L'ENNEMI MORTEL DE LA CULTURE Lorsqu’un lecteur s’approche de moi avec un morceau de papier sur lequel il a griffonné les références d’un article de presse, et qu’une minute plus tard, je lui remets cet article dont j’ai trouvé la « version électronique », lui et moi sommes presque étonnés par l’aisance de cette opération. Lorsqu’un collègue de Nantes, Lille ou Marsepar Quentin Dolet - Forum principal
C'est moi bien sûr, Cher Thierry Noroit, qui vous remercie pour votre lecture, pour votre commentaire particulièrement bienveillant et pour vos encouragements. Je me rends compte que l'avis des personnes de valeur qui écrivent sur ce forum m'est infiniment plus précieux que l'enthousiasme équivoque dont ont fait preuve les éditeurs avec lesquels j'ai été en contact. (Je tiens à préciserpar Quentin Dolet - Forum principal
AU PERIL DU LIVRE Paris, Porte de Versailles. Salon du Livre 2013. Je m’engage par l’entrée des professionnels. Une hôtesse d’accueil passe son lecteur de code à barres sur mon bordereau d’invitation, puis je commence à déambuler dans cette énorme halle où dominent les effluves familiers du livre. Je flâne au hasard parmi les longues allées de librairies sans murpar Quentin Dolet - Forum principal
Sachez, camarades virtuels, que je suis extrêmement sensible à vos conseils, vos analyses et vos propositions. Mon cas ne méritait pas tant d'attention ; mais il me semblait que cette anecdote pouvait vous intéresser. Avec l'autorisation du Secrétaire Général, et par égard pour ceux que le sujet intéresse, et qui aimeraient juger sur pièces, je publierai donc peut-être sur ce forum quepar Quentin Dolet - Forum principal
Ne me dites pas, Cher ami, que vous accordez encore de l'importance à votre avatar réel ?par Quentin Dolet - Forum principal
Puis-je vous serrer la main Cher Stéphane ?par Quentin Dolet - Forum principal
Ce serait pourtant un immense défi littéraire que d'intéresser le lecteur à la vie quotidienne d'un obscur, pusillanime et sédentaire employé de bibliothèque. Il y faudrait au moins le talent et la morbidesse exquise d'un Amiel -- pas sûr que ce soit tout à fait dans mes cordes... Ma condition ne me donne aucun savoir supérieur de ce qui advient dans le monde du Livre. Ce que je saispar Quentin Dolet - Forum principal
Je vous remercie, mais je crois qu'il règne une sorte de malédiction sur ce manuscrit. Je vais le ranger dans un tiroir pendant quelques temps. Il m'avait déjà valu, dans sa précédente version, des démêlées tout aussi peu reluisantes avec Max Milo, qui voulait un truc saignant, et que mes délires anti-numériques n'ont guère enthousiasmé. Le processus éditorial était également prespar Quentin Dolet - Forum principal
Quoique c'est l'auteur, dans ce cas, que l'on a jugé déviant Cher Loïk (si vous parlez du cas que j'évoque). Si l'on m'avait dit que mon manuscrit déplaisait, c'eût été plus acceptable à mes yeux ; mais on en vient à vous dire qu'on aime ce que vous écrivez, tout en ne s'autorisant pas à l'aimer en raison de vos affinités avec le PI, même si, de toute évidence, ce que vous écrivezpar Quentin Dolet - Forum principal
Certes, mais le contenu des ouvrages est loin d'être aussi nettement explicite, et la ligne strictement politique, si elle n'est pas cachée, ce serait malhonnête d'affirmer cela, est plus ou moins estompée, allégée, voire boboisée. L'Emprise numérique a été l'objet d'une critique plutôt favorable sur Radio Courtoisie. L'un des derniers ouvrages de l'éditeur parus en librairie, La facepar Quentin Dolet - Forum principal
Cher Thierry Noroit, il y a probablement beaucoup de vrai dans ce que vous écrivez, et mon sort est indubitablement lié à ma dissimulation, ou ma trop grande discrétion -- car de mon point de vue, il s'agissait bien de ne pas imposer des vues que je savais n'être pas partagées sur un sujet que nous pouvions mettre de côté, du moins temporairement. Sachez toutefois que mon manuscrit auraitpar Quentin Dolet - Forum principal
Il est surtout ridicule, dans la mesure ou Demorand est loin de les considérer comme des "camarades".par Quentin Dolet - Forum principal
CitationStéphane Pugnière Je vois une différence entre le jeune naïf diversophile, à qui la doxa serine qu'il pense bien et qu'il est quelqu'un de bien, et celui qui participe concrètement à une chasse aux sorcières. Celui-là ne devient pas forcément celui-ci. Cela me semble évident. Je suis sûr qu'un certain nombre de ces "diversophiles" seraient dubitatifs devant la démpar Quentin Dolet - Forum principal
Ce qui est certain, c'est qu'ils ne doivent pas s'étonner si certains d'entre nous, en effet, se "radicalisent" : ils sont généralement les premiers responsables de ce durcissement des positions qu'ils déplorent si souvent. Quant à moi, je suis perdu pour une certaine modération à leur égard.par Quentin Dolet - Forum principal
Hélas, pour un livre qui fait l'apologie de la lecture sur papier...par Quentin Dolet - Forum principal
Les responsables du forum voudront bien me pardonner une fantaisie passagère : je m'affuble d' un pseudonyme. Je prends momentanément, en guise de clin d’œil aux inquisiteurs de la Toile, celui sous lequel j'étais en passe de publier un petit opuscule sur l'avenir du livre et des bibliothèques (d'une tonalité, je crois, assez "réactionnaire" pour avoir un écho parmi les lectepar Quentin Dolet - Forum principal
Précisément, Dominique Venner faisait partie des pessimistes actifs, tandis que Debray semble se suffire de la pensée que la reprise aura lieu par l'opération des grands principes. Deux attitudes à mon avis radicalement différentes -- et leur destin le démontre.par Quentin Dolet - Forum principal
Régis Debray, ce matin, a conclu par une de ces généralisations souriantes qui me mettent parfois mal à l'aise. Selon lui, il n'y aurait pas lieu d'être pessimiste, en regard du grand principe héraclitéen que les tendances, poussées à l'extrême, finissent nécessairement par se transformer en leur tendance contraire. Je n'ai rien à opposer à Héraclite -- on n'a jamais rien à opposerpar Quentin Dolet - Forum principal
Ils l'ont déjà écouté, et ont déjà pensé que, décidément, ce Jean Clair était des leurs (d'ailleurs ils le pensaient déjà depuis longtemps).par Quentin Dolet - Forum principal
Tout l'art cassandrien du contre-pied stimulant.par Quentin Dolet - Forum principal
La question qu'on se pose aujourd'hui à Libé, c'est : "Face à ce cri de révolte, ne devons-nous pas, nous les journalistes, nous remettre en cause ?"par Quentin Dolet - Forum principal
Christophe Rivoallan, vous avez certainement raison. Nous sommes peut-être attachés à l'illusion qui justifie notre plaisir -- un peu coupable, n'est-il pas ? -- de spectateur.par Quentin Dolet - Forum principal
Les joueurs de l'équipe de France, à quelques exceptions près, sont tous des fripouilles apatrides, qui pourrait le nier ici ? Seulement, Didier Deschamps leur impose une attitude plus digne, et sans doute est-il lui-même authentiquement patriote (je m'avance peut-être un peu). Ces deux réalités coexistent.par Quentin Dolet - Forum principal
Il est vrai que, si on donne une importance au fait que les joueurs chantent ou non la Marseillaise, on ne peut que se réjouir de l'attitude de l'équipe de France hier soir. On a senti souffler une brise de patriotisme -- affecté, légèrement calculé, forcé, enjoint par les nécessités de la "com" ? c'est possible, je crois même que c'est à peu près certain, mais il se pourraipar Quentin Dolet - Forum principal
Entendu sur France-Inter : Le journaliste - Ecoutons la joie des supporters, dans les rues de Marseille. Les supporters - Vive l'Algérie ! Vive l'Algérie ! Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !par Quentin Dolet - Forum principal
Dont le clown se nomme N. Demorand.par Quentin Dolet - Forum principal
"Il faut arrêter de donner la réplique qu'il attend à l'Ami du Désastre dans la pièce que lui a écrite." Dès lors, à mon avis, que vous exprimez le réel dans son essence tragique, dans sa dureté et dans sa complexité, vous lui donnez matière à vous soupçonner (d'élitisme, de goût aristocratique, de réaction, de noirceur, de grandeur, de liberté, que sais-je ? -- pepar Quentin Dolet - Forum principal
La Malédiction, semble-t-il, perdurera aussi longtemps que nous serons enfermés dans le seul horizon de l'individualisme -- j'entends par là le narcissisme étranger à toute transcendance ; car les thèses pro-immigrationnistes ne sont que les accessoires sympa de l'uniforme contemporain, celui de la masse asservie aux normes du petit bien-être personnel. On ne voudrait s'en séparer pour ripar Quentin Dolet - Forum principal
Merci pour cette réflexion. Selon vous, comment l'esprit moderne parvient-il à réduire la "pensée républicaine" à Hitler ? Qu'y a-t-il, dans cette pensée, ou du moins certains aspects de cette pensée (même la laïcité ne semble plus être aussi évidente), qui puisse prêter le flan à cette reductio, à cet amalgame hystérique ?par Quentin Dolet - Forum principal
Talentueusement interprétée par Georges dans son dernier billet. "[...] Vous devriez savoir que rester à son poste nécessite plus de courage que le fait de fuir", écrit Menuhin à McLure. On pense à la magnifique Anna Akhmatova, récemment mise à l'honneur dans Répliques, qui refusa toujours de quitter sa Russie et sa langue natale : Nul sol étranger ne fut mon sort Npar Quentin Dolet - Forum principal