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Bernard Lugan a des c. au c.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
12 juin 2010, 09:32   Bernard Lugan a des c. au c.
Interviewé par Robert Ménard sur i>Télé, à l’occasion de l’ouverture de la Coupe du Monde en Afrique du Sud, Bernard Lugan témoigne d'une lucidité et d'un aplomb rares en affirmant que l'Afrique du Sud se dirige vers l'abîme et qu'il fallait faire un État fédéral en réservant à chaque ethnie son pays.

Je le trouve très sympathique, il serait parfait s'il se prenait un peu moins au sérieux. Néanmoins, il est involontairement drôle parfois : "Nous vivons dans un monde castré, moi je parle viril, Monsieur." En voilà un couillu ! Il mériterait d'être le délégué du pays P.I. pour l'Afrique.. Voilà ce qui manque à nos élites politiques : la certitude tranquille de son jugement et de ses opinions.





De plus, il raconte les histoires nettement mieux qu'Alain Decaux, écoutez donc ce passionnant récit du Grand Trek et de la bataille de Blood River...



Oui, très sympathique, en effet !
Oui Bernard Lugan est un conteur hors-pair et il fut certainement le meilleur chef de journal sur Radio-Courtoisie et son émission mensuelle fut la seule que je suivis régulièrement pendant des années. Je posséde également la collection complète de sa revue L'Afrique Réelle.

Rarement un historien a été aussi souvent attaqué par les Amis du Désastre et trainé devant les tribunaux. L'homme n'étant pas du genre à se laisser faire il se battit avec hargne et tenacité et gagna tous ces procès, l'un après l'autre.

Au bout du compte ils réussirent quand même à le fatiguer car d'une part le fisc le contraigna à arrêter le publication de sa revue confidentielle après lui avoir mis un arrièré de tva sur le dos et d'autre part à la suite des attaques incessantes des associations il prit la décision d'aller travailler dans les pays anglo-saxons.

Depuis un an il a repris la publication de sa revue l'Afrique Réelle sur internet.

Vous aurez remarqué que sa maitrise du francais est remarquable. Bernard Lugan est un grand aristocrate.
12 juin 2010, 17:45   Re : Bernard Lugan a des c. au c.
Ce M. Lugan détonne dans le ronron habituel des médias français. Son style, son langage châtié et sa façon de monter sur ses grands chevaux donnent à l'entretien quelque chose de théâtral, amplifié par les réactions outrées de Robert Ménard, dont on ne sait si elles relèvent de la sincérité ou du simple rôle de journaliste visant à recentrer le débat sur des vues plus politiquement correctes.

On comprend mieux pourquoi on ne voit guère ce monsieur dans les médias (d'autant plus qu'il ne semble pas faire mystères de ses opinions très droitières) et je ne pense pas que cela changera de sitôt étant donné le nombre de tabous qu'il a brisé en si peu de temps lors de cet entretien.
Utilisateur anonyme
12 juin 2010, 18:07   Re : Bernard Lugan a des c. au c.
Bernard Lugan est président de l'Association pour le rétablissement du duel qui comptait parmi ses membres Vladimir Volkoff. Voici ce que l'on peut lire sur le groupe Facebook de cette association :

Pour ce que le combat singulier, d'homme à homme, a d'héroïque,
Pour ce que le conformisme, la lâcheté et la couardise ont de méprisable,
Pour ce que le panache se raréfie,
Pour ce que le combat, le danger et la souffrance forgent un homme plus sûrement que les boîtes de nuit, le consumérisme et le renoncement,
Pour ce que le mépris de la mort a de noble et de grandiose,
Pour ce qu'un homme mettant sa vie en jeu est d'autant plus grand que le prétexte en est petit,
Pour ce que, du combat d'Achille triomphant d'Hector à Cyrano de Bergerac ridiculisant le vicomte de Valvert, les plus grands héros de littérature et de poésie étaient fameux duellistes,
Pour les traits d'esprits à ces occasions (Sainte-Beuve gardant son parapluie, disant qu'il voulait bien être tué, mais pas mouillé),
Pour ce qu'un bon coup d'épée ferait gagner du temps que l'on perd à tenter d'expliquer les choses aux médiocres et aux bornés,
Pour ce que cela nous permettrait d'occire de sujets de la perfide Albion sans avoir maille à partir avec la justice,
Pour ce qu'à vivre pour rien, il est préférable de mourir pour quelque chose,
Parce que feu Volkoff faisait partie de l'association pour le rétablissement du duel,
Parce que Bernard Lugan en fait toujours partie,
Nous souhaitons et espérons le rétablissement du duel d'honneur dans les usages français, qu'il soit à l'épée ou au pistolet.
De plus en plus sympathique.
Je ne voudrais pour rien au monde faire dévier le sujet sur mes lubies du moment, mais je vous assure qu'au physique, ce Bernard Lugan est le sosie de Jacques Perret.
De la même race en tout cas.
Pour donner à nos lecteurs une idée du personnage Jacques Perret, cher Florentin, de l'ampleur de cette écriture et du souffle de cet esprit, contentons-nous de rappeler que son roman, peu lu aujourd'hui, qui est un admirable chef-d'oeuvre, un texte qui vaut manuel de guerre et de navigation, mais aussi qui se lit comme un conte noble, drôle et édifiant comme peut l'être le Télémaque de Fénelon, Du vent dans les voiles, a été traduit en anglais dans deux versions différentes, une anglaise, une américaine, avec des titres différents. Or ce texte de fiction, je vous prie de me croire, est un des plus anglophobes jamais rédigés en langue française. Voilà: un Français, délicieusement anglophobe, que les Anglais et les Américains traduisent mais que les Français ne connaissent pas. Je vous envoie ce message avant d'avoir lu, de notre Bernard Lugan, et après avoir établi le parallèle de mon message précédent, ceci:

Pour ce que cela nous permettrait d'occire de sujets de la perfide Albion sans avoir maille à partir avec la justice,
Concernant Jacques Perret, un certain Loulou, le 28 septembre 2008 rappelait l'essentiel:

Bonjour,
Je suis un inconditionnel de J. Perret que j’ai découvert dans les années 50 quand il signait dans « les cahiers du yachting » une chronique intitulée « La croisière du Farfadet ». Les illustrations de son compagnon A. Collot étaient si réjouissantes que, des années plus tard, devant faire le vide à l’occasion d’un déménagement, je sacrifiais la revue non sans avoir prélevé les dessins et les avoir remis en situation dans « Rôle de plaisance » paru entre temps. (juin 1957)
Depuis, lu et relu maintes fois le pauvre bouquin est en piteux état mais les dessins y sont toujours.
Il aura fallu que je me mette face à un ordinateur (à mon âge !) pour découvrir ce site et y crier mon gout immodéré pour J.P. que je lis et relis à la moindre panne de lecture.
J’aime tout Perret mais particulièrement « Rôle de plaisance », « La compagnie des eaux » et cette petite merveille « Le vent dans les voiles ». Mais, comme chez Dupont, tout est bon chez Perret et je ne me prive pas de le dire, consterné par le fait qu’il n’est jamais cité parmi les meilleurs.
Voila ; c’est tout ; j’avais simplement envie de faire savoir mon gout pour un écrivain qui, en prime, était un homme qui ne transigeait pas avec ses idéaux et qui, à ce titre, mérite d’autant plus notre admiration


Concernant, "l'homme qui ne transigeait pas avec ses idéaux", il bon que les jeunes générations sachent que cet homme, qui vénérait et ne jurait que par "le sabre et l'autel", qui donnait des papiers à Aspects de la France, s'évada d'un stalag en 40 et passa le restant de la guerre à crapahuter, véritablement (il faut lire son roman Bande à part, qui fait la chronique de cette époque), dans un maquis de l'Ain, où la pitance, les munitions et la vie étaient, d'un jour à l'autre, parfaitement incertaines, l'arme au poing contre l'Occupant et ses Collabos, obéissant aux ordres d'une Organisation pour la Reconstruction de l'Armée (ORA) qui était un maquis nationaliste. Il est encore très utile de rappeler à tous qu'à la Libération, Jacques Perret, qui pour les hommes de Vichy et la Gestapo avait été dans les années d'occupation un terroriste à tirer à vue, en pleine épuration, n'hésita pas à prendre la défense d'anciens amis qui s'étaient occupés, les quatre années précédentes, à garnir les colonnes de Je suis partout, dont le sieur Pierre-Antoine Coustaud, frère du plongeur.

Jacques Perret, ne transigeant pas avec ses idéaux, comme disent les journalistes, fut plus tard un partisan de l'Algérie française, et donc, ne transigeant décidément pas, un responsable de l'OAS, ce qui lui valut plus tard d'être dépouillé de ses médailles militaires.
On trouve, de temps en temps, sur le marché de l'occasion (Gallimard s'étant débiné depuis longtemps) des livres de Jacques Perret comme Le Vilain temps (recueil d'articles de l'époque de la guerre d'Algérie), Bâtons dans les roues, Salades de saison, Grands chevaux et dadas, Objets perdus, Articles de sport, Rapport sur le paquet de gris, etc. Tout est bon dans Perret.
D'autre part, je suis d'accord avec Louis XIII et Richelieu, inutile de s'étriper, on a besoin de tous.
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