Dans le Figaro, ces "affrontements" sont qualifiés de "heurts" !
La falsification des faits et la rétention de l'information sont les deux mamelles des médias.
Le Figaro (site), ce jour, au sujet de l'assassinat à coups de poing, à Bollène, Vaucluse, d'un conducteur, dont le nom est Thierry Simon :
"Les trois jeunes mis en cause, âgés de 19, 23 et 24 ans, sont poursuivis pour "violences volontaires commises en réunion et ayant entraîné la mort sans intention de la donner" et pour "non-assistance à personne en danger". L'enquête avait été initialement diligentée pour "homicide volontaire"".
Seule la victime a un nom; les trois "jeunes" n'en ont pas. Pourtant, leur nom est connu.
Ou bien les journalistes du Figaro s'autocensurent, ou bien ils savent que les lecteurs décrypteront leur novlangue et remplaceront "jeunes" par les Mohammed obligés.
Le Dauphiné Libéré (Vaucluse), quant à lui, publie les noms de ceux qui ont tué M. Simon : "Kader Chadli, 24 ans, Selim Benkhedidja, 23 ans, et Mohamed Amallou, 19 ans sont, en effet, tous poursuivis pour “violences volontaires commises en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner”, mais aussi pour “non assistance à personne en danger”". Il est vrai que les lecteurs locaux de ce journal savent de quoi il en retourne et qu'il ne sert à rien de leur cacher la vérité.
Autre exemple. Pendant une semaine ou plus, la presse nous a seriné que les auteurs de l'attentat de Marrakech visaient "le Maroc" et le "tourisme" Dans le Figaro, les véritables intentions de ces auteurs sont révélées, mais avec plus d'une semaine de retard, et alors que l'Opinion est en train d'oublier les victimes :
"Domicilié à Safi, une cité côtière distante d'environ 150 kilomètres de Marrakech, Adil el-Atmani a d'abord choisi une autre cible lors d'un repérage effectué une semaine avant l'attentat sur la célèbre place. Il voulait frapper le Café de France, un établissement où se pressent Marocains et touristes. Il s'est ravisé et a finalement jeté son dévolu sur l'Argana après avoir constaté que ce café était essentiellement fréquenté par des «chrétiens»".