Transports en commun

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Pourquoi STIGMATISER, à nouveau ?
Cet homme est une victime. Des croisades, de la colonisation, de la décolonisation, de la politique de la droite, de la politique de la gauche, de l'arrogance française, de l'arrogance judéo-chrétienne, de l'idéologie assimilationniste, des turpitudes zemmouriennes, des crises économiques successives, de l'humiliation séculaire de l'islam, etc.
De toute façon, si vous ne pensez pas comme moi, la LDH, le MRAP et SOS Racisme sauront bien vous montrer le bon chemin.

Je trouve d'ailleurs le sexagénaire blanc à lunette à droite de l'écran extrêmement stigmatisant à l'égard de ces indigènes de la république.

Bonjour Didier,

La traduction que vous proposez est-elle véridique ? J'ai besoin d'en être sûr.

Merci.

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A-t-on une petite idée de l'endroit où ces images ont été filmées ? Paris nord je suppose ? Marseille ? Roubaix ?

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" Quand on est le maître dans un État de recevoir une nouvelle religion ou de ne pas la recevoir, il ne faut pas l'y établir ; quand elle y est établie, il faut la tolérer." (Montesquieu, Défense de l'Esprit des lois, p. 1146.)

Il faut croire que tous les passagers de cette rame ont lu Montesquieu...

A certains détails, je reconnais la ligne 14 du métro parisien (les triples barres avec un espace assez large autour); il ne s'agit pas d'un bus (pas de barres comme ça sur les côtés des portes dans les bus parisiens). Cela dit, jamais assisté à une scène pareille dans le métro !

Oui, c'est la ligne 14, la ligne sans conducteur.

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Mais enfin, ces guguss sont filmés et ils le savent comme ils savent qu'ils sont intouchables.

Je vire encore dans le hors-sujet, mais cela me rappelle un moment cocasse que j'ai vécu en début de semaine dans le métro.
Juste à côté de moi, deux énergumènes en sont venus aux mains pour un regard de travers (je crois) : un noir parlant à peine français, et un russe (ou polonais) en treillis militaire et crâne rasé, assez peu avenant. Ce qui était drôle est qu'ils tentaient néanmoins de communiquer leur haine dans notre langue, à coup de vazy, keskiya, tuveut'bat', bref les quelques seuls "mots" qu'ils étaient parvenus à apprendre en vivant dans notre pays.

Mais ce qui rend vraiment cette situation cocasse est que j'étais en train de lire un passage des Mémoires de Chateaubriand sur la guerre civile. Imaginez moi lisant cet extrait, tout en essayant d'esquiver leurs postillons et leurs bras menaçants :
Un peuple s'est souvent retrempé et régénéré dans les discordes intestines. Il n'a jamais péri par une guerre civile, et il a souvent disparu dans des guerres étrangères. [...] Quoi qu'on en dise, les guerres civiles sont moins injustes, moins révoltantes, et plus naturelles que les guerres étrangères, quand celles-ci ne sont pas des entreprises pour sauver l'indépendance nationale. Les guerres civiles sont fondées au moins sur des outrages individuels, sur des aversions avouées et reconnues ; ce sont des duels avec des seconds, où les adversaires savent pourquoi ils ont l'épée à la main. Si les passions ne justifient pas le mal, elles l'excusent, elles l'expliquent, elles font concevoir pourquoi il existe. La guerre étrangère, comment est-elle justifiée ?

En y réfléchissant, en sortant du métro et m'éloignant du danger, je ne savais dire si ce que je voyais, ce duel sans épée, était une guerre civile ou une guerre étrangère...

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C'est une illustration des joies du multiculturalisme. Le multiculturalisme, et donc la multi-impunité langagière, permet de gueuler à tue-tête et à un mètre de l'intéressé que l'on va faire de ses enfants des orphelins, ouais! Les lieux multiculturels, par exemple, les aéroports, les hôtels internationaux, et à présent le métro parisien, sont des lieux d'impunité de la nocence "de premier degré", soit l'offense verbale. L'injure, l'offense verbales n'existent plus: on peut hurler comme un autiste que le voisin de banquette est un caca froid, un assassiné en sursis, rien ne peut arriver, on ne risque strictement rien, si l'on use de son patois. C'est terrible. On craint pour le genre humain, rendu à l'état de meute autiste.

Cette vidéo donne à voir le versant gueulard d'un phénomène autiste généralement silencieux: en société multiculturelle, on ne s'adresse à personne d'abord parce que l'on n'est pas sûr que sa langue soit entendue, il est ainsi impossible de se montrer spontanément bienveillant avec un(e) inconnu(e), y compris dans le métro: les risques de mauvaise interprétation de son geste, de sa parole, sont trop nombreux, trop complexes...

Qu'ils sont laids ! Leur visage et leurs manières témoignent emphatiquement de leur ratage social et de leur haine . Je ne sais pas ce qu'ils racontent mais de toute façon ça se passe de traduction .
Levez-vous vite , orages désirés !

En vérité ce garçon n'en peut plus, il crie : "Aimez-moi !"

Les petits chanteurs à la gueule de bois...

... de leur ratage social


est-ce que cette notion est bien pertinente, quand le fil (de discussion) d'à côté (Conseils aux chômeurs) établit surabondamment que les meilleurs d'entre nous ne peuvent être que des ratés sociaux, more or less, compte
tenu des lois du marché du travail et de la vie en entreprise ?

De nos jours, le ratage social serait plutôt un titre de gloire, à mon humble avis, vous faites beaucoup trop d'honneur
à ces vociférateurs.

En revanche : laideur et haine : rien à redire.

Si m'horrifie le sentiment d'impunité de ces énergumènes, ne m'indigne pas moins le manque de réaction du "public" visé qui se contente d'arborer un sourire gêné, du genre : "Ah, ces jeunes... y sont un peu bruyants, mais pas dangereux pour un sou, ça leur passera..." (encore qu'il doive bien se trouver dans l'assistance des personnes murées dans leur silence mais qui n'en pensent pas moins). Je ne dis pas qu'en l'occurrence j'aurais, tout seul et comme un grand, bouté ces jeunes à coups de pieds au cul hors du train (on se dit toujours qu'on n'aurait pas été lâche, mais ce n'est qu'un souhait qu'on exprime). Donc, question (qui pourra sembler ridicule) du jeune blanc-bec que je suis aux anciens qui hanteraient ce forum : qu'aurait fait une foule des années cinquante ou soixante dans ce genre de situation ?

Magnifique, Francmoineau.
"Esprit de coopération ; discipline ; converser à mi-voix ; couleurs reposantes, claires et délicates ; silence presque total ; zone de détente ; échapper au rythme de la vie parisienne"
You made my day.

Stéphane, je suis également un blanc-bec, mais il me semble que cette situation est absolument intransposable dans les années cinquante ou soixante.
La (non) réaction des gens présents est tout à fait normale, même Superdupont n'aurait rien fait.

La vidéo est parue sur le RSS de fdesouche et aussitôt enlevée.

[www.fdesouche.com]

Il doit y avoir anguille sous roche.