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Communiqué n° 1163 : Sur le procès de M. Éric Zemmour

Communiqué n° 1163, mercredi 12 janvier 2011
Sur le procès de M. Éric Zemmour

Le parti de l'In-nocence suit avec le plus grand intérêt le procès intenté par diverses associations subventionnées, antiracististes et remplacistes, au journaliste Éric Zemmour. Il estime qu'il s'agit là d'un épisode capital des nouveaux combats pour la liberté de pensée, la liberté d'expression et la liberté de la presse. En effet une condamnation de M. Zemmour pour ses propos parfaitement conformes à la vérité, et marqués au coin du bon sens, constituerait un signe accablant de l'emprise remplaciste sur la justice, sur l'information et sur la société.

Le parti de l'In-nocence remarque qu'un des avocats des parties civiles soutient que les propos de M. Zemmour sont évidemment sans fondement puisque les statistiques ethniques sont interdites en France ; et que le journaliste, en conséquence, ne peut pas savoir de quoi il parle. C'est là mettre en évidence avec une clarté et un cynisme sans précédent ce rapt de la vérité et cette prétention monopolistique à la perception du monde que s'autorise depuis des lustres le pouvoir antiracististe et remplaciste : lui seul aurait loisir d'énoncer ce qui survient, dont il estime que seules les statistiques sont à même de décrire le cours. Or, au sein d'une sociologie qui dans l'ensemble, depuis le début de la contre-colonisation (et de l'effondrement parallèle du système scolaire), s'est employée avec une rare constance à l'occultation du réel, rien ni personne n'a menti comme les statistiques : soit qu'elles aient reflété les modes les plus biaisés d'appréciation de l'expérience, soit qu'elles aient été fausses, tout simplement. Vouloir leur réserver le droit de dire le vrai, c'est parachever le vol, au peuple, du droit de voir, de savoir, de comprendre et de dire ce qui lui arrive — en l'occurrence le Grand Remplacement et la nocence, son instrument militaire.
Serait-il possible d'avoir l'e-mail d'Eric Zemmour ?
Utilisateur anonyme
13 janvier 2011, 12:04   Re : Communiqué n° 1163 : Sur le procès de M. Éric Zemmour
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
13 janvier 2011, 23:29   Re : Communiqué n° 1163 : Sur le procès de M. Éric Zemmour
Les mathématiques au secours de M. Zemmour :



Citation

Ce n'est pas tous les jours qu'être un peu "matheux" peut aider à défendre la liberté d'expression. Tiens, on va aider Zemmour, même s'il n'est pas toujours sympathique, à se dépêtrer de la Licra qui décidément tire sur tout ce qui bouge, des pigistes du Figaro aux humoristes anarchistes (on se souvient du procès contre Siné).

M. Zemmour donc, se retrouve condamné par toutes les bonnes consciences pour avoir proféré ces paroles sacrilèges : "la plupart des trafiquants sont noirs et arabes".

Mon conseil à Zemmour est de prendre comme avocat un prof de math (d'abord ils sont moins chers) qui seul pourra irréfutablement démontrer à la cour que ses propos ne constituent pas une attaque raciste. Car ce qui est condamnable, ce n'est pas de constater statistiquement que "la plupart des trafiquants sont noirs et arabes", mais de prétendre en déduire, comme le font ses accusateurs, que "la plupart des Noirs et des Arabes sont des trafiquants", un propos qui, lui, tombe clairement sous le coup de la loi.

Or, comme l'a démontré le peu médiatique Thomas Bayes, un pasteur et mathématicien qui vécut à Londres dans les années 1750, le premier énoncé n'implique absolument pas l'autre, loin s'en faut. Dans le cours que je donne chaque année à mes étudiants, je leur montre, en utilisant le fameux théorème de Bayes, que la proportion (techniquement la "probabilité conditionnelle") des émigrés parmi les délinquants peut largement dépasser 50 % (propos de Zemmour) sans que la proportion des délinquants parmi les émigrés (le propos raciste) soit beaucoup plus élevée qu'elle ne l'est parmi la population des Français "de souche", chère à Gérard Longuet. Et si l'on introduit, en plus, le fait avéré que le taux de délinquance est plus fort parmi les tranches de population à bas revenus, on peut même trouver des situations où les émigrés sont simplement plus vertueux que les franchouillards, dans toutes les tranches !

La formule (de Bayes) qui relaxe immédiatement Zemmour, la voici : p(trafiquants/émigrés)=p(émigrés/trafiquants) x p(trafiquants) / p(émigrés)

A = B x C / D

Application numérique : avec B=1/2, C=1/10 000 et D = 1/10,

La proportion des trafiquants parmi les émigrés est de 1/2 000 ! Pas de quoi justifier de renvoyer chez eux les 1 999 autres qui ne font rien de répréhensible. Une autre chose que montre ce calcul, c'est l'influence terriblement négative que peut avoir une infime fraction de délinquants sur la perception de la minorité dont ils sont issus. Pour garder votre souplesse d'esprit, pratiquez le "retournement bayésien" une fois pas jour !

Jean-Michel Claverie est professeur de génomique et bioinformatique médicale, faculté de médecine, Université de la Méditerranée, Marseille. Il est aussi directeur du laboratoire "information génomique & structurale"
Humour et polémique
Citation
Vouloir leur réserver le droit de dire le vrai, c'est parachever le vol, au peuple, du droit de voir, de savoir, de comprendre et de dire ce qui lui arrive

Ce communiqué est absolument à la hauteur de la gravité des enjeux en question.
Peut-être faudrait-il apprendre à ce gentil professeur, dans un premier temps, le sens du mot émigré.
Ensuite, s'il juge utile de nommer franchouillards les Français "de souche" (les guillemets sont gracieusement fournis pour bien montrer qu'il sait à quoi s'en tenir), il conviendrait, dans un souci d'équité dont on ne doute pas qu'il se fasse l'ardent défenseur, de trouver un terme aussi gracieux pour qualifier le groupe de population qu'il leur oppose.
Enfin, et sans préjuger de la valeur implacable de sa démonstration mathématique, si l'on prend le pourcentage qu'il nous donne et qu'on l'applique à une population arbitrairement évaluée à, disons, six millions d'immigrés, on obtient : 6000000 X 1/2000 = 3000 délinquants. Voilà un chiffre qui ne manquera pas de réjouir tous les spécialistes de la délinquance. Rappelons que la population carcérale en France s'élève à plus de 65000 personnes.
... et que seuls sont en prison, pour la moitié du temps auquel ils ont été condamnés, les condamnés à au moins deux ans. Sachant que la grande majorité des condamnations se comptent en mois et sans même parler des peines avec sursis, on subodore, sans être professeur de mathématiques, que cela fait du monde.
Utilisateur anonyme
14 janvier 2011, 10:31   Re : Communiqué n° 1163 : Sur le procès de M. Éric Zemmour
A signaler cette excellente initiative d'une trentaine de députés UMP, membres du “Collectif parlementaire pour la liberté d’expression“, qui ont apporté hier leur soutien à Eric Zemmour, jugé pour provocation à la haine raciale, en dénonçant un “procès d’Ancien régime”.

[www.christianvanneste.fr]

[www.lionnel-luca.fr]


Rappel sur ce collectif :

PARIS (AFP) — Des députés UMP viennent de créer, à l’initiative de Lionnel Luca, un “collectif des parlementaires pour la liberté d’expression”, face à une “censure” qui s’exerce “de plus en plus, de manière directe ou indirecte” et “au-delà de ce que pourrait prescrire la loi”.
“La répétition des polémiques avec des enseignants, des journalistes, des magistrats, des élus, voire même des préfets, qui sont empêchés de parler, menacés, traduits devant des tribunaux, pose problème dans une démocratie qui, par ailleurs, se veut exemplaire en matière de droits de l’Homme”, argue vendredi dans un communiqué Françoise Hostalier (Nord), membre de ce collectif.
Selon Mme Hostalier et M. Luca, 28 députés UMP de sensibilités très diverses au sein du parti majoritaire ont déjà rejoint le collectif, parmi lesquels Christian Vanneste, l’ancien maire de Paris Jean Tiberi, Bernard Debré ou encore le vice-président de l’Assemblée, Marc Le Fur.
“Il appartient aux députés” de garantir la liberté d’expression inscrite à l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, rappelle le collectif. “Or il semble que de plus en plus, de manière directe ou indirecte, la censure s’exerce au-delà de ce que pourrait prescrire la loi”.
M. Luca a déclaré à l’AFP que le collectif entend notamment dénoncer “le pouvoir des juges et des associations”, citant par exemple le “procès d’intention” récemment fait au journaliste Eric Zemmour, poursuivi en justice par certaines associations pour ses propos sur l’origine ethnique des délinquants.
“C’est une preuve de faiblesse, le tribunal. Et quand on fait taire, ça s’appelle la dictature”, fait valoir le député des Alpes-Maritimes.

Parmi les signataires :

Christian VANNESTE, Lionnel LUCA, Gabriel BIANCHERI, Loïc BOUVARD, Françoise BRANGET, Bernard DEBRE, Jean-Pierre DECOOL, Michel DIEFENBACHER, Jacques DOMERGUE, Jean-Michel FERRAND, Marie-Louise FORT, Sauveur GANDOLFI SCHEIT, Jean-Pierre GEORGES, Franck GILARD, Georges GINESTA, Arlette GROSSKOST, Françoise HOSTALIER, Marc LE FUR, Daniel MACH, Henriette MARTINEZ, Philippe MEUNIER, Jean-Claude MIGNON, Pierre MOREL A L’HUISSIER, Alain MOYNE BRESSAND, Jacques MYARD, Jean-marc NESME, Jean ROATTA, Jean TIBERI
Agrippa, mon ami Daniel Mach, le "député-boxeur", qui n'a pas fait de longues études mais a le bon sens du peuple, fait partie des signataires. Je m'en vais le féliciter de ce pas. Quant à l'excellent Lionnel Luca, je ne puis que me réjouir de ses initiatives.
" il conviendrait, dans un souci d'équité dont on ne doute pas qu'il se fasse l'ardent défenseur, de trouver un terme aussi gracieux pour qualifier le groupe de population qu'il leur oppose."

Fastoche ! "les arabouillards " et les "blackouillards"
Vous voulez parler des pneus et des chambres à air ?
Le Grand Timonier Mao Zedong dit : «Camarade, dans le brouillard allume les anti-brouillards »
Fastoche ! "les arabouillards " et les "blackouillards"

Ah oui, ce n'est pas mal, ça ; j'avais pour ma part pensé aux immigrouillards, plus "généraliste", et phonétiquement assez rude — pouvant faire pièce en ce sens à des termes de combat tel le trop fameux sou(s)chien.
Utilisateur anonyme
15 janvier 2011, 12:36   Re : Communiqué n° 1163 : Sur le procès de M. Éric Zemmour
Il y a un point qui n'est pas clair, reproche-t-on des arrières -pensées (= procès d'intention) à Eric Zemmour ou de dire tout simplement une réalité que dans les prisons la délinquance est -qu'on le veuille ou non- ethniquement marquée. Dans ce dernier cas on est dans l'orwellien comme dit Chevénement, il y a des choses que l'on ne peut dire sous peine de sanction.

Par exemple je propose de poursuivre avec la dernière sévérité quiconque dira que la tour de Pise est penchée. C'est du racisme très moisi, on sent le mépris du "rital" comme seuls les franchouillards savent le faire, je m'étonne que Rue89 n'ait pas fait des philippiques sur cette tendance d'un racisme d'une autre époque (je souligne d'une autre époque) qui consiste à persister (avec une persistance moisie) à voir la tour de Pise penchée. A insister et réinsister là-dessus. A quand des quolibets sur les Rosbifs ? Les Espingos ? Les Boches ? Les racistes se lâchent !

J'attends une réaction virile du Mrap, de la Licra, de la LDH, de la Cimade, du PS, du Front de Gauche, du Nouveau Centre, de l'UMP, de la SPA, de l'association des Alcooliques anonymes, de l'UOIF, du CNRS, du Think tank Orwell Club, de l'archevêché de Paris, des Gays et Lesbiennes Arméniennes (AGLA), du CRAN, des héritiers Bettancourt, des Amis de l'Inquisition, du groupe Bilderberg, du groupe Bouygues, de l'abbé Pierre et de Jean-Marc Thibaut... et j'en passe....
Onuphre, vous nous régalez.

Et là j'ai pleuré de rire.
Edgar Morin contre la judaciarisation des propos :

Utilisateur anonyme
15 janvier 2011, 15:23   Re : Communiqué n° 1163 : Sur le procès de M. Éric Zemmour
Tout ça est très café du commerce. A part cela Elisabeth Lévy est très bonne avec sa proposition de Loi sur la Vérité. Et un brave homme discret est très bon avec la "nécessité de garder son esprit critique", il est même très trés bon, car là est le noeud du problème (dommage que l'on ne l'ait pas laissé parler). Car, finalement, a-t-on aujourd'hui droit à l'esprit critique ? Selon les pitbulls du Régime, non.
Quelqu'un sait-il comment le procès s'est ces derniers jours déroulé ?
Fort bien, Rogemi, d'après les compte-rendus.

Les journalistes se plaisaient à rapporter les propos de l'avocat de Zemmour, suivant lequel...

Il va de soi que les journalistes ne reprenaient pas cela à leur compte, mais chacun a compris.
Le parquet vient de demander la condamnation d'Eric Zemmour.
Comment les juges qui subisseent en outre une formidable pression médiatique pourraient-ils aller à l'encontre de cette demande? Est-il d'ailleurs normal que, alors qu'un procès est en cours, toute la presse présente l'accusé comme coupable ?
Une condamnation "de principe" requise contre Eric Zemmour


Héros de la liberté d'expression pour certains, odieux raciste pour d'autres, le chroniqueur jugé pour diffamation et provocation à la discrimination connaîtra son sort le 18 février.



Que les admirateurs d'Eric Zemmour se rassurent, sauf énorme surprise, ses déclarations controversées sur "les noirs et les arabes" ne lui vaudront pas la prison, mais au terme du procès du journaliste pour diffamation et provocation à la discrimination raciale, la procureure de la République Anne de Fontenette a requis vendredi 14 janvier une condamnation "de principe" sans préciser la peine qu'elle estime adéquate.

Se proclamant la porte-parole d'une "République qui doit unifier et pacifier, surtout dans la période troublée que la France traverse depuis plusieurs mois et au cours de laquelle des propos que l'on croyait définitivement tus reprennent de la vigueur", la magistrate a jugé les propos de Zemmour d'autant plus répréhensibles qu'un certain crédit "peut-être accordé aux paroles" de cet "homme de médias" et "polémiste reconnu", "trublion" à l'occasion.

Invité le 6 mars 2010 de l'émission "Salut les terriens" présentée par Thierry Ardisson sur Canal plus, Eric Zemmour avait justifié les contrôles de police au faciès en lançant indigné : "Mais pourquoi on est contrôlé 17 fois ? Pourquoi ? Parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est comme ça, c'est un fait".

Dans la même veine et d'ailleurs le même jour, sur la chaîne France Ô, faisant fi de l'obligation de non-discrimination à l'embauche, il avait par ailleurs soutenu que les employeurs "ont le droit" de refuser des candidats parce que noir de peau ou d'origine maghrébine.

Pour ces deux sorties polémiques, SOS Racisme, la Licra, le Mrap, l'Union des étudiants juifs de France et l'association J'accuse avaient déposé plainte contre lui. Tour à tour, leur représentant se son succéder à la barre [joli, non ?] pour dénoncer "l'immense gravité" de ces assertions.

"Nous ne sommes pas face à un dérapage, à un accident" a notamment affirmé Me Patrick Klugman, l'avocat de SOS Racisme, ajoutant : "nous sommes témoins, comme toute la France, d'une gradation dans la violence".

Expliquant comme la procureure que "quand on s'exprime sur un réseau hertzien, on a une responsabilité accrue", il a fustigé la façon dont Zemmour a défini "une population criminogène en fonction de son apparence et de son origine", faisant par là même "passer un mensonge pour un fait établi".

Lors du procès, la procureure Anne de Fontenette a d'une part déploré qu'Eric Zemmour ait repris le "vieux stéréotype qui assimile l'immigration à la délinquance" et a d'autre part rappelé que "la discrimination n'est pas un droit, mais un délit".

Au polémiste qui sur le mode cynique a soutenu pour sa défense que "la discrimination, c'est la vie et que la vie c'est injuste", Mme de Fontenette a rétorqué que cela lui faisait penser "aux adolescents qui écrivent sur un arbre : la vie ça ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie". "Ca va quand on est ado, mais quand on est adulte, c'est un peu court comme raisonnement...", a estimé la magistrate.

Me Olivier Pardo, l'avocat de Zemmour a de son côté affirmé que dans l'absolu un journaliste "a le droit de dire des choses brutales qui peuvent heurter". Concernant la déclaration reprochée à son client, il a assuré que la phrase n'était en rien raciste, "sauf pour ceux qui veulent voir en Eric Zemmour un raciste, parce qu'Eric Zemmour, ils ne l'aiment pas" (lire "Zemmour a affûté sa défense").

Comme le public venu nombreux qui acclamait Zemmour à chacune de ses sorties de la salle d'audience, Me Prado veut voir en lui un libre-penseur qui soulève des questions qui dérangent. Ainsi il a mis en garde les juges : "Si vous le condamnez pour diffamation raciale (...), on met un couvercle sur un débat majeur de la société française".

La décision a été mise en délibéré : le tribunal devrait prononcer son jugement le 18 février. Quel que soit le verdict, Laurent Ruquier qui emploie Zemmour dans son émission hebdomadaire "On n'est pas couché" a assuré ce matin dans le Parisien qu'il lui maintiendrait sa confiance. Et l'animateur de lancer : "Il y a des ministres condamnés et qui sont toujours ministres. Pourquoi est-ce que ça changerait quelque chose pour un chroniqueur ?"


[www.metrofrance.com]
Neuf fois sur dix les gens accusés de racisme ne ne sont pas le moins du monde et neuf fois sur dix les accusateurs le sont. Cherchez l'erreur.
16 janvier 2011, 00:06   Comment marcher sur la tête
L'une des exigences curieuses des accusateurs en cette affaire, est qu'ils imposent maintenant que la description du réel soit systématiquement précédée de sa théorie explicative, et par voie de conséquence presque, disculpatrice. Ainsi, ce qui est de l'ordre du fait possiblement connaissable à tout le moins, la proportion parmi les délinquants d'individus d'origine étrangère, ne pourrait être dicible que si on l'accompagne d'une exposition des causes (et encore ne s'agit-il que de causes pour ainsi dire autorisées) qui permettraient d'en rendre compte. Or comme l'on peut être assurément certain de ce genre de faits (ce n'est pas Didier qui me contredira en ce cas de figure), mais jamais à proprement parler de ce qui les explique, surtout quand il s'agit de questions aussi complexes et controversées que les raisons des comportements humains, on est en somme contraints d'occulter ce que l'on sait, c'est à dire la vérité en un sens le plus élémentaire, par défaut de la possibilité d'invoquer ce que l'on ne sait pas.
"la procureure de la République Anne de Fontenette a requis vendredi 14 janvier une condamnation "de principe" sans préciser la peine qu'elle estime adéquate."
Je ne sais pas pourquoi, mais ce genre de réquisitoire me fait penser à ceux de la très Sainte Inquisition. J'en ai froid dans mon dos de juriste. Heureusement, ça pue aussi l'appel voire la Cassation directe.
Cette procureuse devrait ouvrir d'urgence un salon de coiffure.
Utilisateur anonyme
16 janvier 2011, 00:47   Re : Communiqué n° 1163 : Sur le procès de M. Éric Zemmour
Il serait scandaleux que Zemmour soit condamné pour avoir dit :"Mais pourquoi on est contrôlé 17 fois ? Pourquoi ? Parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est comme ça, c'est un fait".

En revanche, la seconde phrase, sur le prétendu droit des employeurs de refuser des candidats parce que noir de peau ou d'origine maghrébine pourrait éventuellement tomber sous le coup de la loi. Un employeur peut avoir mille raisons de ne pas engager un employé, mais pas en raison de sa couleur de peau, de son sexe, de son origine nationale ou ethnique, de son orientation sexuelle, de son âge (avant celui de la retraite), de sa religion. .
Utilisateur anonyme
16 janvier 2011, 00:58   Re : Communiqué n° 1163 : Sur le procès de M. Éric Zemmour
Citation
Côme

Un employeur peut avoir mille raisons de ne pas engager un employé, mais pas en raison de sa couleur de peau, de son sexe, de son origine nationale ou ethnique, de son orientation sexuelle, de son âge (avant celui de la retraite), de sa religion. .

Avec votre permission, un employeur soucieux du bon fonctionnement de son entreprise n'aura jamais cette attitude. Il n'y a que dans l'imaginaire d'un socialiste tendance Aubry ou Hamon, d'un lycéen manifestant contre la réforme des retraites ou d'un journaliste à France Inter ou Charly Hebdo que ce patron existe.

Le critère de sélection est toujours de nature professionnelle.

Par contre entre deux candidats d'égale valeur, pourquoi ledit patron ne pourrait-il pas sélectionner ensuite en fonction de critères qui ne soient pas professionnels et notamment ceux que vous citez?
Citation
Est-il d'ailleurs normal que, alors qu'un procès est en cours, toute la presse présente l'accusé comme coupable ?

C'est presque devenu la régle dans ce type de procès chère Cassandre.

Ici en Allemagne un présentateur de télévision a été accusé par une de ses compagnes de viol et son procès a lieu en ce moment dans des conditions inouies.

Incroyable mais vrai: des magazines en mal de tirages ont fait la chasse à ses anciennes maitresses et ils ont obtenu de ces femmes des confidences (contre paiement d'honoraires) qui furent, bien entendu, publiées et après la parution de ces informations dites de première main le parquet a l'intention de les convoquer pour témoigner contre le prévenu.

C'est ce que j'appelle un lynchage médiatique mais le pire est que le tribunal participe activement à ce déni de justice.
J'ajoute qu'une condamnation "de principe" est toujours condamnable par principe. Le premier principe étant un pis-aller (ne tenant même pas compte de la loi applicable et des ses peines — pourtant prescrites dans son texte), le second, un adage, une morale, forts de plus de deux mille ans de civilisation. Ce réquisitoire est donc barbare, imbécile, nul et censurable à loisir d'humanisme. Je veux bien être actionnaire majoritaire du salon de coiffure.
Citation
En revanche, la seconde phrase, sur le prétendu droit des employeurs de refuser des candidats parce que noir de peau ou d'origine maghrébin pourrait éventuellement tomber sous le coup de la loi


Vous prenez les employeurs pour des demeurés ou quoi ?

Les 3/4 des patrons engagent leur personnel à la tête du candidat qu'il soit francais de souche ou ce que vous voulez. On refuse tous les jours des postes à des candidats caucasiens pour la simple raison qu'ils déplaisent aux chef du personnel ou au chef de service.

Mais vous pensez bien que l'on ne va pas vous dire dans le lettre de refus que votre tête ne revient au patron ...
Utilisateur anonyme
16 janvier 2011, 01:14   Re : Communiqué n° 1163 : Sur le procès de M. Éric Zemmour
Oui, pour être moi-même employeur, je suis parfaitement d'accord avec vous M Brunet Latin, lorsque vous écrivez que le critère de sélection est toujours de nature professionnelle.

Et si l'employeur est véritablement en face de deux candidats d'égale valeur (situation rarissime), qui pourrait lui interdire de choisir selon des critères subjectifs, tel qu'un visage avenant, une apparence soignée,une eau de toilette discrète ou que sais-je encore ?
Oui, c'est la bonne vieille attitude scientiste reprise par la "sociologie" contemporaine: ce qui n'offre aucune explication sous la main, n'existe pas.
« Cette procureuse devrait ouvrir d'urgence un salon de coiffure. »

Houlà ! Si toutes les procureuses, professeuses, proviseuses, défenseuses et autres calamiteuses de cet acabit-là qui exercent aujourd'hui devaient ouvrir un salon de coiffure, il y en aurait davantage que de chalands. Il va falloir en affecter un bon nombre à l'état de champouineuses. Et quant à la Joly, on pourrait lui faire faire la harengère.
Non, non... Les procureures, professereures, proviseures, défenseures, et autres calamiteures (ah, tiens, là, ça ne marche pas...).
Je souffre de lire et d'entendre ça. Changer l'usage de force, c'est bien notre époque.
Je ne sais si l'art de la manipulation par le sinistre Ardisson a déjà été pointée ici.
Utilisateur anonyme
18 janvier 2011, 21:01   Re : Communiqué n° 1163 : Sur le procès de M. Éric Zemmour
(Message supprimé à la demande de son auteur)
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