Le site du parti de l'In-nocence

Assises

Envoyé par Utilisateur anonyme 
18 décembre 2010, 22:08   Re : Assises
Sincères félicitations à Didier, et un grand merci, ce fil est passionnant. Cela étant, je dois avoir loupé les vidéos ?...

(Ah pardon, je les vois...)
18 décembre 2010, 22:10   Applaudissements
"Un peuple qui connaît ses classiques ne se laisse pas mener sans regimber dans les poubelles de l'histoire."
Utilisateur anonyme
18 décembre 2010, 22:10   Re : Assises
Je me joins aux félicitations.
Bien obligé.
Bravo à l'homme de courage et de convictions que vous êtes !
18 décembre 2010, 22:30   Re : Assises
Oui, Didier a fourni comme toujours un magnifique travail . C'est une journée mémorable !
18 décembre 2010, 22:33   Re : Assises
J'ai peur pour la voix de Renaud Camus, je veux parler de son organe vocal. Eviter la voix de tête, pousser l'air avec le diaphragme, que le son vienne de la poitrine, faute de quoi des blocages peuvent survenir au mauvais moment. Je ne parle pas de la diction qui est parfaite mais de l'émission du son qui est une vraie gymnastique.
Utilisateur anonyme
18 décembre 2010, 23:07   Re : Assises
(Message supprimé à la demande de son auteur)
18 décembre 2010, 23:16   Re : Assises
Sogni d'oro aux Nantais.
18 décembre 2010, 23:17   Re : Assises
Je souscris tout à fait à la remarque technique de Florentin. Notre président doit être épuisé après une telle prestation. Ceci étant dit, quelle classe, quelle assurance, quelle pondération même dans les rappels à l'ordre des arrières bruyants!
19 décembre 2010, 00:08   Re : Assises
Merci.
19 décembre 2010, 00:14   Re : Assises
Je viens de parcourir les comptes-rendus journalistiques déjà en ligne : c'est pire que ce à quoi je m'attendais, mais passons.

Quelque chose s'est noué aujourd'hui dans cette salle, quelque chose qui marque un changement d'échelle évident depuis les "apéros". Il y avait du souffle : c'est l'esprit du peuple de France qui soufflait. Le moment le plus fort à mon sens, c'est celui où la salle, debout, a longuement scandé "Liberté ! Liberté !"

Nous ne sommes pas encore morts, quoiqu'en aient les collabos et leur presse.

Autre chose qui m'a beaucoup frappé : l'extrême cohérence du tableau brossé par les intervenants des différents pays européens. Partout, l'immigration massive de musulmans produit les mêmes effets : perte des territoires, effondrement des acquis en matière de droits des femmes, homophobie, antisémitisme, criminalité, etc. Rien n'est plus significatif que cette similitude. Puisqu'elle est si grande malgré la diversité des histoires locales, anciennes puissances coloniales ou pas, la diversité des politiques d'accueil et celle des mœurs, ce qui nous arrive est indépendant de ce que nous sommes ou de ce que nous avons fait ou pas fait ; ce qui nous arrive, c'est l'islam et c'est tout.

Renaud Camus, président !
19 décembre 2010, 09:50   Re : Assises
Quelle merveilleuse journée que celle d’hier et merci à l’équipe sur place d’avoir su nous la rendre si vivante. Il est aujourd’hui évident que le PI se devait de participer à ces Assises et ce Monsieur Cassen inspire confiance. Cependant, ce qui m’apparait ce matin, l’effervescence de l’évènement et l’enthousiasme du reportage en direct un peu dissipés, c’est une différence d’ordre entre l’intervention de notre Président et toutes celles que j’ai pu suivre. Il y avait un thème commun et des variations particulière mais, me semble-t-il, seul Renaud Camus s’adressait à la totalité de l’être et visait par son affable exigence certaines zones de l’individu, ignorées des tribuns. Je me rends compte que j’ai suivi avec indulgence quelques propos (même chez le fameux Oskar) qui m’auraient autrement crispé et parus étrangers à ma démarche si le PI n’avait été présent. Comme l’on disait naguère ailleurs l’unité est un combat.
Bon dimanche à tous et bon repos aux Nantais.
19 décembre 2010, 09:57   Re : Assises
Je rentre à mon domicile, et je viens de lire la fin du "reportage" et visionner les vidéogrammes.

Renaud Camus a été très bon, malgré le léger bruit de fond (c'est un peu comme les Noces de Cana, on sert le bon vin à la fin) et Freysinger exceptionnel (Didier, il ne faut pas oublier que ses discours sont politiques, et que dans le discours politique même le plus grave il faut ménager des espaces de pause, de facilité, dites-vous, mais c'est essentiel pour captiver à nouveau l'attention du public).

Je me rase, vais à la messe et reviens.

PS : je n'ai pas participé à des orgies toute la nuit, j'ai travaillé.
19 décembre 2010, 10:10   Re : Assises
« Je me rase, vais à la messe et reviens. » Preuve que l'ami Jean-Marc ne se rase pas à la messe.
Utilisateur anonyme
19 décembre 2010, 11:17   Re : Assises
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
19 décembre 2010, 11:23   Re : Assises
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
19 décembre 2010, 11:24   Re : Assises
(Message supprimé à la demande de son auteur)
19 décembre 2010, 11:35   Re : Assises
En plus, Renaud Camus est très bien habillé.
19 décembre 2010, 12:50   Re : Assises
Discours extraordinaire, d'une audace inouïe, tous les champs des problématiques mis en cohérence sans dissimulation et sans biais idéologique. Il a été dit dans le forum qui se voyait en parallèle : Renaud Camus est celui qui a la carrure d'un candidat à la présidentielle, mais qui est-ce ? Les participants au forum parallèle étaient "sidérés".
Utilisateur anonyme
19 décembre 2010, 13:12   Re : Assises
En suivant les commentaires du forum, mes impressions furent les mêmes qu'Ostinato.

Merci Eric Veron de si bien exprimer mon sentiment : " seul Renaud Camus s’adressait à la totalité de l’être et visait par son affable exigence certaines zones de l’individu, ignorées des tribuns. "
Utilisateur anonyme
19 décembre 2010, 13:46   Re : Assises
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Allocution de Renaud Camus, Président du parti de l'In-nocence,
Assises Internationales sur l'islamisation de nos pays,
Paris, 18 décembre 2010


La Nocence,
instrument du Grand Remplacement





Mesdames, Messieurs,

La Nocence, instrument du Grand Remplacement : le titre que j'ai choisi de donner à cette allocution peut paraître obscur. Le Grand Remplacement, pourtant, j'imagine que vous ne comprenez que trop bien ce dont il s'agit. C'est en fait la triste réalisation en acte de la fameuse boutade de Bertold Brecht. Vous connaissez sa version originale : « J'apprends que le gouvernement estime que le peuple a "trahi la confiance du régime" et "devra travailler dur pour regagner la confiance des autorités". Dans ce cas, ne serait-il pas plus simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d'en élire un autre ? » Vous connaissez plus sûrement encore sa version courante : « C'est bien simple, il n'y a qu'à changer de peuple ». Robert Redeker, le philosophe que des menaces de mort ont obligé à vivre caché pendant des mois, s'est interrogé dans un livre récent, Egobody, sur les implications philosophiques du corps moderne, dont tous les membres peuvent faire l'objet de remplacement. C'est ainsi que les remplacistes voient le peuple : on peut en changer indéfiniment toutes les pièces, ce sera toujours le même peuple, en tout cas il gardera le même nom. Inutile de préciser que la condition indispensable à la mise en œuvre de ce remplacisme, c'est ce que j'ai appelé ailleurs la Grande Déculturation, l'enseignement de l'oubli, l'effondrement des systèmes de transmission : un peuple qui connaît ses classiques ne se laisse pas mener sans regimber dans les poubelles de l'histoire. Il faut qu'il ne sache plus qui il est, ce qu'il est, ce qu'il a été, pour accepter d'être remplacé.

La nocence, maintenant. Je parle ici au nom d'un parti, le parti de l'In-nocence, qui a un nom difficile à porter, j'en conviens, puisqu'il a fait le pari, difficile, lui aussi, qu'il pouvait répandre dans le public un concept, l'in-nocence, en deux mots, qui n'est pas du tout la même chose que l'innocence en un seul. L'in-nocence en deux mots pose que la nocence, c'est-à-dire la nuisance, le fait de nuire, d'attenter à la vie ou de la gâcher, de la salir, de la rendre insupportable, que la nocence, donc, est première, qu'elle est toujours déjà là, qu'elle est ce contre quoi il convient de lutter, en nous et en dehors de nous. La nocence c'est bien sûr la nuisance, au sens écologique du terme, les atteintes à la nature et à la qualité de la vie, qualité de l'air, qualité de l'eau, qualité du paysage, du patrimoine. Ce sont aussi toutes les atteintes aux personnes et aux biens, des fameuses incivilités, si délicatement nommées, jusqu'au crime organisé. Le grand avantage à nos yeux du concept d'in-nocence c'est qu'il permet d'envisager ensemble ce qui est de l'ordre du politique, de l'écologique et du quotidien, de la vie quotidienne, de la vraie vie, des rapports entre les individus, les citoyens, les voisins, les concitoyens, les compagnons de planète et les compagnons d'immeubles, de quartier, de banlieue, de ville, de nation.

Or, envisager ensemble, c'est précisément ce dont le complexe politico-médiatique est incapable. C'est exactement ce qu'il ne veut pas faire. C'est ce qu'il s'ingénie à ne pas faire, dans le cadre de cette grande entreprise d'obscurcissement du réel qui est indispensable à sa propre survie parce que s'il montrait le monde comme il est, comme il l'a fait par imprévoyance, par incompétence, par calcul, par le jeu d'obscurs intérêts, les citoyens ne manqueraient pas de lui demander des comptes. D'où cette langue qu'il a inventée pour ne pas dire, pour ne pas montrer, pour cacher ce qui survient et qui est déjà survenu : les jeunes pour les délinquants, les quartiers populaires pour les quartiers que les couches populaires indigènes ont dû fuir, les quartiers sensibles pour les zones de violence et de non-droit, le multiculturalisme pour la grande déculturation, la diversité pour le triomphe du même, pour la disparition des identités, pour la banlieue universelle. Etc. D'où aussi cette séparation constante qu'il impose entre des problèmes qui du coup paraissent flotter dans l'air en toute indépendance de la réalité et qui n'ont pas la moindre chance de trouver jamais de solutions parce qu'ils n'ont pas d'explications, parce que leurs explications sont cachées et qu'elles doivent rester cachées : la crise de la transmission, l'effondrement du système scolaire, la crise du logement, la surpopulation carcérale, la délinquance, la violence, l'insécurité.

Il faut lutter contre la violence, disent-ils, il faut lutter contre l'insécurité, il faut lutter contre la délinquance des jeunes dans les quartiers populaires. Mais toujours ils séparent, ils isolent, ils euphémisent, ils essaient de rendre incompréhensible — sauf aux victimes, bien sûr, sauf aux protagonistes de la ligne de front, qui eux savent à quoi s'en tenir. Il séparent soigneusement le quotidien, l'école, les cages d'escaliers, les problèmes de voisinage, les casseurs, les vitrines brisées, les pillages, la drogue, les trafics de drogue, la nocence, en somme, l'énormité de la nocence, d'un côté, et d'un autre côté la politique proprement dite, l'histoire, le destin de la patrie, le sort du peuple français c'est-à-dire, j'y reviens, et j'y arrive, le Grand Remplacement, le prétendu multiculturalisme, et, nous y voilà, la présence croissante de l'islam, l'emprise croissante de l'islam sur le territoire et dans le paysage, l'islamisation progressive du pays.

Ceci et cela n'auraient rien à voir, ceci et cela devraient rester soigneusement séparés, il serait même criminel, un mot que le complexe politico-médiatique adore, de faire un rapprochement entre l'insécurité et l'immigration, entre la violence et le prétendu multiculturalisme, entre la surpopulation carcérale et la contre-colonisation, entre les difficultés de la transmission scolaire et le fait que la France est à présent comme une vieille fille qui élève les enfants des autres, des enfants qui sont étrangers à sa culture et bien souvent à sa langue et qui dans de nombreux cas sont appris au sein de leur famille, dans leur milieu d'origine, à détester cette culture et cette histoire et cette langue qu'on s'étonne ensuite d'avoir du mal à leur inculquer. Je ne dis certes pas que toute la crise du système d'éducation est liée uniquement à l'immigration et au Grand Remplacement. Je ne dis certes pas que toute la nocence a là son unique source. Je dis qu'il faut être aveugle ou bien d'une mauvaise foi sans nom pour ne pas voir et pour ne pas dire, pour ne pas vouloir qu'on dise, que la nocence a partie liée à la conquête. Mieux, et c'est le point auquel j'ai voulu consacrer cette allocution, qu'elle en est, avec l'expansion démographique, mais c'est un autre sujet, un des principaux instruments, un des moyens, et qu'on peut appeler militaire : son bras armé.

Les responsables politiques me font bien rire qui pour essayer de modérer ou de contrôler ces flots de nocence, cette violence permanente, cette insécurité insupportable, cette détérioration précipitée des rapports sociaux et humains sur des parts qui vont sans cesse s'élargissant du territoire qu'on ose à peine appeler encore national, font appel, ces responsables politiques, ces maires, ces préfets, ces ministres, aux responsables religieux des conquérants, en espérant que leur influence, la foi, la religion, l'effet adoucissant de la religion sur les mœurs, vont calmer leur agressivité et les rendre doux comme des agneaux. Ces responsables laïques se trompent de religion. Ils confondent avec la leur, celle de leurs ancêtres. La religion à laquelle ils ont affaire, et en laquelle ils mettent tant d'espérance pour restaurer la tranquillité publique, ne prêche pas au premier chef, à l'égard de ceux qui lui sont étrangers, les incroyants, les infidèles, elle ne prêche pas au premier chef, à leur endroit, la douceur, la bonté, l'in-nocence. Ce n'est pas du tout sa préoccupation première. Sa préoccupation première, et c'est bien là pour elle une préoccupation morale, et c'est précisément ce qui nous abuse, c'est son propre triomphe, c'est la plus grande gloire de son dieu, c'est l'établissement toujours plus ferme et toujours plus large de son emprise sur le monde, soit par la conversion, soit par la conquête, et de préférence les deux en même temps. Tout ce qui va dans le sens de cet idéal est bon, moralement bon, religieusement bon. Rien de ce qui va dans le sens de cet idéal ne saurait être mauvais. C'est ainsi que s'explique la faiblesse insigne, qui dans notre naïveté nous étonne chaque fois, des condamnations religieuses, toujours prononcées du bout des lèvres, dans le meilleur des cas, des attentats terroristes et des crimes commis au nom de la religion conquérante. C'est que la question des moyens est parfaitement secondaire, pour cette religion-là, comme d'ailleurs pour la plupart des religions dans leur phase ascendante, qui ne sont que très secondairement des morales. L'essentiel de leur morale c'est de vaincre, de gagner, de soumettre, de s'étendre. Sinon elles trahiraient leur raison d'être. Elles ne seraient pas ce qu'elles sont.

Cette religion-là n'est d'ailleurs pas séparable d'une civilisation, d'une civilisation qui a connu des moments merveilleusement brillants, qui a atteint de hauts accomplissements et produit de grandes œuvres, dans le domaine de l'architecture, de la poésie, de l'art du récit, de la mystique, de la musique. Cette civilisation n'a jamais oublié ses origines nomades et le lien étroit, la quasi-confusion, qui existe dans son esprit entre la lutte et la prise de possession, entre le combat et la mise à sac, entre la guerre et la razzia. Voyez ce moment caractéristique et presque inévitable des manifestations politiques récentes où l'intervention directe des présumés "chances pour la France", qui une fois sur deux, deux fois sur trois, trois fois sur quatre, appartiennent à la mouvance de cette civilisation, se traduit immédiatement par les vitrines brisées et le pillage des magasins. Je leur demande pardon de parler ici de leur violence, car je sais qu'ils ne supportent pas ce reproche. Il leur paraît terriblement injuste. Il les met hors d'eux. À peine l'entendent-ils que de fureur ils cassent tous, ils pillent, ils incendient, ils posent des bombes.

Ne vous y trompez pas, cependant. Ce n'est pas à des voyous que vous avez affaire : c'est à des soldats. Enfin si, ce sont bien des voyous, mais ces voyous sont une armée, le bras armé de la conquête. Peu importe qu'ils en soient conscients ou pas, et d'ailleurs je pense qu'ils le sont bien plus qu'on ne le croit. La nocence, que ce soit le bruit, que ce soient les déprédations, que ce soient les occupations de halls d'immeubles et les exigences de regards baissés au passage, que ce soient les vols, les arrachements de sacs de vieille dame, les rackets au sein des écoles, les cambriolages, les attaques à main armée, le trafic de drogue, l'ensemble de ce qui est pudiquement appelé désormais le grand banditisme ou bien les formes nouvelles, ultra-violentes, du crime organisé, la nocence est l'instrument du Grand Remplacement, du changement de peuple, de la contre-colonisation, de la conquête, de l'élargissement permanent des zones de territoire déjà soumis aux néo-colonisateurs. En rendant la vie impossible aux indigènes, les nouveaux venus les forcent à fuir, à évacuer le terrain — c'est ce que les Anglo-Saxons appellent le White Flight, la fuite des blancs. Ou bien, pis encore, à se soumettre sur place, à s'assimiler à eux, à se convertir à leurs mœurs, à leur religion, à leur façon d'habiter la terre et ses banlieues, qui sont l'avenir de la terre.

Je me suis fait taper sur les doigts, j'en ai l'habitude, pour avoir parlé de nettoyage ethnique, à ce propos. Très bien, nous ne voulons fâcher personne : parlons simplement de ménage, de ménage militaire. Ces colonisateurs qui sans cesse reprochent aux indigènes de ne pas les accueillir suffisamment ni assez bien, ils semblent n'avoir rien de plus pressé, une fois dans la place, que de se l'assurer tout entière et, comme tous les colonisateurs, ils ne rêvent que d'être entre eux, les indigènes n'étant bons, éventuellement, qu'à faire tourner l'entreprise, à tenir le magasin, quitte à ce que le magasin soit pillé de temps en temps. Le fameux métissage, la dite mixité sociale à laquelle il fut tant fait appel, c'est parfait pour la phase intermédiaire, aujourd'hui largement dépassée sur de larges pans du territoire. Les attaques dont font l'objet les policiers, les pompiers et même les médecins dès qu'ils s'aventurent dans les zones déjà soumises le montrent assez : c'est en termes de territoire, de défense et de conquête du territoire, que se posent les problèmes qu'on réduit quotidiennement à des questions de délinquance, de lutte contre la délinquance.

Je ne dis pas, évidemment, que tous les nouveaux venus pratiquent la nocence. Je ne dis pas non plus, bien loin de là, qu'il n'y a que les nouveaux venus pour pratiquer la nocence. Ce que je dis est qu'une proportion stupéfiante, invraisemblable, incroyablement disproportionnée, de cette nocence est leur fait, et qu'en de pareilles proportions la nocence n'est pas un phénomène qu'on peut abandonner à l'action policière ou à celle des tribunaux, dont on connaît d'ailleurs la mollesse, engluée qu'elle est dans un réseau de lois, de règlements, de directives européennes et même de traités internationaux qui laissent la Nation sans défense et qui font de la Cité une ville ouverte, une sorte de Troie où les chevaux de bois seraient sur toutes les places, acclamés par les faiseurs d'opinion en joie, par les amis du Désastre en délire, par les collaborateurs impatients du Grand Remplacement. Le système pénal, qu'il soit policier ou judiciaire, est impuissant face à ce qui relève au plus haut degré de la pensée et de l'action politique, et de l'action politique la plus pressante, la plus urgente, la plus essentielle à la survie de l'État et du peuple. Chaque fois qu'un indigène est sommé de baisser le regard et de descendre du trottoir, c'est un peu plus de l'indépendance du pays et de la liberté du peuple qui est traîné dans le caniveau.
19 décembre 2010, 14:23   Re : Assises
Je me rends compte à la lecture de ce discours que Renaud Camus habite, par rapport aux autres intervenants de ces Assises dont je ne nierai pas le mérite, une sphère supérieure... Par les mots qu'il prononça samedi, il a fait entendre à l'assemblée les plus nobles et clairs échos d'une langue qui s'efface et dont on n'a plus idée aujourd'hui. Voilà un homme un homme en chair et en os qui assumait le rôle de témoin et de passeur et qui, tendant par-dessus nos têtes la main aux siècles passés, faisait ressurgir au milieu de nous la voix des morts et des derniers vivants que nous avions oubliée.
Utilisateur anonyme
19 décembre 2010, 14:35   Re : Assises
Bonjour,
Est-ce que vous allez mettre le discours de Renaud Camus sur DM ou Youtube ?
Merci et bravo à Renaud Camus.
François
Utilisateur anonyme
19 décembre 2010, 14:55   Re : Assises
Renaud Camus, le futur président, devrait sortir les mains de ses poches lorsqu'il s'adresse au peuple de France.

Ceci dit bien humblement,
Utilisateur anonyme
19 décembre 2010, 14:57   Re : Assises
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
19 décembre 2010, 15:00   Re : Assises
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
19 décembre 2010, 15:10   Re : Assises
Utilisateur anonyme
19 décembre 2010, 15:14   Re : Assises
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
19 décembre 2010, 15:41   L'Appel du 18 décembre
Le discours politique le plus clairvoyant entendu depuis longtemps. Sans doute correspond-il à l'intime conviction d'une majorité de Français. Il résonne comme un Appel du 18 décembre. Merci, Monsieur le Président !
19 décembre 2010, 16:56   Propagande
Il vient de me venir une idée : j'ai conservé les adresses mail de mes anciens professeurs de philosophie de la Sorbonne, ainsi que bon nombre d'adresses des camarades de classe dont la majorité ont été perdus de vue. Il faut savoir qu'à la Sorbonne, en philosophie politique et morale, la philosophie de la justice de John Rawls est considérée comme la philosophie indépassable de notre temps, et le multiculturalisme d'un Habermas est envisagé d'un très bon oeil. Je me rappelle entre autre la défense du port de la burqua par un professeur libéral, et sa manière d'envisager favorablement l'inerdiction du Front national. Je pourrais peut-être leur envoyer, dans un mail collectif, le discours de Renaud Camus...
19 décembre 2010, 18:19   Re : Propagande
Bonne idée.
19 décembre 2010, 20:03   Re : Assises
Le parti de l'in-nocence vient de faire son entrée dans l'arène politique, il y est désormais question des camusiens.
19 décembre 2010, 20:22   Re : Assises
Coquille ou lapsus ?

"Renaud Camus, qui doit intervenir à ces Assises, est assis près de moi, j’en profite pour entamer la conversion avec lui et un secrétaire général de son Parti de l’In-Nocence."
19 décembre 2010, 20:31   Re : Assises
Comment, il y a plusieurs secrétaires généraux ? mais c'est l'armée gersoise !

Et puis, chacun sait tout l'intérêt que le Candidat porte aux convertisseurs !
19 décembre 2010, 20:32   Re : Assises
Mais Karin, qui réagit à l'article, n'est pas vraiment mûre pour le camusisme, doctrine manifestement trop inculte pour elle:

Encore une manifestation de
Soumis par karin, le 19 décembre 2010 à 19h27
Encore une manifestation de fachiste, non fondé, biensûre ses gens ne connaisse rien de cette religion !!! mise à part de la dénigrer ! Est ce que les musulmans de france dénigre t_il la religion chrétien ou associe t-ils tous les problèmes de la france aux chrétiens ?
Est ce que les pays musulmans qui les reçoient pendant leurs vacances dénigre t-ils leurs religions ? Vraiment lamentable ses pauvres gens incultes !!!!
19 décembre 2010, 21:02   Re : Assises
Oui, elle a dû lire la Bible des mouvements de droite non-chrétiens, le fameux "Wotan en emporte le vent".
Utilisateur anonyme
19 décembre 2010, 21:08   Re : Assises
(Message supprimé à la demande de son auteur)
19 décembre 2010, 21:12   Re : Assises
Maître,

Je suis connu pour mes banderilles agaçantes, et j'en plante une nouvelle : arrêtez, s'il vous plait, de prétendre que vous n'êtes pas bon devant un public (ce sont mes mots, je retraduis ce que vous écrivez plusieurs fois).

J'ai ré-écouté toutes ces interventions. Freysinger est au-dessus du lot, mais il était porté par sa réputation et un discours rodé, avec quelques ficelles. Il était en fait dans un autre registre. Vous êtes ensuite l'intervenant le plus impressionnant, car vous ne cédez pas à la facilité. Je ne puis que m'incliner devant votre rigueur, et que souligner l'intérêt de votre texte qui parvient à dire tant de choses en si peu de place, et surtout dans une langue impeccable.

Votre présence dans cette manifestation permet de montrer qu'une démarche intellectuelle est possible, et qu'on peut faire autre chose qu'asséner des recettes qui ont l'apparence du bon sens. J'espère que vous serez écouté et lu par des personnes intelligentes et honnêtes, qui se feront une idée par elles-mêmes.

Je remercie aussi Didier, car j'imagine qu'il a dû vous soutenir : je sais combien il est difficile de parler sur le tard, près de la conclusion. C'est une place délicate, mais elle est traditionnellement réservée au meilleurs.
Utilisateur anonyme
19 décembre 2010, 21:30   Re : Assises
(Message supprimé à la demande de son auteur)
19 décembre 2010, 21:36   Re : Assises
Didier,

N'oubliez l'effet que peut avoir une présence amie.

Il est d'autre part indispensable qu'un candidat ait près de lui quelqu'un qui lui dise les choses comme elles sont. Vous allez avoir affaire aux médias, il faut savoir travailler avec eux. Je vous en parlerai plus longuement.
19 décembre 2010, 22:01   Re : Assises
Citation
Didier Bourjon
Le moment est proche où je ne serai plus guère d'une grande utilité.

Alors là, je n'y crois pas du tout. La fatigue sans doute...
19 décembre 2010, 22:01   Re : Assises
Voici la résolution prise à la fin des Assises.

Manifeste de Paris – 18 décembre 2010

Les Assises sur l’islamisation de l’Europe tenues à Paris, le 18 décembre 2010, sont un acte fondateur. Pour la première fois, des orateurs venus de toute l’Europe ont partagé une même tribune pour dénoncer l’islam de conquête à l’œuvre sur notre continent.
A l’issue de ces assises, les 32 partis, organisations, associations, sites et blogs d’information qui en ont soutenu l’initiative s’accordent, au-delà de leurs divergences de positionnements, sur un manifeste commun :

• Nous nous élevons contre le prosélytisme agressif de l’islam, contre les occupations de l’espace public par la prière musulmane, contre le financement de ses lieux de culte, sur fonds publics, contre la banalisation de la nourriture halal, contre le sort fait aux femmes dans l’islam, à l’opposé de notre principe d’égalité des sexes, et, plus généralement, contre toute avancée de l’islam sur le sol de l’Europe ;
• Nous réaffirmons face à l’islamisation de l’Europe notre indéfectible attachement à notre civilisation plurimillénaire, à ses valeurs et à ses traditions ;
• Nous invitons tous les peuples d’Europe et du monde à préserver l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants en se levant contre toutes les tentatives de remplacer les lois de leurs pays, fruit de leur histoire et garantes de leur équilibre social, par des règles venues d’ailleurs qui leur sont incompatibles ;
• Nous les invitons à défendre le droit des citoyens européens à la libre expression, au libre débat et au libre vote sur le sujet ;
• Nous les invitons à poursuivre leurs actions politiques ou éditoriales pour s’opposer aux exigences exponentielles de l’islam comme ils s’opposeraient à toute forme de totalitarisme ;
• Nous les invitons à refuser tout sectarisme ou toute revendication jalouse dans le combat contre l’islamisation, considérant que la désunion serait criminelle au peuple et à la patrie.

Nous invitons chacun à adhérer à une association ou à un parti qui mène ce combat, en fonction de sa propre sensibilité et à tisser des liens entre individus, groupes et pays pour que naissent des réseaux très forts. C’est seulement ainsi qu’ils seront capables de résister au totalitarisme islamique, sexiste et homophobe, qui cherche, par la démographie et l’intimidation, à faire disparaître une civilisation humaniste. Nous refusons l’obscurantisme, la superstition et la soumission aveugle de l’homme à des préceptes indignes et mortifères.

En ce jour, nous avons fondé une libre association d'organisations indépendantes. Nous formons une équipe. Nous avons un combat. Nous lançons ce jour un mouvement de résistance européen fondé sur la défense de notre civilisation face à un nouveau totalitarisme.
Utilisateur anonyme
19 décembre 2010, 22:15   Re : Assises
La proposition d'Oscar Freisinger de militer pour l'introduction de formes de démocratie directe en France n'a pas été retenue. N'a-t-elle pas fait consensus ?
19 décembre 2010, 22:33   Re : Assises
Cher Phix,

la résolution de fin des assises a vraisemblablement été préparée avant cette journée du 18 décembre. C'est ce qui explique que certains thèmes ou propositions émises ici ou là par tel ou tel orateur n'aient pas été repris. Envisager de rédiger un tel document en séance plénière était pour le moins risqué. Trancher, en lisant un texte préparé à l'avance permettait de conclure de façon élégante et efficace.
19 décembre 2010, 22:56   Re : Assises
L'explication de Yannick m'apparait convaincante.
19 décembre 2010, 23:05   Re : Assises
Komdab.
20 décembre 2010, 00:25   Re : Assises
Interdire un parti politique, ce n'est pas très cohérent avec la doctrine de Rawls, ou si ?
20 décembre 2010, 00:50   Re : Assises
Il serait important, à mon sens, de fédérer ces mouvements de résistance relativement disparates, et de les réunir sous le drapeau d'un même combat. Je veux dire qu'il serait opportun qu'une organisation distincte soit officiellement créee, avec un nom spécifique, un système d'adhésion qui lui serait propre, un symbole, etc. Je suppose qu'un certain nombre de partisans de la lutte contre l'islamisation ne se retrouvent dans aucune mouvance politique, mais seraient prêts à se lancer dans la bataille au simple titre de Français libre. Mais l'idée a certainement déjà été formulée.
20 décembre 2010, 01:48   Re : Assises
Envoyé ce message à Michèle Blumenthal, maire du XIIe arrondissement de Paris :

"Madame,

J'ai lu que vous aviez récemment demandé l'interdiction des "Assises sur l'islamisation" qui se sont tenues samedi 18/12 à l'Espace Charenton. Il est heureux que la préfecture n'ait pas suivi votre idée, car il est tout à fait contraire à la démocratie de vouloir interdire un débat, sous le prétexte qu'il ne traite pas d'un sujet selon vos propres valeurs et opinions. Mille personnes étaient réunies samedi dernier pour écouter vingt-quatre intervenants de qualité, parmi lesquels Madame Anne Zelinsky, connue pour son combat pour l'avortement, ou Madame Christine Tasin, fondatrice de "Résistance Républicaine". Ces mille citoyens (dont j'étais, pour ma plus grande satisfaction), n'auraient donc pas droit selon vous d'accéder à des sources d'information que les médias majoritaires sont déjà trop prompts à étouffer ? Un tel mépris de vos concitoyens, Madame, est indigne de votre fonction. Vous n'êtes pas élue pour brider la liberté de parole, mais pour la préserver."
20 décembre 2010, 08:26   Re : Assises
Très bien, excellent, merci.
Utilisateur anonyme
20 décembre 2010, 11:07   Re : Assises
Le texte de cette allocution est désormais disponible en tant qu'éditorial n°46, « La Nocence, instrument du Grand Remplacement ».
20 décembre 2010, 11:16   Re : Assises
Reductio ad hitlerum ce matin sur les ondes de France Culture. Caroline Fourest, qui m'inspire un dégoût sans cesse croissant, s'est déchaînée contre les Assises en les nazifiant purement et simplement. Je crois qu'elle a évoqué les rouges-bruns, le substantif préféré des imbéciles effrayés par le dynamitage en cours de certains clivages. Eh oui, l'Europe court de Stonehenge à Notre-Dame, médite Jünger et Jaurès et défend la basilique et la bourse du travail.
J'ai découvert ce matin ce fil passionnant (merci Didier Bourjon et Marcel Meyer) et regrette de n'avoir pu venir à cette réunion historique. Le discours du Président était superbe.
20 décembre 2010, 11:28   Re : Assises
L'article de Libération parle lui aussi de "rouge-brun".
20 décembre 2010, 12:09   Re : Assises
Pour répondre à ces rouges-brunistes, on peut leur suggérer de lire plusieurs études de fond rédigées par Alexandre del Valle sur l'alliance "rouges-verts(comprendre "musulmans")-bruns" dans l'histoire, dans l'idéologie et dans la géopolitique actuelle, alliance dite aussi, par ellipse de "bruns", "alliance islamo-gauchiste".

Le lien nécessaire (il faut de la nocence pour que le remplacement s'effectue) entre nocence et remplacement est admirablement bien mis au jour dans le discours du 18 décembre, repris dans l'éditorial. J'ai rarement lu une analyse aussi lucide.
20 décembre 2010, 13:01   Re : Assises
Le politologue Pierre-André Taguieff a lui aussi analysé l'alliance entre l'extrême gauche et l'islam radical ("islamo-gauchiste") au nom, entre autres, de l'antisionisme. Même Caroline Fourest avait, elle aussi, mis en garde contre ces alliances, notamment suite à la conférence de Durban "contre le racisme", qui s'était transformé en critique unilatérale de l'Occident et d'Israël. Mais le problème de Caroline Fourest est qu'elle se limite à la critique des extrémismes religieux sans vouloir ouvrir les yeux sur le problème particulier que pose l'islam en tant que tel.
Utilisateur anonyme
20 décembre 2010, 15:31   Re : Assises
(Message supprimé à la demande de son auteur)
20 décembre 2010, 15:54   Re : Assises
Citation
1 053 entrées payantes et 241 623 connections

Bravo mais combien de personnes la salle peut elle contenir ?
20 décembre 2010, 15:55   Re : Assises
La salle était bondée.
20 décembre 2010, 16:43   Rioufol a vu
Choses vues aux Assises sur l'islamisation

Par Ivan Rioufol le 20 décembre 2010

Plutôt que de diaboliser le messager, les politiques et les médias seraient plus avisés s'ils écoutaient le message. Ce qui saute aux yeux, dans les rares comptes rendus des premières Assises sur l'islamisation en Europe qui se sont tenues, samedi à Paris sous protection policière, est la volonté de ne pas vouloir entendre ce qui s'y est dit. Au prétexte que l'un des organisateurs de cette rencontre, Le Bloc identitaire, est un mouvement classé "populiste", l'ensemble de l'assemblée a droit au qualificatif d'extrême droite. Or ce procédé de l'amalgame et de l'insulte, qui vise à décrédibiliser les intentions et les propos, est intellectuellement malhonnête. Je suis venu observer ce rassemblement, une partie de l'après-midi, avec de nombreux autres confrères. Je n'y ai vu ni excités, ni intolérants, ni fachos, ni racistes, mais des gens s'inquiétant des abandons de la République sur la laïcité. Même Libération, ce lundi, rapporte la scène d'un participant raccompagné à la sortie par un videur et se plaignant : "J'ai dit qu'on était envahi (...) Voilà on n'a plus rien le droit de dire".

Je comprends, pour les partager, les réticences ou les doutes que l'on peut avoir sur le Bloc identitaire. Mais il a été aisé de mesurer sa maigre influence, samedi, lorsque l'un des intervenants, Anne Zelensky (Ligue du droit des femmes), a rappelé qu'elle avait fait partie des militantes pour le droit à l'avortement "libre et gratuit": elle s'est alors fait huer par la petite rangée militante, identifiable pour s'être alors levée, tandis qu'une autre partie de la salle applaudissait la féministe. L'originalité de ces Assises a bel et bien été de rassembler, au delà des partis et des clivages, des citoyens venus de tous les horizons, et singulièrement de la gauche. Leurs mises en garde contre les empiètements de l'islamisme sur le domaine public feraient mieux d'être écoutées par ceux qui s'interdisent de se confronter à ce phénomène porteur de machisme, d'antisémitisme, de rejet du non-musulman. Le pays de Voltaire, salué par le suisse Oskar Freysinger, se réveillera-t-il? "La France est une vieille fille qui élève les enfants des autres", a fait remarquer l'écrivain Renaud Camus

J'écris cela en pensant à Jacqueline de Romilly, de l'Académie française, morte samedi à 97 ans. Je l'avais citée dans La fracture identitaire: "Je ne suis pas très optimiste, ni pour les chères langues anciennes, ni pour la française, d'ailleurs, ni pour les humanités en général et, pis, guère plus pour l'avenir de notre civilisation. S'il n'y a pas un sursaut, nous allons vers une catastrophe et nous entrons dans une ère de barbarie. Il y a un désintérêt et même un dédain pour la Raison et les Lumières". Sa passion de la Grèce m'a fait découvrir Thucydide. Dans son Histoire de la guerre du Péloponnèse (Robert Laffont), ce contemporain de Périclès relate un de ses discours: "Notre ville (Athènes) est ouverte à tous et il n'arrive jamais que, par des expulsions d'étrangers , nous interdisions à quiconque une étude ou un spectacle qui, en n'étant pas caché , puisse être vu d'un ennemi et lui être utile: car notre confiance se fonde peu sur les préparatifs et les stratagèmes, mais plutôt sur la vaillance que nous puisons en nous-mêmes au moment d'agir (...) ". La France a-t-elle ce goût de se défendre ?

Je participerai, mardi, à un débat sur les médias, sur Europe 1 (20h-21h)
Je participerai, mercredi, à l'émission "On refait le monde" sur RTL (19h15-20h)
20 décembre 2010, 16:59   Re : Assises
Bon papier de Rioufol, bien sûr.
Cependant : « Leurs mises en garde contre les empiètements de l'islamisme sur le domaine public feraient mieux d'être écoutées par ceux qui s'interdisent de se confronter à ce phénomène porteur de machisme, d'antisémitisme, de rejet du non-musulman. » ?

Jacqueline de Romilly : « Il y a un désintérêt et même un dédain pour la Raison et les Lumières » venant d'une personne comme elle, cela serre le cœur.
20 décembre 2010, 17:15   Re : Assises
Ah, oui, Rioufol est arrivé tardivement, je crois ; il était assis non loin du petit groupe des "camusiens" et prenait des notes. J'ai eu envie, à un moment, d'aller le voir pour le remercier des nombreuses chroniques où il déchirait le rideau de la bien-pensance, mais je n'ai pas osé...
20 décembre 2010, 17:23   Re : Assises
Éric, il est dommage que Rioufol ait terminé cette citation ainsi, car cela peut prêter à confusion.

Je complète donc par un très bref extrait, qui fait suite à ces mots-là et les éclaire (la notion de lumière est indissociable de celle de civilisation et de celle de Grèce dans l'oeuvre de cette dame) :

Ce qui me passionne dans les textes grecs, c'est la rencontre avec la naissance de la pensée raisonnée, rationnelle, de la réflexion, c'est l'irruption de la lumière qui est apparue pour la première fois dans un monde encore confus et obscur. Toute la morale politique et la philosophie hellènes visent à la clarté et à l'universel.
Utilisateur anonyme
20 décembre 2010, 17:25   Re : Assises
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
20 décembre 2010, 18:09   Re : Assises
(Message supprimé à la demande de son auteur)
20 décembre 2010, 18:20   Re : Assises
J'ai fait le grand effort (c'était pénible) de regarder l'enregistrement de mon discours. La personne qui déplore que j'en ai prononcé une partie avec une main dans une poche a parfaitement raison. Je suppose que j'essayais plus ou moins consciemment de me donner une contenance mais ce n'était pas la bonne. Quant aux problèmes de voix, je suis prêt à recevoir les leçons des spécialistes. Mon intention première était de parler sans note mais j'ai eu peur du trou complet et j'ai renoncé à ce projet. Seul le jeune candidat du Bloc Identitaire, président de France-Kosovo, s'y est tenu, non sans brio.
Utilisateur anonyme
20 décembre 2010, 18:30   Re : Assises
(Message supprimé à la demande de son auteur)
20 décembre 2010, 18:39   Re : Assises
J'ai eu l'occasion de voir M. Camus subjuguer son auditoire lors d'une conférence au Collège de France dont le principe était l'absence de notes et de plan. Cela dit, un discours politique se prête assez mal à la cavatine.
20 décembre 2010, 19:57   Re : Assises
Vous fûtes également, cher Renaud Camus, handicapé au départ par l'ingestion malheureuse d'un peu d'eau, ce dont les premier mots qui suivirent trop immédiatement la déglutition se ressentirent, nous laissant avec vous le souffle un peu coupé.
Magnifique et rapide rattrapage ensuite, par la force de conviction et l'intelligence du texte ; et puis, comme l'a justement souligné Jean-Marc, vous étiez incontestablement l'homme le plus élégant de la salle.
20 décembre 2010, 20:42   Re : Assises
Citation
vous étiez incontestablement l'homme le plus élégant de la salle.

Absolument et quelle prestance !
20 décembre 2010, 23:52   Re : Assises
De Loki sur Fdesouche ;loki
Le 20 décembre 2010 à 1 h 24 min

Excellente intervention pour ma part et d’une pertinence exceptionnelle… c’est bien simple, tout est dit dans cette intervention et tout y passe, de à à z. C’est bien le remplacement du peuple français qui a engendré la problématique de l’Islam.

Discours d’une justesse incroyable parce qu’il transperce, bouleverse, met à mal pas mal de tabou. C’était tellement énorme que j’étais géné pour Camus.

Pour le moment, c’est le discours le plus juste qui m’ait été donné d’écouter sur la situation française. Ce qui est fort, c’est qu’il est très fort, et qu’il emploie habilement les bons mots pour expliquer les choses sans être attaqué. J’y pensais la dernière fois à propos du grand remplacement qui n’est pas un mot balisé. Très fort vraiment. La seule réserve que j’émettrai, c’est que Camus n’explique pas assez l’origine du mal. Pourquoi ? Ce serait bien qu’il essaie de creuser la question. Un esprit aussi fin que le sien pourrait apporter de sacrés arguments et une pierre supplémentaire “conséquente” à l’édifice de la reconquête et de la “résurrection” des peuples européens.
21 décembre 2010, 01:22   Re : Assises
Oh je n'y tiens plus : il est après tout dans l'ordre des choses que se tiennent des "assises" improbatrices sur un état de fait dont le trait le plus saillant est une levée générale de croupes.
Utilisateur anonyme
21 décembre 2010, 10:11   Re : Assises
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
21 décembre 2010, 11:11   Re : Assises - Texte intégral de l'allocution de Renaud Camus
Admirable intervention de Renaud Camus. Je rejoins tout juste ce forum, et c'est à la suite du visionnage de la vidéo de son intervention aux assises. À bientôt
Utilisateur anonyme
21 décembre 2010, 12:33   Re : Assises - Texte intégral de l'allocution de Renaud Camus
"Le système pénal, qu'il soit policier ou judiciaire, est impuissant face à ce qui relève au plus haut degré de la pensée et de l'action politique, et de l'action politique la plus pressante, la plus urgente, la plus essentielle à la survie de l'État et du peuple. "

J'en infère qu'il faut mettre en oeuvre l'article 16 (ou l'état d'urgence, bref, adopter des mesures exceptionnelles sur certaines portions du territoire). Telle paraît être la conclusion non-écrite de ce discours fondateur du premier candidat à l'élection présidentielle. Conclusion ô combien juste, modérée, praticable et raisonnable.
Utilisateur anonyme
21 décembre 2010, 13:31   Re : Assises - Texte intégral de l'allocution de Renaud Camus
Le Causeur : [www.causeur.fr]
21 décembre 2010, 13:36   Re : Assises
Bienvenue Iomig.
21 décembre 2010, 14:39   Re : Assises
Très heureux de vous voir ici, cher Lomig.
21 décembre 2010, 15:01   Re : Assises
Citation
Je rejoins tout juste ce forum, et c'est à la suite du visionnage de la vidéo de son intervention aux assises.

Vous êtes le bienvenu, cher Iomig,
Utilisateur anonyme
21 décembre 2010, 15:12   Re : Assises
Une haie d'honneur forumesque pour Lomig, c'est Bellini qui va être content...
Blague à part, cher Lomig, j'espère que votre venue ici est signe d'une portée toujours plus grande de l'In-nocence et que vous prendrez plaisir à suivre et à participer à ce forum.
21 décembre 2010, 15:14   Re : Assises
Mais comme toujours, les gens bien – les « belles personnes », dirait Jean-Luc Mélenchon -, si fiers de tolérer ce qu’ils ne subissent pas, préfèrent la gratification de la condamnation morale à l’âpre satisfaction de comprendre ce qui leur déplait. (Elisabeth Lévy)

Tout est ramassé dans cette formule percutante. L'article de Mme Lévy est le seul article de bonne foi qu'il m'ait été donné de lire depuis la tenue des Assises. Tout en posant sur celles-ci un regard extérieur, elle ne tombe jamais dans le cliché ou la condamnation vertueuse. Elle n'affiche à l'égard des participants aucun surplomb moral, nonobstant la petite pique finale, et nous devrions l'en remercier.

Ah, et que Lomig soit le bienvenu !
21 décembre 2010, 15:24   Re : Assises
Oui, la phrase est belle, j'eusse aimé l'avoir écrite.
Utilisateur anonyme
21 décembre 2010, 15:37   Re : Assises
psst ! Stéphane, Marcel, il me semble que c'est Iomig avec un i et non un L...

Ne pas tenir compte de ce message, c'est bien un L.
21 décembre 2010, 15:39   Let the Sun shine
A propos de haie d'honneur, on m'a rapporté l'anecdote suivante.

Un cinéma du Quartier latin repassait le film de Milos Forman, "Hair".

Passa un groupe de la jeunesse "Petit-Bobo", terme coined par Marcel.

Le groupe exprima son dégoût : "Encore un film de fachos ! "Haïr", quel titre !".
21 décembre 2010, 16:00   Re : Let the Sun shine
"... il faut mettre en oeuvre l'article 16 (ou l'état d'urgence, bref, adopter des mesures exceptionnelles sur certaines portions du territoire). Telle paraît être la conclusion non-écrite de ce discours fondateur du premier candidat à l'élection présidentielle. Conclusion ô combien juste, modérée, praticable et raisonnable. "

Entièrement d'accord !

Cher Lomig, soyez le bienvenu.
21 décembre 2010, 16:23   Re : Let the Sun shine
Sur son excellent site, il signe LOmiG.
Utilisateur anonyme
21 décembre 2010, 16:34   Re : Let the Sun shine
Mille pardons, j'ai vérifié trop vite ( j'aurais dû tourner sept fois mes doigts sur le clavier... ), c'était donc à Florentin et à Rogemi que mon message s'adressait ( à l'envers, donc ), et je corrige le mien de ce pas....
21 décembre 2010, 17:35   Re : Assises
J'aime cette conclusion du dernier billet de LOmig :

"Je suis allé voir l’intervention de Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire, pour me rendre compte de la teneur de son discours. Je n’y trouve pas de traces d’extrémisme politique. Je continuerai à vérifier, comme tous les humanistes, que ce mouvement de résistance à l’islamisation n’abrite pas des fachos, ou des racistes. Et c’est bien là ce qui nous différencie des journaleux qui ont pondu leurs navrants petits comptes-rendus : je continuerai à douter, là où ils sont sûr de leur fait, et de leurs convictions.

Le problème en ce bas monde est que les imbéciles sont sûrs d’eux et prétentieux, alors que les gens intelligents sont emplis de doute. (Bertrand Russell.)"

Les comptes rendus des journaleux chasseurs d'islamophobes n'ont en effet aucune force démonstrative, aucune intention d'apporter quelque argument que ce soit contre le contenu des discours. Le snobisme morveux des gardiens de la Vertu remplace toute réflexion, le mépris constitue l'essentiel de leur "pensée politique". On fait un clin d'oeil à son voisin et on s'échange un sourire moqueur. Tout est dit.
21 décembre 2010, 17:39   Re : Assises
Les prétentieux ne doutent pas, ils broutent.
Utilisateur anonyme
21 décembre 2010, 17:59   Re : L'islamisation n'est qu'un mythe
(Message supprimé à la demande de son auteur)
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