Le plus "drôle" dans l'affaire des quotas dans le football, c'est que toute la bien pensance s'indigne contre des pratiques qu'elle préconise pourtant sans vergogne dans d'autres domaines : tous ceux qui parlent de "favoriser la diversité", de "discrimination positive" dans le monde de l'entreprise où celui des hommes politiques sont dans la même logique : faire des quotas (même si ce n'est pas dit explicitement) ou en tout cas favoriser les personnes issues de l'immigration, uniquement parce qu'elle appartiennent à des minorités sous-représentées. Or, à partir du moment où quelqu'un veut appliquer le même principe dans le football (où , cette fois, ce sont les Blancs qui sont sous-représentés) : scandale ! Ils ne se rendent même pas compte que c'est là
exactement le même mode de pensée.
Moralité : si les Noirs ou Arabes sont minoritaires dans des postes importants (administration, grandes entreprises), il faut tout faire pour les favoriser, et multiplier les discours allant dans ce sens. Mais si les Blancs sont minoritaires dans le milieu sportif, alors là, ne surtout rien faire pour que cela change, et clouer au pilori tous ceux qui oseront émettre un avis contraire. Selon leur logique, si les gens de l'immigration sont bien représentés dans le football, c'est grâce à leur talent, mais si les Blancs sont bien représentés chez les hommes politiques où aux postes à responsabilité, ce n'est pas à cause de leurs mérites, mais parce que les minorités sont discriminées !
Bref, les Blancs ont toujours tort...
Cela montre bien que l'obsession maladive de la lutte contre les soi-disant discriminations (qui sont très largement surestimées : une étude sur le CV anonyme a montré que non seulement cela ne favorisait pas les gens issus de l'immigration, mais au contraire que cela les desservait !) n'a pas pour but de lutter contre les discriminations, pas plus que l'antiracisme idéologique n'est contre le racisme en général. Il s'agit là de croyances idéologiques, au sens stalinien du terme, qui prennent leur source dans la haine de soi occidentale qui pousse les européens à se mettre en retrait, voire à s'autodénigrer, et en même temps à survaloriser et glorifier l'Autre. Ces idéologies réinterprètent la réalité et tentent de la faire coller à leur vision de l'Histoire, qui doit aller toujours dans le même mouvement selon les mêmes schémas manichéens : d'un côté le groupe dominant (blanc, chrétien, occidental, de culture française, etc.) qui est toujours considéré comme potentiellement raciste, fermé, dominateur, discriminant et que l'on peut donc critiquer et rabaisser sans vergogne, de l'autre les minorités (celui qui est d'une autre culture, race, religion que le groupe dominant), toujours vues comme victimes, discriminées, et à qui il convient donc d'octroyer des droits spéciaux ainsi qu'un statu les soustrayant à toute critique.
C'est en vertu de ce mode de raisonnement que la pensée unique sous estime systématiquement les problèmes posés par l'immigration, le racisme anti-blanc, l'islamisation alors que dans le même temps, elle surestime les discriminations et le racisme dont les minorités seraient victimes.
Le plus inquiétant est que cette idéologie gagne du terrain et se montre de plus en plus totalitaire, intolérante et rétive à toute forme de critique ou de remise en cause. L'antiracisme idéologique engendre des réflexes purement pavloviens qui terrorisent et paralysent la réflexion en menaçant les récalcitrants (ou ceux qui osent simplement penser par eux-mêmes et regarder la réalité en face) de l'injure suprême de racisme, utilisée pour disqualifier définitivement l'adversaire.
L'antiracisme risque alors de se transformer en racisme inversé, d'autant plus délétère qu'il prétend agir au nom du Bien, et que ceux qui en sont victimes sont les premiers à le mettre en œuvre. Pour preuve, la "discrimination positive" (bel oxymore !) qui n'est rien d'autre, dans les faits, qu'une discrimination contre les Blancs. Car, comme je l'ai dit plus haut, l'idéologie de la "lutte contre les discriminations" n'entend dans le terme "discrimination" que celles agissant contre des minorités, et considère que celles contre les membres du groupe majoritaire n'en sont pas et, pire encore, vont dans le bon sens ! C'est pour cela que la bien pensance s'indigne contre l'idées que les Blancs puissent être favorisés là où ils sont minoritaires (dans le sport) alors qu'elle applaudit à l'idée que les minorités puissent être favorisées là où elles sont aussi minoritaires.
Tout doit aller dans le même sens : voire par exemple la notion de "République métissée" (qui ne veut rien dire en soi et est même en principe anti-républicain car la France se définit comme "indivisible" et pas comme "métissée"), l'appel à toujours plus de multiculturalisme et d'immigration. L'idée inconsciente qui sous-tend toute cette idéologie de l'antiracisme dogmatique, c'est qu'on
doit passer d'un système monoculturel (blanc, occidental, chrétien) à un système multiculturel. C'est là la logique de la discrimination positive : quand les Blancs sont majoritaires, ça ne va pas dans le "bon sens" et il faut y mettre un terme, par la discrimination positive. Par contre, quand les non-Blancs sont majoritaires (comme dans le football), cela va parfaitement dans le sens du Grand Remplacement, donc n'y touchons pas ! Bien sûr, pour accélérer le processus de transition, il convient de bâillonner et discréditer ("nauséabond", "esprit frileux", "raciste" etc.) toute expression qui pourrait un tant soit peu suggérer l'idée d'une culture française à préserver, et dans le même temps, favoriser toutes les tendances visant à exalter les identités "autres" (cela a commencé dans les années 80 avec le droit à la différence prôné par SOS Racisme, puis continue avec force aujourd'hui lorsqu'on nous dit qu'il faut favoriser l'apprentissage de l'arabe ou des langues étrangères, financer les mosquées avec l'argent public, tolérer les pratiques culturelles étrangères à la France, etc.)