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De Gaza à Beer Ora (info # 011908/11) [Exclusivité]

Par Sami El Soudi, Ilan Tsadik, avec Etienne Duranier © Metula News Agency

Alors que les tirs de roquettes à partir de Gaza se sont poursuivis, durant la nuit et ce vendredi, sur Ashdod, Ashkelon, Beer Sheva et Kiryat Gat, notamment, parallèlement aux attaques de l’armée de l’air israélienne dans la Bande, la situation se détériore également dans le Sinaï.

A Ashkelon, un Grad qui se dirigeait vers un quartier densément peuplé de la ville a été intercepté en vol par un missile tiré par une batterie du Dôme de fer.

A Ashdod, les occupants d’un bâtiment du Parc industriel ont été moins chanceux, puisqu’une roquette les a atteints de plein fouet, blessant six personnes, dont l’une se trouve dans un état sérieux.

Les chasseurs-bombardiers et les drones hébreux ont, pour leur part, réalisé une dizaine de sorties depuis les assassinats terroristes dans la région d’Eilat. Ils ont pris pour cibles des dépôts d’armes et des positions du Hamas, et ont détruit trois tunnels de contrebande à Rafah.

En début de soirée d’hier, les Israéliens ont frappé un grand coup dans la guerre qui les oppose aux organisations terroristes, en décapitant littéralement les Comités de résistance populaires. Les CRP, qui avaient perpétré les agressions dans le sud d’Israël, quelques heures à peine auparavant.

Il semble que les chefs de cette organisation se dirigeaient vers une maison de Rafah pour y tenir un conseil de guerre. Ils ont pourtant commis une double imprudence : d’une part, ils pensaient pouvoir garder le secret sur le lieu de leur réunion, de l’autre, ils occupaient tous le même véhicule pour s’y rendre.

Ils ont payé de leur vie leur indolence, puisque leur véhicule a été foudroyé par un missile air-sol, ne laissant pas la moindre chance de survie à ses six passagers. A cette occasion, Tsahal a à nouveau démontré qu’il pouvait s’appuyer sur un réseau d’agents très efficace dans la Bande. Un réseau qui permet aux Israéliens de connaître les déplacements de tous les responsables terroristes, et de choisir le moment politique ou stratégique opportun afin de les éliminer.

Hier soir, suite aux événements de la journée, les Hébreux n’allaient pas laisser passer l’opportunité inespérée de châtier les commanditaires de la mort de sept des leurs, et de s’en débarrasser définitivement.

En joignant au téléphone des connaissances à Gaza, j’ai pu [Sami El Soudi] me rendre compte du sentiment d’impuissance des islamistes, qui vivent en permanence dans le sentiment que l’ennemi connaît leur emploi du temps, les épie, et peut décider de les éliminer à n’importe quel instant.

Dans le milieu des dirigeants du califat islamiste, la peur et le doute sont encore accentués par la certitude que des informateurs sont infiltrés dans leurs rangs, et ce, indubitablement, également parmi les chefs.

Hier, c’est le commandant historique des Comités de résistance, Kamel Nirab, qui a été la première victime de ces trahisons. De même que le chef des opérations militaires, Imad Hamed, celui-là même qui avait planifié les attaques à Eilat, Khaled Chaath’, le responsable des tirs de roquettes des CRP, et le commandant Khaled Masri.

Hamed et Masri étaient directement impliqués dans le kidnapping du caporal Guilad Shalit et dans sa détention, par la suite. Les spécialistes des opérations terroristes estiment d’ailleurs que l’un des objectifs des terroristes, hier, consistait à s’emparer de nouveaux soldats israéliens afin d’en faire des otages supplémentaires.     

Dans le Sinaï égyptien, après des semaines d’opérations et d’attentats incessants contre les intérêts du Caire, les événements d’hier ont généré le franchissement d’un nouveau palier d’intensité dans la confrontation entre les djihadistes de Gaza et l’armée égyptienne.

Ainsi, les soldats du maréchal Tantawi (chef du Conseil militaire suprême), qui ont coordonné toutes leurs activités, en temps réel, avec les Israéliens, ont abattu deux des commandos islamistes ayant participé aux attaques d’Eilat. Lors des multiples affrontements entre islamistes et militaires, trois Egyptiens au moins, dont un officier, ont été tués, et une quinzaine d’autres ont été blessés.

La situation s’est encore dégradée ce vendredi matin, quand un membre du commando, de retour d’Eilat (à 250km), s’est fait exploser à proximité de soldats d’outre-Canal. Officiellement, dans un communiqué volontairement laconique, le Caire a fait état de "plusieurs blessés" suite à cet attentat suicide.

A noter que d’autres membres du commando portaient aussi des ceintures d’explosifs. Le terroriste ayant pris pour cible le bus vide de passagers, a actionné la sienne, emportant avec lui le chauffeur dans l’au-delà. De plus, des ceintures de ce type ont été découvertes sur les corps de trois commandos djihadistes tués durant les affrontements.

Le nouveau gouvernement des bords du Nil ayant remplacé l’équipe d’Hosni Moubarak, tente, avec d’extrêmes difficultés, de reconquérir le contrôle de la péninsule du Sinaï, infestée de cellules islamistes.

La tâche de l’armée se trouve compliquée par l’anarchie politique régnant dans le pays du delta du Nil. Ainsi, la très puissante fratrie des Frères Musulmans soutient les CRP et le Hamas, qui constitue son émulation directe.

Ces alliances poussent les autorités égyptiennes à reconstituer les liens de coopération militaire avec les Israéliens. A ce sujet, les observateurs ont eu la possibilité de remarquer qu’un détachement du Yamam de la police israélienne (l’Unité de Guerre contre le Terrorisme) a pu franchir la frontière égyptienne, avec l’assentiment du Caire, à la poursuite des djihadistes.

Autre fait marquant : afin d’empêcher le Hamas et les CRP d’envoyer des renforts dans le Sinaï, et les commandos de rentrer à Gaza, l’armée égyptienne a très rapidement fermé le poste frontière de Rafah, là aussi, en complète coordination avec Tsahal.

Tandis que des jets passent sur nos têtes pour bombarder des objectifs au centre de Gaza-city – des usines d’armement ainsi qu’une centrale électrique – j’ai fait [Ilan Tsadik] une découverte étonnante en consultant la presse française sur mon pc de campagne.

Pas plus tard que cette semaine, j’avais consacré un papier aux dysfonctionnements sémantiques et autres de l’agence de presse semi-publique française. J’avais, entre autres, souligné l’extrême dangerosité du modus operandi à la française, suivant lequel l’ensemble des media de l’Hexagone répercute tels quels, sans prendre la peine d’effectuer la moindre vérification, les infos transmises par l’AFP.

Avais-je été touché par un phénomène prémonitoire ? Toujours est-il que les événements en cours me permettent d’illustrer mon propos de manière fulgurante. Voyez plutôt la dépêche émise par France Presse ce matin (après avoir eu toute la nuit pour s’enquérir de ce qui s’était passé hier à Eilat) : "Israël: 8 morts dans des attaques à Eilat, raids israéliens meurtriers à Gaza".

Or ce câblogramme contient une erreur pour le moins édifiante. On y lit – et c’est présenté comme "l'incident le plus meurtrier" des événements de jeudi :  

"Enfin, l'incident le plus meurtrier, au cours duquel cinq Israéliens ont été tués, s'est produit à 13 heures, heure locale, quand un véhicule privé a été éventré par une roquette RPG antichar près de Beer Ora, à une quinzaine de kilomètres au nord d'Eilat, cette fois près de la frontière jordanienne".

Or cette information est totalement fausse ! Il ne s’est strictement rien passé à Beer Ora, pas plus que dans les alentours de cette paisible localité. Rien. Beer Ora est effectivement située au nord d’Eilat, sur la route no. 90. Mais l’attaque du bus, comme toutes les autres agressions d’hier, se sont produites à proximité du poste frontière de Netafim, sur une autre route, la 12, qui serpente les collines au nord-est du port israélien sur la Mer Rouge. D’ailleurs, la 90 n’a jamais dû être fermée par les forces de sécurité, alors que la 12 demeure encore impraticable ce vendredi.

Cette fausse information, dépassant la simple inattention, établit la démonstration, qu’en plus de confondre le métier d’informateur avec celui de propagandiste, l’officine "schattnerienne" de l’AFP Jérusalem n’y entend pas grand-chose en matière d’information factuelle.

Nous ignorons qui leur a soufflé cette ineptie, mais quelqu’un a bien été obligé de l’inventer… Elle dévoile, en tout cas, une incompréhension conceptuelle de la situation régionale. Non seulement les terroristes n’ont pas parcouru une vingtaine de kilomètres, en terrain très accidenté, à l’intérieur d’Israël, mais l’opération n’a pas été synchronisée avec des commandos venus de Jordanie.

Le problème, Messieurs les comiques de l’AFP, est lié à l’insécurité qui prédomine dans le désert du Sinaï, et aux bandes armées islamistes qui en ont fait leur terrain de jeu. Si vous lisiez mieux la Ména, vous n’auriez pas imprimé cette incongruité, du niveau d’amateurs ignorants de la situation géostratégique du Proche-Orient.

Ce qui devrait – enfin ! – susciter l’inquiétude des clients et des consommateurs d’information quant à la fiabilité de l’AFP, son (manque de) professionnalisme, et la méthode insuffisante, consistant à copier-coller les dépêches, pour solde de tout acte informationnel de la part des media, c’est que TOUTE la presse française a ânonné exactement la même sottise.

Voyez les comiques-perroquets de France2, de Libération (des contraintes existentielles ?), du Fig, du Point, etc., etc., etc.  

La palme revient - à tout seigneur tout honneur -, au quotidien de réééférence, Le Monde, qui ne s’est pas privé de modifier le titre par souci d’antisémitisme primaire, en faisant : "Israël tue plusieurs activistes palestiniens en représailles des attentats d'Eilat".

Tiens, cette malversation manifeste participait du sujet principal de mon dernier papier. Mais sur ce coup, même Schattner n’avait pas osé recycler un hyper-terroriste de l’acabit de Kamel Nirab en "activiste" (partisan de l’action politique, donc non-armée) !

Que se passera-t-il si l’AFP décrète que les chèvres aboient, ou pire, que les Juifs ont les pieds palmés ? (Pour courir plus vite aux trousses des activistes et des mauvais journalistes).     
Comment peut-on encore dire que les juifs tiennent les médias quand on voit la partialité anti israélienne de ces derniers? Qu'est-ce que ce serait s'ils ne les tenaient pas ? !
Oui, c'est une honte (une de plus).

Heureusement que l'avance militaire d'Israël est de plus en plus évidente.

Ceci dit, je tiens à préciser que la Reine Pédauque (pour ceux qui ne seraient pas d'origine occitane, cela veut dire qu'elle avait les pieds palmés, et non qu'elle fût une souveraine LGBT avant l'heure) était toulousaine et non israélienne.
L’embrasement semble inévitable (info # 022008/11) [Breaking News]

© Metula News Agency

 Samedi, minuit à Metula, 23h à Paris

Drame, ce soir, à Be’er Sheva, quand un Grad s’est abattu dans une ruelle dans laquelle des civils, qui venaient d’abandonner leurs véhicules, s’empressaient à la recherche d’un abri. Un abri qu’ils n’atteindront jamais. Ils venaient d’entendre la sirène annonçant que des roquettes faisaient route en direction de la ville.

Un jeune homme a été tué sur le coup. Deux autres personnes se trouvent actuellement sur les tables d’opération de l’hôpital Soroka et sont entre la vie et la mort. Deux blessés supplémentaires du même incident sont dans un état qualifié de préoccupant.

Et le Dôme de fer, face à ces attaques ? peut-on se demander légitimement. Eh bien, nous avons été les témoins visuels de son efficacité, en compagnie d’habitants de la capitale du Néguev. Dans le ciel, c’était en rafales que les roquettes approchaient ; nous entendions distinctement le vrombissement sourd des missiles s’élançant vers les prédateurs, par deux ou par quatre. S’ensuivaient les explosions des Grad en vol, illuminant brièvement l’éther.

Des dizaines de projectiles, lancés par le Hamas, furent ainsi empêchés d’atteindre les demeures de l’agglomération de Be’er Sheva et ses quelques 250 000 âmes. Les badauds, à nos côtés, les yeux fixés vers le ciel, ponctuaient les coups au but de cris d’admiration et d’onomatopées imitant le bruit des missiles et des détonations.

"On dirait un feu d’artifice", s’exclama un voisin, la voix tremblante. Certes, mais c’est bien plus dangereux qu’un show pyrotechnique, car, pour efficace qu’il soit, Kipat barzel ne peut intercepter le cent pourcent des roquettes.

C’est d’ailleurs le message que s’efforce de propager la police, présente en nombre dans les rues de la capitale du désert : "Ne comptez pas sur le Dôme de fer, ne restez pas à l’extérieur pour regarder les interceptions, restez dans les abris et dans vos maisons, si vous n’avez rien à faire dehors, la dernière catastrophe aurait pu être évitée !".

Mais, posés dans un coin avec nos ordinateurs portables et nos téléphones, pour vous faire partager l’actualité de la guerre, nous sommes amenés à constater que la population – les jeunes surtout -, n’obtempère pas, malgré les sirènes qui retentissent encore de temps en temps.

La question qui est sur toutes les lèvres concerne l’envergure de la riposte israélienne, qui ne va pas tarder à commencer. Elle se décide en ce moment précis, au cours d’une réunion d’urgence du cabinet restreint de huit ministres, autour du 1er ministre Netanyahu.

Le dilemme auquel le gouvernement hébreu est confronté concerne le choix de la réplique : quelques actions bien senties sur des objectifs de la banque de cibles déterminée par le renseignement, ou une opération massive, pouvant aboutir à un Plomb fondu no.2.

La première option est tentante, d’autant plus que le Hamas, qui a publiquement revendiqué les dernières attaques contre Be’er Sheva et Ofakim (un enfant légèrement blessé), fait passer des messages aux dirigeants israéliens, par l’intermédiaire des Egyptiens ; à croire leur contenu, le Hamas n’y serait pour rien, elles seraient, ces attaques, le fait des Comités de résistance populaires et du Djihad islamique uniquement. Hanya jure par Mahomet que son organisation n’est pas impliquée, et qu’elle souhaite une cessation rapide des affrontements.

Le Quartet s’est fendu d’une déclaration condamnant l’agression meurtrière, mais appelle les protagonistes à la retenue.

Côté israélien, on possède les preuves que le Hamas ment, et que c’est lui qui a tiré les roquettes mortelles ; d’ailleurs, les autres groupuscules islamistes ne possèdent pas la capacité d’en lancer autant à la fois, en aussi grand nombre.

Le hic, sur la voie de l’apaisement qui pourrait tenter l’exécutif israélien, c’est que Gaza déborde de 10 000 Grad, mais aussi de missiles antiaériens, et antichars, dont le Hamas, avec l’aide des Iraniens, et même de Kadhafi, s’est doté à la faveur du Printemps égyptien, et de la chienlit absolue qu’il a engendré.

Or cet armement constitue une véritable bombe à retardement ; si elle ne saute pas aujourd’hui, ce sera pour dans quelques mois, et toute la population du sud d’Israël, si rien n’est fait, va continuer de vivre à la merci de fanatiques musulmans. Des illuminés sanguinaires rêvant de débarrasser la planète des infidèles, et persuadés par les imams qu’ils ont les moyens de réaliser ce dessein, et que le temps du grand sacrifice est venu.

Voilà ce que nous pouvons dire, à la moitié de cette nuit tendue, tandis que, des deux côtés de la frêle ligne de démarcation entre la Bande et l’Etat hébreu, on ne parviendra pas à trouver le sommeil.

Pendant ce temps, les projectiles continuent de pleuvoir sur Israël, et Israël ne réagit toujours pas. Et c’est cette inaction et ce silence trompeur qui sont le plus impressionnants, car on sait qu’ils ne dureront pas longtemps. Que les responsables des assassinats de nos concitoyens innocents ne vont pas tarder à payer le prix de leur crime.

Quant à notre petite équipe, elle va plier bagages, longer le nord de Gaza, pour aller emmagasiner quelques heures de sommeil à Sdérot. A moins que l’offensive de Tsahal ne nous en donne pas le loisir. On annonce l’arrivée imminente de Juffa et de Jean Tsadik en renfort, c’est signe que la situation est très sérieuse.

On commence aussi à croiser des convois de chars Merkava, sur des camions, venant prendre position face aux premières défenses des miliciens djihadistes.        
Citation
Cassandre
Comment peut-on encore dire que les juifs tiennent les médias quand on voit la partialité anti israélienne de ces derniers? Qu'est-ce que ce serait s'ils ne les tenaient pas ? !

Chère Cassandre, bien des Juifs des médias sont eux-mêmes partiaux envers Israël : j'ai écouté hier les "comptes rendus" de la situation par Ascolovitch du Point et Cohen de Marianne. À leur envoyer sur la tête un p'tit missile Grad...
(Je ne sais si cela a quelque sens de dire qu'ils "tiennent les médias", mais je dois avouer (du bout des lèvres, presque en chuchotant) qu'il y en a quand même pas mal...)
"mais je dois avouer (du bout des lèvres, presque en chuchotant) qu'il y en a quand même pas mal...)"

Comme d'ailleurs dans l'industrie du cinéma ou celle de la production de séries télévisées où leur nombre est vraiment impressionnant.

Il n'en reste pas moins que l'hostilité des médias vis à vis d'Israel reste un fait patent explicable en grande partie par l'origine idéologique de la plupart des journalistes cad le marxo-communisme sous toutes ses formes.
Pour l'instant, la mort de ce jeune homme à Be’er Sheva n'est même pas mentionnée dans la presse française en ligne. Sans doute attendent-ils la réaction israélienne pour pouvoir titrer quelque chose comme "Israël pratique l'escalade incontrôlée en massacrant trois Palestiniens après le décès accidentel d'un jeune homme imprudent à Be’er Sheva."
Cher Marcel Meyer, une brève de l'AFP sur le conflit israélo-palestinien doit ressembler à ceci, c'est très contrôlé :

« Une toute petite dizaine de boîtes de conserves propulsées par des pétards, tirées on ne sait par qui, ont atterri en plein champ en Israël, sans faire ni dégâts ni victimes. Cependant un jeune israélien a été légèrement commotionné par un éclat qui lui a emporté la cervelle.
La journée d’hier, celle d’avant-hier, et celle de la veille également ont chacune été la plus meurtrière dans la bande de Gaza depuis l’opération israélienne « plomb fondu ». Les raids de représailles et les frappes de l’armée israélienne visant un groupe radical palestinien accusé par Israël malgré son démenti ont fait cinq mille trois cent quarante-sept morts (sans compter les femmes et les petits enfants) et trois quintillions de blessés, tous civils, dont une bonne moitié de tuberculeux, de mal-logés, de boursiers et de pupilles de la nation. »
"mais je dois avouer (du bout des lèvres, presque en chuchotant) qu'il y en a quand même pas mal..."

Après l'affaire Camus, l'affaire Eytan ?
À 10 H 20, pour Le Monde, l'homme n'était toujours pas mort, seulement sérieusement blessé.
À 10 H 20, pour Le Monde, l'homme n'était toujours pas mort, seulement sérieusement blessé.

H-m... Le mort qui est dans « un état très grave », ça n'est pas du style AFP, à mon avis. C'est plutôt du style Reuters. L'AFP aurait écrit qu'en dépit d'une forte commotion, l'individu continuait à opprimer les palestiniens.
Pourquoi dites-vous cela ? la dépêche AFP est tout à fait correcte :

[www.lefigaro.fr]
En tout cas, le Dôme de fer fonctionne fort bien, c'est un excellent investissement.

Je suis persuadé que l'avance technique de l'occident est la clé de ses succès futurs. L'électronique embarquée, les drones, les missiles d'Iron Dome, tout cela permet de tenir à distance les ennemis.

Je me demande même si on n'est pas en train de réfléchir à des petits drones, de la taille d'un pigeon, qui se faufilent partout, ou même à la version "spider", qui ne vole pas mais qui peut, "spidering up" le long d'un mur puis d'une fenêtre, "détruire" (bel euphémisme) un malfaisant.

Je rappelle cet excellent message du Président Obama adressé au Congrès, relatif au financement du Dome :

The president recognizes the threat missiles and rockets fired by Hamas and Hezbollah pose to Israelis, and has therefore decided to seek funding from Congress to support the production of Israel's short range rocket defense system called Iron Dome.
Pourquoi dites-vous cela ? la dépêche AFP est tout à fait correcte.

Bah, si on ne peut plus plaisanter...
Je crois qu'il y a une grande différence entre les dépêches d'agence et les articles de journaux, notamment le Monde. Je me demande pourquoi on achète encore ce torchon, dont le format est inadapté à l'emballage de poissons et dont le papier est trop rêche pour d'autres usages.
Israël doit se donner les moyens de vivre en sécurité (info # 012208/11) [Analyse]

Par Guy Millière © Metula News Agency

La fin de l’été arrive. Ceux qui auraient pu imaginer que les problèmes de sécurité étaient passés, pour Israël, au second plan, et que l’urgence était aux problèmes de « justice sociale » sont contraints d’ouvrir les yeux, de la manière la plus brutale qui soit.

Les attaques terroristes qui viennent d’avoir lieu dans la région d’Eilat, les tirs ultérieurs sur Ashkelon, Ashdod et Be'er Sheva, montrent que la vigilance est plus que jamais de mise, et que le chaos qui a gagné le monde arabe est riche de dangers renouvelés pour Israël.

De fait, ce qui vient de se passer ne se serait sans doute pas produit si l’Egypte n’était pas dans la situation qui est la sienne depuis la chute d’Hosni Moubarak : celui-ci se faisait une priorité d’exercer un contrôle strict sur la région, sur les approvisionnements en armes dont pouvait bénéficier le Hamas, et sur les activités des islamistes.

La corruption et la société égyptienne étant ce qu’elles sont, le contrôle n’était pas vraiment strict, sinon les tunnels de contrebande n’auraient pas pu exister. Mais, par comparaison avec ce qui se déroule aujourd’hui, les choses se passaient mieux.

Désormais, des hordes de bédouins sèment la terreur, pillent, procèdent à des razzias ; le gazoduc approvisionnant Israël est saboté de façon récurrente, la frontière avec Gaza n’est plus une frontière. Les islamistes peuvent circuler librement et créent des unités de fabrication d’explosifs ; le Hamas peut se livrer à des opérations sournoises et meurtrières, ou laisser faire des excroissances cancéreuses d’al Qaeda, telles que les « Comités de Résistance Populaire ».

Il a déjà été dit qu’Israël devrait se préoccuper à nouveau de sa frontière sud, et, en tout cas, le faire bien plus que cela n’a été le cas au cours des trente dernières années : les faits montrent que ces paroles sont, hélas fondées. La frontière entre l’Egypte et Israël est longue de deux cent quarante kilomètres : une barrière de sécurité s’y trouve construite. Quarante-cinq kilomètres sont en place. Le reste devrait l’être d’ici la fin de l’année 2012. La vigilance, d’ici là, devra être maximale. Les travaux vont être accélérés.

Il a aussi été dit que le départ d’Israël de Gaza avait été un fiasco : les faits montrent, là encore, que ces paroles étaient fondées. Les habitants des villages juifs de Gaza n’ont pas été relogés, pour nombre d’entre eux, dans des conditions convenables, et ce, jusqu’à ce jour.

Les installations technologiques laissées intactes par les Israéliens ont été immédiatement saccagées par des hordes barbares, qui n’ont d’appétit que pour la destruction. Gaza n’est pas devenu un embryon d’Etat palestinien viable, mais un mini Etat voyou, dirigé par d’ignobles fanatiques.

L’opération Plomb fondu a été nettement insuffisante : elle n’a pas détruit le Hamas, et n’a pas nettoyé Gaza de ses armes et explosifs. L’Egypte ne prenant pas le chemin d’une remise en ordre du Sinaï, et moins encore d’une remise en ordre de Gaza, il serait judicieux qu’Israël fasse le nécessaire.

Il se dit, enfin, encore et toujours, qu’Israël devrait faire un minimum de concessions pour que l’Autorité Palestinienne ne demande pas la reconnaissance d’un Etat palestinien aux Nations Unies, le 20 septembre. Il faut croire que ceux qui prononcent ces paroles sont sourds et aveugles. Ils ne voient pas les programmes de la télévision palestinienne et les cartes de géographie qui y figurent et sur lesquelles Israël n’existe pas.

Ils n’entendent pas les discours des dirigeants palestiniens, proclamant qu’ils ne reconnaîtront jamais Israël en tant qu’Etat du peuple juif, et que l’Etat palestinien, à terme, s’étendra jusqu’aux rives de la Méditerranée.

Ils n’ont pas entendu Nabil Shaa’t, l’une des crapules qui dirigent l’Autorité Palestinienne, affirmer qu’Israël, en répliquant aux attentats commis jeudi, perpétrait des « crimes de guerre ».

La seule concession qui serait acceptable pour les dirigeants de l’Autorité Palestinienne (qui nouent des liens de plus en plus étroits avec le Hamas) serait le suicide collectif du peuple israélien, et l’acceptation par Israël de se rayer lui-même de la carte. Dois-je dire que c’est inacceptable et que les crapules doivent être traitées comme des crapules ?

Si, comme c’est probable, sauf retournement de dernière minute, l’Autorité Palestinienne demande la reconnaissance d’un Etat palestinien, à l’ONU, le 20 septembre, la réponse israélienne devrait être claire et nette. Israël n’aurait jamais dû reconnaître l’Autorité Palestinienne. Israël doit envisager de cesser de reconnaître l’Autorité Palestinienne. A partir de là, d’autres étapes pourront être envisagées, et j’y reviendrai.

Plus que jamais, en ces jours d’épreuve, je répéterai ce que je dis depuis des années : il n’y aura pas et il ne peut pas y avoir d’Etat palestinien en Judée-Samarie. On ne donne pas un Etat à des assassins, ni à des gens qui veulent vous exterminer.

L’idée d’une Judée-Samarie épurée ethniquement de toute présence juive est une idée moralement répugnante et devrait être dénoncée comme telle par le gouvernement israélien. Les villes et villages juifs de Judée-Samarie sont des villes et villages israéliens, et doivent être considérés comme tels. Il y a déjà un Etat arabe palestinien : de l’autre côté du Jourdain. Et, puisqu’il y a des problèmes de pénurie immobilière contribuant à la hausse des prix en Israël, il y a des terres inoccupées en Judée-Samarie, qui ne demandent qu’à être peuplées.

C’est en réglant de manière aussi optimale que possible ses problèmes de sécurité qu’Israël pourra continuer à se développer et apporter à sa population ce dont elle a essentiellement besoin : la sécurité et la liberté.

Dans la sécurité et la liberté, on crée de la richesse. Israël a besoin de davantage de création de richesse encore, de davantage de liberté économique encore. Présentement, Israël a, surtout, besoin de sécurité, et de se donner tous les moyens de la sécurité. Chaque mort israélien supplémentaire est un mort de trop. Chaque blessé Israélien est un blessé de trop. Chaque terroriste islamiste éliminé est un assassin de moins.
 
Une analyse intéressante de la situation du Sinaï, où il apparaît que l'endroit est aux mains des barbaresques du déserts :
[www.causeur.fr]
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