Le site du parti de l'In-nocence

Dos au mur

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
23 octobre 2011, 13:52   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
24 octobre 2011, 19:37   Re : Dos au mur
Sondage dans La Provence ;

Le couple franco-allemand va-t-il sauver l'Europe ?

24% Oui

72%Non

4% Ne se prononce pas

....
Utilisateur anonyme
27 octobre 2011, 07:51   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
27 octobre 2011, 09:08   Re : Dos au mur
Je note surtout qu'on commence à se ranger au point de vue allemand, ce qui est une très bonne chose.
Utilisateur anonyme
27 octobre 2011, 09:12   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
27 octobre 2011, 20:06   Re : Dos au mur
Analyse de Jacques Sapir :.

[www.marianne2.fr]
Utilisateur anonyme
27 octobre 2011, 20:51   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
27 octobre 2011, 21:37   Re : Dos au mur
Entendu sur BFM business : Le problème de la France est qu'à l'augmentation de son taux de natalité ne correspond pas une augmentation de la production dans les mêmes proportions; c'est un début de tiers-mondisation.
27 octobre 2011, 22:02   Re : Dos au mur
Parole de Sarkozy ce soir : "la France est le pays d'Europe le plus favorable aux étrangers."
27 octobre 2011, 22:32   Re : Dos au mur
Attractif ?
28 octobre 2011, 10:13   Re : Dos au mur
Ce matin dans la presse, les commentaires sur l'intervention de N. Sarkozy se résument à un message : "C'est lui ou la crise".

[www.liberation.fr]
28 octobre 2011, 15:25   Re : Dos au mur
On ne parle que de réduction de la fonction publique d'Etat, mais pour le collectivités locales on n'entend rien. On peut supprimer les fonctionnaires d'Etat ce qui permettra aux féodalités locales de prendre la place, sans régler le problème du coût de l'administration-CQFD :


[www.acteurspublics.com]
Utilisateur anonyme
30 octobre 2011, 21:46   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
30 octobre 2011, 22:13   Re : Dos au mur
Le "certain temps" dépend de ce qu'on veut dire par "court terme"...

[www.deezer.com]
30 octobre 2011, 22:38   Re : Dos au mur
Ce qui m'a étonné, ce sont les chiffres plutôt déroutants de l'économie américaine pour le 3ème trimestre ; résultats un peu surprenants en ce qui concerne la consommation des ménages, presque dramatiques pour les investissements des entreprises.
C'est encore la locomotive qui donne le ton ; s'il s'amorce un mouvement durable de reprise, cela peut avoir un peu partout des effets imprévisibles, de quoi allonger le "court terme"...
Utilisateur anonyme
31 octobre 2011, 07:32   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
31 octobre 2011, 08:31   Re : Dos au mur
Citation
Ce pourquoi ce fil a toutes les raisons de se maintenir encore un certain temps...

Je tiens à vous signaler qu'ici en Allemagne le discours public (hors milieux politiques bien sûr) est à l'éclatement inévitable de la zone euro.

On parle même de deux zones euro une forte avec les allemands, les autrichiens et les hollandais et une zone faible avec le reste cad entre les cigales de culture latine cad France, Portugal, Espagne, Italie et Grèce qui pourraient dévaluer à veux-tu en voilà.

C'est la thése de l'ancien patron du BDI (Fédération allemande des industries) Monsieur Henkel qui fait recette puisque ce brave homme fait en ce moment une tournée triomphale de conférences.

Tout cela, bien sûr, ne tient pas politiquement debout mais beaucoup d'allemands aiment...
31 octobre 2011, 09:12   Re : Dos au mur
Merci beaucoup pour cette information très intéressante cher Rogemi.
Utilisateur anonyme
31 octobre 2011, 09:49   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
31 octobre 2011, 10:13   Re : Dos au mur
Excellent. Il est si rare d'entendre des politiciens convaincus.
31 octobre 2011, 21:07   Re : Dos au mur
Mario Draghi deviendra demain le troisième président de la Banque centrale européenne, succédant ainsi à Jean-Claude Trichet.

Mario Draghi a été, de 2002 à 2005, vice-président de la branche européenne de la banque d'affaires américaine Goldman Sachs. Cette fonction prête à polémique quant à un éventuel conflit d'intérêt : contre rémunération, la banque d'affaires a notamment aidé la Grèce à dissimuler son déficit public via un procédé considéré comme relevant de l'inventivité comptable. Il est à noter que Mario Draghi a nié toute implication dans l'affaire.

Sans entrer dans cette polémique, et hasard de l'histoire, notons qu'aujourd'hui a eu lieu la « faillite géante d'un courtier sur (?) matières premières » (Le Figaro du 31 octobre 2011)

Extrait :

La crise de la dette européenne a fait sa première victime de taille aux États-Unis. MF Global, spécialiste de l'intermédiation (?) sur les marchés à terme, notamment de matières premières, s'est placé ce lundi sous la protection de la loi sur les faillites. Avec ses 41 milliards de dollars d'actifs, le courtier représente la huitième plus importante faillite aux États-Unis en trente ans.

Il aura fallu moins d'une semaine pour sceller le destin de la firme, dirigée depuis mars 2010 par la star Jon Corzine, ancien patron de Goldman Sachs...


[www.lefigaro.fr]


Souhaitons que Mario Draghi ne suive pas le mauvais exemple de son "ancien patron de Goldman Sachs", et à défaut, qu'il soit un peu moins rapide à la tâche.
31 octobre 2011, 22:04   Re : Dos au mur
Encore un grand spécialiste des CDS, le Mario...
Utilisateur anonyme
01 novembre 2011, 15:55   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
01 novembre 2011, 16:21   Re : Dos au mur
Je propose un referendum sur la question suivante :

"Etes-vous prêt à vous laisser pousser les incisives, car c'est ce qu'il y a de mieux pour se nourrir d'herbe".
01 novembre 2011, 18:21   Re : Dos au mur
Il est scandaleux, n’est-ce pas cher Jean-Marc, comme le répètent à l’envie ce soir politiques et éditorialistes, de demander au peuple ce qu’il pense de sa propre situation. Le bon populo n’a qu’à se mettre déjà à brouter en silence l’herbe que les brillants et généreux concepteurs de l’Euroland ont semée à son intention.
01 novembre 2011, 18:49   Re : Dos au mur
01 novembre 2011, 18:50   Re : Dos au mur
Ce qui est scandaleux, c'est de lui demander d'approuver par oui ou par non un projet de ce genre. Je n'aurais en revanche rien contre le fait qu'on lui demande de choisir entre deux projets. C'est d'ailleurs la critique qui est généralement faite aux referendums. Ils peuvent avoir des résultats contradictoires, du style :

- êtes-vous partisans d'une hausse globale des impôts ? réponse : non ;

- êtes-vous partisan d'une baisse des dépenses publiques se traduisant par des fermetures d'écoles ou d'hôpitaux ? réponse : non.

Le Général avait d'ailleurs un usage en matière de référendum : ne soumettre que des textes où le choix étaient entre deux projets bien distincts (indépendance ou non de l'Algérie, élection du Président au suffrage universel ou pas), le seul exemple de referendum complexe fut celui qu'il perdit.

En fait, la question qu'il posait était : approuvez-vous ma façon de faire ?

Le referendum grec pourrait avoir un sens s'il était libellé ainsi :

- nous choisissons de rester dans la zone euro et d'accepter le fait que notre pays est sous tutelle ;

- nous choisissons de quitter la zone euro et nous sommes conscients que nous ne devrons compter que sur nous-mêmes.
01 novembre 2011, 19:09   Re : Dos au mur
Flamby Ier et l'ex-future Présidente Tartine-au-brie apportent une solution géniale au problème par un communiqué commun :

"Si cette décision de M. Papandréou entraîne de nouveaux désordres sur les marchés financiers, elle devrait surtout décider les dirigeants européens à prendre enfin les décisions d’engager les réformes structurelles, notamment pour réguler le système financier – comme nous n’avons cessé de le proposer depuis des mois -, et pour trouver un juste chemin entre la réduction des déficits et le maintien de la croissance et de l’emploi."

C'est cela, le juste chemin, je me demande comment on n'y a pas pensé plus tôt.
01 novembre 2011, 19:19   Re : Dos au mur
Quel est l'intitulé exact de ce référendum dont je découvre l'existence ici ?
01 novembre 2011, 19:20   Re : Dos au mur
Le referendum qui n'aura pas lieu.
01 novembre 2011, 20:53   Re : Dos au mur
Un site très sympathique et très pédagogique sur la crise
[www.les-crises.fr]

Aucune mention des problèmes liés à l'immigration, mais à mon avis un travail e xcellent permettant de connaître la réalité (sauf celle de l'immigration) au travers de courbes statistiques très intéressantes et facilement compréhensibles. Un ton militant pas désagréable du tout.
Utilisateur anonyme
01 novembre 2011, 21:26   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
01 novembre 2011, 21:51   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
01 novembre 2011, 23:29   Re : Dos au mur
Ah bon ? On a vraiment intérêt à être prêt du poste, en ce moment.
Utilisateur anonyme
02 novembre 2011, 07:56   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
02 novembre 2011, 09:12   Re : Dos au mur
Didier,


Cela rejoint ce que je me tue à dire depuis des mois à propos des médias américains.
Utilisateur anonyme
02 novembre 2011, 09:26   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
02 novembre 2011, 21:21   Re : Dos au mur
« Grèce : pas d'aide avant le référendum » (Europe1, le mercredi 2 novembre 2011)

18h50 : l'aide financière suspendu jusqu'au référendum. L'Union européenne et le Fonds monétaire international ne verseront pas la sixième tranche d'aide à Athènes, de huit milliards d'euros, tant que la Grèce n'aura pas organisé le référendum, a confié une source du FMI à l'agence Reuters.

19h10 : le référendum grec portera sur le plan de sauvetage. La consultation portera sur le plan d'aide européen, et non sur l'appartenance à la zone euro, a annoncé le porte-parole du gouvernement grec. Interrogé sur le maintien de la Grèce dans la zone euro, le porte-parole Angelos Tolkas a répondu: "Non, ce ne sera pas la question. Ce sera le plan de sauvetage".


[www.europe1.fr]


On a non seulement "intérêt à être prêt du poste, en ce moment", mais bien souvent, on ne peut que "rester scotché à la surface des choses" à ce poste, sans vouloir prendre du recul...
Les événements défilent au-delà de notre entendement...
03 novembre 2011, 14:58   Re : Dos au mur
« Papandréou perd sa majorité [?] » (Le Figaro, 9h34, le jeudi 3 novembre 2011)

Deux députées de la majorité socialiste grecque ont annoncé qu'elles ne voteraient pas demain la confiance au gouvernement grec, qui perd ainsi sa majorité au parlement, réduite à 150 voix sur 300, a indiqué la télévision publique Net...

Les dissidentes protestent contre le projet de référendum sur le plan européen d'aide à l'euro réclamé par Georges Papandréou, également contesté par cinq ministres.


[www.lefigaro.fr]


« Les dernières heures du gouvernement Papandréou [?] » (Le Figaro, 12h33, le jeudi 3 novembre 2011)

"Le premier ministre n'a pas démissionné. Il parlera, comme prévu, aujourd'hui devant le parlement", a déclaré une source proche du chef du gouvernement socialiste. "Il n'y a pas de démission du gouvernement", a-t-il ajouté...

Les supputations vont bon train et affirment qu'Evangelos Vénizélos, le ministre des Finances, pourrait prendre la tête du nouveau gouvernement ce soir. Un gouvernement provisoire qui devrait passer devant le vote de confiance des députés socialistes demain soir avant la tenue d'élections législatives anticipées.

Elles pourraient avoir lieu le 4 décembre*...


[www.lefigaro.fr]


Décidément, de mieux en mieux...
Il faudrait réussir à décoller l'oreille du poste quelques instants...


* Curieusement, cette date est aussi (et toujours) celle qui a été retenue pour l'organisation du "fameux" référendum, comme nous l'apprenions hier soir à 23h28 (suivre le lien du message précédent) : un référendum le 4 ou 5 décembre. Georges Papandréou a indiqué lors des discussions qu'il projetait d'organsier le référendum "autour du 4 ou 5 décembre", a déclaré Nicolas Sarkozy.
03 novembre 2011, 17:01   Re : Dos au mur
« Papandréou prêt à retirer le référendum [!] » (Même journal, 15h57, même jour)

"Même si nous n'allons pas à un referendum, qui n'a jamais été une fin en soi (...), je salue la position du parti de l'opposition de la droite", qui s'est dite prêt à ratifier au parlement l'accord de la zone euro du 27 octobre, a indiqué Georges Papandréou au conseil des ministres...

[www.lefigaro.fr]


Quel beau dénouement...
Si vous avez compris quelque chose, je suis preneur...
05 novembre 2011, 17:37   Re : Dos au mur
En espérant que ma petite cogitation aide Monsieur Papandréou à prendre une décision.

L'origine de toutes les dettes est la Dette qu'entretient la partie vis-à-vis du Tout, condition de sa survie. La crise de la dette a donc rapport avec la perte de cette notion première.

La société moderne est le résultat artificiel d'un contrat. La souveraineté, la valeur suprême résident donc dans l'individu. Par conséquent, le « tout » dépendrait-il de la « partie » ? Non, cela n'a pas de sens. Le contrat a fait émerger un ordre politique séparé. C'est l'État, et non le tout, qui dépend des citoyens, et non des parties. L'État a très peur que les citoyens reprennent leur souveraineté, le laisse tomber. Cela a deux conséquence : une dérive totalitaire (bourrer le mou du citoyen pour lui retirer la liberté de reprendre sa souveraineté), une falsification de la dette. De fait, comment règle-t-il sa dette, l'État ? En monnaie de singe : les citoyens armés de droits réclament la souveraineté, il leur donne un droit de vote pour des assemblées sans pouvoir ; les individus réclament une profession estimée, il leur donne des diplômes sans valeur ; ils réclament le minimum du consommateur de masse, il crée de la monnaie sans avenir.

On peut reconduire cette analyse dans le domaine de l'échange marchand. A la façon de la politique, l'économie se dégage du tout social. On observe que les Français qui encouragent leurs enfants avec des go! go! go! répondent avec des yes ! approuvent avec des tranquilou! et des sympa! aiment personnaliser leurs acquisitions : ils font affaire avec leur banquier (comprendre, un agent de banque), avec leur poissonnier (comprendre, un employé de l'hypermarché le plus proche). Cette personnalisation est si forte que le partenaire de l'échange finit par disparaître : j'vais changer ma cuisine (comprendre, je vais faire changer ma (notre?) cuisine). Le succès des cartes de crédit n'est pas étranger à la disparition du tout social comme référence de l'échange économique.
05 novembre 2011, 17:50   Re : Dos au mur
Cher Pierre Henri, ne m'en veuillez pas de rabaisser le niveau mais pour ma part, j'ai une pensée pour Robert Lamoureux qui vient de nous quitter : « Et le samedi matin, le Papandréou était toujours vivant...»
05 novembre 2011, 18:54   Re : Dos au mur
Merci, cher Eric, je n'osais pas le dire devant cette auguste assemblée. Robret Lamoureux me faisait rire aux larmes. il faut s'y résigner : je suis une indécrottable "populophile".
05 novembre 2011, 18:57   Re : Dos au mur
Je l'ai beaucoup aimé dans le rôle d'Arsène Lupin.
06 novembre 2011, 00:44   Re : Dos au mur
Rober Lamoureux était sans conteste plus drôle que cette inimaginable dramaturgie sur l'euro, à peu près aussi claire que cela :



Darry Cowl
Utilisateur anonyme
06 novembre 2011, 07:35   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
06 novembre 2011, 10:13   Re : Dos au mur
Il s'agit de "faire bouger les lignes", je sens qu'il n'y a en fait plus de lignes. Alors les faire bouger ?
06 novembre 2011, 11:11   Re : Dos au mur
Nous pouvons aussi (et toujours) écouter Eric Zemmour qui s'affranchit souvent des pseudo-lignes...



06 novembre 2011, 11:29   Re : Dos au mur
Ostinato,

Je suis bien de votre avis : bien malin qui définirait les lignes en question. En fait, personne ne sait comment faire, ni dans un sens, ni dans l'autre.
Utilisateur anonyme
06 novembre 2011, 11:42   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
06 novembre 2011, 12:27   Re : Dos au mur
Didier,

Ostinato et moi frappons vite, peut-être, mais les mots "clairs" et "visible" ne me viennent pas forcément à l'esprit quand je considère la situation actuelle.

Cela me fait penser à l'autre fil à propos de l'Algérie. Doit-on rechercher la conflagration, ou bien ne peut-on chercher à sauver les meubles ?
06 novembre 2011, 12:28   Re : Dos au mur
Il faut d'abord décrypter. Les lignes sont peu évidentes ou alors se présentent comme un éventail dont chaque palme équivaut à l'autre. Pour distinguer des lignes il faut pouvoir identifier ce qui prédomine et structure la situation, et pouvoir établir à ce sujet un argumentaire convainquant. Je ne pense pas que pour l'instant nous y parvenions. Sinon pourquoi nul communiqué, nulle analyse sur lesquels pourrait se réaliser ici un début de consensus ?
Utilisateur anonyme
06 novembre 2011, 12:48   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
06 novembre 2011, 12:59   Re : Dos au mur
Oui, sur ce fil. Mais ce devrait être "l'ardente obligation" de l'heure.
Utilisateur anonyme
06 novembre 2011, 14:10   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
06 novembre 2011, 14:57   Re : Dos au mur
J'ai lu avec plaisir et intérêt l'article que vous avez bien voulu nous signaler, cher Didier. Je vous en remercie. Je suis allé voir le CV et la production de l'auteur. Mazette ! Avez-vous lu ces livres, Didier ?
06 novembre 2011, 15:12   Re : Dos au mur
L'implosion économique et civilisationnelle d'un continent, qui n'a jamais eu de pire ennemi que lui-même, voilà ce qui structure la situation.

Tout à fait d'accord avec l'analyse de Magistro sur les assassins monétaires: Trichet est le premier responsable du désastre de l'euro. Encore aujourd'hui la monnaie unique est cotée à près de un dollars trente-six cents alors qu'elle est au bord du gouffre. Le corollaire en est simple: les spéculateurs financiers se préparent à la curée, et Trichet aura été le rabatteur du gibier euro, entièrement à leur service, dans la classique indécidabilité des actes suicidaires ("se savait-il à la solde des prédateurs, dès le début, ou bien est-ce qu'en voulant éviter le loup il s'est jeté dans sa gueule par mauvais calcul, par retour du refoulé, etc. ?") ; il leur suffit à présent de commencer à réattaquer cette monnaie sans visage ni nom (*) pour ramasser à la pelle, à la pelleteuse, des milliards de dollars jusqu'à ce qu'elle touche le fond, quelque part entre 0,75 et 0,85 dollar, comme aujourd'hui le dollar face au yen, soit au seuil du niveau où les créances en euros, ce qui sera justifié par le cadavre économique empuantissant les Etats, ne vaudront plus la peine de se baisser pour les ramasser dans le caniveau.

---------------

(*) monnaie sans visage ni nom, l'euro, monnaie de singe au sens littéral, le chimpanzé n'ayant pas (encore) de carte d'identité. Le visage et le nom sont toute la civilisation: le visage qui est parole du corps et le corps qui est extension muette, opaque et invitante du visage; et le nom que corps et visage s'autorisent à perpétuer par leur union répétée. A la barbarie, qui est à cela reconnaissable, il manque toujours un visage tutélaire et la dignité d'un nom qui veut se perpétuer: l'islam, l'euro, les pirates somaliens, n'aspirent à perpétuer aucun visage et leurs noms sont de nulle part.
Utilisateur anonyme
06 novembre 2011, 16:12   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
06 novembre 2011, 16:35   Re : Dos au mur
Je ne vous le fais pas dire, il faut faire comme l'Allemagne.
Utilisateur anonyme
06 novembre 2011, 17:06   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
06 novembre 2011, 17:06   Re : Dos au mur
Je n'ai pas l'impression que cette crise systémique puisse être imputée spécialement à Schröeder ou Trichet. Il s'agit d'une politique qui n'a pas été critiquée par les gouvernements : ceux-ci, grâce au taux faible des emprunts, ont gonflé la dette en substituant aux ressources dépendant de la production et du développement économique, une large distribution d'aides sociales diverses. Les gouvernements ont préféré acheté la paix sociale grâce à l'endettement que d'impliquer leur pays dans la concurrence économique. En fait cela ressemble beaucoup aux subprimes.
Utilisateur anonyme
06 novembre 2011, 17:11   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
06 novembre 2011, 18:09   Re : Dos au mur
Hervé Juvin revient ici sur les raisons de la dette, de la sortie du cadre de l’économie et de l’expérience néo-libérale telle que mise en place depuis 30 ans. Enregistré le 27 octobre 2011.


06 novembre 2011, 18:13   Re : Dos au mur
En effet, elle est charmante. Qui est le bonhomme, à gauche ?
06 novembre 2011, 18:40   Re : Dos au mur
Très très bien.
06 novembre 2011, 18:49   Re : Dos au mur
Citation
Stéphane Bily
En effet, elle est charmante. Qui est le bonhomme, à gauche ?

Hervé Juvin est un essayiste et un économiste français.

Originaire de Bretagne, il fait ses études à Sciences-Po à Paris. En parallèle, il écrit des essais et fait du cinéma expérimental.

Plus tard, il se rapproche de Marcel Gauchet et de Raymond Barre.

Hervé Juvin est actuellement Président d'Eurogroup Institute, société qu'il a créée. Il est aussi vice-président du groupe Agipi et de la Société de Stratégie.

Il a publié une dizaine d'ouvrages et de rapports, ainsi que des articles dans différents journaux :

- en tant que chroniqueur au journal Le Monde,
- en tant que rédacteur pour L'Expansion, l'AGEFI, AGIR et Enjeux-Les Échos.

Hervé Juvin publie une chronique mensuelle sur le site de géopolitique Realpolitik.tv


(Source : Wikitruc)


Cher Stéphane Bily, pour en savoir plus, je vous invite à lire ses convictions, publiées sur le site [juvin2012.com].
06 novembre 2011, 20:21   Re : Dos au mur
Merci, Pyrrhon, je plaisantais. J'ai déjà acheté son livre le Renversement du monde, mais ne l'ai pas encore lu, ce qui ne saurait tarder.
Utilisateur anonyme
06 novembre 2011, 21:06   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
06 novembre 2011, 22:33   Re : Dos au mur
Citation
Stéphane Bily
Merci, Pyrrhon, je plaisantais...

Ouf ! Anna ne vous a pas fait complètement perdre l'esprit...
06 novembre 2011, 23:40   Re : Dos au mur
Le nœud dans l'écheveau embrouillé des causes (ou l'un des nœuds)

[www.atlantico.fr]

Bien vu, et drôle (enfin si l'on veut pour la drôlerie).
08 novembre 2011, 19:48   Re : Dos au mur
7 points pour sortir de la crise : entretien Jean Robin (Enquête et Débat) avec Roland Hureaux. Intéressant et logique.




08 novembre 2011, 23:58   Re : Dos au mur
Il dit : "On a habitué les gens à oublier que le progrès ça existe." Puis il fait l'apologie de la technique, comme quoi son grand-père n'avait pas de voitures ni de téléphones. Bien. Mais juste avant, il prévoit un plan de relance basé, si j'ai bien compris, sur la réindustrialisation, la remise des gens au travail par la fabrication de choses (du latin res, le réél). Mais quelles choses ? Qui osera dire que nous sommes EQUIPES, c'est bon, on a tout ce qu'il faut !!! Et s'il veut aller de l'avant, s'il veut que les Occidentaux aillent de l'avant, soient inventifs, ce n'est pas plus par le "serrage de ceinture" que par la fabrication de choses qu'ils le seront. C'est absurde, comme il dit. On bute encore et toujours sur la question du travail et de la rémunération à l'heure des machines. C'est ça, le problème de l'économie et d'ailleurs, cette "financiarisation" délirante coupée de la réalité n'est rien d'autre qu'une oisiveté dévoyée qui est allée se caser où elle a pu.
09 novembre 2011, 09:31   Re : Dos au mur
Cher Orimont, je crois que les idées que vous soutenez concernant le travail et sa disparition sont une forme d'adaptation à la tendance en France et dans d'autres pays à justifier la délocalisation de la production. C'est un peu "puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs"...C'est en quelque sorte la "superstructure" qui convient aux évolutions économiques mises en oeuvre si l'on se réfère à la philosophie marxienne ou marxiste.
09 novembre 2011, 09:34   Re : Dos au mur
Est-ce par nostalgie du "vrai" travail que tant de Français sont adeptes du bricolage ?
09 novembre 2011, 09:45   Re : Dos au mur
...Et à cause du coût faramineux de la moindre intervention des entreprises, compte tenu des charges qui pèsent sur elles, et de leur rareté relative, surtout si l'on recherche la compétence. A chaque fois c'est une aventure, et après avoir payé il arrive fréquemment de constater que la situation ex ante était préférable. Cf. Les journaux de Renaud Camus et l'importance de cette réalité si bien décrite.
09 novembre 2011, 09:51   Re : Dos au mur
Citation
Est-ce par nostalgie du "vrai" travail que tant de Français sont adeptes du bricolage ?

Bien évidemment chère Cassandre ...n'oublions pas que nous sommes issus d'une civilisation agricole où les hommes devaient faire preuve de talents multiples pour survivre cad mettre concrétement et sans arrêt la main à la pâte. Notre vie actuelle est par contre une suite interminable d'abstractions.
11 novembre 2011, 11:09   Re : Dos au mur
« Draghi, Papadimos, Monti : le putsch de Goldman Sachs sur l'Europe » (Polémia, le 10 Novembre 2011)

Mario Draghi est le nouveau patron de la Banque centrale européenne (BCE). Loukas Papadimos vient d’être désigné comme premier ministre grec. Mario Monti est pressenti comme président du conseil italien. Ce sont trois financiers formés aux Etats-Unis, dont deux anciens responsables de la sulfureuse banque Goldman Sachs. Est-il bien raisonnable de recruter les incendiaires comme pompiers ? Explications.

Mon premier s’appelle Mario Draghi. Il est diplômé d’économie du Massachussetts Institute of Technology (MIT). Il a été chargé des privatisations italiennes de 1993 à 2001. Il est devenu gouverneur de la Banque d’Italie en 2006. De 1993 à 2006, il a siégé dans divers conseils d’administration de banques. De 2002 à 2006 il a été vice-président pour l’Europe de Goldman Sachs, la sulfureuse banque d’affaires américaine. Il vient d’être nommé président de la Banque centrale européenne (BCE).

Mon second s’appelle Loukas Papadimos. Lui aussi est diplômé du Massachussetts Institute of Technology (MIT). Il a été professeur à l’Université américaine de Columbia avant de devenir conseiller économique de la Banque de réserve fédérale de Boston. De 1994 à 2002, il a été gouverneur de la Banque de Grèce : poste qu’il occupait quand la Grèce s’est « qualifiée » pour l’euro, grâce à des comptes falsifiés par Goldman Sachs. Puis, il a été vice-président de la Banque centrale européenne (BCE). Il vient d’être nommé, sur pression de l’Union européenne et du G20, premier ministre de Grèce avec le soutien des deux partis dominants.

Mon troisième s’appelle Mario Monti. Il est diplôme de l’Université de Yale. Il a étudié le comportement des banques en régime de monopole. Puis il a été durant dix ans commissaire européen, de 1994 à 2004. D’abord « au marché intérieur et aux droits de douane » (ou plutôt à leur suppression) puis à la concurrence. Membre de la Trilatérale et du groupe de Bilderberg – selon Wikipédia – il a été nommé conseiller international de Goldman Sachs en 2005. Il vient d’être nommé sénateur à vie et l’Union européenne et le G20 tendent de l’imposer comme président du conseil italien.

Mon tout c’est trois financiers européens (?), trois hommes de la superclasse mondiale, formés dans les universités américaines et étroitement liés à Goldman Sachs.


La suite sur [www.polemia.com].


Quel "bricolage" nous réservent ces messieurs ?...
11 novembre 2011, 11:24   Re : Dos au mur
Pourquoi changer une équipe qui gagne ?
Utilisateur anonyme
11 novembre 2011, 11:58   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
11 novembre 2011, 13:45   Re : Dos au mur
L'appréciation de Didier sur la situation me paraît juste. Je viens d'écouter Nicolas Baverez qui est aussi très pessimiste et très critique sur les mesures prises.

[www.bfmbusiness.com]
Utilisateur anonyme
11 novembre 2011, 18:13   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
13 novembre 2011, 13:24   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
13 novembre 2011, 21:27   Re : Dos au mur
Hu Jintao ferait bien, de son côté, de recadrer les question de crédit des banques chinoises (je parle là des banques qui consentent des prêts locaux), et de se demander à qui la Chine va vendre si l'Europe et l'Amérique sont au tapis.
Utilisateur anonyme
13 novembre 2011, 22:08   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
13 novembre 2011, 22:10   Re : Dos au mur
Mais tout le monde pense, Didier, tout le monde pense, l'ennui c'est que personne ne pense la même chose.
Utilisateur anonyme
13 novembre 2011, 22:16   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
13 novembre 2011, 22:16   Re : Dos au mur
On va bien voir.

On se donne rendez-vous quand ? dans un mois ? trois mois ? six mois ?
Utilisateur anonyme
13 novembre 2011, 22:18   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
14 novembre 2011, 01:42   Re : Dos au mur
15 novembre 2011, 18:11   Re : Dos au mur
Étonnant de constater comment, vu d’un bord si opposé, certaines grandes lignes de cette analyse recoupent celles de la nôtre.Il s'agit de sauver à tout prix l'édifice institutionnel de la zone euro.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter