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Une journée de guerre

Envoyé par Mathieu 
19 mars 2011, 22:53   Une journée de guerre
Aujourd’hui, suivant l’actualité plus assidûment qu’à l’habitude en raison de la guerre en Libye, j’ai pu également réaliser, grâce à l'AFP, à quoi ressemblait une journée plus habituelle en France.
Le monde va si mal que notre pays semble en paix.

Essonne: heurts à la Grande-Borne
Des affrontements entre une cinquantaine de personnes et des policiers, dont deux ont été légèrement blessés aux chevilles par des pavés, ont eu lieu dans le quartier de la Grande-Borne, à Grigny (Essonne), a-t-on appris de source policière en fin de journée.
Une quinzaine de cocktails Molotov et des pierres, transportées notamment dans des chariots, ont été jetés sur les policiers qui ont répliqué à l'aide de grenades lacrymogène et de tirs de gomme-cogne à l'entrée du quartier, place des Méridiens, a dit la même source.
Vers 18h45, une patrouille de police qui escortait un bus de la TICE (Transport du centre Essonne), a été prise pour cible par des personnes dont les visages étaient dissimulés par des cagoules et des capuches. Les échaffourées ont duré une demi heure.
Les policiers sécurisent les bus traversant le quartier depuis qu'un bus de la TICE a été brûlé dans la soirée de mardi à Morsang-sur-Orge (Essonne), à quelques kilomètres de distance.
Durant la matinée samedi, un homme a été poignardé dans le quartier de la Grande-Borne. Aucun élément ne permet de relier l'incident aux affrontements. La victime a été hospitalisée, une enquête a été ouverte.
Vers 20h30, la soixantaine de policiers présents ont quitté le quartier, qui a retrouvé le calme, a constaté un journaliste de l'AFP sur place. Une demi-compagnie de CRS a été déployée pour sécuriser les lieux. Le trafic des bus a été interrompu.

Un homme blessé par balle à Morangis
Un homme, atteint de la mucoviscidose, a été très gravement blessé par un tir d'arme à feu au pied d'un immeuble vendredi soir à Morangis (Essonne), a-t-on appris samedi en fin de journée de source judiciaire.
La victime discutait avec des amis quand une voiture s'est arrêtée et un homme, armé d'un arme d'épaule, en est descendu et a tiré au moins une fois en direction du groupe, indique la même source.
Du fait de sa maladie, la victime, touchée dans le dos notamment au rein, n'a pas eu le temps de s'enfuir. La victime a été opérée dans un hôpital parisien. L'enquête a été confiée au service régional de la police judiciaire (SRPJ) de Versailles (Yvelines).

Marseille: suspecté d'un viol à 12 ans
Un enfant de 12 ans a été déféré hier soir au parquet de Marseille afin d'être mis en examen pour viol après une garde à vue de 48 heures à la brigade des mineurs, a-t-on appris samedi de source proche de l'enquête. Les faits, survenus le 10 mars au soir, ont eu pour cadre une cité du 13e arrondissement, dans les quartiers Nord de la ville.
Cinq jeunes âgés de 10 à 13 ans s'en sont pris à un groupe de fillettes de 8 à 14 ans.
La victime de 11 ans a été violentée sur le sol dans un hall d'immeuble par le principal suspect et un complice de 11 ans qui a immobilisé l'enfant, selon la même source.
"Apres l'écrou le mois dernier d'un proxénète mineur ayant prostitué des adolescentes dès l'âge de 15 ans, sans compter des tireurs à la Kalachnikov du même âge, on est en train de descendre à Marseille dans la précocité parmi les auteurs présumés de faits particulièrement graves", a dit une source judiciaire locale.

Ado tué à Asnières: suspects relâchés
Trois jeunes hommes interpellés jeudi dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de l'adolescent d'Asnières (Hauts-de-Seine) dans la nuit de samedi à dimanche, ont été relâchés à l'issue de leur garde à vue, a-t-on appris de source policière.
Depuis l'instauration d'un couvre-feu, de 20h à 6h, mercredi pour les mineurs non accompagnés, et le déploiement d'un important dispositif policier dans la zone entourant la station de métro Les Courtilles, la situation "s'est apaisée", signale-t-on de même source.
L'enterrement du jeune Asnierois, vendredi soir, s'est déroulé "dans le calme", selon cette source.
Environ 150 personnes ont participé samedi matin à une réunion à l'initiative des maires d'Asnières et de Gennevilliers pour "mettre en place des mesures concrètes rapidement", et "retisser du lien social" entre habitants des deux communes, ont dit à l'AFP les deux élus.
Le meurtre de Samy, l'adolescent de 15 ans tué samedi soir, avait été suivi d'agressions à l'arme blanche visant deux autres jeunes hommes, blessés l'un dimanche, l'autre mardi.
Malgré l'appel au calme de la mère de Samy, une marche d'hommage organisée lundi avait été perturbée.

Deux lycéens agressés: une suspecte
Une jeune femme de 27 ans s'est rendue volontairement à la police ce matin et a reconnu être l'auteur des coups portés à l'arme blanche contre deux lycéens vendredi à Haubourdin, près de Lille, indique une source policière.
La jeune femme n'a pas donné plus de détails sur les motivations de son geste, a précisé la même source. Elle a été placée en garde à vue à la PJ de Lille.
Selon La Voix du Nord, elle aurait tenté de faire justice elle-même, après qu'une de ses soeurs a affirmé avoir été agressé sexuellement par deux adolescents quelques jours auparavant.
L'agression à l'arme blanche avait eu lieu vendredi peu après 17h face au lycée technique et professionnel Beaupré d'Haubourdin. Deux adolescents, l'un de 18 ans, l'autre de 16 ans, avaient été blessés à l'arme blanche à leur sortie de la salle de sport du lycée.
L'un a été touché près de l'épaule, tandis que le second, blessé plus sérieusement, a reçu un coup de couteau dans le bas du dos.
L'agresseur s'était ensuite enfui à bord d'une voiture, dans laquelle se trouvaient trois autres personnes. Ces dernières, qui appartenaient à la famille de l'agresseur, avaient été interpellés peu après par la police.
Utilisateur anonyme
19 mars 2011, 23:09   Re : Une journée de guerre
C'est chouette, ça fait sens, on dirait les news chez Desouche !
20 mars 2011, 00:35   Re : Une journée de guerre
Rassurez-vous, je ne vais pas m'amuser à faire une liste de ces faits chaque jour. J'ai simplement été frappé par leur nombre en quelques heures et la gravité des cas évoqués. Comme beaucoup ici, je ne vais pas sur le site que vous citez, donc je ne suis peut-être pas aussi habitué que vous à la banalité de la situation.

Quoi qu'il en soit, ces faits ne servent qu'à illustrer le lien que je faisais avec la Libye par mon titre "Une journée de guerre" et ma phrase "Le monde va si mal que notre pays semble en paix."
Loin de vouloir comparer les deux situations, je me contente de rappeler que notre pays est aussi en situation de guerre civile, dans des temps où l'on regarde partout sauf chez nous.

Enfin, ce message n'appelant pas nécessairement une réponse car il n'y est pas posé de question, vous n'êtes pas obligé d'y laisser un commentaire pour dire qu'il n'y a rien à commenter.
Utilisateur anonyme
20 mars 2011, 09:11   Re : Une journée de guerre
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
20 mars 2011, 10:51   Re : Une journée de guerre
" je me contente de rappeler que notre pays est aussi en situation de guerre civile, dans des temps où l'on regarde partout sauf chez nous."

Et moi je m'autorisais à commenter cet assortiment de nouvelles en vrac pour dire qu'elles ne faisaient pas sens du tout.
Les news 2 et 5 par exemple ne semblent pas relever de la guerre civile où vous nous voyez plongés.

On n'est pas à l'école. Il n'est pas nécessaire de poser une question pour appeler un commentaire.
Votre choix d'articles est en lui-même une glose qui appelle une réaction, voilà tout.
« Ne vous y trompez pas, cependant. Ce n'est pas à des voyous que vous avez affaire : c'est à des soldats. Enfin si, ce sont bien des voyous, mais ces voyous sont une armée, le bras armé de la conquête. Peu importe qu'ils en soient conscients ou pas, et d'ailleurs je pense qu'ils le sont bien plus qu'on ne le croit. La nocence, que ce soit le bruit, que ce soient les déprédations, que ce soient les occupations de halls d'immeubles et les exigences de regards baissés au passage, que ce soient les vols, les arrachements de sacs de vieille dame, les rackets au sein des écoles, les cambriolages, les attaques à main armée, le trafic de drogue, l'ensemble de ce qui est pudiquement appelé désormais le grand banditisme ou bien les formes nouvelles, ultra-violentes, du crime organisé, la nocence est l'instrument du Grand Remplacement, du changement de peuple, de la contre-colonisation, de la conquête, de l'élargissement permanent des zones de territoire déjà soumis aux néo-colonisateurs. En rendant la vie impossible aux indigènes, les nouveaux venus les forcent à fuir, à évacuer le terrain — c'est ce que les Anglo-Saxons appellent le White Flight, la fuite des blancs. Ou bien, pis encore, à se soumettre sur place, à s'assimiler à eux, à se convertir à leurs mœurs, à leur religion, à leur façon d'habiter la terre et ses banlieues, qui sont l'avenir de la terre. »

Renaud Camus (18 décembre 2010)
Le texte complet ici, à lire et à relire.

Et ces nouvelles ont-elles un sens ?

Mathieu a oublié ceci pour la journée d'hier :

Seine-Saint-Denis: tirs d'armes automatiques à Sevran.
Samedi après-midi, dans le quartier des Beaudottes, à Sevran, en Seine-Saint-Denis, deux individus cagoulés, circulant sur un scooter, ont ouvert le feu, à l’arme automatique, sur plusieurs appartements. Les tireurs ont pris la fuite.
Selon la préfecture de Seine-Saint-Denis, une quinzaine de douilles de 9mm ont été retrouvées sur place.
Aucun blessé n’est à déplorer.
Le service départemental de la police judiciaire a été chargée de l’enquête.
Il pourrait s'agir d'un règlement de compte après qu'une personne a été pris pour cible vendredi, dans ce même quartier des Beaudottes.
Utilisateur anonyme
20 mars 2011, 12:04   Re : Une journée de guerre
Yannick

Il n'est pas utile de démontrer que "toute la délinquance c'est la faute aux immigrés" pour être effaré par le remplacement de population en cours.

Juxtaposer des nouvelles hétéroclites, en attribuant d'emblée une cause sous-jacente commune aux actes de délinquance divers qu'elles relatent, est à la fois idiot et contre-productif, de mon point de vue.
Je souscris à l’avis de Beckford à cette réserve près que je n’emploierais pas le mot idiot mais naïf. On se méfie de moins en moins des faits divers. On leur attribue de plus en plus un sens en partie fantasmé. Ils ont leur intérêt, je ne le nie pas, mais peu d’entre eux transcendent vraiment l’événement particulier et circonscrit, le cas. Et il faut faire preuve de prudence dans la sélection, chercher aussi les contre-exemples. Plus mesuré sera le propos, plus il sera pertinent. Un site comme Fdesouche biaise forcément notre vision de la réalité en ne présentant qu’un type de faits divers ; vous faites un peu la même chose ici, Mathieu. C’est comme tâcher de faire comprendre La recherche de Proust en ne citant que les phrases de Mme Verdurin.
Utilisateur anonyme
20 mars 2011, 12:36   Re : Une journée de guerre
"je n’emploierais pas le mot idiot mais naïf"

Merci Philémon, j'avais moi-même tiqué sur "idiot" mais l'avais, bêtement, laissé en place. "Naïf" est exactement le mot qui convient.
20 mars 2011, 12:51   Re : Une journée de guerre
Hier 19 mars à Toulouse, deux individus étaient mis en examen pour homicide volontaire dans le cadre de l'affaire Jérémy Roze, cet étudiant en pharmacie poignardé à mort alors qu'il rentrait chez lui vers 2h du matin il y a trois semaines. L'avocat de l'un des suspects, Me Kamel Benamghar, a déclaré : "C'est un dossier dramatique et délicat. L'accusation repose sur les déclarations des deux mis en cause qui se rejettent la responsabilité du meurtre."
La Municipalité a supprimé les patrouilles de nuit de la police municipale et les agressions se multiplient; en vérité très peu d'affaires sont élucidées.
Florentin, je suis bien de votre avis, et j'espère que les Toulousains vireront rapidement ce guignol de Cohen qui voue une adoration aux marginaux, et une haine aux dispositifs sécuritaires (patrouilles et caméras).
20 mars 2011, 13:17   Re : Une journée de guerre
Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que je n'ai pas choisi les articles. C'est l'intégralité de la rubrique France du site Le Figaro pour une période de quelques heures. Il ne s'agit pas d'exemples ou de contre-exemples.
Ce qui m'a interpellé, c'est que l'on parlait en gros titres de l'actualité exceptionnelle en Libye, de guerre, d'avions et de bombardements, et que pendant ce temps, en France, la vie normale suivait son cours, faite de kalachnikovs, de cocktails molotov, viols et assassinats.
Ce qui fait sens, ce n'est pas la réalité des faits en elle-même (quoique), mais le fait que cette situation de guerre nous apparaisse à ce point normale, et aussi que des actes inimaginables de violence sur notre sol soient considérés comme de simples faits divers. J'ai essayé, peut-être sans grande réussite, de vous livrer cette impression donnée par la lecture d'un site d'actualité l'après-midi du dix-neuf mars deux mille onze.
Le dix-huit mars, la Dépêche du Midi, édition de Castres, nous parlait de la condamnation par la Cour d'assises du Tarn de Frédéric Clébar, 28 ans, Adrian Laporte, 21 ans, et Yoan Baez, 20 ans, qui ont agressé toute une famille dans son pavillon.

Les parents ont été battus, la maison saccagée, le fils quasiment laissé pour mort et la belle-fille violée.

Le fils devait cinquante euros au dénommé Clébar.
20 mars 2011, 13:22   Re : Une journée de guerre
Même si les réponses peuvent paraître désabusées, cher Mathieu, nous l'entendons comme vous et nous ne sommes pas résignés pour autant.
Écoutez, si j’ai l’occasion d’aller bientôt à la bibliothèque, je chercherai les faits divers de journaux datant d’il y a vingt ans. Je n’ai aucune idée de ce que j’y trouverais, si cela confirmerait ou non la conclusion que vous formulez : que nous vivons une sorte de guerre civile ; du moins cela serait intéressant et engagerait un semblant d’analyse, de comparaison, même incomplet, même inégal, étant donné la rapidité et la facilité qu’internet a apporté à la collecte de ces sortes de faits. Je crois, mais, effectivement, je ne peux pas l’assurer, qu’il y a toujours eu, chaque jour, des crimes sanglants, des viols, des braquages, des menaces, en France ; certaines modalités ont changé : cela est important mais il faut l’analyser. Il y a sans doute eu une augmentation de ces « faits » corrélée à l’immigration, ce n’est pas rien mais c’est aussi une chose à analyser. On va croire que je diffère l’action, que je suis comme ces rats dépeints par La Fontaine qui passent leur temps à se concerter sans décider de rien, mais la tâche du PI est d’abord de convaincre, et je crois que ce qui le distingue profondément du FN, c’est qu’il veut convaincre sans jouer trop malhonnêtement de certains ressorts faciles. Des faits divers sont des ressorts faciles, ça ne veut rien dire en soi ; il y a des meurtres et des agressions tous les jours dans tous les pays, et qui ne viennent pas d’une même catégorie de population ; on ne légifère pas, on ne crée pas des lois contre le port de la moustache parce qu’un moustachu a tué sa femme et ses trois enfants hier soir. Ma mère vit dans une « tour HLM » en région parisienne, dans le 94, j’ai quitté l’appartement familial il y a peu (je suis jeune) et je vais la voir souvent : l’atmosphère, en bas, dans la rue, est bien gênante parfois, il y a un fossé civilisationnel incontestable entre la plupart des jeunes hommes dont le cœur, à tout le moins, est attaché à l’Afrique et les personnes qui ne peuvent se vanter que d’origines européennes, il y a des regards de haine, il y a les crachats lancés par terre ; et c’est, en tout cas, le fait des plus visibles. Cependant, il n’y a pas de guerre civile. Elle est peut-être en germe, qui sait, mais c’est galvauder franchement ce terme que de dire qu’elle a déjà lieu. J’essaie de dire les choses le plus précisément possible et j’ai peur de ne pas être clair et d’avoir l’air de chercher des distinctions oiseuses. Les faits divers que vous citez sont rares, c’est leur rapprochement qui donne l’illusion d’une guerre. On ne peut pas, tels quels, les prendre comme arguments pour développer toute une théorie. Ils sont vains ; surtout ils ne sont pas honnêtes.
20 mars 2011, 14:20   Re : Une journée de guerre
Pour qu'il y ait guerre civile il faut que l'on soit au moins deux à se faire la guerre . Or si cette guerre civile, cher Philémon, n'éclate pas, n'est-ce pas tout simplement parce que la population d'accueil supporte des populations accueillies ce que celles-ci ni aucune autre ailleurs qu'en Europe, ne supporterait dans son pays ? Si le but de la guerre civile est de faire courber la tête et raser les murs à une partie de la population, à quoi bon, puisque ce résultat est déjà atteint?
Citation
Beckford
Juxtaposer des nouvelles hétéroclites, en attribuant d'emblée une cause sous-jacente commune aux actes de délinquance divers qu'elles relatent, est à la fois idiot et contre-productif, de mon point de vue.

Des meurtres, viols, trafics, agressions, rackets ne sont pas des "nouvelles hétéroclites", ce sont des faits. Il y en a toujours eu, c'est aussi un fait. Ils sont en croissance constante, leur ultra-violence aussi, c'est toujours un fait. Simple question d'époque ? Rien à voir avec le changement profond de la composition de notre population ? Relativisme, quand tu nous tiens... Quel meilleur moyen pour refuser de voir le réel ? D'autant que nous n'avons pas de "stats" ethniques, n'est-ce pas ? Et puis "ils" sont aussi français que vous et moi, n'est-ce pas encore ? Et puis dans cette spirale de la violence on trouvera toujours des "souchiens"...

Nous avons quand même des yeux pour voir, des prénoms ou la connaissance des noms de code de la novlangue pour deviner et distinguer, distinguer et distinguer encore, ce qui ne veut pas dire : noyer le poisson. L'origine (mettons : "culturelle") de la très grande majorité des locataires de nos prisons, comme de ceux qui devraient s'y trouver mais qui y échappent, c'est décidément un fait. Même Malek Bouthi en est d'accord... Comme ceux qui le reconnaissent en ne voulant y trouver que des causes "sociales", alors que la preuve a été mille fois faite ici et ailleurs que cela ne saurait en aucun cas épuiser la question... Et même qu'un sociologue (Lagrange) se met à timidement le découvrir !

Vue biaisée que fdesouche et autres du genre ? Ou "réinformation" en train de changer la donne, comme le remarque R. Ménard, qui pense que la "réinfosphère" a gagné la partie contre les médias "officiels" ? 2012 s'en rendra compte, s'en rend déjà compte. Pour un peu on croirait entendre la LICRA au procès de Zemmour ! Le site que j'ai indiqué donne froidement un état des lieux. C'est une liste représentative. C'est pourquoi elle est terrible.

Personne ne "choisit" ces faits divers, ils s'imposent à nous, ils sont le reflet de notre quotidien, qu'on le veuille ou non.
Cette délinquance est une des conséquences du Grand Remplacement en cours. Elle l'objective et oblige à le dénoncer pour ce qu'il est : un désastre. Les "incivilités" nous vise. Libre à vous de faire l'aveugle, et de descendre du trottoir chaque fois qu'on vous y intime, ou de l'accepter pour vos enfants.
Utilisateur anonyme
20 mars 2011, 15:05   Re : Une journée de guerre
Yannick


Je ne vous sers pas un discours stéréotypé mais une réflexion sur un assemblage de news bien précis.
Le remplacement de population n'a nul besoin d'être "objectivé" par un pot-pourri de dépêches dont chacune devrait être analysée pour en déterminer la signification (et son éventuel rapport avec les méfaits de l'immigration) avant d'être mise en rapport avec d'autres nouvelles tout aussi peu analysées, dans l'espoir d'y trouver la confirmation d'un sens.

Vous pensez sans doute que le sens a déjà été trouvé et qu'il n'est plus à démontrer. C'est une option dangereuse qui mène droit à la dictature de la pensée.

Je pense pour ma part que le remplacement de population a atteint des proportions telles qu'une majorité des jeunes de moins de 20 ans est, dès aujourd'hui, d'origine extra-européenne en France. En ce qui concerne les zones urbanisées, c'est une quasi certitude. J'habite moi-même dans une banlieue où 95% de la population "jeune" est d'origine immigrée. Il est donc évident, dans ces conditions, que la proportion d'immigrés délinquants découle de la proportion d'immigrés dans l'ensemble de la population "active".

Cela dit, il serait intéressant d'analyser en quoi la différence raciale peut, dans les cas d'agressions violentes, pousser l'agresseur à un déchaînement de violence spécifique. J'ai tendance à penser que c'est le cas. Encore faut-il le démontrer sérieusement, ce que ce méli-mélo d'articles ne permet pas de faire. Au contraire, cette focalisation sur l'immigré délinquant par essence permet aux anti-racistes systématiques d'allumer des contre-feux faciles en mettant en exergue tous les braves immigrés qui ne cherchent qu'à vivre en paix.

La délinquance immigrée peut être un des éléments qui "objective" le désastre migratoire à condition d'être traitée avec objectivité justement.
Utilisateur anonyme
20 mars 2011, 15:10   Re : Une journée de guerre
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
20 mars 2011, 15:12   Re : Une journée de guerre
(Message supprimé à la demande de son auteur)
20 mars 2011, 15:14   Re : Une journée de guerre
Faits divers : événements du jour sans lien entre eux ni portée générale (Petit Robert)

Je conteste tout à fait que les affaires citées plus haut soient des faits divers, c'est justement un grand problème qu'on les nomme ainsi. Pensez-vous réellement, Philémon, qu'il y a "toujours eu" et "tous les jours dans tous les pays, et qui ne viennent pas d’une même catégorie de population", des cocktails molotov jetés sur des policiers chargés d'escorter un bus passant à travers un quartier ? Si cela se passait à Jérusalem, on en ferait assurément plus cas dans nos journaux qu'ici en Essonne.

Certes, ce n'est qu'un instantané du réel donné par une lecture d'un temps T d'actualité en ligne, mais une photographie en dit parfois très long.


Lyon, octobre 2010.
Il me semble évident que la sur-représentation évoquée par Didier est une réalité, cette sur-représentation allant de pair avec une montée des violences contre les personnes.

Il y a donc, à mes yeux, un double problème.
Utilisateur anonyme
20 mars 2011, 15:42   Re : Une journée de guerre
"La sociologie (!) démontre une sur-représentation flagrante de certaines origines dans la délinquance en tenant compte de l'importance relative des différentes populations dans les différents lieux de référence."

C'est qui la "sociologie" ? On discutera de votre "point barre" (expression nocente et méprisante si il en est) ensuite.


J'ai l'impression que vous me prenez pour un demeuré ou une tête de turc alternative.
20 mars 2011, 15:54   Re : Une journée de guerre
On discutera de votre "point barre" (expression nocente et méprisante si il en est) ensuite.

Bien d'accord avec vous !
20 mars 2011, 16:36   Re : Une journée de guerre
Je suis entièrement d'accord avec Didier. Les actes de délinquance "au faciès" contre les non divers donnent l'impression de simples faits ... divers - sans jeu de mots - parce que la presse tient à les présenter comme tels, comme les morceaux d'un puzzle ou les débris d'un kaléidoscope qui ne sont que des morceaux ou des débris in-signifiants tant qu'ils ne sont pas raccordés ensemble pour former un tableau précis. De plus beaucoup sont passés sous silence par la presse nationale.
Utilisateur anonyme
20 mars 2011, 17:06   Re : Une journée de guerre
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
20 mars 2011, 18:13   Re : Une journée de guerre
"le point est acquis même aux yeux de la "science" "

Bon alors quelle science ? Je me demande bien de quelles données la science pourrait disposer en ce domaine alors que les statistiques ethniques sont interdites. Mais dites toujours.

"tout en vous permettant allègrement de... non, rien..."

Je vous en prie, dites, vous êtes décidément très allusif; je soupçonne que les soupçons que j'ai eu l'audace de nourrir à votre égard quant à vos sources sur la composition du corps révolutionnaire libyen vous ont déplu. Il aurait été plus simple de donner vos sources, puisque j'ai moi même donné un lien sur le sujet...

"dites-vous que c'est votre propre ton, ici."


Eh bien non, je ne me le dis pas.


"Du moins depuis que nos positions vous déplaisent"

Vos positions n'ont pas à me plaire, d'autant moins que je ne sais pas sur quelle unanimité "vos" positions se fondent. "Vos" positions, surtout quand elles ne semblent pas étayées, me semblent ouvertes à une critique polie — et si, par mégarde j'avais employé un mot un peu indélicat, il vous était loisible de me demander de le corriger sans vous croire obligé d'user à longueur de fils d'épithètes dédaigneuses (je vous laisse le copyright de la "nocence"). Je suis persuadé que la plupart des lecteurs sont d'accord avec un certain nombre de vos communiqués et pas avec d'autres. C'est d'ailleurs mon cas.
20 mars 2011, 18:41   Re : Une journée de guerre
Vous n'avez qu'à lire Hugues Lagrange et bien d'autres. Vous n'avez qu'à vous remuer un peu, chercher, vous informer et revenir en parler quand vous en saurez un peu plus sur le sujet.
Utilisateur anonyme
20 mars 2011, 18:45   Re : Une journée de guerre
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
20 mars 2011, 18:46   Re : Une journée de guerre
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Citation
Didier Bourjon
Par là-dessus n'oubliez pas que nous sommes soumis à une chape de plomb idéologique (et le cas échéant à une répression judiciaire) qui interdit tout simplement de dire "ce qui survient", le droit se permettant même le luxe d'établir que "même si c'est vrai, on n'a pas le droit de le dire".
C’est justement parce la censure habituelle ne sévit pas sur ce site qu’il est possible d’émettre des réserves sur les méthodes employées pour mettre en évidence les provocations et les crimes d’une certaine jeunesse. Je maintiens que les informations données au début de cette discussion sont des faits divers en ce qu’il s’agit de crimes commis pour un motif particulier dont le rapport avec ce que l’on veut implicitement dénoncer n’a rien de patent, même s’ils y ont sans doute partie liée. Rassurez-vous, je ne suis pas un relativiste en diable. J’ai moi-même été « victime », assez longtemps, quoique de manière diffuse, d’un mépris qui recouvrait tout à la fois mon éducation, mon origine banale, française sans plus, vaguement germanique, et ma méconnaissance des rudes usages de la banlieue. Mais présenter une collection de faits divers me semble un peu court, si aucune réflexion, aucune comparaison ne vient étayer nos conclusions. Il s’en faut que je nie les vôtres, je désapprouve surtout la pertinence de la démonstration.
Au reste, la remarque faite par Cassandre à la suite de mon message précédent m’a frappé. Je ne saurais dire si elle est tout à fait juste, mais elle me fait envisager certaines choses sous un angle différent. On verra ce qui en ressortira.
Quant aux sociologues qui se sont intéressés à ces questions, si peu qu’on estime leur profession, on peut leur être reconnaissant, s’ils l’ont fait sans parti pris, d’avoir cherché au-delà des faits divers et des apparences ce qui pouvait expliquer certains comportements. Je lirai Hugues Lagrange dès que je le pourrai.
20 mars 2011, 19:32   Re : Une journée de guerre
Qu'est-ce qu'elle “parle” fort, cette photo…
Pour tenter de concilier un peu ce qui ressemble à des inconciliables, puis-je avancer cette proposition que, si cet état quotidien de violences en tous genres gagne du terrain, de l'ampleur et de l'intensité sur le territoire français, ce n'est peut-être pas tout à fait que nos chères populations diverses en sont les seuls et uniques acteurs— en effet, on trouvera, en cherchant un peu, du non-divers (disons cela, n'est-ce pas ?) impliqué dans certains de ces méfaits, c'est indubitable —, mais plutôt que le mouvement, l'impulsion, la conduction, l'état d'esprit qui ont permis et permettent de plus en plus que cela soit gagnent par contagion différentes couches de populations, y compris, malheureusement, les plus souchardes d'entre elles (surtout dans la jeunesse, il faut le préciser) ; et qu'ainsi, la responsabilité des personnes incriminées initialement (disons cela, aussi) doit être détachée du seul socle des actes délictueux en soi, et comprise comme se situant à un niveau bien plus général (et donc bien plus répréhensible encore) : celui du délitement qu'elle implique et qui permet encore plus de délitement.
Francmoineau,


Cette double montée de la violence, c'est ce que je voulais indiquer par mon message :

Il me semble évident que la sur-représentation évoquée par Didier est une réalité, cette sur-représentation allant de pair avec une montée des violences contre les personnes.

Il y a donc, à mes yeux, un double problème.

20 mars 2011, 19:58   Re : Une journée de guerre
Tenez, si cela peut vous être utile, notamment par les références, voici ce que j'écrivais sur la question il y a six ou sept ans. Cela a un peu vieilli, mais bon...


La délinquance courante actuelle est pour la plus grande part le fait de descendants masculins d’immigrés issus du Tiers Monde et notamment d’Afrique du Nord et d’Afrique Noire.

Presque toujours, cet aspect de la question est esquivé parce que, avec quelques raisons en soi honorables, on estime qu’il est empoisonné, dangereux, gros de dérives racistes et xénophobes. On le voit d’emblée dans l’emploi généralisé du terme les jeunes. C’est idiot et hypocrite. Idiot parce que le terme mêle indistinctement les enfants, les adolescents et les jeunes adultes des deux sexes, de tous les milieux socioculturels, délinquants ou pas ; hypocrite parce que c’est un euphémisme qui permet d’éviter d’appeler un chat un chat. Et c’est bien là que réside le sens réel de cette curieuse catégorie. Lu dans Le Monde il y a quelques années et cité de mémoire : une institutrice exerçant dans une école de banlieue demande à ses élèves ce qu’ils feront plus tard ; un gamin dit : « Moi, quand je serai grand, je serai jeune ! » ; la maîtresse éclate en sanglots car cela signifie très clairement que le gamin a la ferme intention de devenir, comme les grands frères, un glandeur vivant de combines, de rapine et de trafic de drogue, une « caillera » !

La sur-représentation, parmi les délinquants, des « jeunes » issus de l’immigration est, après avoir été très longtemps niée, devenue une évidence criante, et tout le monde le sait bien (1). Judith Lazar parle de « secret de polichinelle ». On trouve du reste ici ou là des témoignages sans équivoque chez certains auteurs d’origine nord-africaine. Samira Bellil, parlant de la prison où il faut se rendre pour aller voir le petit copain, l’appelle « Bab-el-Oued City » (2) ; Malek Boutih écrit qu’à Fleury-Mérogis, « on compte les Blancs » (3). Radhia Moumen-Marcoux, auteur du seul ouvrage que j’ai rencontré qui aborde franchement la question, écrit qu’associée à une enquête sur le Sida en milieu carcéral, elle a été « saisie par le nombre de Maghrébins en prison » (4). Cependant, jusqu’au printemps 2004, on ne possédait guère de données chiffrées. Lucienne Bui Trong, qui a créé et dirigé la section « Violences urbaines » (devenue « Villes et banlieues ») des Renseignements généraux avait bien indiqué que ce qu’elle appelle la « jeunesse de souche » est très minoritaire dans la violence urbaine : de l’ordre de 5 à 10% (5). Mais la corrélation entre ce qu’elle définit comme violence urbaine et la délinquance globale telle qu’elle est recensée dans l’état 4001 est complexe, et on ne peut étendre ce chiffre à l’ensemble. Il y eut aussi un article publié par Le Monde du 4 décembre 2001 sur la pratique religieuse dans les prisons : le Père Christian Delorme, aumônier des prisons et un des initiateurs de la « Marche des Beurs », y indiquait que la population carcérale était, à ce moment-là, musulmane à environ 60%. Ce chiffre est évidemment très supérieur à la proportion de musulmans dans l’ensemble de la population française. De combien ? Il est impossible de le savoir car les statistiques démographiques françaises ne prennent pas en compte la religion. Les personnes issues de familles musulmanes seraient, qu’elles soient croyantes, pratiquantes ou pas, environ 6% selon l’INED (6), 10% selon le ministère de l’Intérieur, jusqu’à 15% selon d’autres (pour des raisons diamétralement opposées, le Front National et les islamistes ont tendance à majorer les chiffres). Quoiqu’il en soit, jusqu’en 2003, il n’y avait pas d’enquête sociologique sérieuse sur la question de la sur-représentation des descendants d’immigrés récents dans la délinquance : pour la quasi-totalité des sociologues français, elle restait un tabou (7).

Aux Etats-Unis, ce tabou n’existe pas, non que leurs sociologues soient beaucoup moins soumis à la décence politiquement correcte que ne le sont les nôtres, mais parce que les statistiques (criminelles mais aussi démographiques) mentionnent l’origine « raciale ». Du coup, le fait que, proportionnellement à la population qu’ils représentent, les Noirs sont six fois plus nombreux et les Hispaniques près de trois fois plus nombreux que les « Blancs » dans la population carcérale est une réalité statistique qui ne prête pas à discussion, et elle ne suscite d’ailleurs pas de recrudescence du discours raciste haineux : celui-ci a pour ainsi dire disparu de la scène publique américaine depuis des décennies. On peut du reste remarquer que les militants des droits civiques américains défendent ces pratiques statistiques car elles leur permettent de débusquer les situations d’inégalité ou de discrimination et de proposer des soutiens aux groupes en difficulté. Au Royaume-Uni, la situation est la même : en 2006, on apprenait que 37% des hommes noirs sont inscrits dans le fichier ADN de la police (ce fichier est constitué d’empreintes prélevées sur les personnes arrêtées par la police et 96% des 2,7 millions de personnes ainsi fichées ont fait l’objet de poursuites judiciaires). En France, il est inconcevable d’enregistrer, lorsque quelqu’un est condamné, son origine ethnique, car ce serait perçu comme une violation de notre éthique républicaine. Mais en l’occurrence, celle-ci ne va pas sans hypocrisie. Récemment, des voix se sont levées pour réclamer la possibilité d’un comptage statistique sur des critères ethniques ; ainsi, l’écrivain et sociologue Azouz Begag, a qui Dominique de Villepin a demandé un rapport, estime très logiquement que ces comptages sont nécessaires pour établir un diagnostic fiable. Mais en réalité, on peut assez facilement mener une enquête sérieuse, par sondage, sans établissement de fichiers systématiques. Si les sociologues ne le faisaient pas jusque là, ce n’est sans doute pas seulement parce que la question n’est pas politiquement correcte mais aussi parce qu’ils craignaient le résultat ; car si une telle enquête avait permis de réfuter la surreprésentation, nul doute qu’on l’aurait conduite depuis longtemps, tant cette question a empoisonné l’atmosphère.

Enfin, en avril 2004 paraissaient un livre intitulé L’islam dans les prisons (8) et une étude sur les auteurs mineurs de délits graves dans le département de l’Isère (9). Le premier constate que les détenus de culture musulmane forment la majorité de la population carcérale, leur taux dépassant souvent les 50%, avoisinant parfois les 70%, voire les 80% dans les prisons proches des banlieues. Par ailleurs, Il estime que dans toute l’Europe, les musulmans fournissent un contingent de prisonniers de droit commun équivalent à cinq à dix fois la proportion des musulmans dans les populations respectives. Azouz Begag affirme que 75% des détenus lyonnais sont d’origine maghrébine (10). Quant à Sébastien Roché et Monique Dagnaud, ils ont pu, grâce à la levée exceptionnelle du secret des archives judiciaires, soumettre à une analyse sociologique l’échantillon de 325 personnes constitué par les mineurs ayant été jugés dans l’Isère pour des faits graves (depuis les coups et blessures ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à huit jours jusqu’à l’assassinat) entre 1985 et 2000. Ces jeunes gens sont à 95% des garçons, leur âge moyen est de quinze ans et cinq mois. Les deux tiers sont issus de l’immigration, alors que la population de l’Isère comprend 6,1% d’immigrés.
Sans doute effrayé par les résultats politiquement incorrects de son travail et craignant peut-être d’être ostracisé par les gens de son milieu et « instrumentalisé » par les Sarkozystes, Sébastien Roché crut devoir accompagner sa publication du commentaire suivant : « Nous sommes face à une justice qui concentre son énergie à condamner des jeunes d’origine étrangère. » (11) Autrement dit : si les descendants d’immigrés représentent les deux tiers des mineurs jugés (jugés et non condamnés, car, et cela figure dans l’enquête, un tiers n’ont reçu aucune autre peine qu’une admonestation et 10% seulement ont été condamnés à de la prison ferme), ce n’est pas parce qu’ils ont commis les deux tiers des faits, non, c’est parce que la justice s’acharne sur eux, sans doute par haine raciste et xénophobe. Ainsi, notre bon sociologue préfère diffamer gravement les juges plutôt que de donner des arguments qui pourraient être utilisés par les xénophobes ! On reviendra sur l’état d’esprit qui est derrière cette extravagante déclaration. Quoiqu’il en soit, les résultats de l’étude sont là.

Ces premiers travaux sérieux confirment donc parfaitement ce que chacun pressentait, ce que chacun peut voir sur « le terrain » : les délinquant sont, de toute évidence, et pas seulement en Seine Saint-Denis, en majorité des individus du sexe masculin, adolescents ou jeunes adultes, issus de l’immigration des cinquante dernières années, principalement de l’Afrique du Nord et de l’Afrique noire ; les Céfrans, ou Cefs, ou Blancs, ou Fromages, ou encore Jean-Claude, ce que les sociologues et les journalistes appellent des « Français de souche » n’en représentent sans doute guère plus du tiers.


1 Laurent Mucchielli, sociologue et chercheur au CNRS (ouvrage cité, page 78 de l’édition de 2002), croit pouvoir combattre l’argument du Front national sur « la liaison entre délinquance et immigration » en exposant quelques statistiques sur la délinquance des étrangers : si ceux-ci représentent une forte proportion des personnes incarcérées, ils ne représentaient, en 1999, que 13% des personnes poursuivies pour des faits autres que les infractions à la législation sur les étrangers (ce qui fait tout de même une sur-représentation notable puisqu’ils ne représentent que 7% environ de la population totale). Cette argumentation n’est pas de bonne foi car une grande partie des délinquants issus de l’immigration sont des Français et non des étrangers. Il en convient du reste plus ou moins implicitement dans la suite de son livre. Il est cependant exact que, pour une approche quantitative honnête du phénomène, il faudrait pouvoir enlever les infractions à la législation sur les étrangers des statistiques.
2 Samira Bellil, Dans l’enfer des tournantes, Denoël, 2002, page 205.
3 Malek Boutih, La France aux Français ? Chiche !, Mille et une nuits (Fayard), 2001, page 45.
4 Radhia Moumen-Marcoux, Immigration, prison, SIDA, CIEMI-L’Harmattan, 1998, page 92.
5 Lucienne Bui Trong, Violences urbaines, Bayard, 2000, page 167. Elle ajoute cependant que la violence ne concerne qu’un petit noyau de ces populations issues de l’immigration et que l’exemple de l’Angleterre montre que cette sur-représentation des jeunes issus de l’immigration pourrait n’être que transitoire (compte-tenu des chiffres qu’elle donne, le terme de sur-représentation est un véritable euphémisme).
6 Michèle Tribalat estime, à partir de l’enquête « Famille » de l’INSEE, le nombre des personnes susceptibles d’être musulmanes par filiation à 3,7 millions, soit à peine plus de 6% de la population française, dont sans doute pas plus d’un tiers de croyants semble-t-il. Les résultats de ces travaux ne prennent évidemment pas en compte les clandestins.
7 Judith Lazar, elle-même sociologue, décrit cette forme d’autocensure dans La violence des jeunes, Flammarion, 2002, Page 92.
8 Farhad Khosrokhavar, L’islam dans les prisons, Balland, 2004.
9 Sébastien Roché et Monique Dagnaud, Mineurs et Justice : analyse des dossiers judiciaires des auteurs mineurs de délits graves jugés dans l’Isère de 1985 à 2000, rapport de recherche du CNRS rédigé pour France 5 en septembre 2003, rendu public en avril 2004.
10 Dans Les matins de France Culture le 15 décembre 2004.
11 Le Monde du 16 avril 2004.
Utilisateur anonyme
20 mars 2011, 21:01   Re : Une journée de guerre
Marcel

Je n'ai pas demandé à être convaincu que les délinquants étaient majoritairement d'origine immigrée. Je le suis déjà.
Je ne vois pas ce que la "science" (entre guillemets donc pas vraiment la science) a à voir dans cette démonstration d'ailleurs.

Je vous rappelle quand même que le sujet du fil était : en quoi la juxtaposition de nouvelles disparates permet-elle une quelconque démonstration, et en particulier la démonstration que nous sommes déjà en pleine guerre civile — nous y sommes d'ailleurs peut-être mais cet assemblage de nouvelles n 'en fait pas la démonstration et ne peut servir qu'à faire rire les détracteurs bisounours.
"Délitement" est un bien aimable euphémisme, Francmoineau, pour évoquer des gens qui vous tapent dessus en vous hurlant aux oreilles "sale Français !". L'épisode du Noctilien (le bus parisien) il y a deux ans maintenant, marque un tournant. La comparaison de cette délinquance avec celle des "blousons noirs" par exemple, que certains (la presse aux ordres) sont toujours prêts à remettre sur le métier, n'a plus aucune espèce de sens.
20 mars 2011, 23:41   Re : Une journée de guerre
Citation
Beckford
Je vous rappelle quand même que le sujet du fil était : en quoi la juxtaposition de nouvelles disparates permet-elle une quelconque démonstration, et en particulier la démonstration que nous sommes déjà en pleine guerre civile

Je vous rappelle quand même que le sujet du fil était (puisque c'est moi qui l'ai créé) : regardez, en lisant l'actualité une demi-journée pour se renseigner sur la guerre en Libye, comme on a également l'impression, par la violence des faits présentés et le langage utilisé, d'une situation de guerre en France, et surtout comme cela paraît normal, habituel, et relégué dans les faits divers.

Je n'ai jamais prétendu démontrer quoi que ce soit, et si je voulais le faire, je ne partirai pas d'une série d'exemples, en effet. Il me semble, d'autre part, que les termes de guerre civile, guerre de conquête et Grand Remplacement ont été maintes fois définis et expliqués dans les communiqués ou de brillantes contributions dans ce forum (il y a un moteur de recherche assez efficace pour les revoir).

Il me semble également que j'ai suffisamment insisté sur l'aspect "photographie d'une journée en France". Une photographie ne démontre pas, n'explique pas, en revanche elle montre, fait voir et peut parfois être plus éloquente qu'une mauvaise démonstration. La (vraie) photographie que j'ai montrée plus haut vaut des dizaines d'essais de sociologues ; la lecture des mal nommés "faits divers" d'une journée de 2011 vaut n'importe quelle étude prospective. Savez-vous quel prix attachent les historiens à l'étude des rubriques "faits divers" pour mieux saisir une époque ? Un jour, un historien se penchera sur la notre, et il comprendra bien des choses...

Franchement, mon simple message sans prétention, qui n'apportait pas le moindre début d'analyse, n'appelait pas autant de joutes et de débats.
21 mars 2011, 08:27   Re : Une journée de guerre
Dans les années trente en Allemagne les brutalités de voyous alllemands contre les juifs devaient être aussi présentées comme des faits divers.
Utilisateur anonyme
21 mars 2011, 09:59   Re : Une journée de guerre
(Message supprimé à la demande de son auteur)
21 mars 2011, 10:33   Re : Une journée de guerre
Parlez-moi de lutte des moeurs, cher Didier Bourjon, cette musique est douce à mes oreilles. Cette nuit un sauvage a fait sous nos fenêtres des tours en moto-cross depuis environ une heure et demie du matin jusqu'à quatre heures dix-sept exactement ; non sans interruptions, mais ces dernières sont traîtresses, car, de même que le silence après Mozart est encore du Mozart, le silence après la moto n'est qu'un silence virtuel, une perpétuelle tension nerveuse suscitée par les vrombissements lointains de la moto qui s'éloigne et qu'on imagine pouvoir se rapprocher de nous en un temps très rapide, rendant tout relâchement des muscles impossibles. Le problème avec le retour des beaux jours, c'est aussi celui du bruit, des éclats de voix et des beuglements aux heures très tardives ; si bien qu'au moindre redoux on se surprend à souhaiter le prolongement du sale temps pour la paix de nos nerfs.
21 mars 2011, 10:42   Re : Une journée de guerre
Le voyou africain qui avait provoqué un accident de voiture dont le conducteur et la passagère étaient d'origine maghrébine a dit au conducteur en question qui voulait un constat d'accident dans les règles : tu ne vas pas " faire ton Français" ! en refusant catégoriquement le constat et en appelant par son portable ses "frères" de sa cité toute proche à la rescousse.
Autrement dit, respecter un minimum de règles civilisées c'est pour toute une partie de la "Diversité" qui n'a que mépris pour celles-ci "faire son Français". On ne saurait mieux dire à quel point l'idéal de la banlieue est celui de la petite frappe frimeuse sans foi ni loi . Or c'est ce modèle qui fait école dans la jeunesse : par le bas sous la pression du nombre, et par le le haut car les médias, en particulier, la télévision et le cinéma s'en sont entichés. En effet la petite frappe "assure" sur un plateau de télé et fait passer sur les bobos présents le frisson à deux balles d'une soi disant rébellion à l'odre bourgeois.
J'aime ce forum, j'aime ses intervenants, j'aime leur pertinence, j'aime la bonne tenue des discussions auxquelles il donne lieu, mais avant de continuer à y publier des messages, je voudrais savoir s'il y a des dogmes dont le non-respect, dont la mise en doute ou ne serait-ce que la réserve à leur égard pourraient se révéler rédhibitoires, empêcher absolument le dialogue, n'être vus que comme le fait de pollueurs. Ne vous trouvez-vous aucun intérêt à connaître les quelques menues réticences de personnes qui vous suivent sur le fond du propos ? Elles aussi, comme les faits divers, sont sans doute révélatrices, si on les analyse. Votre but n'est-il pas, comme celui de tout parti, de convaincre le plus grand nombre possible de personnes du bien fondé de vos analyses et des conclusions auxquelles elles vous mènent (ou « des conclusions qui s’imposent », comme on dit parfois) ? Nous sommes au moins trois ou quatre (si l’on compte Jean-Marc et Euphémie) sur ce sujet non pas à dire que vous délirez complètement, que vos propos sont ineptes, que ce que vous dites est faux, mais à remettre en question la pertinence – je me corrige : la suffisance — de ces « clichés ». J’ai peut-être tort, je ne suis pas buté au point de me fermer à vos arguments, mais, enfin, la présentation de faits divers (j’ai donné ma définition plus haut, il me semble qu’elle vaut toujours, en dépit des arguments contraires) ne me semble pas un procédé des plus innocents (en un mot) alors que je me rallie à la plupart de vos analyses. Quoi qu’il en soit, cet affrontement d’idées me paraît prendre plus d’ampleur qu’il ne devrait. Serait-ce plus qu’un détail ?
Le problème avec le retour des beaux jours, c'est aussi celui du bruit, des éclats de voix et des beuglements aux heures très tardives ; si bien qu'au moindre redoux on se surprend à souhaiter le prolongement du sale temps pour la paix de nos nerfs

C'est exactement ce que je me disais hier, ce beau soleil quasi printanier étant cause d'un redoublement de toute nocence, visuelle, sonore, etc. Je remercie M. Bily de bien montrer que tout est politique ; que parler de "la pluie et du beau temps" est désormais chargé d'une forte composante "moeursale", sociale. J'espère que M. Véron n'en déduira pas - comme il le fait bien hardiment et très étrangement sur un autre fil - que certains participants de ce forum pourraient manifester "un dégoût de la vie". Mais il est vrai que ces prémices du printemps ne me disent rien qui vaille, car c'est aussi le retour des vociférations, de la crasse, de la diversité dans ce qu'elle a de plus accablant. Nos populations de haute diversité, d'origine tropicale dans l'ensemble, ont comme un accord tacite avec le soleil. Alors que je ne vois vois rien de plus naturel pour un Occidental que le regret, dès le mois de mars et jusqu'au mois d'octobre, que le regret, donc, de l'"hiver lucide" (Paul Verlaine). Avec une exception pour le mois de septembre, qu'on peut juger, comme le fait parfois Renaud Camus, le plus beau mois de l'année. Y a-t-il une doctrine de l'in-nocence sur les mois et les saisons, parie-t-elle, comme moi, sur l'hiver pour contrer le divers ? M. Bourjon, qui paraît faire figure de plus en plus de grand maître de l'idéologie in-nocente, prendra le temps de me répondre peut-être, lui que son patronyme ne prédispose sans doute pas à une hostilité trop vive envers le renouveau printanier.
21 mars 2011, 11:32   Re : Une journée de guerre
Cher Philémon, le récit mis en ligne par Virgil sur un nouveau fil est-il un fait divers ?
21 mars 2011, 11:36   Re : Une journée de guerre
"Je remercie M. Bily de bien montrer que tout est politique" ; euh...non, il ne s'agissait pas pour moi de montrer que tout était politique (ce que je ne crois pas, d'ailleurs ; et j'ai suffisamment lu Kundera et Cie pour m'en convaincre), mais simplement, comme vous le remarquez vous-même, de donner une illustration concrète du terme moeursal qui m'a toujours semblé une trouvaille. Quant au goût prétendu des Tropicaux divers pour le soleil et la chaleur, Buena Vista, je crois qu'il n'est rien qu'humain.
21 mars 2011, 11:46   Re : Une journée de guerre
Philémon, vos propos sont argumentés et votre ton tout à fait cordial, comme les réponses qui vous ont été faites, il n'y a aucun souci sur ce point, il me semble. Le ton polémique est dû à une autre personne.

Quant au débat, tant que nous ne serons pas d'accord sur la définition du terme "faits divers", il sera en effet difficile de s'entendre. Selon moi, je le répète, ces scènes de guerre ne sont pas des faits divers car elles ont un lien entre elles et la répétition de celles-ci a une portée historique.

Pourquoi serait-on coupable de les présenter car ce sont des "clichés" ? Est-ce devenu une série de "clichés" car on en parle trop souvent, ou parce qu'ils se réalisent trop souvent ?
Utilisateur anonyme
21 mars 2011, 11:59   Re : Une journée de guerre
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Citation
Marcel Meyer
Cher Philémon, le récit mis en ligne par Virgil sur un nouveau fil est-il un fait divers ?

Non, ce n’est pas un court récit froid sans analyse et plus ou moins isolé en son genre. Je pourrais d’ailleurs, comme je prends très souvent le RER, faire maints récits semblables. Les événements qui ont eu lieu dans le département de l’Essonne ne sont probablement pas non plus à ranger dans la catégorie des faits divers. Mais, pour les autres, ils ne me semblent pas être tout à fait du même ordre. Relisez les premiers messages de Beckford. Il a fini par prendre la mouche à cause de quelques expressions qu’il a jugées blessantes mais il ne fait rien de plus que constater la présentation de ces divers faits (disons-le dans ce sens), leur listage.

Citation
Beckford
Il n'est pas utile de démontrer que "toute la délinquance c'est la faute aux immigrés" pour être effaré par le remplacement de population en cours.
(…)
Le remplacement de population n'a nul besoin d'être "objectivé" par un pot-pourri de dépêches dont chacune devrait être analysée pour en déterminer la signification (et son éventuel rapport avec les méfaits de l'immigration) avant d'être mise en rapport avec d'autres nouvelles tout aussi peu analysées, dans l'espoir d'y trouver la confirmation d'un sens.

Je sais bien que le mot de pollueur ne m’était pas destiné en propre mais, comme je tombe d’accord avec presque tous les messages de Beckford, prendre sa défense est un moyen de prendre la mienne.

Ça ne m’empêche pas – ah çà non ! — d’admirer le petit récit, très drôle, de Stéphane Bily.
21 mars 2011, 12:53   Re : Une journée de guerre
"Merl' v'là l' Printemps ! Ah ! salop'rie,
V'là l' monde enquier qu'est aux z'abois
Et v'là t'y pas c'te putain d' Vie
Qu'a r'biffe au truc encore eun' fois !

La Natur' s'achète eun' jeunesse,
A s' déguise en vert et en bleu,
A fait sa poire et sa princesse,
A m' fait tarter, moi, qui m' fait vieux..."
21 mars 2011, 12:59   Re : Une journée de guerre
"Très drôle", comme vous y allez... Savez-vous qu'en ces circonstances on s'échauffe tellement et l'on perd si bien la maîtrise de soi-même qu'on finirait presque par "comprendre", au sens où les sociologues s'échinent à "comprendre" la délinquance, ces forcenés qui un beau jour, sans crier gare, sortent de chez eux la carabine à la main et foncent dans le tas ? Je précise pour vous rassurer que ma seule résolution, pour l'heure, est d'appeler la police (ce que je n'ai jamais fait de ma vie) la prochaine fois que cela se reproduira.
C’est bien sûr votre style qui rendait drôle une chose lamentable.
Il y a une montée générale des nocences nocturnes. Plus grave, certains nocents n'ont pas l'impression d'être nocents.

Dans ma jeunesse, seules les brasseries du haut de la rue Bayard (l'Etincelle, le Valet de carreau) étaient ouvertes la nuit, à Toulouse, et elles accueillaient largement une clientèle de voyageurs ou d'employés de la Dépêche.

Le centre, de la Garonne aux boulevards, était calme.

Je me suis récemment trouvé près de la place Saint-Pierre en pleine nuit, sortant d'un domicile ami. J'ai été estomaqué par le spectacle offert par le quartier, le bruit de cent braillards et le pastis débité au mètre.

Qu'en pense Florentin ?

[1a.img.v4.skyrock.net]
21 mars 2011, 14:03   Les premiers bourgeons
Blaise Cendrars avait noté quelque part que le printemps était la saison qui voyait se multiplier, dans les offices compétents, les dépôts d'inventeurs du mouvement perpétuel, connaissant en cette période de l'année un regain d'agitation du bocal. Pour les poètes et les inventeurs, le printemps est une catastrophe. Les poètes du printemps, les poésies sur le printemps, sont les pires qui soient.

Il existe un texte en prose de Mallarmé décrivant les signes de la venue du printemps à Londres, de mémoire: le moment de l'année reconnaissable entre tous où la vermine réveillée relance les démangeaisons dans les sous-vêtements.
21 mars 2011, 14:04   Re : Une journée de guerre
Je suis du même avis que vous sur la question, cher Jean-Marc, j'ai de moins en moins envie de sortir le soir. J'ai passé des nuits à refaire le monde au Père Léon, ouvert jour et nuit place Esquirol, l'épicentre des chahuts estudiantins. Hormis nos chansons grivoises je ne vois rien à signaler.
Merci, cher Florentin, pour ces excellents quatrains de Jehan Rictus, que je me répète in petto à peu près chaque année à pareille époque. Force est de reconnaître que je me les répète depuis toujours. Le Grand Remplacement en marche n'y aura ajouté qu'un peu plus de conviction. Il faut ajouter que chez Jehan Rictus, si je me souviens bien, les quatre saisons sont logées à la même enseigne. Il m'arrive aussi de les maudire tour à tour, les unes et les autres. Le printemps juste un peu plus (je crois que ce "juste" est admis par le bon usage langagier du PI).
Exactement, Florentin, exactement.

On dirait que dans les banlieues les asociaux font pétarader les motos, vrombir les quads et crisser les pneus, pendant qu'au centre-ville la jeunesse des écoles boit comme des trous, hurle comme des bêtes et pisse partout sauf là où il faudrait.

L'an dernier, un de mes amis, dont le fils avait été brillamment reçu dans une des écoles de la ville, avait appris que les élèves de première année étaient "séquestrés" plusieurs jours de suite dans des bâtiments pour des beuveries sans fin sous prétexte d'intégration.

Il a demandé, avec quelques pères de famille, rendez-vous au directeur de la chose (je ne sais comment dire) qui prit cela de façon badine puis changea de ton quand il fut question de plainte et de juge d'instruction. L'envie de pénal n'a pas que du mauvais.
21 mars 2011, 14:15   Re : Une journée de guerre
S'amuser est un art qui n'est pas à la portée de n'importe qui.
21 mars 2011, 15:01   Re : Une journée de guerre
On dit que les Romains de la décadence cultivaient eux aussi l'ivrognerie. Bon, les étudiants ont toujours pratiqué les beuveries mais il me semble que c'était jadis de façon beaucoup plus ponctuelle.
Les poètes du printemps, les poésies sur le printemps, sont les pires qui soient.

Ah oui, c'est vrai, ça. Je veux un amour triste ainsi qu'un ciel d'automne. Mon rêve est un ciel bas où sanglote le vent.
Marcel,

Autrefois, les étudiants étudiaient de façon continue et buvaient ponctuellement (ils discutaient autant qu'ils buvaient, d'ailleurs). Maintenant, ils étudient ponctuellement et boive continuellement.

Je pense que, ces quarante dernières années, bien des choses se sont améliorées dans le pays. Deux au moins ont dégradé notre environnement de façon ahurissantes : les nocences dues au bruit, et ces phénomènes d'ivrognerie avec les encouragements de la société.
Pour une fois que Jean-Marc nous dit que c'était mieux avant, on ne va pas faire la fine bouche.
"Deux au moins ont dégradé notre environnement de façon ahurissantes (...)"

Pour ma part j'en ajouterais une troisième, et non des moindres : le terrible "aménagement du territoire".
oui... tout ça... les gongs de fer des portes des granges abandonnées qui grincent dans le soir un chat crucifié à leur linteau, les coups mats du coupeur de bois qui sonnent comme des enfoncements funèbres aux coins de cercueils où s'acharne le maillet pour la dernière fois et les ululements confus de volatiles nocturnes qui ne ressemblent pas à l'Esprit sain et que disputent avec persistance les hennissements glaçants d'une fumante cavale échappée et devenue folle sur la lande où la lune refuse de se lever. Enfin tout ce qui fait la poésie cool quoi.
Francis, vous oubliez les aboiements du Chien des Baskerville...
Orimont, il y a effectivement des choses qui vont plus mal.

Et quand les choses vont plus mal, c'est un euphémisme, elles vont à la catastrophe.

Un cas est remarquable. On nous parle de perte de foi en la parole. Prenons encore pire : la perte de foi dans la signature.

Signer un contrat, un document, c'est quand même autre chose que de dire "Oui, oui...".

Or, actuellement, on ne peut louer un appartement sans un nombre incroyable de cautions... pourquoi ? parce que les locataires indélicats ne peuvent être que très difficilement expulsés (sans qu'il soit même question de leur faire rendre gorge directement), car la Presse, la Pensée et la Justice sont toutes trois prosternées devant l'Underdog, figure mythique de la Victime Eternelle, qu'il faut défendre contre le Cochon de Possédant. La Victime Eternelle peut signer n'importe quoi : sa signature ne l'engage pas. La Victime Eternelle est protéiforme, elle va de l'étudiant de bonne famille à la famille nombreuse.

Avez-vous en outre remarqué que presque plus aucun petit commerçant n'accepte les chèques ? savez-vous pourquoi ? ce n'est pas par méchanceté, c'est parce que les chèques en bois qu'on leur a remis pourraient constituer une forêt. Dans l'état actuel de la législation et de la jurisprudence, le "bénéficiaire" d'un chèque en bois n'a que ses yeux pour pleurer...
Autres choses qui vont plus mal : les petites escroqueries de la vie quotidienne, je peux détailler si vous voulez.
Dans un pays où personne n'a imaginé que le pôvre locataire puisse un jour devenir Cochon de Possédant et désirer à son tour encaisser des loyers, il n'y a dans tout ça rien d'étonnant. Le pauvre étant condamné à la pauvreté à vie, tout doit être fait pour le protéger: c'est la définition même du système soviétique.
Et puis, Francis, voyez la haine à l'encontre de la bête noire, la pire des bêtes noires, celle qui "a fait de l'argent" en étant expatriée...

Cette bête-là (moi et vous, en fait) cumule les défauts : avoir gagné sa vie, et je l'avoue, assez bien ; avoir exploité les peuples autochtones (mon oeil).
21 mars 2011, 19:41   La Fête noire
Oui Jean-Marc, vous avez bin raison là: l'expatrié (qui à l'occasion, prend ses jambes à son cou pour fuir les radiations), c'est le Chien des Baskerville. En moins rose. Patron! remettez-nous ça. Et sans faux-col siou plait.
Autres choses qui vont plus mal : les petites escroqueries de la vie quotidienne, je peux détailler si vous voulez.

Yes please. Ce sera pittoresque.
A propos des petites escroqueries de la vie quotidienne.

La société française d'il y a quarante ans accordait une grande importance au "qu'en dira-t-on", qui assurait dans les faits que les gens se comporteraient conformément aux normes sociales, par peur du regard des autres et aussi par peur du gendarme.

Le regard des autres, maintenant, on s'en fout, et le gendarme, on n'en a plus peur.

Deux exemples, qui m'ont été exposés par un ami assureur.

A la suite de la montée de la violence, deux mesures, bonnes conceptuellement, ont été prises :

- faire jouer les assurances pour les téléphones portables volés avec violence ;

- faire jouer les assurances pour les vieilles voitures brûlées dès lors que leur propriétaire a de faibles revenus.

Cet ami assureur a constaté un envol des vols de portable avec violence (à croire qu'on ne les vole jamais par ruse ou qu'on ne les perd jamais), et une hausse subite des incendies de voitures de faible valeur (les voitures neuves doivent être construites dans d'autres matériaux, elles ne brûlent pas).

Un autre ami, qui travaille à la SNCF, m'a expliqué qu'une large part de la jeunesse française, quand elle se rend dans une ville voisine pour telle ou telle festivité, se déplace souvent en train et ne paie pas, car le budget étant grevé par les iphones, il ne reste plus d'argent pour le train.

Enfin, un dernier ami (je dois ne connaître que des pleurnicheurs) m'a parlé des "longues carrières", vous savez, ces dispositions qui permettaient de partir en retraite plus tôt, en rassemblant des "témoignages". Ce fut édifiant.
Si l'on en croit les chiffres officiels (ne parlons pas des autres), l'escroquerie à l'assurance sociale, qui se chiffre en dizaines de milliards d'euros, a atteint l'ampleur d'une véritable industrie en France. A l'époque où elle fut conçue et mise en oeuvre, celui ou celle qui se serait livré à pareil forfait ne l'aurait pas fait sans trembler de honte autant que de peur. L'escroquerie à l'assurance sociale devrait être considérée par l'appareil judiciaire comme un crime haineux et sanctionné comme tel, alors qu'il est en vérité, entré dans les moeurs nationales.

Quand on pense que l'hypocrite opuscule de M. Hessel, qui déplore que la protection sociale ne soit plus ce qu'elle était, est vendu dans ce pays, donc acheté en masse, comme des petits pains, par une population qui considère le fait de se mettre en arrêt aux frais de la collectivité, "partir en cure" une bonne partie de l'hiver sur le dos du cochon de cotisant et combiner ses journées de gueule de bois récupérée chez soi savamment jointes bout à bout aux ponts et autres longs week-ends avec la complicité du corps médical, vont de soi, composent un aimable sport national, il y a de quoi s'interroger sur la conscience de nos contemporains, et leur insensibilité pachydermique au paradoxe.
Francis, c'est exactement cela, ça repose sur la même logique.

On en trouve un pendant dans les reportages qui nous disent avec délectation que, pour telle ou telle affaire, l'Etat a été "condamné à payer...".
22 mars 2011, 09:21   Re : Une journée de guerre
Francis et Jean- Marc ont raison. Rien d'étonnant à ce que le Hessel ait fait un malheur : ce sont tous ces tricheurs qui en ont fait le succès. J'ai pu souvent constater, en effet, autour de moi que ce sont les personnes qui profitent le plus de la facilité à tricher sur les prestations sociales diverses, alors que rien dans leur situation ne les y oblige, qui se plaignent le plus que l'état ne fait rien pour eux. Il m'arrive de me faire ma reflexion idiote que les Français ne méritent plus la France ou que celle-ci ne se mérite plus elle-même.
A côté de cela on trouve une France qui travaille, qui est honnête et "qui en veut". Il y a des petits entrepreneurs, des ouvriers, des artisans, des fonctionnaires, des employés qui font de leur mieux, mais en ont plus que marre de voir qu'on caresse les assistés dans le sens du poil, et qu'on fait des courbettes aux marginaux.

Médiapart, qui ne dit pas que des bêtises, publie une longue enquête, réalisée à Dijon, et qui dit les choses clairement.

[www.dijonscope.com]

Quelques exemples, tirés d'interviews de gens qui "bossent" et n'en peuvent plus :

Céline :

Même désarroi sur la justice : "Quand on voit les faits divers, quand on regarde les peines, il n'y a pas de changement flagrant". Céline dit qu'elle a "les idées bien arrêtées". Elle se plaint de l'Europe, des délocalisations de la disparition des usines, des emplois dans le service public, et entre chaque sujet, revient à l'immigration. "Avec ce qui se passe en Tunisie, je me dis que les gens vont encore atterrir chez nous". Les chiffres qui attestent le contraire ? "Il ne faut pas les regarder. Ils sont truqués."


Dalila :

Tout en votant à droite, Dalila est déléguée CGT , où elle "défend le personnel. On est exploités, sous-payés. Ils sont 80 derrière moi". Mais contrairement à eux, elle "n'a pas défilé pour les retraites". Elle n'a pas bien vu ce que le "Travailler plus pour gagner plus" changeait à sa vie, mais elle n'est pas pour autant déçue par Sarkozy : "Son problème, c'est qu'il n'est pas bien entouré. MAM (ndlr : Michèle Alliot-Marie), c'est de la folie".

Avec son père musulman, Dalila dit ne pas pouvoir voter FN. "Mais étant de souche algérienne, je peux le dire : il y a beaucoup trop d'étrangers en France. Et la ville de Dijon paye les déplacements en bus des Roms ! Alors que moi qui travaille dans la compagnie de bus, qui part à 6h15 et rentre à 21h tous les jours, je paye 48 euros le pass de mes enfants."

Meryl :

Meryl, qui n'arrête pas de citer des témoignages entendus sur RMC, pensait que "Sarko viendrait plus vers les classes moyennes". Et ce n'est pas avec son discours sur l'islam qu'il va le faire revenir. "Je n'y crois plus. Il l'aurait déjà fait, depuis quatre ans. Ceux qui prient dans la rue, c'est inadmissible. A Auxerre, la mairie donne plein d'argent pour construire la mosquée", s'imagine Meryl. "Et à Dijon, ils ouvrent un magasin de kebabs, vendent dix sandwichs par jour, et s'offrent des voitures neuves ! On en croise qui vivent en France depuis 40 ans et ne parlent pas un mot de français. Bon pour eux, c'est trop tard, mais il faut arrêter de donner des papiers aux nouveaux".

Nathalie :

Nathalie pourrait pourtant gagner plus. Comme il y a quelques années, quand elle était comptable en région parisienne, à Vaujours, "dans le 9-3". Elle dit : "J'ai fait un choix. Je voulais écarter les enfants de la banlieue parisienne. Plutôt que de les mettre dans le privé, on a préféré partir. Je ne regrette pas. La banlieue, c'est toujours l'angoisse, le stress. Vous ne pouvez pas montrer ce que vous avez, il faut toujours cacher son sac à main sous le siège, on ne peut sortir le soir sans avoir peur. Ici, on habite à 17 km de Dijon. On a notre maison, notre jardin. On est tranquilles".

Abdel :


Il se dit surtout attaché à "l'anticapitalisme". Aux Cantonales, il ne sait pas ce qu'il fera. Pour la Présidentielle, "c'est encore trop tôt". "On dit que les gens d'origine maghrébine sont censés voter à gauche. Moi, si la droite proposait quelque chose de bien, je ne m'opposerais pas." On ne le pousse pas sur l'extrême droite mais il précise de lui-même : "Même dans le programme du FN, quand elle évoque le retour au franc, je suis d'accord avec elle. Il y a du bon dans tous les programmes".

Il finit par citer Alain Soral, passé de l'extrême gauche à l'extrême droite, "une référence. Il a beaucoup participé à forger mon opinion. Il a balayé tout le champ politique. Il rejette les ultra-libéraux, comme moi. De toute façon, mon vote, ce sera pour que le lobby financier n'arrive pas en tête. Et si ce n'est pas possible au second tour, je ne voterai pas. Mon bulletin doit refléter ma vision de l'avenir".
Utilisateur anonyme
22 mars 2011, 13:22   Re : Une journée de guerre
Pour compléter le tableau précédent auquel je souscris, on peut aussi noter les escroqueries qui empoisonnent la vie de l'honnête citoyen.

Par exemple :
- cette mutuelle de santé pour étudiants qui, il y a quelques années, changea ses statuts et introduisit en catimini le renouvellement par tacite reconduction, y compris pour les contrats en cours.
- cette grande entreprise française de chemin de fer, "victime" d'un problème technique qu'elle laissa plusieurs mois en l'état, problème conduisant de nombreux clients ayant acheté leurs billets en ligne a payer, à leur insu, plusieurs fois pour le même achat.
- cette grande entreprise de téléphonie, laquelle semble mettre un point d'honneur à ce que les contentieux se promènent d'un service à l'autre sans que les réponses des clients ne soient, elles, transmisses, rendant de fait impossible toute explication ou contestation jusqu'au dernier moment. Dernier moment que les plus vaillants seront les seuls à attendre...
- ce fournisseur d'accès à Internet qui se mit, en toute illégalité, a facturer à ses clients la remise en état de leurs accès, ceci suite aux dispositions législatives réduisant fortement le potentiel de génération de revenus des centres de service après-vente téléphonique.

Quelques exemples donnés afin d'illustrer qu'il n'est guère possible de tirer une quelconque sérénité du commerce quotidien. Le client n'a trop souvent d'autre choix que d'être floué ou de perdre un temps considérable en contestations. Je pense pour ma part que ces escroqueries-là doivent également être combattues avec insistance, tout en notant que le domaine et les responsabilités ne sont pas identiques, car comme celles décrites par Jean-Marc et Francis Marche, elles relèvent de cette logique selon laquelle vivre sur la bête va de soi.
ne pas trop médire du printemps tout de même :

[www.flickr.com]

L'amusant est que la photo a été prise en avril 2010... à Avril-sur-Loire... printemps au carré, quoi.
Vous aurez remarqué que tous ces disfonctionnements ne sont nullement systémiques mais sont le fait d'une dégradation des valeurs morales (éthiques) d'une grande partie de la population sans parler des salauds qui dirigent les sociétés d'hébergement internet ou ceux qui administrent les opérateurs téléphoniques et tutti quanti ...

La démocratie a suivi sa pente naturelle et l'égoisme m'enfoutiste a pris le pouvoir.
22 mars 2011, 16:22   Re : Une journée de guerre
Très belle photo, Buena Vista, qui invite à la paix. Je reconnais là ma France.
Merci de votre appréciation, Florentin. C'est une photo, bien sûr, de Renaud Camus.
23 mars 2011, 02:28   Re : Une journée de guerre
» le remplacement de population a atteint des proportions telles qu'une majorité des jeunes de moins de 20 ans est, dès aujourd'hui, d'origine extra-européenne en France. En ce qui concerne les zones urbanisées, c'est une quasi certitude

Personne n'a relevé cela, cette assertion décrit donc un fait accompli ??...
Alain,

C'est une allégation.

Il y a quelques années, je m'étais livré à une approche "par les prénoms". Elle montrait que si, dans certains départements, le pourcentages de prénoms "exotiques" était fort, c'était très loin d'être une règle.

J'ai récidivé (mais cette fois à usage privé) en reprenant il y a un an la collection complète du "Journal d'ici", hebdomadaire tarnais où figure tout l'état-civil.

Il est exact, pour le Tarn, que les Rouanet, Carayon, Guibert, noms taenais, sont maintenant en minorité. Il y a d'autres noms français qui sont en nombre importants, des noms du nord du pays, et tout un régiment de Martinez, de Souza, et autres Pietragalla.

Les noms de famille extra-européens à la naissance, pour le Tarn, ne représentent pas plus de 15 %, et ce pour un département maintenant dynamique et qui est, pour une part, dans la sphère d'attraction toulousaine.
23 mars 2011, 09:28   Re : Une journée de guerre
Ce matin, dans le poste, analyse par les spécialistes, sociologues et autres politologues de la très forte abstention aux élections de dimanche dernier dans le neuf-trois. Bien des mots savants, sur les causes structurelles, la jeunesse majoritaire et sans emploi, aucun mot simple, pas une seule fois le mot immigration.
23 mars 2011, 09:32   Re : Une journée de guerre
Ah, vous voulez certainement parler des quartiers populaires. Parce qu'immigration, j'vois vraiment pas.
Eric, j'ai écouté comme vous les explications en cause.

Une explication, qui me semble essentielle, est que, dans les départements urbains, on ne connait pas les conseillers généraux. Elle n'a jamais été évoquée.

Prenez une ville importante, qui ne compte qu'un nombre très réduit d'immigrés, Brest.

Canton de Brest-Lambezellec : 69 % d'abstention

Canton de Brest-Recouvrance : 67 % d'abstention


En Ile-de-France :

Le canton fort bourgeois de Versailles-sud : 66 % d'abstention

Dans le sud :

Nice 10ème canton, où la gauche plafonne à 24% : 65 % d'abstention


Il y a sans doute une part liée à l'immigration en Seine-Saint-Denis, mais je ne puis que constater que le taux d'abstention de ce département (67.30%) n'est pas extrêmement différent de celui des Yvelines (61.65 %).

Cela se retrouve au sein des départements ruraux, où la campagne vote plus que la ville. Pour l'Aveyron, premier canton rural par ordre alphabétique, Belmont : 31 % ; premier canton urbain (Rodez est) : 54%. Pour le Gers, canton de Miradoux, 32 % ; Auch, 56 %.
Utilisateur anonyme
23 mars 2011, 11:34   Re : Une journée de guerre
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Didier,

Si, à votre tour, vous lisiez mes messages, vous verriez que je pense qu'il y a une composante liée à l'immigration, ce qui est aussi votre cas.

Mon propos est le suivant, puisque vous me parlez de mes analyses : je trouve sidérant que des commentateurs professionnels ne parlent pas, quand ils parlent d'abstention, du principal facteur pour des élections cantonales, qui est la taille de la commune. C'est cela que je vous souligner. Le fait qu'ils ont un discours (la déshérence, si je comprends bien) et que tout est bon pour appuyer leur discours.
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