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Communiqué n° 1040 : Sur la nécessité d'un grand chantier législatif (et diplomatique)

Communiqué n° 1040, lundi 26 avril 2010
Sur la nécessité d'un grand chantier législatif (et diplomatique)

Le parti de l'In-nocence estime que la ridicule affaire actuelle de la burqa, et de l'éventuelle impossibilité juridique d'interdire en France un accoutrement qui défie si manifestement et si agressivement les traditions et les valeurs de notre pays, met une nouvelle fois en évidence le lacis de lois, de règlements et de conventions internationales dans lequel s'est laissé empêtrer notre pays, et qui le laisse absolument sans défense, ville ouverte, face aux entreprises de conquête et de contre-colonisation dont il fait actuellement l'objet. Les plus farouches adversaires de la liberté, du droit et de l’État de droit s'appuient à tout moment sur ces valeurs mêmes pour imposer en France le type de civilisation et les mœurs qui leur sont le plus directement contraires. Les contre-colonisateurs s'attachent ouvertement à reconstituer chez nous le type de société politiquement et socialement autoritaires et le plus souvent tyranniques qu'on voit à l'œuvre, sans exception, dans tous les pays dont il sont originaires ; et ils le font en exploitant, avec l'aide des collaborateurs médiatiques, politiques et idéologiques du Grand Remplacement en cours, toutes les faiblesses que leur offrent la loi et les traités, faiblesses qui se retournent entre leurs mains en des armes formidables pour imposer leurs fins.

Le parti de l'In-nocence, face à ces évidences, estime urgente une révision de nos lois, de nos textes fondateurs et des conventions internationales auxquelles la France est partie, dans un sens qui remette à sa juste place une des fonctions essentielles de tout corpus juridique au sein d'une nation, à savoir la protection de l'indépendance de cette nation et de la liberté de son peuple, la survie de sa civilisation propre, de sa langue et de son identité fondamentale.




(Message supprimé à la demande de son auteur)
"Les plus farouches adversaires de la liberté, du droit et de l’État de droit s'appuient à tout moment sur ces valeurs mêmes pour imposer en France le type de civilisation et les mœurs qui leur sont le plus directement contraires."

L'adhésion sans réserve aux valeurs libérales a donc un prix, dont certains commencent à sentir le poids. L'exigence d'une neutralité éthique absolue de l'Etat a comme contrepartie une sorte d'aveuglement volontaire sur notre condition ; il est évident qu'elle nous démunit devant cette offensive sourde contre une "identité fondamentale" par ailleurs déjà dévaluée dans bon nombre d'esprits. Les libéraux croient que c'est parce qu'ils ne veulent pas avoir d'ennemis qu'ils n'en auront pas : ils pensent que l'ennemi est un phantasme, c'est-à-dire, au sens fort, une pure création de l'esprit. Ils se trompent.
Là, je dois dire que l'image apporte quelque chose...
(Cher "speaker" (j'ignore s'il s'agit de vous, cher Didier Bourjon), je me permets d'attirer votre attention sur une liaison malheureuse qui semble vous avoir échappé : (...) dans lequel s'est laissé (r)empêtrer notre pays (...)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Communiqué mis en ligne en 1ère page du site "Fdesouche".
L'adhésion sans réserve aux valeurs libérales a donc un prix, dont certains commencent à sentir le poids


Pour saisir la dérive du système libéral il faut d'abord déterminer l'idéal qu'il se proposait de réaliser et la conviction qui l'animait. D'après moi, le point essentiel est que ses partisans étaient persuadés qu'ils arriveraient à évacuer sinon totalement la politique, du moins à la réduire à quelques fonctions leur apparaissant non comme élémentaires, mais secondaires.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Oui, mais avant que de légiférer à tort et à travers, commençons donc par ne garder que l'indispensable de l'ensemble des lois déjà promulguées.
Chaque nouvelle loi est une défaite de la démocratie, fondée, en principe, sur le perpétuel débat et la délibération de sociétaires matures et cultivés.
La prise de position exprimée dans ce communiqué n'entre-t-elle pas en contradiction avec les thèses de L'Innocence sur la construction européenne ? Dans la mesure où une partie de plus en plus grande de nos lois est une déclinaison nationale de directives venues de Bruxelles, la volonté légitime de revoir les législations portant notamment sur les droits de l'homme et l'immigration ne passe-t-elle pas par la rupture avec l'Union européenne ?
(Message supprimé à la demande de son auteur)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Citation
Didier Bourjon
Personne ne parle ici de "légiférer à tort et à travers", cher Gilgamesh, seulement de remettre à plat toute la situation, ce qui est en général l’occasion de grandes simplifications et d’une refondation…


Je n'incrimine pas les intentions de l'In-nocence, en l'occurrence, mais plutôt le recours systématique de nos chers dirigeants à la loi au moindre pet de travers.
Un ivrogne se fout la gueule sous un train à un passage à niveau ? Une loi. Un abruti se fait bouffer par son molosse alors qu'il jouait avec ? Une loi. Il n'y a pas assez de personnel féminin dans les sous-marins ? Une loi.
Marre des lois pour réguler la connerie des gens. Mort aux cons, tout simplement.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
M. Petit-Détour pointe le vrai problème : on ne peut pas vouloir mener une politique digne de ce nom en matière d'immigration et vouloir poursuivre la construction européeene qui n'est rien moins, à mon avis, qu'un désistement consenti de la France, et le sacrifice de sa souveraineté. On ne peut pas s'insurger contre les tâtonnements vétilleux des hommes politiques français et accélérer un processus qui place ces derniers sous la dépendance toujours plus opppressive de la Commission, du Conseil européen, et d'une ou plusieurs cours pénales européennes.
Citation
Didier Bourjon
Ah oui...
On s'éloigne un peu du sujet, et de l'importance de ce communiqué, il me semble...

Digression, certes, désolé.
Cela dit, je ne pense pas que le "besoin de pénal" auquel se plaisent à satisfaire nos vertueux politiciens, poussés en cela par la caisse de résonance des médias, soit un problème à prendre à la légère.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
" à savoir la protection de l'indépendance de cette nation et de la liberté de son peuple, la survie de sa civilisation propre, de sa langue et de son identité fondamentale. "
Ce genre de choses il faut désormais le dire vite, très vite. D'ici quelques décennies, et peut-être avant, la civilisation française, l'identité fondamentale de la France seront celles des contre-colonisateurs puisqu'ils seront français et majoritaires.
"...puisqu'ils seront français et majoritaires" : je crois qu'à "Français" il faut ici une capitale : les contre-colonisateurs seront reconnus tels par l'Etat français, mais ils auront cessé d'être français, au sens de : faire partie de la civilisation française, avoir des coutumes françaises.
Citation
S. Bily
M. Petit-Détour pointe le vrai problème : on ne peut pas vouloir mener une politique digne de ce nom en matière d'immigration et vouloir poursuivre la construction européeene qui n'est rien moins, à mon avis, qu'un désistement consenti de la France, et le sacrifice de sa souveraineté. On ne peut pas s'insurger contre les tâtonnements vétilleux des hommes politiques français et accélérer un processus qui place ces derniers sous la dépendance toujours plus opppressive de la Commission, du Conseil européen, et d'une ou plusieurs cours pénales européennes.

Absolument !
Il fallait encadrer ce mot de M. Bily, vous l'avez fait et je vous en remercie.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Merci aussi pour l'élégance de la forme cher Didier Bourjon.
Chère Cassandre, ce n'est pas un mince problème que celui de la démocratie dans de telles circonstances, qui risquera alors de se retourner contre ceux qui l'édifièrent...
Non seulement cete dame lit très bien, mais il est bon, en effet que ce soit une dame qui lise ce communiqué-là !...
27 avril 2010, 20:47   Félicitations
C'est vraiment très bien.
Je retire mes observations sur les capitales à "français" dans le texte de Cassandre, mot qui étant un adjectif ne saurait prendre ici de capitale. En l'occurrence, c'est Cassandre qui écrit français, et moi pas.
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