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Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
25 mars 2011, 11:40   Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
Je ne sais pas si vous êtes au courant : Ce soir ou jamais à partir de 25 min
Utilisateur anonyme
25 mars 2011, 12:02   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Dix ans plus tard, et alors qu'on pouvait croire que Du sens avait mis les choses au point, certains continuent de croire que "Renaud Camus pense qu'il y a trop de Juifs à France Culture"... ce Hazan est un homme odieux.
Utilisateur anonyme
25 mars 2011, 12:20   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
(Message supprimé à la demande de son auteur)
"ce que nous appelons 'la jeunesse populaire'" (Badiou)
C'est dit.
Ce qu'ils appellent ainsi, c'est la jeunesse CPF, tout simplement. La jeunesse populaire de souche et celle d'une origine étrangère qui ne brûle pas de voiture, n'agresse pas les juifs par solidarité avec les Palestiniens, apprécieront cette captation lexicale !
Badiou reste bel et bien un bolchevique maoïste.
Il faut écouter, à 18'40", Hazan déclarer ceci, après avoir évoqué l'antisémitisme néonazi et le vieil antisémitisme français :

« Et puis il y a ce qu'on appelle, ce que des gens comme M. Finkielkraut appellent, l'antisémitisme mais qui n'en est pas, qui est la réaction de jeunes qu'on appelle les jeunes de banlieue, c'est-à-dire en fait finalement souvent des Noirs et des Arabes, des musulmans, ceux-là ont des sentiments vis-à-vie des Juifs français qui n'ont rien à voir avec l'antisémitisme. C'est un antagonisme politique qui est entièrement sous la dépendance du sentiment de fraternité et de solidarité qu'ils éprouvent envers les Palestiniens. C'est-à-dire que, en réalité, appeler ça de l'antisémitisme c'est une manière de stigmatiser la jeunesse populaire française. »

La jeunesse populaire française.

Il y a tout de même là la reconnaissance de ce phénomène : la jeunesse populaire française, c'est « finalement souvent des Noirs et des Arabes, des musulmans ». Ce monsieur ne lit pas les sociologues ni les démographes officiels, ni sans doute la presse, ou alors il ne les croit pas.
Porter plainte ? pour permettre à ces gens d'ouvrir la boîte à fiel encore une fois ?

Ignorez-les, c'est le mieux.
Je suis d'accord avec Jean-Marc sur ce point.
Utilisateur anonyme
25 mars 2011, 13:22   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Je suis favorable à ce qu'une plainte en diffamation soit déposée. Je témoignerai avec plaisir, s'il le faut.
Il est trop facile d'utiliser les gens comme des punching-balls (orthographe ?)
Tant qu'à faire, les victimes des attaques antisémites devraient aussi porter plainte pour diffamation.
Citation
; je trouve A.F. physiquement bien mal en point.

Hélas ...il prend les choses beaucoup trop à coeur et cela le mine.
M. Bourjon a raison, on sent comme une sorte d'épuisement physique diffus chez Finkielkraut (espérons qu'il ne s'agisse que d'une impression) ; par contre force est de constater que sa formidable faconde n'est pas entamée.
"Cet usage… qui stigmatise systématiquement ceux qui justement soutiennent la jeunesse populaire contre les persécutions dont elle est évidemment victime, qui se soulève contre les morts qu'il y a en dans ses rangs, et qui considèrent la légitimité de sa révolte…" "
Badiel, Hessou, même combat !
Utilisateur anonyme
25 mars 2011, 17:07   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
Tout est dans le évidemment.
Evidemment signifie : nous avons la vérité avec nous, donc pas besoin d'argumentaire. L'argumentation crypto-communiste ne changera jamais.
Utilisateur anonyme
25 mars 2011, 17:15   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Je ne sais pas, il vivent déjà dans un autre monde, celui de la civilisation arabo-musulmane, comme Lévy-Straus l'avait vu venir, une civilisation dans laquelle vivre dans un monde de fantasmes est le mode normal d'existence.
Hazan et Badiou paraissent tellement à l'aise dans ce monde dont tous les travers semblent à leurs yeux des choses à justifier, à louer et à aimer ! Tout passe, tout s'efface, et c'est tant mieux : le réel est méprisable, et l'avenir sera de toute façon plus moral que le présent, qui lui-même a déjà jugé le passé, ce ventre immonde dont il croit être sorti. Cependant ces gens-là n'aiment pas le monde, qui croient avoir le droit de le transformer : rien d'estimable dans cette France qui disparaît à vue d'oeil pour être remplacée par l'Uniformité même, le néant eschatologique, ce gouffre affreux où ils voudraient voir s'abîmer le monde. Hazan et Badiou sont un peu nos gnostiques à nous, des gnostiques matérialistes pour lesquels l'histoire est de la pâte à modeler, le réel du vent, et chaque peuple, une chose remplaçable.
Non, pas chaque peuple. Les peuples occidentaux seulement. Badiou je ne sais pas mais Hazan est très certainement Heureux au Liban et à Gaza, parmi ceux qu'il s'est choisis comme les siens, et il ne veut pas leur disparition. Et c'est parce qu'il vit dans leurs fantasmes, dans leur imaginaire qu'il peut, probablement en toute bonne foi, penser que leur antisémitisme ne saurait être de l'antisémitisme puisqu'il est légitime, contrairement à ceux de la bête immonde et de la France moisie. La France qui vient, la France d'après la France, une variante du Liban ou de Gaza, est tout à fait désirable à ses yeux, c'est le monde qu'il aime, Dieu sait pourquoi.
Citation
La France qui vient, la France d'après la France, une variante du Liban ou de Gaza, est tout à fait désirable à ses yeux, c'est le monde qu'il aime, Dieu sait pourquoi.

C'est évident que c'est le monde qu'il aime, cher Marcel, et c'est cela qui est difficile à comprendre car les gens comme Hazan seront les premiers à passer à la trappe puisqu'en tant que juif il n'aura pas la moindre crédibilité le jour où l'islam regnera en maitre. On l'a bien vu en Iran après que Khomeini soit arrivé au pouvoir. Ce fut la chasse impitoyable aux commmunistes.
La tactique de Badiou était cousue de fil blanc : il traite AF comme un agrégatif à son grand oral. Je ne sais pas comment AF fait pour tenir le coup.
Quant à Hazan... il fait plutôt de la peine, non ?
Non... c'est Badiou qui me ferait presque de la peine. Sentiment d'une grande intelligence gâchée. L'autre, là, le roquet Hazan, il est plutôt du genre répulsif !
Vous avez raison, Marcel Meyer : les peuples occidentaux seulement.
Utilisateur anonyme
26 mars 2011, 18:18   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
26 mars 2011, 18:43   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
De quoi Badiou est-il le nom ?
Badiou est un vrai intelligent qui fait l'âne, suivant un pli que l'on ne peut que supputer (l'intellectuel maoïste historique a pour devoir de faire l'âne au service des ânes mangeurs d'hommes, mais passons).

Son cas est singulier: après avoir été fort répandu il y a quarante ans, il se peut qu'il soit le seul aujourd'hui à l'illustrer.

Son cas se distingue du cas inverse, massivement répandu, celui de l'âne véritable qui s'applique à se vendre comme intelligent, figure dont le plus beau fleuron reste encore aujourd'hui le Jacques Attali national.
"Porter plainte ? pour permettre à ces gens d'ouvrir la boîte à fiel encore une fois ?

Ignorez-les, c'est le mieux."


Plutôt de l'avis de Jean-Marc, eu égard aux circonstances, c'est-à-dire à l'ambition du président de l'In-nocence de se présenter aux présidentielles, ce qui, à mon avis, impose de ne pas se colleter avec n'importe qui devant les tribunaux. D'un autre côté...
Utilisateur anonyme
26 mars 2011, 19:08   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
Si Renaud Camus a besoin de 600 pages pour démontrer qu'il est diffamé, le mieux pour lui est d'éviter le prétoire.
Les chiens aboient, la caravane passe...
Utilisateur anonyme
26 mars 2011, 19:54   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Je suis plutôt de l'avis de Didier : il vaudrait mieux mettre fin une fois pour toutes à cette accusation persistante et effectivement gravissime d’antisémitisme, rumeur qui traîne comme un vieil os qui permet à n'importe quel roquet opportuniste de se faire les dents en toute impunité.
Quelqu'un me citait ce matin la phrase de Bernanos : "Hitler a déshonoré l'antisémitisme". J'ignorais cela et une petite recherche m'a conduit à cet article qui mérite réflexion, et non polémique :
trouvé sur Google
Utilisateur anonyme
26 mars 2011, 20:09   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
Florentin, c'est la phrase de Bernanos que savent ceux qui ne savent rien de lui.
Cher Alain Eytan, vous m'ôtez les mots du clavier. Aussi déplaisante l'idée soit-elle, le temps est sans doute venu de mettre fin à ces calomnies.
27 mars 2011, 01:21   Les plaideurs
"(...) le temps est sans doute venu de mettre fin à ces calomnies."

Oui, qui ne le souhaiterait ? si ce n'est que l'action en justice n'est pas de celle qui permette d'en finir vite. Une action en justice n'est pas un duel qui permet de vider une querelle rapidement et on n'en parle plus. Les gens de robe vivent d'ailleurs de ce malentendu de la part des "parties" alors que c'est tout le contraire qui a lieu, la procédure est conçue pour retarder le temps de mettre fin. Il faut bien l'avoir l'esprit avant de s'engager et ne pas se laisser griser par la passion d'avoir le dernier mot. La "boîte à fiel" n'est pas sans ressources.
27 mars 2011, 03:34   Re : Les plaideurs
Didier, pouvez-vous m'expliquer la référence à Nicolas Weill ? Je ne suis pas sûr de saisir le rapprochement RC/NW.
Par ailleurs, "les nouveaux inquisiteurs", hmmm... Peut-être qu'on pourrait en dire un mot à E. Roudinesco, car c'est plagié directement de son dernier lire, sur la question juive, justement (elle y accuse Eric Marty, Jeffrey Mehlman, et quelques autres, j'oublie, d'être à la tête d'une nouvelle inquisition anti-antisémite).
Vous êtes un peu dur pour AF ("c'est la phrase que connaissent ceux qui ne connaissent rien à Bernanos" !)
Enfin, je suis d'accord avec Didier : il s'agit de diffamation pure et simple.
Utilisateur anonyme
27 mars 2011, 08:21   Re : Les plaideurs
(Message supprimé à la demande de son auteur)
27 mars 2011, 08:38   Re : Les plaideurs
Une erreur et un mensonge qu’on ne prend point la peine de démasquer acquièrent peu à peu l’autorité du vrai. »
Charles Maurras
27 mars 2011, 10:56   Re : Les plaideurs
Il me semble que démontrer comment les idées de cet essai sont manipulées et quelles méthodes répugnantes sont utilisées pourrait être une manière aussi de répondre. Mais peut-être faut-il à la fois la justice et la réplique en idées pour disqualifier la calomnie. On se souvient de l'éditorial de Philippe Muray, "les nouveaux actionnaires" contre le pamphlet de Lindenberg...

Et si ce livre de Badiou Hazan participait d'une stratégie bien mise au point dont le livre de Hessel aurait constitué la première phase ? On sait que les révolutionnaires à visée totalitaire pratiquent ainsi.
27 mars 2011, 15:26   L'Alliance
A 55'22" Hazan, appuyé par Badiou, vend enfin la mèche. Ecoutez bien, le fond de l'affaire est tout là. A.F. vient de désigner la population autochtone de France comme "référent culturel". Hazan l'interpelle:

"Je pense que, par rapport à cette population qui n'est pas autochtone, vous tenez exactement le langage que les bons français, les bons lecteurs de Brasillach et de Céline, entre les deux guerres tenaient pour les juifs, c'est à dire pour vos parents et les miens, vos grands-parents et les miens... C'est tout à fait cocasse d'entendre Alain Finkielkraut faire au fond figure de disciple de Charles Maurras..."

Telle est là clé de la pensée politique Hazan-Badiou: sanctionner, punir le peuple historique de France des méfaits passés qu'on lui prête, et l'instrument de cette pénitence, de ce lourd, long et implacable châtiment sera l'imposition d'une pression allochtone et l'état multiculturel qui doit en découler et que ce peuple doit endurer.

Il y a quelques mois j'avais proposé ici cette thèse, qui pouvait passer pour extrême: l'expiation est le moteur historique de cette pensée; il s'agit de faire expier au peuple de France ses fautes et ses ratages historiques tels que les ressentent certains intellectuels, de lui faire payer les déceptions qu'il a infligées dans le passé à ces intellectuels. Voyez Badiou, qui dit "militer" auprès des jeunes de ces banlieues, s'étant à tout jamais détourné du peuple autochtone (qu'il laisse au Front National) comme en représailles à la déception que ce peuple lui a infligée dans les années post-68 en refusant de devenir maoïste comme lui l'aurait voulu; et voyez Hazan, déterminé à joindre à la déception, et au sentiment de trahison historique qu'éprouve Badiou, la poursuite revancharde d'une peine à infliger à ce qu'il nomme les "bons français" pour le mal que ceux-ci auraient fait à ses grand-parents. Pour Hazan les "jeunes à casquette retournée" seront les instruments de cette revanche, de cette vendetta familiale sur le peuple des "bons Français" qui lui fait horreur.

Le Désastre politique du pays tel qu'il se donne à observer a pour émule, pour moteur, une alliance historique d'intellectuel déterminés, par une conjonction de raisons, à infliger au peuple de France une apocalypse, celle de la perte d'identité (perte de son identité de référent culturel comme le dit Alain Finkielkraut) qui entraînera son élimination de l'histoire. L'origine du Grand Remplacement est à rechercher dans ce "complot" des intellectuels post-soixantuitards qui, venant d'horizons de pensée hétérogènes, ne s'entendent pas moins sur la nécessité de châtier le peuple décevant.

Le peuple historique ayant été traître à son histoire (il n'a pas fait la révolution, en 68 -- pour Badiou) autant qu'à la nation historique (il s'est soulevé et a failli faire la révolution, en 68 -- pour la classe possédante, le patronat); il a persécuté les juifs ou s'est fait le complice de cette persécution (pendant la guerre et avant la guerre -- pour un Hazan) d'une part et son pays a lâché Israël, après 67 pour un BHL ou un Attali et mérite donc d'être islamisé d'autre part -- voilà, schématisés, les quatre grands ordres de raison, bien sûr contradictoires, comme dans tout double bind véritable, qui poussent ces intellectuels à vouloir son élimination, sa fin historique en usant de l'arme de l'invasion et de la colonisation de son espace par des peuples allochtones. Le Grand Remplacement est la solution unique à cette double équation de volontés politiques déçues.
27 mars 2011, 15:27   Re : Les plaideurs
Peut-être faudrait-il organiser une "class action" des victimes du "nouvel" antisémitisme ? Les parents d'Ilan Halimi, tant d'autres... Ce négationnisme est consternant. Quant on pense que l'autre est puni de prison...
27 mars 2011, 15:30   Re : Les plaideurs
J'avais manqué votre post, cher Francis, quand j'ai affiché le mien. Votre analyse demande de la réflexion, comme toujours.
27 mars 2011, 16:27   Re : Les plaideurs
Citation
sanctionner, punir le peuple historique de France des méfaits passés qu'on lui prête, et l'instrument de cette pénitence, de ce lourd, long et implacable châtiment cela l'imposition d'une pression allochtone et l'état multiculturel qui doit en découler et que ce peuple doit endurer.

Oui mais Badiou n'est pas juif et un grand nombre d'intellectuels campant sur les positions de Badiou/Hazan ne le sont pas non plus.

Ce soupcon que vous exprimez très bien cher Francis cad le ressentiment et le besoin de punir un peuple fautif me semble quand même trop insuffisant pour expliquer un tel déni d'existence à la nation francaise car ce déni est dévastateur.

On pourrait presque dire que le discours de nos deux compères présente un caractére de sénilité avancée et on reste étonné devant tant de ranceur et de bile.

Ces deux escogriffes ne connaissent rien de la France profonde et encore moins de la France d'outre-périphérique.

De toute facon il est clair pour moi que Badiou/Hazan et les gens qui les entourent sont les représentants d'une avant-garde des forces du Oneworld/mondialisation qui sévit en Occident depuis deux siècles et qui veut par tous les moyens obtenir la fin des nations car celles-ci seraient un obstacle au "bonheur des peuples".

Ce désir d'écrasement des nations s'exprime par le travail de sape de la commission de Bruxelles, par le déni de la démocratie puisque ni le vote des francais ni celui des hollandais contre la constitution européenne n'ont été respectés, par la passivité compléte de la classe politique en face du grand remplacement, par l'élargissement infini de l'UE, etc...
27 mars 2011, 17:15   Re : Les plaideurs
Ce désir d'écrasement des nations s'exprime par le travail de sape de la commission de Bruxelles, par le déni de la démocratie puisque ni le vote des francais ni celui des hollandais contre la constitution européenne n'ont été respectés, par la passivité compléte de la classe politique en face du grand remplacement, par l'élargissement infini de l'UE, etc...

Oui certes Rogemi, mais n'oubliez pas que, selon les termes même qu'employait le maître à penser de Badiou les causes externes agissent par le truchement de causes internes. Aucun travail de sape de la commission de Bruxelles, aucune passivité complice de la classe politique ne sauraient suffire à opérer la fin de ce peuple, sur le terrain. Il y faut une mise en scène nationale, celle par laquelle les populations étrangères qui s'installent, par exemple, seront nommées "populaires". Ce n'est qu'un exemple. La mise en musique de ce tragique opéra doit être confiée à des forces internes qui, elles, agiront, et investiront leur action d'une efficacité qui répondra à un complexe de motivations intime (vendetta historique/personnelle) et singulière, voire inconsciente. Ainsi pendant la guerre, le profil type du collabo proactif était celui du type qui "avait un compte personnel à régler" avec sa famille, son père, une souffrance enkystée, une frustration, une déception amoureuse, etc.

S'agissant de Badiou, vous avez dû mal me lire : le différend qui l'oppose au peuple historique est étranger à la question juive.
Utilisateur anonyme
27 mars 2011, 17:28   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
De Bernanos, je préfère : "La France est une putain qui n'attend que son maître, jambes écartées." (Cimetières).
Comme on dit, "tout est là".
27 mars 2011, 17:47   Citation pour citation
Tandis que moi :

« Hélas,autour des petits garçons français penchés ensemble sur leurs cahiers, la plume à la main, attentifs et tirant un peu la langue, comme autour des jeunes gens ivres de leur première sortie sous les marronniers en fleurs, au bras d'une jeune fille blonde, il y avait jadis ce souvenir vague et enchanté, ce rêve, ce profond murmure dont la race berce les siens. »

La Grande Peur des bien-pensants
27 mars 2011, 18:14   Re : Citation pour citation
Et moi, d'un autre auteur :

«Qu'elle a été grande, la France ! De l'individualisme et du culte de la liberté pour lesquels, autrefois, elle avait versé son sang - elle n'a retenu, dans sa forme crépusculaire, que l'argent et le plaisir... Quand on ne croit à rien, les sens deviennent religion. Et l'estomac finalité. Le phénomène de la décadence est inséparable de la gastronomie... Depuis que la France a renié sa vocation, la manducation s'est élevée au rang de rituel. Les aliments remplacent les idées. Les Français, depuis plus d'un siècle savent qu'ils mangent. Du dernier paysan à l'intellectuel le plus raffiné, l'heure du repas est la liturgie quotidienne du vide spirituel. Le ventre a été le tombeau de l'Empire Romain, il sera inéluctablement celui de l'Intelligence française... Rien n'est plus gênant que de voir une nation qui a abusé - à juste titre - de l'attribut "grand", grande nation, grande armée, la grandeur de la France -, se dégrader dans le troupeau humain haletant après le bonheur... La France n'a plus de destin révolutionnaire, parce qu'elle n'a plus d'idées à défendre...
Les peuples commencent en épopées et finissent en élégies.»

Cioran, De la France.
".... et finissent en élégies". C'est très beau, vraiment, ce Cioran... Je n'ai pas lu son livre sur la France. Je l'ai quelque part, et vais m'empresser de le regarder. Merci pour ce morceau de roi.
27 mars 2011, 18:25   Re : Citation pour citation


Élégie, par William Bouguereau (1899).
Citation
l y faut une mise en scène nationale, celle par laquelle les populations étrangères qui s'installent, par exemple, seront nommées "populaires".

Oui l'emploi du mot "populaire" pour qualifier les populations étrangéres est infamant pour le peuple francais. C'est proprement scandaleux. Hazan est un cuistre.

Citation
ll y avait jadis ce souvenir vague et enchanté, ce rêve, ce profond murmure dont la race berce les siens. »
Merveilleux et déchirant en même temps quant on voit ce que ce pays est devenu.


Citation
La France n'a plus de destin révolutionnaire, parce qu'elle n'a plus d'idées à défendre...

Mais c'est également le cas des anglais, des allemands, des autrichiens et de tous les européens. C'est bien la raison pour laquelle ce continent est devenu la putain du tiers-monde.
En 68, les fils à papa entendirent imposer au peuple une « révolution » de songe-creux dont celui-ci, à juste titre, n’a pas voulu. Comment ? ! ce peuple, non content d’avoir été traité avec des égards qu’on avait été bien bons de lui témoigner n’était même pas reconnaissant du bonheur qu’on lui promettait ?! On allait le lui faire payer cher : ce fut le prétexte tout trouvé de la revanche sur toutes ces années humiliantes où il avait fallu faire semblant de le traiter en égal et le retour décomplexé du refoulé : le bon vieux mépris de classe, plus féroce que jamais sous le masque vertueux d’une élite se proclamant de gauche ! Haro donc sur ce peuple soi disant « embourgeoisé » parce qu'il préférait sa deux chevaux et sa télé, un confort que lui savourait depuis peu, à l’aventurisme de révolutionnaires en mercédès. On ne lui trouverait plus que des défauts : machiste, fasciste, raciste, xénophobe, et j'en passe. Congédié sans ménagement comme un vieux domestique à tout faire attaché depuis des lustres à la maison, mais accusé de noire ingratitude pour ne pas s'être montré aussi honoré que prévu, devinant qu'il avait plus à perdre qu'à y gagner, des avantages que lui promettaient ses patrons, il serait remplacé par un « bon » peuple, celui issu de l’immigration africaine dressé par une sorte de sadisme revanchard à haïr l’ancien pour qu’il débarrasse au plus vite plancher. Le même genre de sadisme revanchard dont témoignaient certains collabos d’hier qui ne pardonnaient pas au peuple français de s’être donné à la « gueuse ».
Il faut reconnaître que les fils à papa de cette « gauche » dite « caviar » ont fait très fort. Ce ne sont tout de même pas les prolos de chez Renault ou de chez Citroën, ni les érémistes de banlieues, ni les petits fonctionnaires, ni les bouseux de la Corrèze ou de la Normandie qui sont les descendants enrichis des esclavagistes et des colonisateurs ! On les trouverait plutôt du côté de la parentèle de cette gauche caviar. En revanche ce sont les bouseux de Lozère ou du Limousin et autres sans grades qui ont caché et sauvé les juifs pendant que l’élite bourgeoise collaborait peu ou prou avec l’occupant nazi et lui faisaient les yeux doux, ainsi, d’ailleurs, que les stars de cinéma de l’époque.
Pourtant nos gauchistes ont réussi à mettre sur le dos du seul peuple les fautes et les crimes de leur caste, histoire de se refaire une virginité morale et de trouver un bon prétexte dans le but de liquider ledit peuple en le remplaçant par les immigrés africains ornés, pour les besoins de la cause, de l’innocence des agneaux et du prestige du véritable Opprimé.
Ils sont comme les mafieux qui blanchissent l’argent sale dans les commerces de bondieuseries.
Je partage votre analyse, chère Cassandre.
Citation
Pourtant nos gauchistes ont réussi à mettre sur le dos du seul peuple les fautes et les crimes de leur caste, histoire de trouver un bon prétexte pour le liquider en le remplaçant par les immigrés africains ornés, pour les besoins de la cause, de l’innocence des agneaux et du prestige du véritable Opprimé.

Quel brio, Cassandre je vous aime.
Il faudra penser à demander à Badiou et Hazan s'ils pardonnent à la famille de feu IIian Halimi de ne pas bien comprendre la différence, à leurs yeux pourtant fondamentale, entre l'antisémitisme nazi et l'antisémitisme "politique", l'antisémitisme cool, l'antisémitisme "des néo-quartiers populaires", l'antisémitisme "la casquette à l'envers" d'un Fofana et de ses hommes, qui ont torturé le jeune homme pendant dix-huit longs jours avant de consentir à lui donner la mort.
Le même genre de sadisme revanchard dont témoignaient certains collabos d’hier qui ne pardonnaient pas au peuple français de s’être donné à la « gueuse ».

Yesss!
Il est cocasse autant que classique de voir ce monsieur Hazan décerner la palme de l'Opprimé Méritant à des groupes ethno-religieux qui n'auront de cesse qu'ils n'aient fait de l'intéressé qu'une bouchée, au premier détour de l'histoire qui leur sera favorable. Je dis "classique" car il est classique, chez certains intellectuels juifs -- certains, non les -- de forger de leurs mains, avec tout l'art et la force de conviction dont ils sont capables, les instruments de leur supplice futur, de refaire, sempiternellement, la démonstration de leur aptitude à se fourrer dans la gueule du loup en défendant le loup.
Il est cocasse autant que classique de voir ce monsieur Hazan décerner la palme de l'Opprimé Méritant à des groupes ethno-religieux qui n'auront de cesse qu'ils n'aient fait de l'intéressé qu'une bouchée, au premier détour de l'histoire qui leur sera favorable.

Ah oui, tiens, je connais des gens qui connaissent ce monsieur Hazan, et cela fait dix ans que je leur prédis que ce monsieur finira ses jours attaché à un radiateur, dans une enclave palestinienne quelconque. Et j'ajoute, selon mon humeur du moment que c'est infiniment regrettable ou bien au contraire que ce monsieur ne l'aura pas volé.
Gambergez tout même même sur le tour de force de nos gauchos : non contents de de la virginité morale qu'ils se sont refaits sur le dos du peuple français, ils entendent , en outre, punir celui-ci des fautes et des crimes de leur parentèle en les ... perpétuant par une nouvelle collaboration avec un peuple étranger de remplacement . Si ça donne pas le vertige ...
Utilisateur anonyme
28 mars 2011, 16:58   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
28 mars 2011, 17:00   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
C'est incroyable. Entendre de tels propos de la bouche d'un "intellectuel", d'un "philosophe" et d'un chirurgien me saoule à proprement parler.

Où suis-je ? Dans mon lit en train de dormir ? Éveillé et sobre devant la télé ? Sous l'effet de quelque drogue ?

Mais ces gens-là ont fait des études, non ? Ils ont quand même un tant soit peu de culture, d'intelligence, non ?

Ou bien sont-ils tout simplement politiquement malhonnêtes ?


Difficile à supporter ce Badiou et sa voix mielleuse de pédant : il parle comme un curé faux-jeton.

À les entendre on peut se demander ce qu'est l'intelligence ou ce qu'il en est devenu.
Badiou parle comme un curé faux-jeton ? C'est normal, c'en est un.
Où voyez-vous qu'il a été curé, Marcel ?

Quand il suivait Mgr Althusser ?

C'est trop fort !
Curé de l'Église communiste, apostolique et pékinoise voulais-je dire.
On ne peut tout de même pas reprocher à M. Hessel de se défausser de ses propres fautes passées sur des coupables plébéiens autant qu'imaginaires en tenant les propos qui sont les siens aujourd'hui.
Les faits sont tenaces et le réel souvent déroutant ; je suis même certain qu'en ne cherchant pas trop, on dénicherait des populeux ou bouseux parfaitement crapuleux, et des bourgeois, gauchistes par-dessus le marché, qui eurent une conduite honorable et même héroïque.
Entre peuple et élites, les torts et les mérites ne furent-ils pas plutôt équitablement partagés (à vrai dire, je n'en sais rien statistiquement) ?
Le livre de Simon Epstein, le prouve : au niveau des personnalités, de l'establishment, la gauche a plus collaboré que la droite, sans parler des communistes qui n'ont abandonné la collaboration et sont entrés dans la résistance que sur ordre de Moscou. Ce qui ne veut pas dire, en effet, qu'il n'y a pas eu des résistants sincères de tous bords. et de toutes catégories.
Mais c'est surtout le petit peuple qui a sauvé les juifs.
Citation
Mais c'est surtout le petit peuple qui a sauvé les juifs.

Et l'Eglise, chére Cassandre.
Je suis d'accord. J'ai du mal à comprendre cette mise en accusation des chrétiens, de l'Eglise et du pape dans la shoah . Encore tout dernièrement, à l'émission Répliques, Isabelle de Fontenay , par ailleurs très intéressante, les a de nouveau fustigés catégoriquement pour leur attitude durant l'époque nazie. Il est vrai que les témoignages sont très contradictoires et qu'il est difficile d'y voir clair. N'empêche, il me semble que même s'ils avaient pu faire davantage, les chrétiens dans l'ensemble n'ont pas démérité.
Elisabeth de Fontenay, chère Cassandre.
Elle n'a pas mis en cause les chrétiens, chère Cassandre mais le pape Pie XII pour son silence.
Citation
Elle n'a pas mis en cause les chrétiens, chère Cassandre mais le pape Pie XII pour son silence

Le reproche est partiellement légitime car il aurait été bon que Pie XII fasse une déclaration publique mais il écrivit avant la guerre deux encycliques qui étaient trés claires aussi bien contre le fascisme que contre le communisme.

En outre il ne faut en aucun cas oublier que le Vatican était bourré jusqu'au plafond de juifs en danger malgré les troupes allemandes présentent dans la ville éternelle et que le petit état pontifical était en état de siège et que la peur régnait dans Rome.

On peut aussi s'interroger sur le fait que les autres Eglises chrétiennes ne sont jamais accusées de ce manquement. A-t-on ententu les multiples églises protestantes, orthodoxes ou autres sectes protester contre la déportation des juifs ?
Sur le même sujet, personne ne s'en prend jamais à De Gaulle, Churchill, Roosevelt, ou Staline.

(la mention de Staline a évidemment pour but de faire sourire l'in-nocent...)

Il semble que Pie XII soit bel et bien le bouc émissaire dans la vaste question de l'attitude des grands de ce monde vis-à-vis du sort des Juifs pendant la guerre, et qu'il doive expier les fautes de son temps, quand bien même sa position l'empêchait d'agir autrement que de la manière qui a été la sienne.
Mon Dieu, mon Dieu, pardonnez-moi, je ne désirais rien moins que relancer cette scie de laquelle nous avons déjà longuement et souvent joué.
Je n'aurais même dû réagir à votre phrase cher Marcel car cette discussion sur Pie XII tourne vraiment à la pantalonade.
En réponse rapide à Cassandre.

Ayant participé aux dits évènements de 1968 je n'ai nullement l'impression que les étudiants, qui étaient très loin d'être des bobos comblés, aient eu la moindre intention d'imposer quoi que ce soit aux "prolétaires"... Ces derniers ont largement contesté les syndicats manipulés par les communistes de la CGT (voir la reprise à Renault et les sifflements à l'endroit de Georges Séguy). Ce qui était espéré c'était plus de liberté dans les usines et partout. La fin de la domination du P.C et de l'embrigadement. La "jonction des luttes". Je ne crois pas du tout que l'échec qui fut commun aux étudiants et aux "prolétaires" ait entraîné une volonté de dénigrer la classe autochtone. Mais faute de révolution utopique, il y eut le révolutionnarisme qui chercha partout des causes à défendre (pour ne pas dire à exploiter dans certains cas). Il y eut la gréviculture "classe contre classe", il y eut la lutte contre le super réacteur nucléaire Phénix à Malville, il y eut le retour à la terre, il y eut le Larzac, il y eut LIP et quand l'immigration s'est amplifiée ce n'était plus les étudiants de 68 vieillis, mais des groupes politiques structurés ou des ONG dont la filiation avec 68 n'est pas démontrée qui étaient les chefs de file : Cimade, ERSF, groupes de prières, organisations trotskistes existant avant pendant et après 68. Il est vrai que certains comme Badiou et d'autres intellectuels connus en 1968 inspirent et développent l'idéologie remplaciste. Pour autant on ne peut en déduire une continuité avec le mouvement étudiant de 68 et des quelques années suivantes, mais bien davantage on peut y voir une persistance et un nouvel habillage des idées totalitaires contre lesquelles mai 1968 voulut s'élever en éloignant du mouvement les représentants de ces idées et en les dénonçant.
Mai 68 est le type même d’évènement individuel et collectif, polymorphe et inabouti sur lequel chacun peut plaquer la grille qui lui plait, la plus simple étant celle qui laissent échapper le plus de substance. Ce que vous en dites, chère Ostinato, correspond pour une bonne part à ce que j’ai moi-même vécu.
La filiation ou la continuité ne sont pas démontrées ? Il faudrait sans doute faire une étude statistique précise mais je peux vous dire que tous les gens de ma génération que je connais et qui ont été peu ou prou soixante-huitards sont devenus tout de suite après de très actifs Amis du Désastre, quelques rares olibrius dans mon genre (et semble-t-il le vôtre) décrochant à un moment ou à un autre du mortel cortège. Et d'autre part, connaissez-vous une seule personnalité connue du mouvement qui ait pris ses distances, ensuite, avec le désastre, sachant qu'on peut difficilement ranger Alain Finkielkraut parmi les personnalités emblématiques de mai 68 ?
Utilisateur anonyme
29 mars 2011, 18:44   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
Bonjour à tous,

Remettons l’accusation diffamatoire d’antisémitisme de deux « compères » à l’encontre de Renaud Camus dans son contexte :

Alain Badiou et Eric Hazan viennent présenter un livre dont la thèse est qu’il y a des accusations injustifiées d’antisémitisme… Et dans ce livre Alain Finkielkraut serait une de ces personnes qui ont l’insulte d’antisémite trop facile…

Puis soudain surgit le nom de Renaud Camus et cette « affaire Camus» qui n’en est d’ailleurs pas une.

D’un seul coup, ceux qui regrettent les procès systématiques d’antisémitisme se mettent dans les travers qu’ils viennent pourtant dénoncer sur le plateau… et celui qui à leurs yeux est un inquisiteur « anti-antisémitisme » prend la défense de ce coupable désigné…

Bref, une situation bien grotesque qui ne va pas leur donner beaucoup de crédibilité… car après tout, il est curieux ne de les voir que pointer du doigt Renaud Camus alors qu’il représente l’antithèse de leurs idées politiques…

Pour le reste, le débat a été vain car si Alain Finkielkraut se retrouvait seul contre deux adversaires, il les a surpassés avec une aisance peu commune et c’était presque regrettable de le voir débattre en face de deux personnes pour qui les arguments se cantonnaient à critiquer ses déclarations sur l’équipe de France « Black Black Black ».
Et d'autre part, connaissez-vous une seule personnalité connue du mouvement qui ait pris ses distances, ensuite, avec le désastre

Aux Etats-Unis, dans un autre contexte il est vrai, il y a eu l'amusant cas de Jerry Rubin...
Utilisateur anonyme
30 mars 2011, 11:42   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
(Message supprimé à la demande de son auteur)
J'attendais. Sage décision, cher Didier. Je mesure ce qu'elle a pu vous coûter.
"Et d'autre part, connaissez-vous une seule personnalité connue du mouvement qui ait pris ses distances, ensuite, avec le désastre, sachant qu'on peut difficilement ranger Alain Finkielkraut parmi les personnalités emblématiques de mai 68 ? "

François Ewald, ami de Michel Foucault dont il a publié les inédits, est aujourd'hui chroniqueur aux "Echos" (si je ne me trompe pas) qui n'est pas un journal d'extrême-gauche. Mais il n'est pas à strictement parler une "figure emblématique" de 68 même s'il est actuellement haï par les fidèles foucaldiens et vu comme un traître.
Cher Didier,
Une réponse à Hazan/Badiou ? Comme je serais tenté ! Je crains de n'avoir pas la plume assez acérée... Il faut tout de même que je commande leur pamphlet.
Utilisateur anonyme
30 mars 2011, 14:25   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
(Message supprimé à la demande de son auteur)
N'est pas Orimont Bolacre qui veut ! Peut-être serait-il tenté ?
Bruno Chaouat ? Pas la plume assez acérée ? Vourigoléoukoi ?
Flatteur, cher Renaud Camus !
J'avoue que ma tentation est grande, très grande... Mais le temps de recevoir ce brûlot... de l'eau aura coulé sous les ponts.
Utilisateur anonyme
30 mars 2011, 15:53   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
Il ne suffit pas d'avoir une plume acérée... encore faut-il qu'elle soit à la portée, ou du moins adaptée à la bassesse de ces deux goujats.

Vous avez bien vu Alain Finkielkraut sur le plateau... Sa présence et ses arguments juraient avec le niveau inepte de ses interlocuteurs...
Utilisateur anonyme
30 mars 2011, 16:57   Re : Finkielkraut prend la défense de Renaud Camus
(Message supprimé à la demande de son auteur)
30 mars 2011, 17:16   Char d'assaut
Oh oui, du cassandro-marchesque, pour faire trrrrembler les murs !
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