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Communiqué n° 1308 : Sur les résultats des élections dans les pays musulmans libérés de la dictature

Communiqué n° 1308, vendredi 2 décembre 2011
Sur les résultats des élections dans les pays musulmans libérés de la dictature

Le parti de l'In-nocence, qui a résolument soutenu le mouvement de libération des peuples musulmans soulevés contre les dictatures qui les opprimaient, et qui aujourd'hui encore souhaite ardemment qu'il soit mis fin le plus rapidement possible à la tyrannie qui sévit depuis plusieurs décennies en Syrie, note que les résultats des premières élections plus ou moins libres, dans les pays plus ou moins rendus à la liberté, sont dans l'ensemble peu conformes à ses vœux, lesquels tendent bien sûr à la liberté, justement, à la laïcité, à l'établissement de l'État de droit. Dans ces conditions, et si se confirmait une mainmise partielle ou totale de l'islamisme sur ces pays, il serait partisan d'y respecter la volonté des peuples, d'en tirer toutes les conséquences et de mettre en œuvre, comme jadis avec le communisme, une politique d'endiguement (“containment”), et cela bien sûr au premier chef sur le territoire de l'Europe et de la France : si la preuve est établie, comme elle semble bien près de l'être, d'une incompatibilité entre islam, société islamique et État de droit conforme aux traditions libérales de la civilisation occidentale, il convient que le développement de l'islam hors des territoires qu'il s'est déjà soumis soit combattu par tous les moyens, et qu'aucune complaisance ne lui soit témoignée quand il tend à établir ailleurs ses pratiques et ses conceptions du monde.
Citation

...si la preuve est établie, comme elle semble bien près de l'être, d'une incompatibilité entre islam, société islamique et État de droit conforme aux traditions libérales de la civilisation occidentale, ...

Cette preuve a été établie par la Cour européenne des droits de l'homme qui a clairement dit que la charia était incompatible avec l' Etat de droit.

J'approuve pleinement ce communiqué et je pense qu'il faut, en effet, combattre énergiquement la charia et tous ceux qui la défendent., comme une atteinte à nos valeurs fondamentales.
Les bulletins paroissiaux du politiquement correct, le Monde, Libération, le Figaro, parlaient du " printemps arabe ". Il s'agit en fait de l'arrivée de l'hiver islamique.
Oui, mais ce sera un hiver très doux et modéré, nous dit-on.
Je pense que le Parti de l'In-nocence était pleinement conscient de ce qui allait se produire dans les pays musulmans touchés par le "vent de liberté". Cela étant dit, je pose une question simple: laquelle des dictatures est la moins mauvaise: celle d'avant les "révolutions" ou celle d'aprés?
Question trop simple, précisément, pour être pertinente : mauvaise pour qui, pour quoi ? A quelle échéance ? Suivant quels critères ?
Miza, de grâce, ne vous engagez pas dans ce chemin-là : M. Marzouki, en insultant grossièrement la France dans le JDD n’a pas manqué de nous reprocher d’avoir soutenu les dictatures. Ça ne nous amuse absolument pas de traiter avec des fous furieux, mais nous sommes bien obligés de le faire, puisqu’il n’y a rien d'autre, raison pour laquelle M. Juppé a pris langue avec les islamistes.
Francmoineau:

mauvaise pour le peuple tunisien, et pour le notre par la même occasion. Est ce qu'économiquement, les révolutions étaient justifiées? Absolument pas. Le changement de régime n'améliorera pas la situation économique et sociale du tuinisien moyen. Bien au contraire, on peut s'attendre à une aggravation de sa situation.
Parce qu'il s'agissait bien de ça. Il y a deux causes principales qui ont forcé les révolutions (selon moi): la crise économique et la pousée islamiste. Pour ces pays, le seul moyen de s'en sortir économiquement est de recevoir encore plus d'argent de notre part. Cela passe par une émigration accrue vers nos pays. Quant à la poussée islamiste, elle a eu lieu bien plus vite que ce que nos dirigeants espéraient.

Pour nous ensuite, nous n'avons rien eu à gagner dans cette histoire. Uniquement la reconnaissance de nos futurs colonisateurs et l'espoir d'un adoucissement de notre sort. peut être même la révision d'un ou deux points du contrat de dhimmitude qui se négocie en coulisses (je ne vous cache pas le sourire sur mon visage au moment ou j'écris ces lignes). Quant à Mr Juppé, ce repris de justice, adepte de la "néo collaboration", chaque mot que j'entend de sa part sonne comme du poison islamiste.
Chatterton:

nous ne sommes pas obligés de traiter avec eux.
Bernard Lugan sur les Frères musulmans et les perspectives grandioses qui s'ouvrent à eux, de Damas à ... Paris :
[www.bernardlugan.blogspot.com]
Chatterton:

nous ne sommes pas obligés de traiter avec eux.


Miza, nous sommes obligés de traiter avec eux parce qu’ils habitent au-dessus du pétrole et du gaz dont nous ne pouvons pas nous passer et parce qu’une partie de leur population est chez nous.
Chatterton:

dans les deux cas nous sommes en position de faiblesse. Raison de plus pour ne pas y mettre d'islamistes au pouvoir.
Je suis d’accord, évidemment. Ce n’est pas moi qui ai mis les islamistes au pouvoir. Je souhaite que nos rapports avec ces régimes se limitent à l’achat du gaz et du pétrole.
On pourrait même, contre du gaz et du pétrole, leur renvoyer des zélateurs récidivistes et indésirables.
Aucun acteur d'Occident n'a installé les islamistes au pouvoir dans ces pays, Miza. Nous sommes contre la tyrannie, parce que la tyrannie connaît des velléités de se pointer chez nous. La Tunisie n'est pas chez nous, non plus que l'Egypte. Ce qu'y font les arabes, c'est à dire des choses islamiques et arabes, n'est pas de notre ressort. Nous n'aimions point les Ben Ali, les Mubarak quand ils disaient nous aimer, parce que cela nous touchait directement. Nous sommes directement sollicités à nous prononcer lorsque l'étranger tourné vers nous dit nous aimer, c'est le cas d'Eva Joly, c'était le cas de Ben Ali. L'In-nocence a naturellement rappelé dans ses communiqués que pour nous aimer, il en faut un peu plus. En amour, en fraternité nous sommes exigeants, nous aimons regarder les choses à deux fois. L'alliance fraternelle ne se conçoit pas sans cette rigueur.

Libre à ceux qui ne nous aiment pas de s'islamiser jusqu'à l'os et grand bien leur fasse. Qu'ils sachent qu'ils ne doivent pas se frotter à nous, faire ou prétendre faire ami-ami avec nous ou se donner pour nos ennemis dirigeant leurs crocs vers nous. L'In-nocence aime bien fiche la paix au monde, elle aime bien que le monde soit le monde comme il lui plaît d'être, c'est à dire assez divers, en somme. La proclamation d'amitié, si elle n'est pas intimement fondée, est une agression à repousser. Nous avons bien fait de la repousser quand elle émanait de gens (Ben Ali, Moubarak) qui eussent bien fait de nous rester étrangers. Nous verrons par la suite. Les islamistes qui ne touchent point, ni par leurs fleurs rhétoriques et sociales, malodorantes, habiles et suspectes, ni par leurs kalachnikovs pointées parfois sur les tempes de nos ressortissants, à nos vies et à nos territoires actuels, peuvent bien rester ce qu'ils sont. Il n'est pas possible, ni souhaitable, après tout et à titre tout à fait personnel, de déclarer la guerre à l'Egypte des barbus à robe qui viennent de détruire l'Institut d'Egypte créé par Napoléon, mais qu'au grand jamais l'on ne vienne nous présenter ces gens comme des "partenaires incontournables" de l'Europe de demain ou de la "France d'après". La tyrannie, quelle que soit son étiquette, nous la condamnons, la dénonçons, sitôt qu'elle nous touche. En cela, en cela que nous n'entretenons aucune haine envers ce qui ne nous touche pas, envers tout ce qui garde envers nous des distances respectueuses auxquelles nous-mêmes nous obligeons envers tout ce qui est, Muhammar Khadafi, qui planta ses tentes dans les jardins de la Présidence de la République, qui y fit un show dégradant pour tout Français digne de ce nom, qui assassina nos compatriote au-dessus du désert, qui fit pleuvoir des cadavres sur un village d'Ecosse, qui nous menaça, nous tança, et qui, contre toutes mises en garde, appels à négocier, s'entêta, se fit défiant, continua de tuer et d'agiter la menace de "rivières de sang" sur tout ce qui bronchait à distance de lui et des intérêts de sa smala, méritait sa fin. Et tous ceux qui lui ressemblent dans cette région du monde et ailleurs appellent par leurs actes et leurs menaces la même condamnation, le même appel aux armes et à l'anéantissement.

Au fond, l'In-nocence, comme vous pouvez en juger, est un vrai parti de gouvernement.
La libération n'a même pas eu lieu que la vie a déjà changé pour les chrétiens d'Homs, la ville syrienne au coeur de la révolte contre le régime alaouite. Cet extrait intéressant est tiré d'un article du magazine, Les Inrocks, lequel a envoyé un reporter sur les lieux (l'article complet est ici : [www.lesinrocks.com]) :

"J'ai rendez-vous avec une famille chrétienne dans le quartier le plus dangereux de la ville qu'on appelait le quartier des touristes. Aujourd'hui, c'est le quartier de la mort. Sur tout le parcours, j'entends des tirs : panique dans une circulation anarchique, tout le monde veut rentrer chez lui le plus vite possible.

Rachid, mon hôte, m'attend avec inquiétude sur le pas de sa porte. Il me fait entrer à toute vitesse dans l'appartement. Il est à peine 15 heures, l'heure du couvre-feu. "J'ai eu très peur pour vous. Depuis hier, les fusillades s'intensifient. Nous sommes cloîtrés ici depuis midi, on n'a pas pu sortir pour acheter à manger." Réfugiées dans un quatre pièces, trois familles vivent dans la peur. Salima ne cesse de faire craquer ses phalanges : "La semaine dernière, nous avons dû fuir 'la rue de la mort' où nous habitons. Un soir, des terroristes ont défoncé la porte et nous ont fait partir pour s'installer et combattre l'armée."

Pendant la conversation, on entend toujours des tirs. Salima rassure la petite Nora qui sursaute au moins bruit. "Cette année, il n'y aura pas de Noël pour les enfants, on a reçu des messages d'avertissement dans les boîtes aux lettres, qui nous interdisent entre autres de décorer les façades de nos maisons." Rachid fume cigarette sur cigarette. "On ne vit plus. Dès la nuit tombée, ils coupent l'électricité pour pouvoir patrouiller dans les ruelles. Ils ne sont même pas d'ici. J'en ai vu un en combinaison noire, cagoulé, il avait un fort accent libanais. Il donnait des ordres aux autres en disant que c'était lui, l'armée. Il y a deux jours, ils ont tué d'une balle dans la tête l'un de mes amis : il ne voulait pas leur donner sa voiture. A l'intérieur de sa VW, ils ont trouvé un drapeau syrien, ils l'ont enroulé dedans et l'ont laissé sur le trottoir."
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