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Les "Mariannes de la diversité" et les "Insoumises"

Envoyé par Francis Marche 
Compte rendu dans le Figaro en ligne d'un rassemblement où Tristane Banon a fait connaître sa peine, ses espoirs, son combat:

Autour de la romancière, se tenaient sa mère, Anne Mansouret, qui l'avait originalement dissuadée de porter plainte. «J'espère que ma fille ne se laissera pas impressionner, qu'elle fera face» à DSK, a déclaré la vice-présidente PS du Conseil régional de Haute-Normandie. Il «n'en mènera pas large», a-t-elle lancé. Étaient également présents son avocat David Koubbi, la communiste Marie-Georges Buffet, la romancière Christine Angot et des représentantes de plusieurs associations féministes parmi lesquelles Paroles de femme, les Mariannes de la diversité et les Insoumises.

On aimerait tant, on savourerait si fort, que les "Paroles de femme", les "Mariannes de la diversité" (notez bien "de la diversité") et les "Insoumises", fassent un peu plus souvent parler d'elles en commentant ce type d'actes, qui s'accomplissent au quotidien non pas dans les hôtels cinq étoiles ni dans les appartements privés de l'élite mâââle, blanche, riche et dominante, mais en plein métro parisien, et regardez bien comment et par le fait de quel type d'homme:



Ce n'est pas non plus parce-que le violeur serait un "blanc mâle dominant" qu'il faudrait ne pas s'en préoccuper...
Cher Francis, je ne partage qu'en partie votre avis.

La vidéo que vous nous proposez est saisissante. Néanmoins, il semble que l'homme qu'on y voit relève de la psychiatrie. Il est d'ailleurs dit en conclusion qu'il a été interné. Je serais tentée de demander ce que peut le féminisme contre la maladie mentale. A moins que l'agressivité sexuelle de cet homme n'ait été induite par un certain environnement social particulièrement haineux à l'égard des femmes.
Pour en revenir à DSK, il se peut, somme toute, que cet homme relève lui aussi de la pathologie. La seule différence étant, peut-être, un vernis social un peu mieux appliqué mais prompt à craquer à la moindre occasion. Pour ce que j'ai suivi de l'affaire DSK, il me semble que les premières réactions de certains groupes féministes ont aussi été provoquées par les réactions de défense des amis de DSK, qui, pour le coup, étaient aussi grossières que viles. Je pense au "troussage de domestique" et autre "lutinage de servante".
Que Tristane Banon se soit rapprochée de groupes féministes me semble de bonne guerre. Il s'agit de rééquilibrer les forces en présence.

Néanmoins, je vous rejoins sur un point. Certaines féministes reproduisent un discours facile, celui du mâle-blanc-dominant, etc. Comme le souligne Orimont, ce n'est pas parce que ce discours est facile qu'il est faux.
Pourtant on ne peut que constater que si DSK préoccupe beaucoup les esprit, sans doute à cause de la visibilité médiatique du bonhomme, d'autres problèmes, plus rampants, plus sournois passent à la trappe.

Je pense évidemment à la situation faite aux jeunes filles et jeunes femmes dans les cités qui provoque une réelle modification des mentalités. J'ai remarqué qu'il y a encore quatre ou cinq ans, on entendait parler des tournantes, des filles qui se voilent pour avoir la paix, de celles qui adoptent un comportement ouvertement viril dans le même but, etc. Depuis quelques temps, il y a comme une omerta sur ces problèmes de société.

C. Autain sur la burqua.

Et non seulement on n'en parle plus mais on peut constater qu'une féministe ayant "pignon sur rue" comme Clémentine Autain lâche les féministes venues de la banlieue qui sont, pourtant, les mieux placées pour mesurer de quoi il retourne puisqu'elles le subissent.

Exemples : lorsque Safia Labdi a critiqué la conversion à l'islam de la chanteuse Diam's, la considérant comme rétrograde, Clémentine s'est insurgée ! De même, Clémentine se demande bien pourquoi le port de la burqa est devenu un tel problème politique.

De fait, je considère que Clémentine Autain n'opère rien d'autre qu'un repli social de nantie à l'encontre des femmes de banlieue qui tentent de s'émanciper.
Etonnant, non ?

[clementineautain.fr]’s-quand-l’icone-devient-symptome-chronique-france-culture/
En effet chère Véra, l'argument de la pathologie peut se retourner comme un gant et couvrir à son tour les agissements d'un DSK. Si le commentateur de cette vidéo n'avait pas mentionné l'internement d'office du sujet, l'argument de la pathologie vous fût-il venu si naturellement en opposition au mien ? Bien sûr que tout violeur est un cas pathologique, l'ennui tout de même est que déborde de ce tableau une sociopathie générale qui fait par exemple que la majorité (je n'ai pas les chiffres en main) de viols commis dans les espaces publics, c'est à dire des cas dont sont victimes des femmes qui ne sauraient d'aucune façon et à aucun degré être considérées comme "consentantes", sont le fait de représentants de la diversité. Les prisons en sont remplies.

Celles qui prennent le métro, et qui sont plus nombreuses en France que celles dont le profil social ou médiatique est comparable à celui de Clémentine Autain, pâtissent de ces agressions ou du risque de les subir dans des proportions bien plus importantes que celles qui se trouvent à l'occasion exposées à une agression sexuelle par un "mâle blanc dominant" dans un contexte mondain ou privé.

Revenons au discours féministe. Pardonnez mon insistance à reposer cette question: quelle pertinence politique la "critique du patriarcat" dans laquelle aiment tant à se retrouver les féministes françaises entretient-elle avec la situation sociale (les violences faites au femmes) que je viens d'évoquer ?
Mais cher Francis, certaines féministes semblent croire dur comme fer que le patriarcat est la forme première de domination du masculin sur le féminin, et donc la source principale du problème des violences faites aux femmes. D'une manière générale et simpliste, elle confondent le mâle avec le mal. Tout ce qui se rapproche d'une potentielle puissance masculine représente à leurs yeux le mal incarné.
Merci Phénarète. Vous osez dire tout haut ce que je pense tout bas. De manière générale, il y a un moule idéologique, une doxa féministes, qui doivent éclater face au réel: ce n'est pas le patriarcat qui viole, mais la fratrie. La violence et la subordination des femmes, dans les sociétés qui conquièrent la nôtre émanent moins du père que du grand frère et de ses séides. C'est désormais le caïdat qui devrait occuper les féministes, et non plus le patriarcat.
L'un n'exclut pas l'autre. On doit constater le recul du patriarcat dans les mœurs, mais introduire à sa place le matriarcat est à mon avis une position anti-féministe. Je ne pense pas que nous devons exonérer le patriarcat au nom de la dénonciation de la misogynie barbare, Je ne crois pas que le genre soit purement biologique et induise en lui-même la totalité des comportements de chacun des sexes. Je crois que les implications de la différence des sexes font toujours l'objet d'un débat dépendant de l'état de la société, un débat qui selon les circonstances peut également être un combat si l'un des sexes se trouve dominé par l'autre et subit des injustices.
L'émission 3D de midi, sur France Inter, portait justement sur le viol. Une femme, auteur d'un dictionnaire des violences, soutenait que le viol était le propre des sociétés inégalitaires (le présentateur n'en pouvait plus de joie de voir confirmer ses propres certitudes par la sachante en question). Une manière de dire qu'il fallait accompagner le mouvement coûte que coûte, et que tout récalcitrant à la Grande Marche égalitariste se trouvait dans le camp des chercheurs d'excuses aux violeurs. Les catégories marxistes sont en effet toujours prégnantes dans l'intelligentsia qui se penche sur ce genre de problèmes.

Je n'ai pas supporté d'écouter plus longtemps cette émission, et, en cherchant sur la bande FM de quoi tromper mon ennui (pauvre âme...), je suis tombé sur une analyse passionnante des piteuses performances marseillaises en début de saison, en particulier du problème de marquage des joueurs et du mouvement de la charnière centrale.
(J'imagine fort bien cette femme se présenter en auteure dudit dictionnaire...)
"La violence et la subordination des femmes, dans les sociétés qui conquièrent la nôtre émanent moins du père que du grand frère et de ses séides. C'est désormais le caïdat qui devrait occuper les féministes, et non plus le patriarcat. "
Très juste !
Citation
Francis Marche
En effet chère Véra, l'argument de la pathologie peut se retourner comme un gant et couvrir à son tour les agissements d'un DSK. Si le commentateur de cette vidéo n'avait pas mentionné l'internement d'office du sujet, l'argument de la pathologie vous fût-il venu si naturellement en opposition au mien ? Bien sûr que tout violeur est un cas pathologique (...)

Revenons au discours féministe. Pardonnez mon insistance à reposer cette question: quelle pertinence politique la "critique du patriarcat" dans laquelle aiment tant à se retrouver les féministes françaises entretient-elle avec la situation sociale (les violences faites au femmes) que je viens d'évoquer ?

Je n'en sais rien ! Je ne connais guère les groupuscules féministes mais il me semble que rien n'en émerge vraiment, peut-être par incapacité à prendre en compte les changements sociaux.
Je vous avouerais que j'ai quelque difficulté à voir l'affaire DSK comme une affaire devant intéresser le féminisme. QUe voulez-vous, à mes yeux, l'affaire DSK n'est que la révélation sordide et ridicule d'un de ces faits divers qui révèle la bêtise et la faiblesse humaine et l'ex-directeur du FMI, c'est un camarade pour le poivrot qui ne sait plus se tenir, au troisième verre et au zinc.
Je ne sais même pas si tout violeur est un cas pathologique. En tout cas, je ne sais pas de quoi jouissent ces types. Exactement s'il leur faut violenter des femmes en particulier pour jouir ou si ce sont des sadiques qui maltraitent autrui de façon générale.

Bref, je suis d'accord avec vous. Si le féminisme français a quelques sociologues dans ses troupes, davantage que le baratin d'une Clémentine Autain ou le verbiage autour du pathétique DSK, j'aimerais entendre des analyses sur cette invasion des caïds et autres mâles dominants. Pour le coup, ce système de domination n'est pas celui du patriarcat mais celui de la pègre.
Et tant qu'à y être, il faudrait aussi tenter de réfléchir aux raisons qui poussent certaines à accepter cette domination alors qu'elles sont dans une société qui, a priori, leur permet de s'en émanciper. Parcours de sujets singuliers ou parcours de groupes sociaux ?
En outre, davantage qu'un produit du patriarcat, DSK me semble, a contrario, un produit de 68, versant "jouir sans entraves", y compris avec Mme Diallo. Je déplore qu'un enfant ne soit pas né de cette rencontre charnelle. Il aurait eu l'intelligence de sa mère et la beauté de son père et nous aurait permis de communier dans le dialogue interculturel.
Que ça soit à partir de l'idéologie de "jouïr sans entraves" ou de relents de patriarcat cela ne change rien à la question. Et la régression barbare de l'Islam ne permet en rien d'exonérer Strauss-Kahn de sa malfaisance vis à vis des femmes. Au royaume des aveugles les borgnes ne sont pas rois.
J e crois que les féministes gauchistes ont cru malin de se servir de l'islam , religion extérieure à l'occident, pour liquider le patriarcat chrétien comme les démocrates se sont alliés à Staline contre Hitler. Ne connaissant rien de cette religion étrangère , elles n'ont pas été capables de mesurer les risques qu'elle représentait . Elles ont sans doute pensé qu'une fois débarrassée du christianisme, la société occidentale ne ferait qu'une bouchée de l'islam, cette religion de sous-développés . Au lieu de quoi, comme la Pologne ou la Tchécoslovaquie débarrassées du nazisme sont tombées sous le joug soviétique. la société occidentale est en train de tomber sous le joug de l'islam , lequel, ô ironie du sort, se révèle bien plus misogyne que l'occident chrétien. Qu'à ce la ne tienne, l'essentiel pour nos féministes, bobos pour la plupart, est que le petit milieu où elles évouluent soit libéré de la morale chrétienne puisque de l'islamique elles se savent à l'abri . Que le populo et nombre de pauvres gamines de la France prolétaire en pâtissent peu leur chaut. Et puis elles sont de gauche or, les gens de gauche sont comme les houris d'Allah toujours vierges malgré leurs fornications répétée : quelles que soient leurs erreurs, leurs aberrations, leurs crimes, leur casier judiciaire mental est, lui aussi, toujours vierge. Ils ne se reconnaissent jamais fautifs et profitent de médias tout disposés à leur complaire pour monopoliser la parole, se donner, envers et contre tout, beau rôle et faire taire ceux qui les accusent.
Encore une fulgurance à la Cassandre. Merci chère Madame.
C'est terrible ces choses que vous écrivez là M'me Véra. Dans une autre époque, on se serait signé en les lisant.
Qu'est-ce qu'elle a maigri, c'est fou...
C'est amusant, ces gros téléobjectifs turgides qui convergent vers sa squelettique personne…
Je nourris quelques inquiétudes sur le devenir de cette jeune personne lorsque les sunlights se seront éteints et qu'elle se retrouvera toute seule dans le noir.
Regardez-moi ! Regardez-moi !
26 septembre 2011, 22:26   Une Daromphe
" par la sachante en question"


La Grande Sachem Sachante prend son thé en sachet Éléphant.
Toute seule dans le noir devant la page blanche...
26 septembre 2011, 23:00   Je deviens fou
Pas dans le noir, non ; pas le genre du tout à défendre La Nuit...
N'en déplaise aux féministes, mais je pense que les femmes n'ont jamais été aussi victimes de violences que depuis la fin de la société patriarcale; on a cru et on a fait croire que cet écroulement allait ouvrir la voie à un ordre harmonieux. Utopie ! Après une période d'euphorie libertaire, les rapports entre hommes et femmes se sont "naturalisés" en ringardisant la courtoisie et la galanterie...Les femmes se rendent bien compte de cette décivilisation mais elles s'obstinent à ne pas en voir la cause !
Très juste. Toutefois ces violences épargnent encore, pour le moment, le milieu où évoluent nos féministes bobos qui comme leurs semblables masculins se moquent éperdument des femmes du petit peuple et de leurs souffrances.
Ce n'est pas du tout ce que pensent "les" femmes.
Je suis d'accord avec Cassandre et... Ostinato. Comme l'affirme régulièrement Didier Bourjon : c'est, hélas, un peu plus compliqué que cela, cher Philémon. Ça l'est toujours.

Il va sans dire que je partage pleinement l'analyse de Cassandre : les femmes boboïsantes sont impardonnables à plusieurs titres, et le fait qu'elles n'en sortent décidément pas, tout en continuant de truster la parole médiatique, doit rendre notre jugement à leur égard d'autant plus sévère. Pour le reste, n'allons pas trop vite en besogne... Il n'est pas que des femmes bobos dans notre pays, loin de là. Le lavage de cerveau a certes eu des effets néfastes, comme partout, mais nous ne pouvons généraliser à ce point, je crois.

Il faut dire aussi que les femmes ont eu quelques raisons de se rebeller contre un certain ordre des choses, qui eut cours à une époque désormais révolue mais pas si lointaine.

Entendons-nous bien. Je défends le patriarcat puisqu'il est, à mon sens, un pilier central de notre civilisation, ainsi que le pendant nécessaire à la conception maternelle du monde. Je défends également le christianisme, puisque nous l'avons tous en héritage et qu'il représente lui aussi une donnée incontournable de notre histoire. Toutefois, je me dois de nuancer, car je ne peux ignorer la souffrance des femmes soumises au joug du christianisme tout puissant, femmes qui furent également dépendantes d'un homme (un mari, un père) durant toute leur vie. Il suffit de remonter au début du vingtième siècle pour avoir une idée de ces vies. Pour peu qu'elles soient d'extraction modeste, rurale, nos bisaïeules ou trisaïeules ont vécu cela : des rapports de force terribles et totalement déséquilibrés. N'oublions pas que la courtoisie et la galanterie étaient l'exception, tout comme la culture et l'instruction du reste (ce n'est évidemment pas sans rapport). Je ne dis pas non plus que la condition masculine était facile en ces temps-là, loin de moi cette idée simpliste ! Mais c'était... différent. Les femmes du peuple ont beaucoup souffert en ces temps rudes, et elles représentaient une part non négligeable de la population. Je peux comprendre qu'elles aient laissé en héritage un traumatisme puissant qui ont fait de leurs filles et petites filles des militantes exacerbées, jusqu'à désirer renverser l'ordre plus que de raison. Et puis la modernité et son Dieu "scientifique technique" sont apparus en même temps que ces générations militantes, bouleversant la donne d'une manière que ni homme ni femme ne maîtrisent aujourd'hui, et dont les grands perdants sont bien les deux sexes. C'est ce point crucial qu'il nous reste à penser pour l'avenir... Avec cela, l'Histoire nous a rattrapés et nous nous trouvons désormais devant nos propres contradictions et face à un islam qui nous ronge chaque jour un peu plus, dans un contexte de déculturation des plus défavorables à notre défense.

Cependant, de retour il n'est nullement question. J'ajoute que, à titre tout à fait personnel, concernant le statut de le femme en particulier, je ne le désirerais absolument pas. Mais à quoi bon en parler, puisque c'est de toute façon impossible.

Il n'est certes pas question de s'être libérés d'une religion (qui est hélas, je le répète, injustement malmenée, piétinée) pour se retrouver soumis à une autre "religion", atroce celle-là, exogène qui pis est.

Cela dit pour nous sauver de ce mauvais pas, il nous faut donc absolument faire cesser la destruction tous azimuts en cours, afin de permettre une reprise, celle de notre destin propre, (oui, je sais, vous l'avez sans doute déjà lu...) dans laquelle se trouve naturellement incluse la question des relations entre hommes et femmes.

Je dis souvent qu'une femme réinvente le monde lorsqu'elle porte un enfant. Et de fait, c'est bien de cela dont il s'agit : nous devons poursuivre notre histoire en la réinventant, hommes et femmes non pas les uns contre les autres, mais bien plutôt les uns avec les autres, en bonne intelligence et selon nos modalités propres, avec toutes les difficultés que cela suppose.

Pour cela, je ne vois qu'une solution : donnons les rênes à l'in-nocence en 2012 !
Chère Phénarète je souscris à votre analyse. Je voudrais seulement souligner qu'il me semble que ce sont les circonstances qui ont imposé cette domination des hommes sur les femmes et non une volonté "méchante" des premiers d'abuser de leur pouvoir même si bien souvent ils l'ont fait. En effet, pendant des millénaires, les femmes ont été obligées de mettre de nombreux enfants au monde , par destin naturel (impossible pour elles de faire autrement) mais aussi par nécessité. En effet, la mortalité infantile était telle qu'il fallait la compenser par beaucoup d'enfants. Si on pense au labeur énorme qui a consisté durant toutes ces époques à entretenir une maison et à prendre soin d'une abondante progéniture, on peut comprendre qu'il fût impossible aux femmes de faire des études ni de travailler au dehors, ce rôle se retrouvant tout naturellement réservé aux hommes pour lesquels la vie n'était pas tendre non plus. Par voie de conséquences, il était assez normal que gagnant l'argent du ménage les hommes en fussent les chefs. Malgré tout l'occident s'est montré beaucoup moins misogyne que les autres civilisations : couples monogames, interdiction de la répudiation à sens unique, nulle tradition de tuer les fille à la naissance et, même si cela constituait l'exception, la galanterie et l'esprit chevaleresque ont marqué les esprits, la littérature populaire ayant joué un grand rôle dans ce sens. En fait ce qui a radicalement changé la donne et permis la libération des femmes est la pilule, laquelle, que je sache, est une invention ...d'hommes.
Oui bien sûr, je ne prête nullement aux hommes une volonté méchante, le contexte ne permettait pas de jouir d'une grande liberté sur ces sujets.

(Je pinaille peut-être mais si la pilule contraceptive fut le fruit de recherches masculines, elle vit aussi le jour grâce au combat de deux femmes : Katherine McCormik et Margaret Sanger.)
Je crois qu'une société vraiment civilisée ne serait ni patriarcale ni matriarcale. Ces deux formes me paraissent "dépassées".L'introduction ou la défense du matriarcat dans les mœurs correspondent à une régression et à un détournement du féminisme, tandis qu'y opposer le retour au patriarcat semble une autre régression défensive et une illusion.
27 septembre 2011, 20:38   Le sens du combat
Les féministes veulent bannir le terme « Mademoiselle »

Le 27 septembre 2011
Par Natacha Polony


Deux associations féministes protestent contre la différenciation imposée aux femmes sur les documents administratifs.

Les associations féministes ont le sens des priorités, elles l’ont prouvé depuis quelques années. S’il en fallait une nouvelle preuve, les Chiennes de garde et leurs cadettes d’Osez le féminisme lancent une grande campagne contre la case « Mademoiselle » sur les documents administratifs. Au nom de quoi, protestent-elles, une femme devrait-elle préciser si elle est mariée ou nom, alors qu’un homme n’est jamais interrogé sur cette dimension de son état civil ? Au nom de quoi devrait-on accepter un qualificatif, « Mademoiselle », qui signifie « pucelle » ?

[...]


[www.lefigaro.fr]
Qu'est-ce que le bon, le vrai, le juste féminisme, ma très chère Ostinato. Pour moi ? une fleur, autant qu'une verrue, de l'Occident, et de lui seul.
Cher Francis, cette question est-elle un argument ?

Messieurs, quand je regarde avec exactitude
l'inconstance du monde et sa vicissitude;
lorsque je vois, parmi tant d'hommes différents,
pas une étoile fixe, et tant d'astres errants;
quand je vois les césars, quand je vois leur fortune;
quand je vois le soleil, et quand je vois la lune;
quand je vois les états des Babiboniens...
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