pays, ils se plussent, au fond de leur province, à aménager en souvenir d'elle des salons, des fumoirs ou des pavillons de jardin, décorés de leurs souvenirs. Il y avait même parmi eux des érudits, des savants, des philosophes de la religion, des amateurs d'art qui consacraient leur vie à l'étude respectueuse et souvent admirative de son histoire, de ses mœurs, de ses monuments ou des ses objets d'art. Les contre-colonisateurs, eux — sans compter qu'ils n'ont aucune intention de rentrer jamais "chez eux" (chez eux c'est ici) —, ne sont que vindicte, incuriosité, dédain. Combien en voit-on dans les musées, les expositions, les églises, les châteaux, les "Journées du Patrimoine" ? Combien en voit-on regarder avec admiration un monument, une oeuvre d'art ? Tout cela ne les intéresse pas, c'est comme si ça n'existait pas : c'est ce qui n'aura plus aucun sens quand ils seront tout à fait les maîtres. Sans doute ne sera-t-il même pas nécessaire de le détruire. Pourquoi lever le petits doigt afin de s'en débarrasser ? Cela tombera tout seul en poussière, abandonné, invisible par défaut de pertinence, de lien avec ce qui sera.
26 septembre 2009, 00:38   Re : Les Conquérants dégoûtés
Le numéro de La Recherche d'Octobre est centré sur le hasard. A la rubrique Archéologie, un article intitulé Des Vikings si discrets, commente le livre d'Elisabeth Ridel, Des vikings et des mots. Cent cinquante mots attestent de l'absorption des Nordiques. Sous cet angle, que dire du comportement de nos "hôtes" ?
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 00:49   Et ils en dégoûtent les autres.
"Combien en voient-on dans les musées, les expositions, les églises, les châteaux, les "Journées du Patrimoine" ?

Très peu et c'est tant mieux. Les colonisés insupportables qu'on y croise sont assez nombreux comme ça.

Pour le reste votre remarque est très fine. Les colons dégoûtés par la soupe parviennent même à en dégoûter les autres : j'en arrive à penser que les Français qui acceptent cet état de choses ne méritent pas de subsister comme peuple, que leur malheur est à la dimension de leur couardise.

Mais il est vrai que la raison nous console de tout.
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 00:59   Re : Et ils en dégoûtent les autres.
@ Florentin : de toutes les installations tentées hors Scandinavie et Islande il n'a que la Normandie qui ait vu le maintient durable d'un état viking.

La rousseur de mes nièces témoigne encore de cette présence plus que les mots. Mais je crains que cette couleur aussi ne tende à se diluer.
"Jamais conquérants n'auront été si dégoûtés par leur conquête."

C'est en effet le très-grand mystère de toute cette affaire et, pourquoi pas, une raison d'espérer.

Ce que décrit Renaud Camus dans ce message, quiconque d'un peu sensible l'a perçu avec étonnement. Un terrible complexe d'infériorité semble à l'oeuvre, indépassable.

L'incuriosité ou l'exécration ne se borne d'ailleurs pas aux seules traces du passé mais s'exercent à l'égard de tout individu qui pourrait un tant soit peu briller par sa langue ou ses manières indigènes. Il n'est même pas possible de flatter le nouveau venu.

J'ai cependant noté, curieusement et en diverses occasions de la vie sociale, un domaine de l'activité humaine occidentale où incuriosité et exécration semblent se manifester moins : c'est à l'égard du blabla psychologisant. Il semble que de cela, on veuille bien et qu'on ait assez bien volontiers assimilé le jargon. Au fond, comment s'en étonner : ce n'est pas français.
Les néo-colons ont à la bouche la moue incurieuse et aristocratique des épouses d'administrateurs coloniaux de jadis. C'est une moue, un dédain yin, le dédain de l'impuissance souveraine jusqu'à l'absurde, dédain aristocratique typique de qui ne s'abaissera jamais à apprendre, par exemple, la langue indigène, si ce n'est les quatre ou cinq insultes nécessaires au bolossage comme jadis l'épouse du gouverneur se devait de connaître une demi-douzaine de jurons menaçant pour tancer le cuisinier et effrayer le coolie. Le néo-colon est l'anti-touriste: il ne traînera jamais au Louvre, ne lève la tête vers aucun monument. Ce sont des maîtres sans amour, donc des ombres de maîtres. Ne pourrait-on puiser en cela quelque espoir: le dédain épuise, s'épuise; on ne peut, éternellement pomper un pays en aveugle, en sourd. La domination du dominant incurieux a-t-elle un avenir ?
Vous allez me dire cà n'a rien à voir mais hier je lis ceci:

Citation
Quand une nation n'a plus d'autre échelle de valeurs que la réussite matérielle, elle est la proie d'une médocrité mesquine et oppressante, qui lui interdit de risposter à l'agression de puissances étrangères d'autant plus efficaces qu'elles sont motivées par des amours et des haines plus profondes, et qu'elles acceptent de sacrifier leur bien-être et même leur vie à ce qu'elles croient.
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 09:04   Re : Les Conquérants dégoûtés
Est ce que vraiment les espagnols furent conquis par ce qu'ils découvrirent en Amérique du Sud ? Non, mais ils eurent sans doute la charité de ne pas trop en parler ...

Ce mépris s'explique parce qu'il est nécessaire pour achever la conquête :

il faut que les conquérants ne s'amolissent pas avant qu'elle soit finie,
il faut que les conquis se sentent méprisés, dominés pour être démoralisés ou inférieurs pour être convertis ( mais pas trop), qu'ils acceptent les harcèlements qu'ils subissent comme une juste punition de leur méprisable être ...

d'ailleurs, les conquérants voient que notre époque a largement réduit ses ambitions aux leurs c'est à dire "le butin" sans se donner les moyens de le garder, ce qui est en effet méprisable, [www.ripostelaique.com]

ps : Rogémi : de qui est votre citation svp ?
ps : ce qui arrive à l'hotel Lambert est caractéristique de ce dont vous parlez Renaud Camus ...
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 09:23   Oui mais
Il y a au moins un grief qu'on ne saurait faire aux Africains et aux Orientaux de toutes sortes qui vivent sur notre sol, c'est de se montrer petits-bourgeois dans leur comportement et leurs idées. Ils le sont moins, en tout cas, que bien des Français "de souche". Ils sont finalement moins ennemis de la perpétuation de la France que nombre de ces derniers. Comment perpéturaient-ils une chose à laquelle ils sont étrangers ? Ils semblent donc innocents de ce crime là au moins. Au contraire, blâmons les Français indigènes (surtout ceux pétris d'idées chrétiennes) qui ont contibué à la disparition de leur pays en faisant venir avec joie des millions d'Autres (notamment musulmans), car, faut-il le rappeler, il n'y a jamais eu d'invasion, mais seulement une (blanche) fesse tendue suivi d'un consentement bien charitable de nos "envahisseurs" à y apporter une prévisible réponse, aussi virile que basanée.
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 09:26   Re : Les Conquérants dégoûtés
pas invasion : envahissement
26 septembre 2009, 11:53   Analyse et conclusion
Bien cher Maître,


Cette analyse est remarquable. Je me demande cependant si le résultat tient à ces personnes ou bien plus largement à la société dans laquelle ils arrivent : on n'a pas attendu que le 9-3 soit ainsi peuplé pour en déserter les églises...
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 12:10   Re : Les Conquérants dégoûtés
Je pense qu'Agrippa a donné l'explication de l'existence paradoxale de nos conquérants dégoûtés. Les musulmans n'ont pas conquis les armes à la main les terrres qu'ils occupent. On leur a donné cette terre. Notre terre. On les a fait venir grâce à de fortes incitations pénunières et de nombreux avantages sociaux. Ils sont par conséquent moins des conquérants que des visiteurs sans objet, placés là par la volonté d'autres qu'eux. Comment pourraient-ils se sentir sérieusement maîtres de la France ou simplement fiers de leurs réelles conquêtes, alors qu'ils ne sont même pas maîtres de leur propre destin ?
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 12:32   Re : Analyse et conclusion
Et puis, dans ce cas comme dans d'autres, il faudrait distinguer et distinguer encore, pour reprendre une formule célèbre ; par exemple, ce matin, dans l'émission de Finkielkraut Répliques, on pouvait entendre une femme issue des rangs de la "contre-colonisation" (Malika Sorel) qui défendait âprement les valeurs de la France républicaine et l'assimilation, critiquait vertement les apôtres de la repentance, et appelait à la restauration de l'autorité, dans les familles et au sein de l'État. En face d'elle, un théoricien "desouche" partisan de la sacro-sainte "diversité" (Alain Renaut) nous a ressorti tous les poncifs habituels des amis du désastre sur le mieux-vivre-ensemble-avec-nos-différences et les vertus du multiculturalisme...
26 septembre 2009, 12:35   Re : Les Conquérants dégoûtés
Remarquable constat auquel je souscris totalement.

Je trouve de plus en plus aux Amis de la Diversité , en tous cas aux moins crapules d'entre eux, un côté Bouvard et Pécuchet. Même zèle gaffeur de néophyte borné, même imperturbable jusqu'au boutisme. Celui que j'ai entendu à Répliques ce matin ne faisait pas exception. En revanche Malika Sorel a été fantastique . Elle a si bien remis la vérité sur ses pieds et le bonhomme à sa place que celui-ci n'a plus été capable de lui répondre de façon convaincante.
26 septembre 2009, 12:39   Bumidom
Cela me fait penser à la grande époque du Bumidom, que je connais assez bien ayant servi longtemps outremer.

On a fait venir des centaines de milliers de domiens car les Français de souche ne voulaient pas prendre certains emplois réservés par la loi aux nationaux (par exemple aides-soignants dans les hôpitaux).

Cette politique Bumidom (dont les initiateurs furent le Général et Michel Debré) fut, en son temps, vivement critiquée par les nationalistes locaux qui, pour une fois, avaient raison.

A l'heure actuelle, à une chose malheur est bon : les domiens sont en bien des endroits les plus grands supports de nos églises.
26 septembre 2009, 13:08   Re : Les Conquérants dégoûtés
Oui c'était incroyable. Lorsqu'elle a évoqué l'odieuse comparaison qu'il aurait faite dans son livre entre l'assimilation et la solution finale, Alain Renaut n'a même pas répondu ; quand Malika Sorel a dit que certains des raisonnements du bonhomme confinaient au racisme anti-blanc, il a presque acquiescé ; après que la dame lui a dit que son travail était fondé sur des postulats erronés, ce qu'on entendit alors, comme réplique, fut un silence respectueux.

L'émission était bizarre, presque un petit déjeuner de con où l'on entendait Alain Finkielkraut ménager son pauvre invité - il faut essayer qu'il revienne : un partenaire de cette trempe est rare - sans doute inaccoutumé à entendre, au petit matin, tant de vérités.
Ca ne m'étonnerait pas qu'Alain Renaut soit encore, à l'heure qu'il est, en train de poser des question à l'autre Alain et à madame Sorel : s'il vous plaît, racontez-moi encore !
26 septembre 2009, 13:19   Malika Sorel
Bien chers amis,

Elle fut en effet remarquable, comme à l'habitude. J'avais, je crois, signalé une de ses premières prestations sur France Culture il y a quelques années.
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 13:23   Re : Les Conquérants dégoûtés
Les musulmans militants se répartissent entre le "bon" et le "méchant" musulman, l'un tape et l'autre culpabilise celui qui veut répondre,

Magdi Allam a achevé le parcours, de musulman se disant modéré il est passé à anti-islam : à partir de ce choix là, je le pense du "bon" côté, mais pas avant.

Malika Sorel a été nommée au Haut Conseil à l'Intégration par décret du 4 septembre 2009. Qu'a t elle écrit sur l'islam ?
On a souvent parlé de Marika Sorel sur ce forum. Vous aurez tous remarqué qu'Alain Finkielkraut est sous haute surveillance depuis l'affaire de l'interview parue dans le journal Haaretz en 2005.

La campagne éhontée contre lui a laissé des traces et il est obligé de montrer patte blanche et d'inviter dans son émission des représentants caricaturaux de la doxa dominante cad des universitaires sans aucune envergure, des idéologues de basse extraction, des cons patentés.
26 septembre 2009, 13:45   Incompréhension
Pourquoi dites-vous cela, bien cher Rogemi ?

Malika Sorel ne mérite pas ces commentaires...
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 13:47   Re : "Patte blanche"
Malika Sorel ne mérite pas ces commentaires...

Et je les trouve aussi insultants pour Alain Finkielkraut.
"Même zèle gaffeur de néophyte borné, même imperturbable jusqu'au boutisme."

Une vraie marque de fabrique. Voir par exemple les "niveaumontistes" et les zélateurs obstiné de la "méthode globale". On sent bien que renoncer à leurs idées est un effort qu'ils ne peuvent entreprendre et qui les pousserait tout bonnement au suicide. Alors, vulgairement parlant, "le nez dans la crotte, ils diront toujours que ça sent la rose." C'est pour eux, tout simplement, une question de survie mentale, au sens le plus strict du terme.
Mais je parlais d'Alain Renaut, cher Jmarc, et pas de Mme Sorel. Depuis quatre ans on est obligé de se coltiner dans son émission une ribambelle d'Amis du désastre qui ont rendu l'écoute de Répliques beaucoup moins intéressante, pour ne pas dire souvent insupportable, qu'avant novembre 2005.
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 14:01   Re : Les Conquérants dégoûtés
Oui, tout à fait d'accord avec Rogemi.
26 septembre 2009, 14:07   Répliques
Je ne sais pas ce qu'il en était avant 2005, j'étais "trop petit". Mais je trouve qu'un Alain Renaut est d'utilité publique : il représente l'autre camp, du haut de son statut de professeur d'université, non ? De sorte qu'on ne puisse pas dire que les forces soient déséquilibrées : les amis du désastre ont là un champion pour les représenter, un homme qui a rigoureusement étudié la question pour y apporter des réponses sérieuses, voire scientifiques, v'voyez. Et que répond-il aux simples constatations partagées par les gens de bon sens ? Rien.
En vérité, ce matin, Alain Finkielkraut n'avait qu'un seul invité.
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 14:19   Re : Les Conquérants dégoûtés
Les "amis du désastre" comme vous les appelez apportent une contradiction. C'est tout l'honneur de Finkielkraut de ne pas se contenter de discuter entre amis, contrairement au gauchiste Mermet qui ne va jamais débattre face à un contradicteur.
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 14:37   Re : Les Conquérants dégoûtés
Entièrement d'accord avec Pascal Labeuche. Penser qu'Alain Finkielkraut, au point où il en est de sa carrière et de sa vie, se force à inviter tel ou tel à son émission pour "montrer patte blanche" (et donc – pour parler clair – garder son poste à France Culture), c'est, au minimum, idiot et, au pire, insultant.
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 14:52   Re : Les Conquérants dégoûtés
Cela n'a rien d'insultant de dire que certains doivent se demander comment, par quelques détours de plus en plus détournés, conserver des tribunes pour laisser des débats ouverts, là où tout concourt à les fermer définitivement.
Ils ne sont pas de vrais maîtres parce qu'ils ne sont pas les auteurs de première main du discours qui explique, fonde, enjolive, justifie, exalte leur présence non requise en France: les auteurs de ce discours sont leurs dominés, savoir les autochtones qui distillent, filent, tissent, fabriquent le paradigme du métissage, du "vivre ensemble", et tout le tintouin auquel, disons-le franchement, le dominant dédaigneux n'avait même pas songé, ce qui a d'ailleurs pour effet de redoubler son dédain envers son dominé, lequel, bonne pomme la brosse à reluire à la main, toujours prête à aider et à faire plaisir, se déclare sans rechigner volontaire pour cette corvée, prend allègrement sur lui de fabriquer le discours institutionnalisant la glorieuse présence de son dominateur sur son sol. (Jamais on ne devrait oublier cette image du défilé festif du 14 juillet 1989 sur les Champs-Elysées quand des dizaines de Français autochtones coiffés d'un casque colonial portèrent comme jadis les porteurs noirs d'Afrique des représentants de la diversité juchés sur des planches, triomphant de cette inversion des rôles dont l'idée ne pouvait être due qu'à un néo-serviteur blanc voué à flatter ce dédain).

Cette différence est fondamentale: la colonisateur d'autrefois prenait sur lui la tâche édifiante et édificatrice du discours de sa domination, tandis que le néo-colon, en fin aristocrate, ne s'abaisse pas à pétrir la glaise de sa statue logomachique: le petit blanc fait ça très bien.

Tout mon espoir se fonde sur l'hypothèse que celui qui fait le boulot, idéologique, apologétique, peut, l'heure du réveil venue, tout aussi bien le défaire, déboulonner la statue et lui retirer son socle de dessous ses pieds.
Citation
Les "amis du désastre" comme vous les appelez apportent une contradiction. C'est tout l'honneur de Finkielkraut de ne pas se contenter de discuter entre amis, contrairement au gauchiste Mermet qui ne va jamais débattre face à un contradicteur.

Arrêtons de jouer sur les mots et regardons les choses telles qu'elles sont. Alain Finkielkraut a été profondément marqué par le branle-bas de combat autour de sa personne et il en a été très affecté et l'injustice de ces accusations accompagnées souvent d'une hostilité haineuse l'ont déstabilisé. Il suffit de voir quelques émissions de tv pour être ébahi par l'atmosphère glaciale régnant autour de sa personne. Il se retrouvait trop souvent seul contre tous.

Alors il n'a pas eu le choix: soit il se retirait de la scéne médiatique soit il acceptait de mettre de l'eau dans son vin sans renoncer à ses positions de fond.

L'émission d'aujourd'hui en est la preuve la plus éclatante. Il est resté d'une aménité sans failles devant les énormités proférées par cet Alain Renaut.
Je crois tout de même qu'Alain Renaut a été très utile dans la dialectique de l'émission, et que sans lui, Malika Sorel n'aurait pas pu dire tout ce qu'elle a dit...
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 15:05   Re : Le Coach
L'émission d'aujourd'hui en est la preuve la plus éclatante. Il est resté d'une aménité sans failles devant les énormités proférées par cet Alain Renaut.

Moi, j'aurais bien vu quelque chose du genre : "Bon, j'ai été plus ou moins forcé de vous inviter pour donner des gages aux bien-pensants qui règnent à France Culture, mais franchement, vous êtes vraiment un con patenté."
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 15:05   Re : Les Conquérants dégoûtés
J'attends avec impatience que Finkielkraut invite Delcambre pour son prochain livre sur ... (chut !).
» Tout mon espoir se fonde sur l'hypothèse que celui qui fait le boulot, idéologique, apologétique, peut, l'heure du réveil venue, tout aussi bien le défaire, déboulonner la statue et lui retirer son socle de dessous ses pieds.

Le concept d'auto-immunité, que vous évoquiez l'autre jour, est sans doute ici très pertinent. Si l'on ne meurt pas de la maladie, une nouvelle réaction vitale peut préserver l'organisme...
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 15:12   Re : sur...
son prochain livre sur ... (chut !).

Donnez nous un indice : est-ce que le sujet du livre est barbu ?
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 15:17   Re : Les Conquérants dégoûtés
Finkielkraut seul contre tous ?
C'est une solitude hypermédiatisée alors, car imaginez les journaux d'octobre parler du nouvel ouvrage de Camus comme ils l'ont fait pour "Un coeur intelligent" : parlerait-on d'un Camus seul contre tous qui doit mettre de l'eau dans son vin ?
Que Finkielkraut en ait bavé, c'est certain, mais sa position reste tout de même enviable pour nombre d'intellectuels.
De fait, son aménité envers ses contradicteurs n'est pas dûe à un quelconque calcul : c'est sa probité que vous remettez là en question. Être amène avec un contradicteur, n'est-ce pas se montrer digne, souverainement digne ?
Citation
Je crois tout de même qu'Alain Renaut a été très utile dans la dialectique de l'émission, et que sans lui, Malika Sorel n'aurait pas pu dire tout ce qu'elle a dit..

C'est vrai mais c'est parce qu' Alain Renaut ne fut en rien agressif alors que d'autres intervenants du même camp ont très souvent réussi dans d'autres émissions à étouffer la discussion dans l'oeuf.

Ces dernières années d'ailleurs Répliques ne trouve plus ici sur ce forum l'écho qu'elle avait eu dans les années 2003 -2005.
Citation
De fait, son aménité envers ses contradicteurs n'est pas dûe à un quelconque calcul : c'est sa probité que vous remettez là en question.

Je ne remets rien en cause surtout pas sa probité. J'ai acheté et lu tous ses livres. J'admire son courage qui j'avoue force le respect et je suis grosso modo d'accord avec la plupart de ses prises de position.

Depuis qu'elle existe j'ai écouté régulièrement son émission sur France-Culture sauf ces trois dernières années car quelque chose a été cassé à la suite des émeutes de nov. 2005.

Beaucoup de liseurs de ce forum ont exprimé à diverses reprises leur étonnement et leur préoccupation au sujet de son hyperprésence dans les média qui risquait de laisser des sequelles graves et ces craintes furent faites avant qu'il ne tombe malade.

Lui-même a préféré arrêter son émission du dimanche sur RCJ car elle avait des retombées plus que déplaisantes pour lui.
26 septembre 2009, 16:14   Re : Les Conquérants dégoûtés
Je pense que les contre vérités de cet Alain Renaut, son deni du réel étaient si énormes qu'ils se suffisaient t à eux- mêmes. A peine s'il était besoin d'un contradicteur. Alain Finkielkraut a eu raison de le laisser parler , le coup de grâce de Malika Sorel n'en a été que plus efficace.
26 septembre 2009, 18:35   Re : Les Conquérants dégoûtés
Francis a raison. Nos contre colonisateurs n'auraien jamais trouvé d'eux mêmes les excuses que nous leur trouvons ni exigé de nous les repentances que nous leur adressons. En ce sens ils restent nos colonisés. Ils nous font confiance : si c'est les blancs et les roumis qui le disent ... Et, en même temps, comme au fond d'eux-même ils ne s'aiment pas, ils nous méprisent de les porter aux nues ainsi que certains hommes qui, parce qu'ils ne s'aiment pas, méprisent les femmes qui sont amoureuses d'eux.
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 18:45   Re : Les Conquérants dégoûtés
je n'aime pas trop ce "ils" qui se multiplie ...
Citation
Que Finkielkraut en ait bavé, c'est certain, mais sa position reste tout de même enviable pour nombre d'intellectuels.

Savez-vous cher Pascal Labeuche le nombre de fois que des organisateurs de colloques, conférences ont été contraints de faire appel à la police pour que Mr. Finkielkraut puisse s'exprimer en toute liberté ou obligés d'annuler la conférence en raison des troubles causés par l'arrivée d'Alain Finkielkraut.

Il y a deux ans il avait été invité à s'exprimer sur mai 68 à l'IEP de Paris. Il a été accueilli par l'internationale (la connerie des progressistes) et il est reparti sans avoir pu dire un seul mot.

Par rapport à un Renaud Camus il a un avantage décisif : il est juif et jouit d'un soutien très large dans la communauté juive de France qui l'aime et le protége.

Bien sûr il a aussi d'autres soutiens car nous sommes nombreux à l'apprécier et à l'aimer et si jamais son émission était supprimée vous pouvez être sûr qu'on assisterait à une levée des boucliers.
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 19:11   Re : Les Conquérants dégoûtés
il est le grand rabbin officieux
26 septembre 2009, 19:30   Re : Les Conquérants dégoûtés
C'est malin!
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 19:41   Il faut demander au GRO de mieux recruter le petit personnel
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 20:01   Re : Les Conquérants dégoûtés
Finkielkraut est le grand rabbin officieux.
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 20:15   Re : Les Conquérants dégoûtés
Quand je dis que la position de Finkielkraut reste enviable, je veux dire par là qu'il a sa tribune toutes les semaines sur une radio nationale, qu'il est sollicité par les médias, que sa voix est attendue un peu partout (et à juste titre) et diffusée à l'avenant.
Après, qu'il ait des opposants violents, c'est regrettable, mais d'autres intellectuels, du même calibre que lui, n'ont et n'auront jamais accès à tous ces moyens de diffusion de leur pensée.
C'est tout ce que je veux dire, Cher Rogemi. Et j'admire moi aussi le courage de Finkielkraut, et sa merveilleuse intelligence.
Utilisateur anonyme
26 septembre 2009, 21:18   Re : Les Conquérants dégoûtés
Juif, juif .... je vous signale que quelqu'un comme Ivan Rioufol est en train de jouer un peu le même rôle, malgré sa modestie puisqu'il se présente comme non intellectuel, parce qu'il a eu le courage de faire connaitre certains faits et de soutenir certaines victimes d'injustices. Lui aussi est écouté, "aimé" comme vous dites Rogémi, par bien des Français.

ps : je ne vois vraiment pas comment on peut comprendre de travers ce que je dis sur Alain Finkielkraut, pour beaucoup de juifs il joue le rôle et a l'aura d'un grand rabbin, c'est connu et cela n'a rien d'extraordinaire.
Cela devrait d'ailleurs suffir à démentir tous ceux qui croient à l'infidélité des Juifs à la France, étant donné ce qu'il dit de la France.
Citation
Cela devrait d'ailleurs suffir à démentir tous ceux qui croient à l'infidélité des Juifs à la France, étant donné ce qu'il dit de la France.


Ici personne n'a jamais eu le moindre doute sur la fidélité de juifs à la France. Vous savez, je suppose, ce que Shmuel Trigano a dit sur sa fidélité à la France et sur son incapacité de vivre en Israel ?

Pourriez-vous nous parler du livre de Bryan Ward-Perkins sur la chute de l'empire romain.]
26 septembre 2009, 22:40   Re : Les Conquérants dégoûtés
J'ai encore essayé de vous envoyer un message privé.
27 septembre 2009, 00:48   Re : Les Conquérants dégoûtés
J’en appelle aux instances supérieures du PI, à tous les experts de notre forum, à Agrippa soi-même, champion toutes catégories de la gouguelisation : il faut sortir notre si chère Cassandre de ses embarras informatiques !
Utilisateur anonyme
27 septembre 2009, 12:16   Re : Les Conquérants dégoûtés
Citation
Cela devrait d'ailleurs suffir à démentir tous ceux qui croient à l'infidélité des Juifs à la France, étant donné ce qu'il dit de la France.

Ceux qui croient à l'infidélité des juifs à la France pourront dire qu'il fait partie des deux ou trois exceptions qui confirment la règle générale.
Utilisateur anonyme
27 septembre 2009, 19:25   Re : Règle générale
Ceux qui croient à l'infidélité des juifs à la France pourront dire qu'il fait partie des deux ou trois exceptions qui confirment la règle générale.

En effet, ils pourront toujours dire cela, après tout ils ne sont plus à une sottise près !
Utilisateur anonyme
27 septembre 2009, 19:43   Re : Les Conquérants dégoûtés
PhiX,
commencez par comprendre ce que signifie cette phrase sans faux sens.


Renaud Camus écrivait:
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> Jamais conquérants n'auront été si dégoûtés que
> les nôtres par leur conquête.
Utilisateur anonyme
27 septembre 2009, 19:54   Re : Les Conquérants dégoûtés
Aurais-je mal compris cette phrase ?
Était-ce du second degré ?
28 septembre 2009, 00:03   Re : Les Conquérants dégoûtés
Alain Renaut s'enferre dès le début dans une définition en creux d'un humanisme universaliste dont il dit se réclamer — tous semblables par la capacité proprement humaine à se détacher de toute essence ou définition préalable et exclusive —, et prétend grâce à une telle disponibilité concave épouser tous les pleins convexes de la rugueuse réalité.
Ah ces intellectuels ! ...
28 septembre 2009, 15:19   Retour du réel
On lira avec intérêt que les Conquérants sont dégoûtés aussi par la Techno-parade. Cela dit on ne peut pas leur donner tort à ces jeunes : le spectacle de Jack Lang et Frédéric Mitterrand se tortillant sur un char appelle à mon sens la violence...
Je précise en passant que cette année le défilé était placé sous le signe de la mixité et du métissage...

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Des bandes organisées de jeunes ont violemment perturbé la Techno-parade
LE MONDE | 25.09.09 | 14h20 • Mis à jour le 25.09.09 | 16h19

La fête a été gâchée. Samedi 19 septembre, la Techno-parade, rendez-vous des amateurs de musique électronique, a dû se disperser dans les rues de Paris une heure avant la fin prévue par les organisateurs. En queue du cortège qui a rassemblée 400 000 personnes, 100 000 selon la préfecture, des bandes de jeunes ont agressé les participants.Une grande discrétion a entouré ces incidents. Or, des policiers présents disent avoir été marqués par le caractère très organisé des violences commises.

En 2007 et en 2008, la Techno-parade, comme d'autres évènements festifs, avait déjà été la cible de bandes violentes. Cette fois, la police, tous services confondus, a procédé à 95 interpellations, soit quatre fois plus que l'année précédente. Mais surtout, les perturbateurs semblaient répondre à une tactique précise. "A partir du pont de Sully, des bandes organisées s'en sont pris aux gens, déplore Sophie Bernard, directrice de Technopole, l'association qui gère la manifestation. En accord avec la préfecture, nous avons donc pris la décision d'écourter."

Parmi ces perturbateurs, beaucoup de jeunes Noirs portaient un signe distinctif, une casquette blanche, une capuche ou un vêtement de couleur blanche. Ils sont visibles sur les vidéos amateurs qui circulent sur You Tube, récupérées et exploitées depuis par des sites d'extrême-droite. Ces images, prises notamment au pont de Sully, puis à partir des marches de l'Opéra Bastille, montrent des individus, souvent coiffés de casquettes blanches, s'immiscer violemment dans le cortège, frapper les participants et refluer au pas de course. Les rapports transmis à la hiérarchie policière n'insistent pas sur la présence d'un signe de reconnaissance entre agresseurs. Mais plusieurs policiers assurent avoir été confrontés à des jeunes qui agissaient en "groupes structurés, avec un chef qui désignait les objectifs".

"Cette année, c'était flagrant, ils étaient par groupes de 30 ou 40 en formation serrée", témoigne Lionel Azoulay, responsable de la société Blocks qui assure la sécurité des chars de la Techno-parade depuis son origine, en 1998. Il était sur place avec ses 180 agents de sécurité porteurs de T-shirt orange, qui se sont parfois affrontés aux jeunes. "Certains criaient 9-3 ! 9-3 !, d'autres 9-4 !, 9-4 ! et ils ne se sont pas tapés entre eux", poursuit M. Azoulay.

"PAS DE DÉGÂTS"

"Ils ont effectivement crié des numéros de département comme un signe de ralliement mais je ne pense pas qu'il y avait une organisation, nuance Jean-François Demarais, directeur de l'ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police. Ce n'était pas des casseurs au sens classique, il n'y a d'ailleurs pas eu de dégâts sur le parcours ; plutôt des jeunes venus faire de la "dépouille"." Parmi eux, quelques uns "avaient des sacs en plastique avec dix téléphones portables à l'intérieur".

Existerait-il une bande organisée qui se reconnaîtrait par un signe distinctif blanc ? Du côté de la SDIG (les anciens renseignements généraux), on indique travailler effectivement sur des "signes de reconnaissance" dans les bandes, "comme deux doigts tendus en forme de pistolet, mais pas encore sur une couleur blanche". L'association Technopole, qui s'apprête à communiquer sur ces violences, devrait bientôt rencontrer la préfecture de police.

Isabelle Mandraud
Article paru dans l'édition du 26.09.09
28 septembre 2009, 16:35   Re : Retour du réel
Il a fallu une semaine au Monde pour se décider à publier cette information, et en prenant la précaution de publier l'avant-veille l'accablant témoignage du journaliste maghrébin employé du journal sur le racisme quotidien des Français dont il est victime. Cela dit, les autres journaux et télévisions ont maintenu le black-out malgré le buzz que cette affaire a déclenché sur Internet.
28 septembre 2009, 17:12   Re : Retour du réel
Après quoi le Monde a jugé habile d'ouvrir une tribune à d'autres témoignages de victimes du "racisme". français. Témoignages accablants ... d'insignifiance , en effet, au regard des véritables pogroms que sont ces chasses aux blancs mais qui permettent à tous les Alain Renaut d'oser affirmer que ces déferlements réguliers de violences haineuses sont le résultat du rejet que subissent ces pauvres jeunes issus de la Diversité. Dira-t-on un jour, de nous, comme certains l'ont dit des juifs ,que nous l'avons bien cherché ?
28 septembre 2009, 17:18   Pogrom
Bien chère Cassandre,


Je ne crois pas qu'on puisse appeler cela des pogroms.
28 septembre 2009, 17:46   Re : Règle générale
Montjoye Saint 9-3 ! ça nous apprendra.
Utilisateur anonyme
28 septembre 2009, 17:49   Re : Pogrom
Finalement, parmi les "jeunes issus de la Diversité", les plus gênants sont-ils ceux qui sont grossièrement inaptes à vivre dans notre société ou bien ceux qui sont aptes à nous remplacer ?
28 septembre 2009, 17:59   Re : Pogrom
Définition du Robert : Pogrome : soulèvement violent, souvent meurtrier, organisé contre une communauté juive.

En l'occurrence, cher Jmarc, s'agit-il de soulèvements violents contre une "communauté", la nôtre, perçue par ces noirs et ces Arabes comme l'ont été les juifs , oui ou non ? La définition ajoute "souvent meurtrier", ce qui implique qu'il ne l'est pas forcément toujours et qu'il n'est donc pas nécessaire qu'il le soit pour mériter le terme de "pogrome".
28 septembre 2009, 18:20   Re : Les Conquérants dégoûtés
"En 1793, suite à la profanation des tombes de la basilique Saint-Denis, les sépultures des rois furent violées, les squelettes et les corps embaumés des Bourbons jetés dans une fosse commune. Une partie du trésor de la basilique fut transformée en monnaie. Quant aux gisants, chefs-d’œuvre de l'art funéraire remontant au bas Moyen Âge pour les plus anciens, ils furent en grande partie détériorés."
Pas évident d'enseigner l'histoire...
Utilisateur anonyme
28 septembre 2009, 18:23   Re : Pogrom
Le mot est tout de même douloureusement connoté, et son poids historique est lourd ; je me demande si l'on peut raisonnablement l'employer pour désigner ce qui s'est passé l'autre jour à la techno-parade. Si l'on banalise ce genre de terme, ne nous étonnons plus des bobos "résistants" qui parlent de "rafle" et de "déportation" dès que l'on expulse un clandestin...
28 septembre 2009, 18:30   Les mots et leur sens
Bien cher Alexis,


C'est cela même. Exactions, oui, pogrom, non.
Utilisateur anonyme
28 septembre 2009, 18:46   Re : Les Conquérants dégoûtés
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
28 septembre 2009, 18:46   Re : Les Conquérants dégoûtés
Les pogromes d'aujourd'hui se produisent contre les petites populations chrétiennes en pays musulmans.

Ici, c'est la stratégie du faible au fort, sous une forme voisine des lancers de pierre contre les israeliens : très violents, mais invisible à l'image.
Utilisateur anonyme
28 septembre 2009, 19:15   Re : Les Conquérants dégoûtés
C'est surtout la stratégie des petites frappes de banlieue avides d'Ipod.
28 septembre 2009, 19:56   Re : Les Conquérants dégoûtés
" rafles" et "déportations" ne sont pas des termes péjoratifs en eux-mêmes mais neutres. On peut rafler des dealers, des hors-la-loi et déporter des criminel sans que cela choque. La connotation vichyssoise, est, donc, erronée puisque, à l'époque, on raflait et déportait des personnes qui n'étaient ni criminelles ni hors la loi et qu'on les envoyait, dans des conditions abominables, vers des camps d'extermination, alors que les sans papiers, eux, sont hors la loi, démocratiquement votée, et qu'on les envoie, dans des conditions confortables, non vers des camps d'extermination mais vers leur pays d'origine. De même "résistants" au sens qu'il avait sous l'occupation nazie valait pour des personnes qui luttaient, au risque de leur vie, contre cet occupant étranger avec lequel collaborait le gouvernement . Rien à voir avec ceux qui se proclament résistants aujourd'hui puisque ceux-ci ne risquent à peu près rien, et que loin de résister à l'occupant étranger, ils souhaitent qu'il soit de plus en plus nombreux et de plus en plus déterminé à ne pas se laisser faire ! En revanche, pogrome, connoté ou pas, est toujours péjoratif et les émeutes anti "de souche" correspondent bel et bien à la définition du mot, comme le prouve le Robert. Voilà pourquoi les bobos ont tort d'utiliser " rafles", "déportation" et "résistance" , à moins de donner à ces mots un sens orwellien, et voilà pourquoi, on a raison, me semble-t-il, d'utiliser, entre autres, le mot " pogrome" .
Utilisateur anonyme
28 septembre 2009, 20:06   Re : Les Conquérants dégoûtés
l'esprit sadique et "gratuit" est en tout cas le meme
Utilisateur anonyme
28 septembre 2009, 20:40   Re : Les Conquérants dégoûtés
Vous résistez au chantage, Cassandre, c'est bien.
Il a fallu une semaine au Monde pour se décider à publier cette information, et en prenant la précaution de publier l'avant-veille l'accablant témoignage du journaliste maghrébin employé du journal sur le racisme quotidien des Français dont il est victime.

Si l'accablant témoignage était destiné à faire contre-feu, pas sûr que le calcul du Monde soit le bon. Certes une partie des lecteurs fera l'inférence : ils sont discriminés (papier de Kessous) donc ils se vengent (violences à la Techno-Parade). Mais une autre partie raisonnera à rebours (du surlendemain à l'avant-veille) : s'ils sont discriminés, c'est bien parce qu'ils sont violents, inéducables ; comment voulez-vous savoir si celui qu'on a en face de nous est un « gentil », etc.
Utilisateur anonyme
28 septembre 2009, 20:52   Re : Les Conquérants dégoûtés
Vous résistez au chantage, Cassandre, c'est bien.

Vous êtes vraiment un triste sire !
28 septembre 2009, 22:01   Re : Les Conquérants dégoûtés
Elise, votre dégoût de la langue française est une insulte à ce forum.
28 septembre 2009, 22:40   Les Conquérant(e)s insensibles
Il ne s'agit en aucun cas d'un dégoût mais d'une insensibilité. Cette insensibilité est particulière -- elle est d'attribution incertaine, mais le manque d'éducation, s'il y est pour beaucoup, n'est pas celui que l'on entend habituellement. Elise refusa toute éducation à la patience, et donc aussi à une forme d'amour des formes. Manque d'amour et manque de formes sont chez Elise compensés par un surcroît de don amoureux du sens qui efface ces manques et nous laisse nus face à sa pensée dénuée de sentiments et dénudée comme un fil électrique dangereux et qui ne vous laissera pas le temps de connaître son flux non plus que son contenu avant de vous électrocuter. Les penseurs pressés, les court-circuiteurs de formes avancent dans le discours un coupe-file à la main; prêtons-leur d'avoir des choses essentielles et urgentes à faire connaître. De manière générale, nous devrions les envier: ils sont porteurs d'un plat chaud qui n'attend pas, et nous devons continuer à nous écarter au retentissement de leurs sonore avertissement: "chaud devant !"
28 septembre 2009, 23:02   Re : Les Conquérants dégoûtés
Le "pogrome" est quand même fortement connoté dans son usage établi à un soulèvement populaire d'une majorité contre une minorité, culturelle, ethnique ou religieuse, incapable de se défendre et laissée pour compte, les autorités officielles soutenant activement, ou passivement par non-intervention, de tels agissements.
De ce point de vue décrire comme un pogrome les exactions de petites bandes de délinquants intéressées surtout par le vol et pratiquées sur une foule ne constituant en rien une minorité et jouissant, en droit et en intention, de la pleine protection des forces de l'ordre, est un écart de sens non moins grand que l'usage lesté et abusif de la "rafle" et de la "déportation" appliqué à la "chasse" et à l'expulsion des clandestins.
Enfin, à mon avis, chère Cassandre...

Je crois du reste que telle connotation particulière s'adjoint au mot selon l'intention du locuteur qui l'emploie, laquelle connotation fait alors partie intégrante du terme dans ces circonstances d'usage ; parler alors de "neutralité" significative quand une telle connotation est si indéniablement visée — ce qui est manifestment le cas lorsque l'on dénonce les rafles et déportations en ce sens — me semble relever du contresens, précisément.
28 septembre 2009, 23:22   Re : Les Conquérants dégoûtés
Vous avez raison en principe. Cependant, sur le terrain, surtout lorsqu'on est chez les bolosseurs, les petits blancs qui se font bolosser sont souvent minoritaires et sans protection. Et même quand ils sont majoritaires comme hier à la Bastille et avant-hier aux Invalides, ou tous les jours dans le métro, la lâcheté de la majorité, la passivité des policiers, l'impunité de fait, font que le rapport de force est totalement renversé. Allez-donc lire les récits des jeunes blogueurs qui ont grandi dans les banlieues dures et vous verrez s'ils ont joui « en droit et en intention, de la pleine protection des forces de l'ordre ».
28 septembre 2009, 23:30   Pogrom gouvernemental
J'irais plus loin qu'Alain : pour moi, le pogrom est en fait conduit à l'initiative de forces para-gouvernementales, style pogrom de Kichinev.

Il est indissociable des Protocoles et autres outils de propagande ; toute une paraphernalia l'accompagne.

En revanche, quand le Gouvernement prend des mesures, il n'y a pas de pogrom (voir l'assassinat de Stolypine), alors que les circonstances étaient des plus favorables.
28 septembre 2009, 23:38   Re : Pogrom gouvernemental
De toute façon, il est bien vrai que mieux vaut utiliser des termes spécifiques : contre-colonisation, dénégateurs (ou dénégationnistes), bolossage, agressions racistes anti-Blancs...
Utilisateur anonyme
28 septembre 2009, 23:54   Re : Les Maîtres Chanteurs
En effet, je ne vois pas ce que l'on gagnerait à se lancer dans une surenchère hyperbolique où aux "déportations" de clandestins répondraient les "pogroms" de jeunes desouche. Ce n'est pas parce que les adversaires détournent les mots de leur sens pour asséner leur propagande que l'on est contraint de les imiter en leur rendant la pareille.
29 septembre 2009, 09:30   Bolos
Les termes "bolosseurs", "bolos", "bolossage" me paraissent en effet des plus adaptés, ils correspondent à une réalité précise, tout comme le pogrom correspondait à une réalité précise.
29 septembre 2009, 10:38   Re : Bolos
"Cependant, sur le terrain, surtout lorsqu'on est chez les bolosseurs, les petits blancs qui se font bolosser sont souvent minoritaires et sans protection. Et même quand ils sont majoritaires comme hier à la Bastille et avant-hier aux Invalides, ou tous les jours dans le métro, la lâcheté de la majorité, la passivité des policiers, l'impunité de fait, font que le rapport de force est totalement renversé. Allez-donc lire les récits des jeunes blogueurs qui ont grandi dans les banlieues dures et vous verrez s'ils ont joui « en droit et en intention, de la pleine protection des forces de l'ordre ».

Cher Marcel, je suis entièrement d'accord avec vous sur ce point. A lire de nombreux témoignages, il semblerait que les forces de l'ordre aient pour consigne de réagir le moins possible. Comme je l'ai souvent dit : le système en question prèfère les "des souche " terrorisés" par les "Divers"plutôt que "résistants".


"De toute façon, il est bien vrai que mieux vaut utiliser des termes spécifiques : contre-colonisation, dénégateurs (ou dénégationnistes), bolossage, agressions racistes anti-Blancs ..."

Je serais là aussi d'accord si ces termes "bolossage", "dénégateurs", "contre-colonisateurs" impliquaient la même connotation de sadisme raciste gratuit que pogromes. Or, j'estime que, en général, les émeutes de la contre- colonisation, je ne parle pas particulièrement des incidents de la tenchno-parade, relèvent bel et bien de ce sadisme raciste gratuit. A partir du moment où une communauté se sent assez forte, de quelque façon que ce soit, pour brutaliser les personnes d'une autre communauté qui ne leur ont srtictement rien fait, cela a bien à voir avec le terme 'pogrome'.
En revanche, comme je l'ai expliqué, excusez-moi, cher Alexis, de me répéter : quand les bobos parlent de "résistances" de "rafles" de "déportations" dans leur connotation vichyssoise, ils sont dans le registre orwellien.
Utilisateur anonyme
29 septembre 2009, 11:39   Les Alexis dégoûtés
««Vous résistez au chantage, Cassandre, c'est bien.»

Vous êtes vraiment un triste sire ! »

Ah bon, et pourquoi s'il vous plaît ?


Je félicitais Cassandre de ne pas tomber dans ce qui est pour moi un travers et qui consiste à mettre sur le même plan des choses qui ne le sont pas, comme elle l'a d'ailleurs parfaitement démontré par son intervention. Je considère que votre ni-ni est déplacé.
29 septembre 2009, 11:44   Re : Bolos
Il y a bien une dizaine d'années, avait éclaté la première affaire de violences graves à l'école. On avait fini par découvrir que, dans je ne sais plus quel établissement, un jeune élève était le souffre douleur de certains de ses "camarades". Il subissait de leur part un véritable enfer quotidien. Les informations laissaient deviner entre les lignes que la victime était "de souche" et ses tourmenteurs de la "diversité". A l'époque des langues s'étaient déliées et on avait appris qu'il ne s'agissait pas -déjà - d'un cas isolé. Je me souviens que Finkielkraut s'en était indigné et qu'il avait dit que ces persécutions avaient des relents de "pogromes".
29 septembre 2009, 11:46   Re : Les Conquérants dégoûtés
Bonjour,

Je partage entièrement la fine analyse de Renaud Camus.

Je suis en revanche bien plus sceptique quand à des "signes d'espoir" que certains y voient. Etant donné l'énormité de ce qui est en train de se passer, je serais enclin au contraire à penser l'inverse: la plus petite marque d'intérêt, d'estime voire d'amour pour la civilisation conquise et c'est le plan colonial qui est éventé, la victime colonisée qui commence à pouvoir structurer son discours et relever la tête.

En revanche, tant qu'ils nous tiennent à distance par un total mépris, leur entreprise avance et prospère. Et nous sommes coincés.

C'est d'ailleurs pour cela que je refuse de parler de colonisation en ce qui concerne l'empire français, en dehors de quelques rares exceptions (Québec de façon certaine, Algérie beaucoup plus nuancé). Nous n'étions pas venus en colonisateurs, avec l'intention de détruire et de remplacer. le parallèle avec les Espagnols en Amérique du Sud est en revanche bien plus intéressant (un intervenant l'a fait): eux étaient réellement des colons, méprisaient totalement la civilisation conquise et celle-ci en est morte, définitivement morte. C'est ce même processus qui est à l'oeuvre. Nous ne subissons pas la contre-colonisation de celle qui nous aurions prétendument fait subir au Mali ou à la Côte d'Ivoire, mais une colonisation d'éradication comparable à celle qu'ont subie les Amérindiens.
Dans la mesure où l'entreprise contre-coloniale s'accompagne de prosélytisme religieux, le parallèle avec la conquête espagnole de l'Amérique ne manque pas de pertinence.

Ce qui reste unique, enfin, très remarquable: la prise en charge du discours dominant par les dominés, l'éducation des maîtres au discours qu'ils doivent tenir sur eux-mêmes, qui encore une fois fait songer à l'entreprise de certains collabos chinois du 12e siècle, qui filaient pour leurs maîtres mongols, et leur soufflaient à l'oreille le discours qu'ils devaient tenir sur eux-même en territoire chinois conquis et avec ce discours l'attitude, la pose et généralement le rituel qui devaient correspondre à toute domination classiquement instituée sur le sol chinois - il fallait en quelque sorte siniser la domination mongole sur la Chine, et ainsi la légitimer; le dominé ainsi, instruit son dominant au rite et à l'institution de la domination à laquelle il choisit délibérément de se soumettre sur son sol. L'esclave ainsi, dicte à son bourreau le maniement du fouet, lui enseigne l'injure complexe cousue dans le discours. En France aujourd'hui, tout le texte officiel sur le métissage, la diversité, le vivre ensemble, le "respect des différences", etc. tend à forger cette éducation chez les maîtres en formation.
29 septembre 2009, 12:17   Re : Les Conquérants dégoûtés
Je dois décidément étudier ce parallèle chinois ainsi que vous m'y aviez invité sur un autre fil.

La limite avec le parallèle espagnol aux Amériques étant que les premiers signes d'intérêt et d'étude de la civilisation conquise sont venus de l'intérieur de l'Eglise elle-même. C'est l'Evangile qui permet de placer les premières brèches décisives dans le processus à l'oeuvre. Nous n'aurons pas cette chance avec l'islam et son coran, sa distinction hallal/haram mythe purificateur des plus dévastateurs, interdisant toute contamination avec la société impie conquise.
Utilisateur anonyme
29 septembre 2009, 12:30   Re : Je ne veux voir qu'une seule tête !
Ah bon, et pourquoi s'il vous plaît ?

Parce que, pour moi, le débat sur un forum et l'échange d'arguments entre interlocuteurs de bonne foi n'a rien à voir avec un chantage, et que je trouve votre appréciation très déplaisante. Il faudrait tout de même vous faire à l'idée que certains ici peuvent ne pas être toujours de votre avis.
Utilisateur anonyme
29 septembre 2009, 12:51   Re : Je ne veux voir qu'une seule tête !
Vous faites semblant de ne pas comprendre de quoi je parle. Tant pis, je n'ai aucune envie de discuter avec vous, qui me semblez un-chef-la-morale très sourcilleux.
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